PRIX
CITRON
Volet
francophonie internationale Les
Presses universitaires de France
(PUF) dont le récent titre de la collection « Que sais-je ? »
consacré aux investissements, ou plutôt aux investments,
est entièrement rédigé en anglais. Selon les responsables des
Presses, le titre est « Investments » et il est rédigé
en anglais pour des raisons de « modernité »! (ocytko@puf.com)
Volet canadien Dalton
McGuinty,
premier ministre de l’Ontario, Madeleine
Meilleur, ministre déléguée
aux Affaires francophones, le gouvernement de Queens Park et Bob
Chiarelli, maire
d’Ottawa, pour leur refus de (ou « leur entêtement à ne pas »)
reconnaître un statut officiel et égal à la langue française et aux
francophones au sein de la ville d’Ottawa, capitale de la fédération
canadienne. Un autre exemple du sort peu enviable que le Canada anglais
réserve aux francophones. (dalton.McGuinty@premier.gov.on.ca) Pierre
Pettigrew (Pettigrew.P@parl.gc.ca),
ministre canadien des Affaires étrangères, pour l’image
internationale de pays anglophone projetée par le Canada. Deux études
récentes distinctes d’Impératif français et du Commissariat aux
langues officielles le dénoncent : plusieurs missions
diplomatiques étrangères au Canada et organisations
internationales dont le Canada est membre continuent de nier
l’existence du Québec et de la francophonie canadienne et
internationale, leurs sites Web n’offrant aucune version française. Au gouvernement du Canada pour avoir baptisé le groupe d’intervention du seul nom de DART (Disaster Assistance Response Team), une trouvaille, s’il en est, comme si le Canada devenait uniquement de langue anglaise lorsqu’il porte secours à des pays mal pris! (Graham.B@parl.gc.ca)
Volet québécois Wal-Mart
pour ses pratiques publicitaires aussi dissymétriques que
discriminatoires et, en tout état de cause, inacceptables. Selon
qu’elle s’adresse au marché canadien ou au marché québécois, la
compagnie Wal-Mart recourt à l’unilinguisme anglais ou au
bilinguisme, pratiquant ainsi une politique publicitaire du type
« deux poids, deux mesures ». Ainsi, sa stratégie de
publicité commerciale consiste notamment à distribuer des circulaires
unilingues anglaises lorsque celles-ci sont destinées au marché
ontarien et les mêmes circulaires (entendre ici, même contenu) sont
bilingues quand elles s’adressent au marché québécois. (letters@wal-mart.com,
alwyatt@wal-mart.com,
cserve@wal-mart.com) Au
gouvernement du Québec
pour l’enseignement de l’anglais à compter de la première année
et l’érosion du système scolaire de langue française en faveur des
écoles privées et non subventionnées de langue anglaise qui
recrutent de plus en plus d’élèves francophones et allophones ne détenant
pas de certificat d’admissibilité à l’enseignement en anglais. (ministre@meq.gouv.qc.ca
)
PRIX COCO
Nortel
qui
traite ses actionnaires francophones en investisseurs de seconde classe
en présentant ses états financiers en anglais seulement. Pour obtenir
la version française publiée très en retard, les francophones doivent
en faire la demande par écrit. (La Ville d’Ottawa aurait-elle
choisi de s’inspirer des pratiques de Nortel ?) (www.nortel.ca) Ambassades
et consulats de Grèce
– Le
gouvernement du Québec subventionne à 100 % depuis 26 ans
les écoles privées grecques afin supposément de favoriser le « rapprochement
interculturel » et « stimuler les échanges culturels »
avec la communauté grecque. Vingt-six ans et 150 millions de
dollars plus tard, les sites Web de l’ambassade de la Grèce () et de
ses consulats, y compris celui de Montréal (), pratiquent toujours l’éloignement
interculturel et l’exclusion, leurs sites Web faisant fi de l’une
des deux langues officielles du Canada, le français, la seule langue
officielle du Québec et la langue commune de la diversité québécoise.
Et après ça, on viendra dire que les Québécois ne sont pas généreux !
Volet Outaouais
Prix
Citron – Constructeurs et promoteurs
immobiliers qui,
motivés par leurs profits, organisent, sans égard au
fragile équilibre linguistique et culturel de l’Outaouais, des
campagnes publicitaires en anglais dans les médias anglophones pour
attirer en Outaouais les Ontariens qui pratiquent systématiquement un
unilinguisme défrancisant à près de 90 %, selon Statistique
Canada. (Chambre de commerce et d’industrie de l’Outaouais, ccio@qc.aira.com
et Chambre immobilière de l’Outaouais, info@avecunagent.com) Prix
Citron – Le restaurant Montagne verte
du secteur d’Aylmer de Gatineau qui a besoin d’apprendre que
l’accueil et le service en français sont indispensables. Un prix Coco à deux jaunes ! Les municipalités de Pontiac et de Denholm dont les chefs pompiers ne parlent pas français ! (munpontiac@videotron.ca et mairie.denholm@qc.aira.com)
Source :
Jean-Paul
Perreault
|
||||||