Le 22 avril dernier, sous l'intitulé « encore plus loin dans la servilité anglomane », j'évoquais la saine réprobation du rédacteur en chef adjoint de l'Auto-journal (n° 853 du 19 avril au 2 mai) à propos de la publicité faite par le constructeur automobile Peugeot pour le lancement de sa 208 (ce texte est accessible, par exemple, à l'adresse suivante : Dans une diatribe plus explicite et percutante encore, comme si la presse automobile s'était (enfin) soudain donnée le mot, c'est, cette fois, M. Stéphane Meunier, directeur de la rédaction et rédacteur en chef de L'Automobile Magazine, qui, dans son éditorial du n° 792 de mai 2012, reproche vivement aux deux constructeurs français, Renault et Peugeot, de « se réfugier à leur tour derrière le plastron éculé de la réclame en anglais » (ci-dessous en pièce jointe), même si, dit-il, « l'abdication la plus flagrante vient de Peugeot » (il fait, lui aussi, allusion à la publicité pour la 208). « Qu'on nous garde de la galopante logorrhée anglophone des gabelous du marketing, pardon, du marchéage ! », écrit le rédacteur en chef, « ... à examiner leur addiction à l'anglais ... on se dit qu'une maligne épizootie mine nos fils de pub hexagonaux ». Des déclarations salutaires - et encourageantes - de ce genre sont rarissimes, en particulier de la part des milieux de la presse, évidemment très liés, sinon subordonnés, à ceux de la « pub ». Il convient de féliciter leur auteur (ce que je n'ai pas manqué de faire) et de leur donner le maximum d'écho.
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