Sujet :

Alain de Pouzilhac, trahison sur les ondes !

Date :

23/02/2006

De Marc Favre d'Échallens  (courriel : Mfavredechallens(chez)aol.com)

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Je viens de lire dans le Canard enchaîné du 22 février 2006 et dans Télé Satellite (voir dépêches ci-dessous) que la Chaîne française d´information internationale (CFII) ne sera diffusée que très partiellement en français et que la grande idée de son président, Alain de Pouzilhac, était de privilégier l'anglais... CFII ne diffuserait que 3 à 4 heures de programmes en français principalement en direction de l'Afrique, le reste étant en anglais ! Il est noter que la Chaîne internationale chinoise diffuse vers l'Afrique d'ores et déjà, 4 heures de programmes en français !

 Après le naufrage médiatique du Clemenceau, c'est celui de la langue française - ne m'appelez plus jamais France - est vraiment le slogan de nos dirigeants. Il est logique qu'après avoir fêté avec les Anglais Trafalgar, escamoter Austerlitz, s'être laissés ridiculiser avec le Clemenceau nos dirigeants financent une chaîne publique internationale diffusant principalement en langue anglaise, le British Council l'a rêvé le gouvernement Villepin l'a fait. Ce n'est plus le « Cri de la gargouille » c'est la politique de Gribouille !

Marc Favre d'Échallens

 

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Alain de Pouzilhac, un traître à sa langue


 

 

  Copies des coupures de presse :

 

La Chaîne française d´information internationale (CFII) est censée lancer, dès la fin 2006, ses programmes en français et en anglais, puis en arabe.

Mais à la fin de la semaine dernière, son président Alain de Pouzilhac* a rencontré le Premier ministre, assure un fin connaisseur du dossier. Il a notamment plaidé pour que la CFII soit diffusée exclusivement en anglais. De quoi satisfaire TF1, qui craignait de voir sa filiale LCI concurrencée dans l’Hexagone.

Mais Alain de Pouzilhac affirme que cette rumeur est totalement infondée. Il serait aberrant qu'une chaîne française ne soit pas diffusée dans la langue nationale.

Même son de cloche à Matignon : Le français sera certainement minoritaire, sans doute réservé à une diffusion vers l'Afrique, mais la CFII restera multilingue. Et pour cause : Jacques Chirac, qui attend cette chaîne depuis 2002, vivrait comme une « trahison » ce revirement en faveur de la langue de Shakespeare.

 

(Source : Télé Satellite 10 février 2006 - confirmation dans le Canard enchaîné du 22 février 2006).

 

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Lors de sa nomination le président de la future chaîne française d'information internationale (CFII) Alain de Pouzilhac a indiqué vouloir en faire un "challenger de BBC World et CNN", dans une entrevue au quotidien Les Échos . « Dès le départ, il faut la positionner comme un challenger de BBC World et CNN », a déclaré le président du directoire de la CFII au journal économique. Le chaîne « sera lancée avant fin 2006, vraisemblablement en novembre » et « comptera environ 170 journalistes », a-t-il précisé. Ceux-ci « seront tous bilingues français-anglais ou français-arabe et auront un contrat spécifique CFII », a détaillé M. de Pouzilhac. « Nous pensons (que la chaîne) disposera d'un grand bureau au Moyen-Orient et qu'elle passera des accords avec nos actionnaires (TF1 et France Télévisions, NDLR) dans une douzaine de grandes villes mondiales », a-t-il par ailleurs spécifié. « En tout, elle touchera environ 40 millions de foyers sur les zones concernées, dont 6 millions avec la diffusion câblée, satellite et ADSL en France », a poursuivi M. de Pouzilhac. Dans l'enveloppe budgétaire de 80 millions d'euros pour la première année « qui reste bien inférieur à celui de CNN, de la BBC ou de la Deutsche Welle, nous pourrons faire une chaîne qui tienne ses objectifs », assure-t-il. Interrogé sur les partenariats prévus avec l'Agence France-Presse (AFP) et Radio France Internationale (RFI), le président de la CFII explique : « il le faut mais nous n'en n'avons pas encore défini les modalités ». « Nous nous adossons principalement sur nos actionnaires TF1 et France Télévisions qui sont les chefs de file de l'information en France et sont donc les actionnaires idéaux pour la CFII », enchaîne-t-il.
« La CFII ne sera pas la voix de la France », souligne M. de Pouzilhac, « elle devra développer le point de vue de la France et traiter l'information  internationale avec l'objectivité et l'indépendance qui sont le socle du journalisme mais avec en plus les valeurs spécifiquement françaises ». « Mon rôle sera d'être le gardien de l'indépendance de la chaîne », ajoute le président du directoire. En publicitaire - il a quitté la présidence d'Havas six mois plus tôt -, M. de Pouzilhac estime que « par la cible qu'elle va toucher, les chefs de file et meneurs d'opinion, (la CFII) sera immédiatement intéressante pour un annonceur international ».

 

(Source : Télé Satellite 17 décembre 2005)

 




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