Sujet :

Secouons le joug du tout anglais !

Date :

10/05/2008

De Georges Gastaud  (courriel : gastaudcrovisier2(chez)wanadoo.fr)  

Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez « chez » par « @ ».

 

Georges Gastaud, professeur de philosophie à Lens, au service du courrier des lecteurs de Télérama :

 

Merci de me dire ce qu'il adviendra de ce courrier. Plusieurs lecteurs de mon entourage ont été très choqués par l'article complaisant écrit dans le dernier Télérama sur ces chanteurs français qui chantent en anglais, prétendument pour des raisons musicales, mais en réalité pour ratisser plus large quitte à porter de nouveaux coups à notre langue harcelée sur tous les terrains.

Je donne copie de ce message pour information à plusieurs sites et associations qui luttent contre le « tout-anglais ».

 

Georges Gastaud, abonné, Lens (62).

 

 

Tout-anglais (Georges Gastaud – 62).

 

Président de Businesseurope, M. Seillière a déclaré

qu’il ne s’exprimerait plus qu’« en anglais, langue des affaires et de l’entreprise ».

Aujourd’hui des syndicats CGT, CFTC, CGC doivent agir pour le droit de travailler en français en France !

Combien de pubs en anglais pour promouvoir en France des produits français pendant le prime time

 (Blue Lion, C3 stop and start, etc.) ?

Non seulement le gouvernement ne résiste pas au tout-anglais, mais à Washington Fillon vend en anglais sa « rupture »,

dont Sarko revendique la filiation thatcherienne à la Chambre des Lords.

 Bockel signe le protocole de Londres qui enterre le français scientifique ;

Pécresse dénonce le « tabou des cours en anglais à l’université »…

sans que cela trouble le ministre de « l’identité nationale », trop occupé à casser du sans-papiers francophone...

Bref, de même qu’il arase l’exception française issue de 89 et de 1945,

 l’establishment de ce pays préfère le tout-anglais à la langue de Rabelais. Tant pis pour le prolo non anglophone,

les new Frenchies se prosternent devant la mondialisation libérale avec son économie et sa langue uniques...

Un hebdo féru de diversité culturelle va-t-il alors critiquer ces chanteurs français qui renient leur langue

 et font main basse sur l’eurovision avec l’appui de France Televij’n’ ?

Non, et Télérama relaie même leur « argument » : la langue de Ferré, Ferrat et autres Barbara n’est pas assez… musicale !

Quand des intellectuels sont à ce point aveugles, le peuple doit compter sur lui-même pour secouer le joug. 


 

Pour écrire à Télérama :

courrier@telerama.fr

 

 

 

 

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