Tract à imprimer,
afin de le distribuer autour de vous,
et ainsi
participer à lutter contre la
politique
anglicisante de
Carrefour :
le syndicat CGT du magasin Carrefour Nîmes-Sud,
présente une pétition de protestation
contre la politique anglicisante de Carrefour et,
plus avant, contre la politique d’anglicisation qui
s’opère actuellement en France et partout en Europe
Oui,
lutter contre l’anglicisation est un combat qui doit
concerner, également, le milieu syndical.
En effet, un bon
nombre de syndicalistes commencent à penser aujourd’hui
qu’il y a une relation entre le fait de perdre peu à peu ses
acquis sociaux et de perdre sa propre langue au profit de
l’anglais, la langue des financiers qui veulent gouverner
le monde.
Tous nos
gouvernants, qu’ils soient de droite ou de gauche, n’ont de
cesse de vouloir rogner sur nos avancées sociales pour obéir
aux directives de la gouvernance mondiale que leur dictent
le FMI, l’OMC, Bilderberg, la Trilatérale, le Siècle, la
Round Table, Davos, Goldman Sachs, Morgan, Moody’s, le CFR, le RIIA, la FAF, etc.
Et comme par
hasard, tous nos gouvernants, qu’ils soient de droite ou de
gauche, proposent toujours plus d’anglais dans nos
écoles. Ainsi, que ce soit les ministres de l’Éducation de
droite Darcos, Chatel, Pécresse ou les ministres de
l’Éducation de gauche Allègre, Peillon, Fioraso, ils
sont tous d’accord pour imprégner toujours davantage d’anglais le cerveau de nos enfants, et cela dès
la maternelle.
En fait, ces
politiciens ne sont ni de droite ni de gauche, ce sont des
anglo-mondialistes, des pantins aux ordres du nouvel ordre
mondial, chargés d’appliquer les nouvelles règles : plus
de frontières, plus de Codes du Travail, remises en cause
des droits acquis des travailleurs, mise en place de la
pensée unique via l’anglais pour tous, libre circulation des
biens et des personnes dans un libre échangisme mondial le
plus libéral possible, etc.
Ils sont devenus les adeptes de la liberté selon les
critères anglo-américains, c’est-à-dire la liberté du renard
d’aller libre égorger les poules dans le poulailler, et non
les adeptes de la liberté selon les critères humanistes et
républicains français qui font rimer ce mot magnifique avec
« Égalité » et « Fraternité ».
Bref, les
politiciens qui nous gouvernent depuis des décennies et
qui n’arrêtent pas de se gargariser des mots de
"République", de "Front républicain", de "valeurs
républicaines", n’ont en fait rien à faire de la République
puisqu’ils ont pour modèle le libéralisme anglo-américain et
qu’ils piétinent aux pieds, sans vergogne et sans regret, la
langue même de la République : le français.
En conséquence
de quoi, il est temps pour le peuple de se révolter contre
cette dictature qui ne dit pas son nom, et la première chose
à faire pour la combattre, c’est de refuser la politique
actuellement menée qui consiste à mettre de l’anglais en
tout lieu et en tout domaine.
Ainsi, partout où il y a de l’anglais, exigeons qu’il y ait
aussi,
à égalité,
d’autres langues étrangères, sinon, accusons les
angliciseurs de faire de la discrimination par rapport aux
autres langues du monde.
Soyons des Indignés linguistiques, comme l’a dit le
Président Abdou Diouf, en refusant catégoriquement de nous
soumettre au diktat de la langue unique, véritable cheval de
Troie d’un système économique et social qui n’est pas le
nôtre.
CARREFOUR, groupe français dans la grande distribution,
donne des noms anglais à ses produits :
First
line,
Blue
Sky,
Top
Bike,
Green
Cut,
Bootstore,
Ooshop, Home, Ink Set, Powder Flash, Carrefour Discount,
Tex Fashion Express, Tex Baby, Energy Drink, N°1 Apple Nectar’s,
Pomelos Drink,
Ananas Juice, N°1 Home Clean, Carrefour Light,
etc.
POURQUOI
cette orgie de mots anglais
?
Serions-nous sous protectorat anglo-américain
?
Au
Québec, pays où la défense de la langue française est
synonyme de devoir civique et de combat pour la liberté,
l’expression « au volant » est employée couramment en lieu
et place du terme anglais "drive".
Pourquoi Carrefour n’emploierait-il donc pas cette
dénomination ?
Certes, tous les concurrents de Carrefour en France, ont
adopté le mot anglais, mais justement, ne serait-ce pas une
bonne façon de se démarquer d’eux en affichant fièrement une
dénomination qui respecte le caractère francophone du pays ?
Fort d’avoir adopté l’expression « Carrefour-au-volant », le
groupe Carrefour pourrait même ensuite, par le biais d’une
communication adaptée, se vanter de respecter ses clients en
respectant leur langue, se prévaloir d’avoir un quart
d’heure d’avance en matière de protection d’environnement
linguistique, se targuer de participer au maintien de
l’exception culturelle française, se flatter d’avoir de
l’originalité et du caractère, tandis que par facilité ou
par paresse lexicale, ses concurrents se contentent de
suivre le courant de l’anglicisation, etc.
Extrait d’une question des délégués CGT du
personnel posée en juillet 2013 :
Suite au message d’alerte-incendie de notre
magasin donné en anglais en plus du français, suite au DIF
(Droit Individuel à la Formation) qui, chez Carrefour, ne
donne, en ce qui concerne les langues étrangères, que
l’accès à des cours d’anglais, la CGT de ce magasin a fait
une enquête auprès du personnel et auprès de nos clients
pour savoir comment ils ressentaient ce favoritisme à
l’égard de la langue anglaise.
La
richesse linguistique de notre personnel et de nos clients
dont beaucoup sont issus de diverses cultures et de divers
pays du monde, mais majoritairement pour notre magasin,
d’Espagne, d’Italie, du Portugal et du Maghreb, a fait que
l’on nous a répondu, à une très grande majorité, que cette
prédominance de l’anglais n’était pas normale.
La CGT
a donc conclu que le favoritisme pro-anglais qu’affichait
Carrefour, représentait une réelle discrimination à l’égard
des langues étrangères parlées par notre personnel et par
nos clients, elle envisage donc, si ce favoritisme
pro-anglais devait se maintenir, d’attaquer Carrefour en
justice pour discrimination.
Pour la petite histoire
:
dans
les années 60 régnait une discrimination raciale aux
États-Unis d’Amérique : les Noirs y étaient partout remisés
au rang de sous-hommes. Le plus surprenant, c’est que
lorsque l’on interrogeait les Noirs sur leur perception de
ce phénomène, ils répondaient en majorité qu’ils pensaient
eux aussi que les Blancs incarnaient une race supérieure !
Les Blancs avaient intimement persuadé les Noirs de leur
infériorité intrinsèque !
Aujourd’hui, sur le même modèle, les Anglo-Américains nous
ont intimement persuadés que leur langue était supérieure,
et, tout comme les Noirs d'hier, nous en sommes aussi
intimement persuadés.
Alors, nous
nous efforçons de nous élever à la cheville de la langue
supérieure
et nous
devenons ainsi des colonisés,
acteurs
actifs
de
la discrimination
linguistique
que nous subissons.
Je, soussigné(e)
………….. ……...………….,
demeurant à
...……………………........................................................,
au
………………………………...............................................................................................................................................,
demande à M.
Georges Plassat, Président-directeur général du groupe
Carrefour, de faire le nécessaire pour que le caractère
anglicisant de Carrefour cesse, afin de ne plus polluer
l’environnement francophone de notre pays.
Je demande, entre
autres choses pour cela, que les produits Carrefour soient
nommés en français, que les noms "drive", "market", "city",
"property", etc. soient changés par des appellations
respectueuses de notre langue, que la musique d’ambiance des
magasins ne soit pas majoritairement en anglais, que les
annonces de sécurité qui y sont données, si elles sont
traduites en anglais, le soient également dans, au moins,
une autre langue étrangère, que les slogans publicitaires ne
soient pas en anglais comme le fameux et humiliant "Monday,
happy day", etc.
Je demande aussi
qu’une commission de terminologie soit créée à Carrefour,
afin d’éviter l’emploi abusif et systématique de termes
anglais chaque fois qu’apparaît un nouveau concept (le
"Cross marchandising", le "remodeling", la "Supply Chain",
le "e-learning", le "self scanning", par exemple).
En me permettant
de rappeler que la langue du commerce, c’est celle du client
et
pas forcément en priorité et systématiquement celle de
Mickey, et
dans l’attente de voir mon enseigne préférée se
francophoniser, je vous prie d’agréer l’expression
de mes salutations distinguées.
Signature :
|
Pour imprimer ce tract,
cliquez ici
|