Sujet : L'Iran et l'AIEA : une occasion de faire respecter le français à l'ONU
Date : 12/09/2003
De : Dominique Beaulieu (dombeaulieu3000@yahoo.ca)


Dans un précédent courriel, j'avais invoqué des moyens plus musclés pour faire respecter le statut du français dans les différents organes des Nations unies, dont l'Agence internationale de l'énergie atomique. J'invoquais la possibilité de paralyser l'Organisation devant la lenteur de l'ONU à acquiescer à nos demandes répétées.

Voici une nouvelles parues sur le site de Radio-Canada :
 http://radio-canada.ca/nouvelles/


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L'Iran au pied du mur
 

Le vendredi 12 septembre 2003
 

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) donne jusqu'au 31 octobre à Téhéran pour prouver qu'il ne met pas au point l'arme nucléaire et lui demande également de suspendre ses expériences d'enrichissement d'uranium. Cet ultimatum est le fruit d'une résolution adoptée par le Conseil des gouverneurs de 35 pays sans qu'il soit nécessaire de recourir au vote. Il intervient après cinq jours de négociations au sein de cette agence spécialisée de l'ONU basée à Vienne.

En signe de protestation, la délégation iranienne a quitté cette réunion à huis clos, déclarant que la
décision du conseil de l'AIEA entraînerait une réévaluation par Téhéran de sa collaboration avec
elle.

Si l'Iran n'obtempère pas à cette résolution, le Conseil de sécurité de l'ONU pourrait être saisi du
dossier en vue de l'adoption d'éventuelles sanctions contre Téhéran.

Dans son rapport du 26 août, l'AIEA disait avoir trouvé des traces d'uranium hautement enrichi, susceptible de servir à la fabrication d'armes nucléaires, dans une installation de Natanz, en Iran.

Téheran avait rejeté ces accusations en affirmant que l'uranium enrichi avait été prélevé sur des machines «contaminées» lorsque la république islamiste les avait achetées au marché noir, à l'étranger, dans les années 1980. Cette explication a été accueillie avec scepticisme par nombre d'experts.

 

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Voilà la carte que la Francophonie dispose dans sa manche :

le veto de la France.

La France et les pays francophones du Conseil de Sécurité pourraient invoquer que, comme le site
internet de l'AIEA est uniquement en anglais, on ne peut savoir ce que fait exactement cette agence. Et si l'ONU envoie des inspecteurs et que leur rapport est uniquement en anglais, et si les documents iraniens remis à l'ONU éventuellement ne sont traduits qu'en anglais, on ne peut en comprendre le contenu.

En conséquence, on ne peut appuyer une résolution basée sur les travaux d'une agence dont on ne peut prendre connaissance de la

méthodologie et des résultats.

La Francophonie tiendrait la sécurité internationale en otage ? - NON ! Les impérialistes anglo-saxons et leurs valets tiennent la sécurité internationale en otage en manquant de rigueur quant au respect des
statuts de l'ONU sur les langues de travail !

Qu'en pensez-vous ?

Dominique Beaulieu