|
Pas de polonais pour visiter Carcassonne ! |
|
|
Date : |
06/09/2013 |
|
Envoi de Sylvie Costeraste (courriel : afrav(chez)aliceadsl.fr) Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez « chez » par « @ ». |
|
Carcassonne : le ministre des Affaires étrangères polonais se plaint des audio-guides du château comtal
A. CA.
Des audio-guides disponibles en six versions..., mais pas en polonais.
(ARCHIVES JEAN-CHRISTOPHE SANNICOLAS)
Radoslaw Sikorski, le ministre polonais des Affaires étrangères, publie ce samedi un "tweet" dans lequel il s'étonne que les audio-guides du château comtal n'existent pas en version polonaise. Un coup de gueule repris par les médias polonais, et qui se propage lentement, mais sûrement sur le net.
Pas sûr que le ministre des Affaires étrangères polonais reviennent en vacances à Carcassonne. Visiblement en congés dans le département, et en vadrouille dans la Cité, Radoslaw Sikorski est aussi un fervent adepte des réseaux sociaux. C'est sur "Twitter" qu'il a posté ce matin une photo qui lui permet de se plaindre de l'absence de version polonaise pour les audio-guides du château comtal, à la Cité.
« J'ai déposé une plainte verbale », explique-t-il dans un "tweet" accompagné d'une photo de l'audio-guide et des cinq langues disponibles (français, allemand, anglais, espagnol, italien). Le ministre est un habitué de cette forme de diplomatie : l'année dernière, il était parvenu à obtenir la mise en place d'un audio-guide en polonais au musée du Louvre à Paris
Note de l'Afrav : Notons que le ministre polonais, Radoslaw Sikorski, est diplômé d'OXFORD et qu'il est marié à une Étatsunienne. De plus, il a vécu au Royaume-Uni et aurait même pu obtenir de ce fait, la nationalité britannique...
Cela pour dire qu'il a compris, comme l'ont compris depuis belle lurette les Anglo-Saxons, que défendre sa langue, c'est défendre les intérêts de son pays.
Il a compris, ce que la plupart des Français colonisés à l'anglais n'ont pas encore compris, que l'on ne peut pas faire gagner son pays en disparaissant linguistiquement parlant.
Bravo donc à ce monsieur, et puissent les Français faire de même, lorsque, à l'étranger, la langue française est ignorée.
Source : midilibre.fr, le samedi 24 août 2013
Possibilité de réagir sur :