Sujet : Les écoles francophones du Québec sont meilleures que les écoles anglophones !
Date : 18/06/2003
De : Dominique Beaulieu(dombeaulieu3000@yahoo.ca)


Le fameux palmarès est sorti.

 

Il est incomplet ? Il n'a pas toute la rigueur d'une vraie étude ? Peut-être !

Et bien soit ! Les institutions francophones sont mieux classées que les institutions anglophones, et c'est ce qu'il faut retenir et utiliser.

Il faut donc profiter de ce palmarès pour faire une bonne campagne publicitaire pour dire aux parents de toute origine qui seraient tentés d'envoyer leurs enfants à l'école anglaise, privée ou publique, que leurs enfants auront droit à un enseignement de qualité nettement inférieure.

On peut leur déblatérer plein d'arguments du genre : la rigueur de la pensée française est nettement supérieure pour l'analyse, que sans une instruction en français ils n'auront pas accès aux hautes fonctions dans la société et seront bloqués et plafonnés très bas dans l'échelle sociale, que leur ascension se terminera très vite s'ils ne vont pas étudier dans les institutions francophones infiniment supérieures aux institutions anglophones, qu'ils feront moins d'argent, qu'ils ne pourront s'intégrer à la société québécoise, qu'ils seront forcés à l'exil faute de ne pouvoir travailler, et blabla, etc.

Bien sûr, tenir ce genre de propos demande d'avoir du courage.

On ne peut pas dire que le Parti québécois ait fait preuve de courage dans le dossier linguistique lors de ses deux mandats, surtout lorsqu'est venu le temps d'imposer le cégep en français aux immigrants.
« Attendons le rapport Larose ». Belle tactique pour gagner du temps quand on ne veut rien faire. Il est arrivé et rien n'a été fait. Enfin, presque rien. On a bien éliminé la porte d'entrée au réseau public anglais en passant par le privé. ET LA MONTAGNE ACCOUCHA D'UNE SOURIS. 25 ans après l'adoption de la Loi 101. Dring ! Dring ! On se réveille !

Question : quelqu'un peut-il me dire s'il y a juste du décaf à l'Assemblée nationale ?
 

Le seul personnage d'envergure qui a compris et qui a eu le courage de dire les vraies affaires, c'est Yves Michaud. Mais à l'époque, il y avait pleins de gros méchants miroirs qui paralysaient nos députés.

Bon assez réprimandé ! Revenons au palmarès.

Le but de mon message est que les intervenants du milieu francophone de l'éducation et les groupes souverainistes utilisent ce palmarès pour attirer encore plus d'anglophones, d'allophones et de francophones dans le réseau des écoles françaises.

Dominique Beaulieu