Sujet :

La défense de notre langue est devenue indispensable !

Date :

06/11/2009

Envoi de Claude Marcet (courriel : marcet(chez)infomaniak.ch)

Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez  « chez » par « @ ».

 

Aux députés du Parlement de Genève :

Comme il n’a pas été possible lors de la dernière législature (soit plus de quatre ans !), de par la réelle volonté de certains, de traiter (donc pour moi de défendre avec ma vigueur habituelle) un sujet aussi important que celui de la défense du français dans notre canton (PL 9592) (NDLR : PL = Projet de loi), fait particulièrement inadmissible s’il en est, et que l’on sait que d’aucuns pourraient lors de cette présente législature toujours faire en sorte d’envoyer ce PL aux orties, les possibles intérêts cachés qu’ils représentent, ou pourraient représenter, étant totalement contraires aux intérêts bien compris de la population genevoise, ainsi :
- un magistrat aurait un passeport américain ?, ce qu’il se garde bien de dire ...
- un député ambitieux, ancien (ancien ou sans plus de relations/s avec un gros ? selon certains) membre d’une secte derrière laquelle il est connu que se trouvent les services secrets américains ...
- un parti (finalement peut-être deux dans ce Parlement) de type libéral/capitaliste anglo-saxon (gestion à court terme des intérêts de la population pour le seul profit de certains au détriment des intérêts de tous) qui ose publier une affiche lors des dernières élections du Grand Conseil telle que « Genève est aussi Geneva » (plus lamentable tu meures) et qui défend la Genève internationale du tout anglais chaque fois qu'il le peut, je vous renvoie (pour les nouveaux députés : envoie) les documents que je vous avais expédiés le 21 août dernier en sachant déjà qu’il ne me serait plus possible d’intervenir sur ce sujet pourtant primordial pour les futures générations de Genevois qu’est celui de la défense de la langue française dans notre canton.

Avec mes meilleures salutations.

 

Claude Marcet

Député du Parlement de Genève

 

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Quelques réflexions sur la défense devenue indispensable de la langue française.

Initialement, je précise que je vais, à mon habitude, m'exprimer sans nul détour et sans mélanger la chèvre et le chou, comme c'est trop souvent le cas dans ce Parlement avec des objectifs évidents pour certains de noyer le poisson pour éviter de traiter l'essentiel. Il m'apparaît en effet fondamental de rappeler ci-après (car je ne sais désormais plus si je pourrai le faire devant vous) quelques-unes parmi les raisons qui poussent de plus en plus de gens à défendre la langue française, ici dans ce canton et ailleurs sur différents territoires francophones, toutes raisons qui s'inscrivent dans un cadre sociétal et culturel, d'intérêt général, en précisant que lorsqu'on est attaqué sur son propre territoire (comme c'est le cas actuellement, il ne faut pas se voiler la face) on se doit de réagir avec force et efficacité.

Curieusement, toutefois, ce Parlement, sous la pression efficace, il faut le reconnaître, de quelques valets de l'interventionnisme-impérialisme-hégémonisme anglo-américain sur cette planète (ils se reconnaîtront parmi ceux qui innocemment suivent leurs traces), n'a pas jugé utile de traiter en quelque 4 ans (!), lors de l'une de ses sessions, le PL 9592 qui traite pourtant d'un sujet aussi important que celui de la défense de la langue française, soit la défense, petit rappel, de notre culture (sans parler ici du fait que le PL 9592 a été envoyé dans une commission inadéquate pour traiter de ce sujet pourtant essentiel, ni nommer celle où certains voulaient l'envoyer...). Comme je doute donc désormais fortement d'une volonté de ce même Parlement de traiter ce sujet avant la fin de la présente législature (la commission précitée, pour mémoire, s'est prononcée majoritairement contre ce PL 9592 (?), PL 9592 qui ne demande pourtant rien d'autre que l'État utilise le français et non l'anglais lorsque les termes français existent (exemple : le récent "splitting" que l'on peut traduire par « taxation séparée », mais il est vrai que cela fait mieux ...), je vous remets en annexe les dispositions cantonales jurassiennes en la matière, en espérant que ce texte fera réfléchir certains d'une manière quelque peu différente sur ce sujet, que celle que quelques séides anglomanes entendent leur imposer et, ci-dessous, je cite quelques points parmi ceux que j'aurais voulu exposer avec le souhait, désormais probablement déçu, de les voir peut-être traités un jour en séance plénière.

Initialement, il faut immédiatement préciser que le problème n'est pas ici d'aimer ou pas l'anglais ou le monde anglo-américain en général, le problème est ici de savoir si nous voulons accepter une invasion linguistique, le fait de pays impérialistes à volonté hégémonique et expansionniste (principalement l'un d'eux), pays qui par tous les moyens voudront ensuite imposer leurs propres systèmes (au pluriel) sur notre territoire, avec déjà plusieurs exemples, cas échéant (d'une main je te caresse les cheveux, de l'autre je te prends ton jouet, refrain connu ...). Dans le même domaine on pourrait rappeler ici le Plan Marshall que d'aucuns ont vu et croient encore voir dans ce plan une aide américaine gratuite pour la reconstruction-défense de l'Europe, alors que derrière cette jolie façade, c'était principalement la prise de possession économique et indirectement le contrôle politique de l'Europe qui étaient visés.

Il ne faudrait peut-être pas oublier qu'imposer par petites touches successives une langue est l'une des premières étapes à franchir pour pouvoir imposer ensuite plus facilement d'autres choses, une suite logique des principes connus de la doctrine Monroe, « américainement » toujours très en vogue en ce bas monde, doctrine que je résume-simplifie ainsi : « chez moi tu ne mets pas les pieds et tu ne m'imposes rien du tout, par contre moi j'ai le droit de venir chez toi et d'imposer tout ce qu'il me plaît ». En Suisse nous pourrions, comme je l'ai déjà dit, citer quelques exemples intéressants, alors que sur cette planète, la liste est déjà sans fin. Même si cette doctrine date du début du XIXe (1823), elle a été réactualisée au début du XXe par le président Roosevelt (réactualisation connue par la suite comme le « corollaire Roosewelt de la doctrine Monroea») et elle reste encore de nos jours « l'âme » de l'interventionnisme américain, à volonté hégémonique-impérialiste, sur cette planète, que cela soit de l'Amérique latine, avec notamment, petit rappel, le renversement dirigé par la CIA en 1954 du président démocratiquement élu du Guatemala, J. Arbenz (on pourrait aussi parler ici du Chili de S. Allende), à toutes sortes d'endroits connus et moins connus sur cette planète, et ce dès que les Américains se sentent menacés dans leurs intérêts présents ou futurs (ou pourraient simplement devoir envisager de le devenir, sans que cela doive être nécessairement étayé ...). On pourrait rappeler ici qu'à l'Otan, c'est un américain qui dirige les forces armées, et personne d'autre, et que son remplaçant c'est un Anglais, et personne d'autre, autant dire qu'on sait qui dirige quoi et qui et dans l'intérêt de qui (sans parler des bases américaines partout sur cette planète).

L'Histoire nous enseigne qu'il n'y a jamais aucun respect pour les pays qui baissent leur pantalon (en fait leurs dirigeants, par trop souvent dans le seul intérêt personnel de ceux-ci et non dans celui bien compris des populations qu'ils sont pourtant sensés représenter et surtout défendre). C'est donc maintenant qu'il nous faut relever la tête et réagir ou demain ce canton n'existera plus, devenu la succursale « anglaise » d'une entité politique dont le siège est ailleurs. Il nous faut donc décider de nous engager sans délai dans un combat culturel pour la défense de la langue française, (pour autant, il est vrai, qu'une réelle volonté politique existe, question que l'on peut raisonnablement se poser dès lors que l'on sait qu'il a été impossible en 4 ans de traiter le PL 9592 !), combat culturel d'autant plus concevable à envisager que le monde anglophone ne représente finalement sur cette planète que quelque 400 millions d'individus de souche face à quelque 7-8 milliards d'individus de langues et de cultures différentes. Il est quand même curieux de constater ici que ce monde anglophone qui ne représente pourtant que quelque 5% de la population mondiale, essaie malgré cela, et inlassablement, grâce il est vrai avec l'aide de «acollabos » (individus, sociétés, associations voire sectes qui œuvrent dans les pays ciblés), d'imposer sa langue et ses lois partout où il le peut. Le seul qui avait vu juste à ce sujet, et qui a su réagir immédiatement, c'est encore Charles De Gaulle, le type d'homme d'État qui manque cruellement actuellement en Europe.

Pour bien cadrer le problème, il m'apparaît utile de rappeler ci-après quelques exemples, parmi les innombrables que l'on peut désormais rencontrer :

1. Cointrin, qui est désormais un aéroport anglo-américain, car on y voit finalement plus de publicité et d'informations en anglais qu'en français. Je reviens de Londres (où vivent, pour mémoire, plus de 150 000 personnes de langue française) et à Heathrow pour obtenir une information en français il faut véritablement la chercher, sans jamais (ou si rarement) être certain de la trouver. À New-York, ville internationale de l'ONU (comme Genève), où, pour mémoire, le français est, au sein de cet organisme, l'une des langues officielles, on oublie même de savoir que le français existe, mais à Genève les «aapplaventristes » anglomanes entendent nous imposer le contraire.

2. L'Université de Genève où une Valaisanne de langue française et de naissance s'est vue, il y a peu, refuser l'accès à des études en psychologie, parce qu'elle ne parlait pas l'anglais, un véritable scandale s'il en est. Dans un autre institut genevois connu et subventionné, il n'est plus besoin, comme auparavant, de connaître le français pour y entrer, seule la connaissance de l'anglais étant désormais requise. Qu'il y ait des instituts/écoles au sein desquels-les on ne parle que des langues étrangères (enfants d'internationaux, par exemple), cela ne me gêne nullement, mais alors sans nulle subvention de l'État.

3. L'EPFL où, dans un cours, on passe du français à l'anglais parce qu'un étudiant étranger ne parle pas le français, sans se poser la question de savoir si les étudiants romands francophones parlent l'anglais.

4. "Geneva Palexpo", soit le « baisse-culottes » par excellence. J'aimerais voir à Londres une salle s'appeler « Londres Palexpo ». Dans la « Julie », on peut aussi lire « Robert Hensler : World Telecom 2009 est prêt à prendre son envol » ; pourquoi en anglais ?, sans parler du nouveau "Greater Geneva Berne Area", là encore le type même du « baisse-culottes » imbécile dans toute sa splendeur.

5. Les Normes suisses RPC (un tout français avec abréviation de termes français), dans le domaine de la comptabilité. Ces normes sont devenues Swiss GAAP (un tout anglais avec abréviation de termes anglais), et ce notamment suite à la venue et la prise de possession, petit à petit et par petites touches, du territoire suisse par les grandes fiduciaires anglo-américaines. Cet exemple, dans le domaine de la finance et de l'expertise comptable, n'est qu'un tout petit exemple parmi de très nombreux autres.

6. Les cartes de visite de la BCGe, écrites en... anglais et remises à des francophones ...

7. Des magasins désormais « tout anglais » à Genève ou qui entendent le devenir. J'ai fait récemment une remarque à la personne responsable d'un magasin genevois qui a décidé de tout indiquer en anglais ; la réponse de ladite personne, au fond, si ce n'est très exactement à la forme, a fusé : « mais monsieur, l'anglais est notre langue internationale, notre langue de travail à Genève, il nous faut donc changer nos habitudes », en d'autres termes j'ai compris que je suis un plouc qui n'y comprend rien.

8. De la publicité uniquement en anglais sur territoire genevois (prospectus, affiches, annonces, enseignes et autres indications/informations, y compris sur les immeubles, etc.), à tel point que Ton pourrait se croire vivre en territoire anglo-américain.

9. Ce Gouvernement qui remet des documents en anglais à ce Parlement en réponse à une IUE.

10. Des revues en anglais envoyées aux députés par des instituts publics subventionnés.

11. Une corporation genevoise de droit public qui envoie un appel d'offre en anglais à des entreprises françaises (authentique).

12. La police genevoise qui envoie une carte postale avec titre en anglais à un genevois de langue française (cela lui a valu le titre peu glorieux de « Carpette anglaise »), etc. et je m'arrête après ce dernier point, car la liste des dérives-dérapages que l'on peut journellement constater est trop longue pour la reproduire ici, dérives-dérapages qui augmentent malheureusement régulièrement avec le temps, ce qui me fait dire que l'on fonce, de par la volonté de certains valets genevois anglomanes, tout droit dans le mur et qu'il faut désormais véritablement prendre le taureau par les cornes et IMPOSER LE FRANÇAIS COMME SEULE ET UNIQUE LANGUE OFFICIELLE DU CANTON (comme le font certains états américains pour l'anglais face à la poussée de l'espagnol... tiens donc !).

Je vous indique ci-dessous le site officiel du Québec et vous mets en annexe un document officiel québécois, un tout qui je l'espère vous permettra de mieux comprendre jusqu'où il nous faudra un jour aller, si un minimum n'est pas envisagé maintenant pour la défense de la cause du français dans ce canton et en Suisse romande (je vous indique également ci-dessous le site de l'association suisse pour la défense du français, avec des liens internationaux intéressants) :

- http://www.oqlf.gouv.qc.ca/

- http://defensedufrancais.ch/

Et finalement que l'on arrête de nous parler de la Genève internationale et autres organisations internationales, ainsi que de nos universités (en ce qui concerne les universités, l'Europe ancienne de la science, pour mémoire, n'était pas anglaise, à tel point que l'on peut se demander si aujourd'hui certains ne sont pas « sponsorisés » pour imposer l'anglais, là aussi), car c'est à ceux qui viennent chez nous de s'adapter et non l'inverse. Aux États-Unis, si quelqu'un veut venir enseigner (ou est invité à le faire), il ne peut le faire qu'en anglais ; en Suisse, si un brave petit américain veut venir enseigner, il le fait dans sa langue et c'est aux « p'tits Suisses » de se mettre au goût du jour. Utiliser l'anglais comme langue de communication, je peux encore bien le concevoir, mais baisser ses culottes et laisser se faire imposer l'anglais, pour tout et n'importe quoi, cela je ne peux l'admettre, car, en ce qui me concerne, ma mentalité a toujours été de faire face, jamais de me coucher par lâcheté, pour le pognon ou autres avantages à en retirer. C'est dans ce contexte que je vous demande d'ouvrir les yeux. Nous avons une culture, une histoire, une langue, des us et coutumes et nous ne devons rien à personne, aussi nous n'avons pas à agir, comme certains veulent actuellement que nous le fassions à savoir devoir accepter sans réagir tout ce qui nous vient des pays anglo-américains, notamment les mots anglais lorsque l'équivalent français existe, voire pire devoir tout simplement utiliser l'anglais pour tout et n'importe quoi.

Ressaisissons-nous et traitons avec les pays anglo-américains la tête haute, en conservant notre culture, notre langue et nos us et coutumes, autrement c'est finalement en anglais que nous parlerons dans ce Parlement dans quelques décennies, si nous n'y prenons pas garde, mais c'est probablement ce que certains veulent, sans le dire, bien évidemment. Je plaisante ?, nullement si je me réfère au fait qu'un journal romand s'est, il y a quelques mois, intéressé de savoir pourquoi nos parlementaires ne parlaient pas l'anglais, comme si, à comprendre le sens profond de l'article, cela devenait une absolue nécessité pour être considéré comme un parlementaire compétent. J'ai écrit à ce journal que je préfère un parlementaire intelligent qui ne parlerait que le suisse-allemand qu'un crétin qui maîtrise l'anglais. Je n'ai jamais reçu de réponse ...

L'Europe de Bruxelles commence elle aussi à s'interroger très sérieusement sur le problème de l'anglais partout, comme l'ont fait les cantons de Vaud et du Jura qui imposent désormais le français comme la langue officielle du canton.

Le mal est désormais profond, mais je ne sais pourtant pas si ce message concernant la défense du français sera malgré tout bien compris et admis comme essentiel par ce monde politique genevois qui me semble devenu aveugle dans le cadre du traitement de ce sujet bien particulier (à quelques exceptions près, soit les MCGe (NDLR: Mouvement Citoyen Genevois) et PDG et quelques élus dans les autres partis). Cette crainte est pour moi d'autant plus forte que dans ce canton, l'aveuglement politique pris dans un sens plus large, fait déjà que l'on court dans le mur pour d'autres raisons, lorsque l'on sait, notamment (je dis bien : notamment et sans approfondir le sujet), toujours avec des politiques qui ne réagissent pas là non plus comme ils devraient pourtant le faire :

1. que les comptes de l'État sont faux, mais comptes que les députés approuvent sans broncher, faux notamment (je dis bien à nouveau : notamment) en raison du trou des caisses publiques de retraite qui s'agrandit année après année et que l'on ne veut surtout pas montrer (je rappelle ici mon IUE 518), (NDLR : IUE = Interpellation Urgente Écrite) ;

2. que la circulation-mobilité dans ce canton est devenue un véritable « merdier » (et encore c'est un doux euphémisme à entendre les propos tenus par de plus en plus de Genevois) ;

3. que la sécurité dans ce canton, il faut que le MCGe, les policiers du terrain et finalement un pays étranger s'en mêlent pour que l'on daigne enfin envisager de commencer à traiter le sujet, avec des partis qui reprennent désormais le sujet à leur compte, car cela commence à devenir politiquement porteur, alors qu'ils n'ont strictement rien fait auparavant que de papoter sur le sujet ;

4. que l'enseignement dans ce canton, on n'ose même plus en parler ;

5. que la gestion administrative de l'État, catastrophique dans différents domaines, on n'ose également plus en parler (petit rappel : plus de fonctionnaires et d'un coût moyen supérieur par tête d'habitant que partout ailleurs en Suisse) ;

6. que la justice nommée par les politiques, et trop à leurs ordres, ne fonctionne donc, par trop souvent, qu'avec un très petit « j », justice en qui de moins en moins de gens font confiance, etc. (la liste est malheureusement trop longue ici aussi), tous ces faits parmi d'autres qui font que plusieurs de mes relations (certaines paient des impôts équivalant au salaire annuel de plusieurs fonctionnaires) envisagent très sérieusement de quitter ce canton devenu bananier à plus d'un titre, canton qui poursuit sa lente, mais inexorable, descente aux enfers, car nullement géré autrement que dans l'intérêt personnel de politiques en place (pas tous heureusement) et des lobbys qu'ils représentent.

Il est malheureux de constater que se développe désormais en Suisse une mentalité de laquais, de larbin, dans différents domaines du monde des relations internationales. Mon présent propos s'est limité au « baisse-culottes » devant la volonté de nous imposer l'anglais, mais nous poumons citer le traitement actuel du cas UBS, voire les excuses que des politiques en mal de visibilité admettent avoir dû présenter à la Lybie, deux cas parmi d'autres où la vision que l'on peut avoir de la Suisse est : elle se couche. comme certaines dames aux Pâquis, qui ont par contre, elles, le mérite d'être respectables.

Et finalement, pour conclure, il faudra un jour que les politiques en mal de pouvoir et de visibilité cessent de manipuler-désinformer la population, avec quelques fois, malheureusement, l'aide de journalistes pas trop regardants (volontairement ou non) ou qui n'ont peut-être pas (ou auxquels on refuse) les connaissances-moyens-possibilités de voir-comprendre l'envers du décor imposé, mais je sais que c'est un vœu pieux, car le jour où cela sera, les poules auront des dents.

 

Claude Marcet

Député du Parlement de Genève

 

 

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