Sujet :

Quelque chose cloche à l'Union Latine

Date :

31/08/2003

De Dominique Beaulieu (dombeaulieu@ieee.org)


Il y a quelques trucs qui me chicotent sur le site de l'Union latine :

 

 http://www.unilat.org
 

Premièrement, étant donné que le Québec est un des grands défenseurs de la diversité culturelle et de la langue française, comment se fait-il qu'il n'en soit pas membre ?

De plus, une proportion non négligeable de la population (qui devrait avoisiner les 10 %) maîtrise l'espagnol, et la proportion de gens qui parle italien et portugais est supérieure à la proportion parlant français de certains pays de la Francophonie (à se demander comment ils ont pu y être acceptés, mais passons ...). De plus, nous avons un certain nombre d'immigrants de Roumanie et de Moldavie (que Dieu bénisse ces deux pays alliés). Donc, le Québec est tout désigné pour en être membre. Il semblerait même que Louise Harel, ancienne ministre et députée d'Hochelaga-Maisonneuve, parle français, espagnol, portugais et italien. L'anglais ? Il semblerait que malgré les cours qu'elle a pu prendre, ça n'entrait pas. Je dis cela sous toute réserve, je ne me souviens plus de ma source.
 

Deuxièmement, selon ce passage du site :

Les langues officielles de l'Union Latine sont l'espagnol, le français, l'italien, le portugais et le roumain. Elle utilise les quatre premières comme langues de travail. Tous les textes à diffusion générale sont traduits dans ces quatre langues et certains également en roumain. Ainsi l'Organisation vit et démontre constamment son idéal culturel pan-latin.

Il semblerait que le roumain soit moins égal aux autres langues officielles. Le nombre de pays ?

- Italien : 3 pays (Italie, San Marino et le Vatican)

- roumain : 2 pays (Roumanie et Moldavie)

Le Saint-Siège a le latin comme langue officielle, selon certains ouvrages. On peut presque lui accorder un statut neutre puisqu'il représente l'Église, et non une population comme telle.
 

Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi les locuteurs roumains sont traités en citoyens de deuxième classe ?


Dominique Beaulieu