Contre Sarkozy, l'anglo-américaniseur !
En tant que contribuable, vous avez
payé 0,57 € d'affranchissement, sans compter les autres frais, pour
un courrier non sollicité. Si vous ne l'avez pas encore reçu, il
vous parviendra très bientôt. Contre cette opération scandaleuse, la seule réponse est une contre-opération massive de retour du courrier.
À diffuser largement.
Ne pas oublier que, lors de son
discours de Caen, le
9 mars
2007, ce même candidat avait dit : « Surtout je me
battrai pour que soit généralisé partout en Europe l'enseignement de
deux langues étrangères parce que c'est la seule façon efficace pour
que l'hégémonie de l'anglais soit battue en brèche. »
Or, le 11
septembre 2007, les Français ont pu apprendre, de la
bouche de son ministre de l’Éducation nationale Xavier Darcos, en
visite au Groupe scolaire Willy Brandt d’Élancourt
: « Moi j'ai reçu mission du Président de la
République de faire de la France une nation bilingue » (vidéo
à partir de 04:47).
Aucun président n'a été aussi entouré que lui de lauréats du prix
d'indignité civique décerné par l'Académie
de la Carpette anglaise. Le dernier en date a été
Jean-François Copé, président de l'UMP.
Pour ce qui est de la politique linguistique internationale, de la
question de « battre en brèche l'hégémonie de l'anglais », c'est le
silence complet chez les candidats, à l'exception - jusqu'à ce jour
- de Jean-Luc Mélenchon :
En tant que candidat à l’élection présidentielle, il a signé la
pétition pour l'espéranto au bac, parrainée par Albert Jacquard (plus
de 20 000 signatures à ce jour - voir :
www.esperanto-au-bac).
Cet engagement suit en toute logique les positions de J.-L Mélenchon
:
Lors d'un de ses meetings, et s'agissant du MES (Mécanisme Européen
de Stabilité), il avait lu un passage du document en anglais reçu
par les députés européens et, 10 jours avant le vote, non encore
traduit en français, s'écriant dans la foulée : « Eh oui ! c'est
la langue de l'occupant ! ».
Dans le livre «
Qu'ils s'en aillent tous
», il avait dénoncé le « globish "d'aéroport et de
marchands de souvenirs" ».
À nous d'intervenir dans les débats, sur les forums et partout où la
libre expression est encore possible pour rejeter la langue de bois
et la politique du fait accompli.
Voir aussi : (FR) — Un putsch démocratique ou linguistique ?(EO) — Demokratia aŭ lingva puĉo ?
(Merci à Leo de Cooman pour la traduction en espéranto)
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