"Upcycling", ou la flemme de créer des mots français ! (...) "Upcycler" ! On connaît déjà le soutien-gorge "push-up" pour remonter le seins, le pantalon "push-up" pour remonter le cul... À quand le "push-up" remonte-cerveau pour rappeler qu'une langue, c'est une façon de penser qui a besoin d'un soutien pour ne pas disparaître au profit de la pensée unique ?
(...)
Henri Masson
C'est vrai que ce mot anglais "Upcycling" fait tâche dans un texte français, c'est un peu comme une plaque de goudron au milieu de la pelouse : ce n'est pas beau, ce n'est pas naturel, ça sent la pollution. Les Français ont une sale manie de mettre de l'anglais partout. On touche le pompon en ce moment avec Arnaud Montebourg, le ministre qui a lancé la mode du "Made in France" et de la "Silver Economy". Voilà t-il pas qu'il prend des cours de conseils entrepreneurials en anglais, en France, dans une école près de Versailles, abandonnant, du coup, la langue "made in France" ! Nous sommes vraiment devenus un peuple de colonisés, prêts à abandonner notre langue pour singer celle des Goldman Sachs, Monsanto et Cie et à contribuer ainsi, non seulement à tuer notre langue, mais à tuer aussi avec elle, la biodiversité linguistique du monde. Réagissons !
Régis Ravat
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Mon jardin upcyclé : au jardin comme à la
maison, vive la récup’ !
Chronique de Olivier
Bedouelle
Une récente étude OpinionWay révèle que 61 % des
Français sont adeptes du
L’idée est simple : transformer un matériau ou un objet au rebut
et dont on ne se sert plus, le détourner de son usage premier et
lui redonner une nouvelle utilité. Cette tendance répond au
principe de Lavoisier qui veut que « rien ne se perd, rien ne se
crée, tout se transforme ». Autrement dit, il ne s’agit pas
simplement de «faire du neuf avec du vieux», mais plutôt
d’éviter de jeter des choses qui pourraient encore être utiles.
Il faut transformer ses habitudes pour se rapprocher d’une
démarche d’"éco-consommateur" à l’opposé de la surconsommation
actuelle. Et en plus, c’est économique pour le porte-monnaie !
L’upcycling appliqué au jardin
La récupération fait partie de notre ADN et le jardin est un très
bon terrain de jeu pour s’entraîner ! Branchages issus de la
taille, anciens meubles dont on ne veut plus dans la maison, un
miroir qui peut venir apporter de la perspective dans un petit
jardin… De nombreuses solutions existent et sont faciles à
mettre en place.
(...)
Les matériaux à privilégier ou à éviter pour upcycler son jardin
La meilleure recette pour l’upcycling est d’identifier et de
répertorier ce que l’on a sous la main. Aucun matériau n’est à
proscrire, la clé étant d’avoir le coup d’œil pour distinguer
les matériaux durables dans le temps (métal, bois dur), et ceux
aux cycles de vie plus courts (feuilles, petites branches…)
qu’on va récupérer pour réaliser un paillis ou du compost par
exemple. La terre qui constitue le jardin est un bon exemple
dans ce cadre : invisible, elle est pourtant essentielle ! Au
lieu de chercher impérativement à créer un sol très riche à
grand renfort d’engrais chimiques, il est préférable de
concevoir un jardin qui s’adapte à la qualité et aux
caractéristiques (calcaire, argileux…) du sol et non le
contraire. (...)
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