Sujet :

Mythes, mensonges et guerres du pétrole

Date :

28/10/2012

De Charles Durand  (courriel : charles.durand(chez)hotmail.fr)  

Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez « chez » par « @ ».

Mythes, mensonges et guerres du pétrole

William EngdahlJe viens de terminer la lecture de « Mythes, mensonges et guerres du pétrole », du germano-étatsunien William Engdahl.

Bien que cela ne soit en aucune manière lié aux problèmes linguistiques, je pense qu'il s'agit là d'un ouvrage d'une telle importance qu'il devrait être lu par tous les membres du forum et bien au-delà.

À l'issue de cette lecture, on a une réelle envie de vomir sur le gouvernement des États-Unis et sur les dirigeants des sociétés très privées qui en tirent les ficelles. Peu d'ouvrages actuels font une description aussi lucide et aussi détaillée tout en demeurant très faciles à lire.

Les États-Unis se sont embarqués depuis une vingtaine d'années dans une tentative radicale de mettre sous leur coupe l'ensemble des nations du monde et aucune bassesse ni aucune vilenie n'est désormais exclue pour essayer d'arriver à leurs fins. Peut-être se rendra-t-on compte des pertes humaines et des souffrances indicibles qu'elle a déjà occasionnées quand le monde sera livré à une guerre thermonucléaire au cours de laquelle les pertes en vie humaines de la seconde guerre mondiale apparaîtront aussi sérieuses que celles pouvant résulter d'une rixe de bistrot !

À la lumière de ce livre, il apparaît encore plus clairement que La période d'histoire que nous traversons actuellement pourrait s'avérer être la plus dangereuse pour l'humanité.

Charles Durand

 

*******************************

 

 

En fait, le vrai gouvernement des É-U-A ne se trouve pas à la Maison Blanche. Le futur président aura, comme avant, surtout un rôle de figurant.

La Banque, de Marc RocheObama, c'est celui qui est impuissant contre le monde des "banksters" (Note de l'Afrav : banquier profiteur et malhonnête), qui veut réduire le budget de guerre (ce qu'ils appellent « la défense »).

Romney, qui veut accroître le budget de guerre, c'est le triomphe du monde des "banksters", de ceux qui ont réussi à confisquer leur maison à des centaines de milliers de citoyens étatsuniens :

 http://www.wikistrike.com/article-usa-un-tier-des-maisons-confisquees-par-les-banques-101444673.html

Et le vecteur linguistique de cet ordre est l'anglais.

Arte a diffusé, voici quelques temps, un documentaire fort intéressant en deux parties :

Goldman Sachs - La banque qui dirige le monde

Partie 1 :

http://videos.arte.tv/fr/videos/goldman-sachs-la-banque-qui-dirige-le-monde--7002392.html

Partie 2 :

http://videos.arte.tv/en/videos/le-bal-des-vautours--6965924.html

Il n'y a évidemment pas que Goldman Sachs, mais ça donne une idée de qui sont les vrais maîtres du monde. Eisenhower avait raison dans son discours de fin de mandat, le 16 janvier 1961 :

« Dans les organes politiques, nous devons veiller à empêcher le complexe militaro-industriel d’acquérir une influence injustifiée, qu’il l’ait ou non consciemment cherchée. Nous nous trouvons devant un risque réel, qui se maintiendra à l’avenir : qu’une concentration désastreuse de pouvoir en des mains dangereuses aille en s’affermissant. »

Les États-Unis sont depuis longtemps dans « des mains dangereuses », et, curieusement, c'est quelques mois seulement après la fin de mandat du président, le 17 janvier 1961, qu'eut lieu la conférence anglo-américaine de Cambridge où fut décidée le sort linguistique du monde.

Henri Masson

 

*******************************

 

 

Bart-De-WeverJ'ai en outre l'impression que nous vivons sous une nouvelle mouture du traité de Tordesillas : à l'Amérique, le monde ; à l'Allemagne, l'Europe, à condition de respecter l'hégémonie de l'anglais.

Cela s'appelle "partnership in leadership" (traduction selon l'Afrav : « partenariat dans le cheffériat »), et cela aurait pu apparaître beaucoup plus tôt, si cet imbécile de Guillaume II, empereur saxon continental, n'avait marché sur les plates-bandes de ses cousins Anglos, Saxons maritimes, en décrétant "Notre avenir est sur l'eau" ... D'où l'explication de texte : la Première Guerre mondiale, vite réparée par des retrouvailles bancaires aux dépens de la France ...

Autour de l'Empire saxon, raciste et obtus, gravitent des Nations germaniques secondaires : Scandinaves, Bataves et Flamands ... D'où le caractère crucial de la « Belgique » :

1°) parce que c'est cette menace terrestre permanente - pensons que la source de l'Oise n'est pas en France ... tout cela étant une invitation permanente, non pas à la valse, mais à l'invasion - qui a empêché la France de consacrer régulièrement une attention suffisante à sa Marine, raison pour laquelle l'Angleterre a pu mettre la main sur la moitié de la planète, et imposer sa langue, son « droit » et sa finance ;

2°) parce que la « Belgique » est une préfiguration de l' « Europe » : un collage, un bricolage ; non pas une Nation, mais une machi-nation anglaise, par construction impuissante et au service de la puissance dominante du moment, l'Angleterre au XIXe siècle, les États-Unis aux XXe et XXIe siècles ...

Naturellement, personne ne comprend rien à la « Belgique », longtemps gouvernée en français, mais toujours contre la France, par une dynastie teutonne installée là pour bloquer la France, alors que la Rhénanie était donnée en cadeau à la Prusse, contre le vœu des Rhénans ...

Aujourd'hui, Bart de Wever (qu'une « sympathique » photo, voir ci-en dessus, montre en train d'éructer à la manière de ***), veut que la Belgique quitte la Francophonie ..

Tout se tient. Il n'est pas besoin de « complot », comme le disent les crétins qui ne voient pas la grenouille dans la casserole d'eau chaude.

La convergence d'intérêts suffit ... Parler français (tout en défendant la diversité linguistique), c'est résister.

Trad Griesmar


 

*******************************

 

 

Mythes, mensonges et guerre du pétrole, de William Engdahl

 

Hélas, ce livre n'est pas encore traduit en français,

 en attendant que la traduction se fasse,

nous vous conseillons le livre

du même auteur et du même acabit :

 

Pétrole, une guerre d'un siècle

(voir, ci-après, le descriptif)

 

 

 

Source :

http://www.amazon.fr/Myths-Lies-Wars-William-Engdahl/dp/3981326369/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1351431829&sr=8-1

 

 

*******************************

 

 

Le Mot de l'éditeur : Pétrole, une guerre d'un siècle

Pétrole, une guerre d'un siècle, de William Engdahl

Cet ouvrage remet radicalement en cause l'idée que l'on se fait communément de la politique internationale et de ses enjeux. Il décrit les moyens extrêmes que les Anglo-Américains sont prêts à mettre en œuvre pour conserver une suprématie née en 1815 et renforcée au prix des deux Guerres mondiales.

Nous savons, depuis l'élection de George W. Bush, que la politique américaine et le pétrole entretiennent une relation intime. William Engdahl montre que l'économie des États-Unis repose sur un approvisionnement en pétrole bon marché illimité, et sur la suprématie du dollar sur les autres monnaies.

Vous découvrirez comment le premier choc pétrolier fut une incroyable et cynique manipulation conçue par Henry Kissinger pour opérer un transfert planétaire de capitaux vers les banques de Londres et de New York, au prix de la ruine des pays du Tiers-monde; comment ces pays en faillite, contraints de s'endetter auprès du FMI, se virent prêter à grands frais ces mêmes capitaux dont ils avaient été auparavant spoliés. Vous verrez comment la géopolitique du pétrole est à l'origine de l'effondrement de l'Union soviétique, de l'éclatement de la Yougoslavie, et de l'arrivée au pouvoir puis de la chute des Talibans.

Vous serez surpris d'apprendre comment, dans les années 1970, les mouvements écologistes anti-nucléaires financés par les grandes compagnies pétrolières, devinrent le cheval de bataille visant à entraver l'indépendance que l'énergie nucléaire aurait pu procurer à nombre d'Etats, afin de les maintenir dans l'orbite des pétroliers. Vous comprendrez enfin que la décision d'envahir l'Irak fut prise pour assurer l'hégémonie de la puissance anglo-américaine et le contrôle de l'économie mondiale pour les 50 ans à venir.

« C'est le seul compte-rendu précis sur ce qui s'est réellement passé à propos du prix du pétrole en 1973. Je recommande vivement la lecture du livre de William Engdahl. »
 

Cheikh Yamani,

 ex-ministre du Pétrole d'Arabie Saoudite.
 

William Engdahl, né en 1944, est économiste et écrivain. Il a étudié les sciences politiques à l'université de Princeton et l'économie à l'université de Stockholm. Il publie depuis plus de 30 ans sur les questions énergétiques, la géopolitique et l'économie, et intervient dans les conférences internationales, il est conseiller indépendant pour plusieurs grandes banques d'investissement.
 

Site internet : www.engdahl.oilgeopolitics.net/


Extrait du livre :

Le plan est tracé : l'Allemagne et la géopolitique de la Grande Guerre

L'Allemagne en voie d'industrialisation rapide devient menaçante pour la suprématie de la Grande-Bretagne minée par sa politique financière.

Le miracle économique allemand

Après 1873, le décalage grandissant entre l'économie déprimée de l'Empire britannique et les économies industrielles émergentes de l'Europe continentale, dont le Reich allemand était la plus avancée, créa les conditions qui permirent l'explosion de 1914. Dans ce conflit, le pétrole tenait déjà une place centrale, bien qu'à un degré que la plupart ne réalisèrent que beaucoup plus tard, à l'exception d'une mince élite de banquiers et de financiers londoniens et new-yorkais.

Quelques années avant 1900, deux aspects de l'impressionnant dynamisme industriel de l'Allemagne avaient commencé d'inquiéter les élites bancaires et politiques britanniques. Le premier était le développement d'une flotte militaire et marchande indépendante et moderne, alors que depuis le congrès de Vienne de 1815, la marine britannique était restée la reine incontestée des mers. La deuxième inquiétude venait de l'ambitieux projet allemand de construction d'une liaison ferroviaire reliant Berlin à Bagdad, alors partie de l'Empire ottoman.

Pour ces deux projets, le pétrole représentait déjà une motivation décisive pour les parties anglaise et allemande. Nous verrons pourquoi, au tournant du siècle, ces projets furent considérés comme des casus belli potentiels par l'establishment anglo-saxon.

Dans les années 1890, l'industrie britannique avait été dépassée tant en quantité qu'en qualité par l'étonnant essor agricole et industriel de l'Allemagne. Alors que les États-Unis réorientaient leurs efforts vers un développement national interrompu par la guerre civile, pendant la dernière décennie du siècle, l'essor industriel allemand fut progressivement perçu comme la « principale menace » contre l'hégémonie mondiale britannique. Après l'unification politique du Reich allemand de 1871, les décennies consacrées à l'adoption progressive des principes de réforme économique de Friedrich List, à la création d'une infrastructure ferroviaire nationale moderne et à l'édification de barrières douanières visant à protéger une industrie nationale émergente, commencèrent de produire des résultats notables.

Jusque vers 1850, la théorie du libre-échange d'Adam Smith et David Ricardo, deux économistes britanniques, était reçue comme paroles d'Évangile dans les universités allemandes, et l'imitation du modèle économique britannique, apparemment performant, était la politique suivie en Allemagne. Mais après 1870, quand l'Angleterre plongea dans la dépression qui frappa aussi l'Allemagne et l'Autriche, les Allemands se rendirent compte peu à peu des sérieux inconvénients qu'il y avait à continuer de suivre fidèlement le modèle britannique. Pour édifier son appareil de production agricole et industrielle, l'Allemagne s'éloigna alors du «modèle britannique» pour se tourner progressivement vers une forme de stratégie économique nationale. Les résultats furent remarquables.

 

Source : http://livre.fnac.com/a2005045/William-Engdahl-Petrole-une-guerre-d-un-siecle#ficheResume

 

 



Haut de page