Sujet :

Attention, manifestations de juillet en Égypte, la NSA, la CIA, le British Council  sont à la manœuvre

Date :

03/07/2013

Envoi de Jean-Pierre Colinaro (courriel : afrav(chez)aliceadsl.fr) 

Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez « chez » par « @ ».

Manifestation en Égypte, l'anglosphère à la manœuvre

Vous l'aurez peut-être remarqué, le fameux  slogan « DÉGAGE » qui était apparu lors du Printemps arabe en Égypte, est remplacé aujourd'hui dans les manifestations par de l'anglais du style "Get out", "out", "Game over" !

À coup sûr, l'anglosphère est à la manœuvre pour que ce soit l'anglais qui apparaisse à côté de l'arabe lors des manifestations de masse qui ont lieu actuellement dans ce pays et pour que les médias du monde entier continuent ainsi de propager l'idée que l'anglais est partout, donc incontournable.

Il est certain que la NSA, la CIA, le British Council et autres organismes à angliciser, s'ils se sont fait surprendre au tout début des évènements du printemps arabe, font le nécessaire aujourd'hui pour se rattraper et continuer leur guerre de velours (soft power) en instillant partout où ils le peuvent leur piquouze à l'anglais.

Demandons à Abdou Diouf, le Secrétaire général de l'OIF, de faire intervenir sur cette question, les réseaux francophones et francophiles d'Égypte, demandons aux étudiants de l'université francophone d'Alexandrie de se mobiliser pour le français en leur suggérant, pourquoi pas, de confectionner des panneaux bilingues arabe-français pour les manifestants, et vous-même, si vous connaissez des Égyptiens présents sur les lieux des manifestations, proposez-leur de ressortir le fameux slogan « DÉGAGE ».

La Francophonie à son mot à dire, ne nous laissons pas doubler, une fois encore, par l'anglosphère !

JPC

 

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Printemps arabe, au début : le slogan « DÉGAGE » apparaît.

Moubarak Dégage

 

 

Printemps arabe, en juillet : des slogans anglo-américains apparaissent.

Vous remarquerez que le panneau "OUT" est tenu entre autres personnes,

 par un homme aux cheveux blonds et lunettes noires, un Égyptien ?

Manifestation en Egypte

 

 

 

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Dernière nouvelle : Adli Mansour a été nommé président par intérim par l'armée égyptienne, tandis que Mohamed Morsi, le président élu est retenu en résidence surveillée au ministère de la défense.

Fait important pour la cause que nous défendons, Adli Mansour a fait une partie de ses études en France, à Paris. Nous avons donc là, peut-être, un francophile et un francophone qui pourrait s'exprimer en français s'il devait utiliser une langue étrangère internationale dans une conférence de presse.

À suivre.

 

 

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Égypte : Adli Mansour, président par intérim, a prêté serment

Le Monde.fr avec l'AFP |

Adli MansourLe président du Conseil constitutionnel égyptien, le juge Adly Mansour, a prêté serment jeudi 4 juillet en tant que président par intérim. Il succède ainsi à Mohamed Morsi, écarté du pouvoir la veille et depuis retenu par l'armée dans le ministère de la défense.

« Je m'engage à préserver le système de la République, à respecter la Constitution et la loi et à protéger les intérêts du peuple », a déclaré le nouveau chef de l'État lors d'une brève cérémonie au siège du Conseil constitutionnel. Les officiels présents à la cérémonie ont accueilli sa déclaration par des applaudissements chaleureux.

M. Mansour, 67 ans, devrait diriger un gouvernement de transition doté des « pleins pouvoirs » jusqu'à l'organisation d'une présidentielle anticipée et d'élections législatives, a annoncé l'armée mercredi, en ne donnant aucune précision sur la durée de la période de transition.

ANONYMAT RELATIF

Son portrait n'a jamais figuré parmi ceux brandis par la foule dans les manifestations monstres qui secouent l'Égypte et rares sont ceux à le connaître. Pourtant, Adli Mansour a été désigné mercredi 3 juillet par l'armée pour diriger le pays arabe le plus peuplé à la place de Mohamed Morsi. Un mandat qui s'annonce plus que délicat.

Le nouveau dirigeant devra tenir les rênes d'un pays divisé entre opposants et partisans du président déchu, le premier à avoir été élu démocratiquement en Égypte. Ironie du sort, c'est justement Mohamed Morsi qui avait nommé Adli Mansour, président du Conseil constitutionnel à la mi-mai, fonctions qu'il a prises il y a seulement deux jours.

Ce juge moustachu, âgé de 67 ans et père de trois enfants, a obtenu une bourse pour étudier à l'École nationale d'administration (ENA) à Paris avant d'entamer une longue carrière judiciaire sous le régime de Hosni Moubarak. Il a exercé dans des tribunaux religieux, encadrés par l'État égyptien, où il émettait des fatwas ou des décrets, mais aussi dans des cours civiles et criminelles.

Contrairement aux principaux chefs d'opposition – comme le Prix Nobel de la paix Mohammed El-Baradei ou l'ancien chef de la Ligue arabe Amr Moussa – son nom n'est jamais apparu parmi les successeurs potentiels de M. Morsi. Cet anonymat relatif a probablement intéressé les militaires désireux de mettre en avant une figure neutre pour assurer une transition mouvementée.

 

Source : lemonde.fr, le jeudi 4 juillet 2013

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/07/04/adly-mansour-un-juge-meconnu-a-la-tete-de-l-egypte_3441498_3212.html

 

 

 

 

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