Sujet :

Contre Sarkozy, le menteur !

Date :

12/03/2012

D' Henri Masson : (courriel : espero.hm(chez)wanadoo.fr) 

Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez « chez » par « @ ».

 

Contre Sarkozy, l'anglo-américaniseur !

En tant que contribuable, vous avez payé 0,57 € d'affranchissement, sans compter les autres frais, pour un courrier non sollicité. Si vous ne l'avez pas encore reçu, il vous parviendra très bientôt.
 

Contre cette opération scandaleuse, la seule réponse est une contre-opération massive de retour du courrier.

 


 

À diffuser largement.
 

Ne pas oublier que, lors de son discours de Caen, le 9 mars 2007, ce même candidat avait dit : « Surtout je me battrai pour que soit généralisé partout en Europe l'enseignement de deux langues étrangères parce que c'est la seule façon efficace pour que l'hégémonie de l'anglais soit battue en brèche. »
 

Or, le 11 septembre 2007, les Français ont pu apprendre, de la bouche de son ministre de l’Éducation nationale Xavier Darcos, en visite au Groupe scolaire Willy Brandt d’Élancourt : « Moi j'ai reçu mission du Président de la République de faire de la France une nation bilingue » (vidéo à partir de 04:47).
 

Aucun président n'a été aussi entouré que lui de lauréats du prix d'indignité civique décerné par l'Académie de la Carpette anglaise. Le dernier en date a été Jean-François Copé, président de l'UMP.
 

Pour ce qui est de la politique linguistique internationale, de la question de « battre en brèche l'hégémonie de l'anglais », c'est le silence complet chez les candidats, à l'exception - jusqu'à ce jour - de Jean-Luc Mélenchon :
 

En tant que candidat à l’élection présidentielle, il a signé la pétition pour l'espéranto au bac, parrainée par Albert Jacquard (plus de 20 000 signatures à ce jour - voir : www.esperanto-au-bac).
 

Cet engagement suit en toute logique les positions de J.-L Mélenchon :
 

Lors d'un de ses meetings, et s'agissant du MES (Mécanisme Européen de Stabilité), il avait lu un passage du document en anglais reçu par les députés européens et, 10 jours avant le vote, non encore traduit en français, s'écriant dans la foulée : « Eh oui ! c'est la langue de l'occupant ! ».
 

Dans le livre « Qu'ils s'en aillent tous », il avait dénoncé le « globish "d'aéroport et de marchands de souvenirs" ».
 

À nous d'intervenir dans les débats, sur les forums et partout où la libre expression est encore possible pour rejeter la langue de bois et la politique du fait accompli.
 

Voir aussi :
 

(FR) — Un putsch démocratique ou linguistique ?

(EO) — Demokratia aŭ lingva puĉo ?

(Merci à Leo de Cooman pour la traduction en espéranto)

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Henri Masson
espero.hm(ĉe)wanadoo.fr
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