Sujet :

À la nouvelle présidente du CNRS, Catherine Bréchignac

Date :

17/01/2006

Envoi de Daniel De Poli (courriel : daniel.depoli(chez)voila.fr) 

Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez « chez » par « @ ».

À la nouvelle présidente du CNRS, Mme Catherine Bréchignac (catherine\.brechignac\@cnrs-dir\.fr) :

 

Madame,

 

Je me permets de vous écrire, car j'ai appris que vous aviez été nommée récemment présidente du CNRS. Je vous adresse toutes mes félicitations. Je souhaitais cependant par ce message attirer votre attention sur le fait que de nombreux sites Internet du CNRS ne respectent pas leur obligation légale de double traduction :

http://www.cnrs.fr/

http://www.crbm.cnrs.fr/

etc.

  En effet, si traduction il y a, elle ne doit pas se faire uniquement en anglais, mais dans au moins deux langues pour les établissements publics, comme cela est mentionné dans la circulaire du 7 octobre 1999 :

http://www.francophonie-av.com/Loi%207%20octobre%2099.htm

Il y est écrit : « Le recours éventuel à des traductions en langue étrangère doit se faire dans les conditions prévues à l'article 4 de la loi du 4 août 1994 relative à l'emploi de la langue française, qui autorise la traduction des écrans en anglais à condition de proposer également une traduction dans au moins une autre langue étrangère ».

Cette présence de l'anglais est d'autant plus choquante à mes yeux que la recherche française est largement pillée par les Américains du fait de l'anglomanie des chercheurs. C'est ce qui a été brillamment démontré par Charles Durand dans son fameux argumentaire intitulé « Le français, une langue pour la science », que je ne saurais trop vous inviter à imprimer et à lire :

http://www.imperatif-francais.org/articles/argumentaire.html

Je pense qu'il serait donc souhaitable d'engager une action afin que les sites Internet du CNRS se conforment à la circulaire du Premier ministre, ce qui signifie éliminer la version en anglais (la solution la plus économique) ou créer une troisième version linguistique.

Bien à vous

 

Daniel DE POLI

 

 

 

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