Sujet :

Grégory Coupet, l'anglais pour son enfant !

Date :

27/05/2008

Envoi de Norbert Terral (courriel : norberterral(chez)free.fr)     

Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez « chez » par « @ ».

Grégory Coupet, l'anglais pour son enfant !

Coupet, comme beaucoup de sportifs, hélas, se bat pour gagner des médailles (et de l'argent), mais ne semble guère préoccupé par la lutte contre l'impérialisme du tout anglais.

NT

 

*****************************

 

LYON / GRÉGORY COUPET : « Je serais prêt à raccrocher »

 

    

J’ai un enfant qui a 8 ans. Je me donne une aventure de deux ans à l’étranger.

Si à 10 ans il pouvait parler anglais, ça serait fabuleux (sic).


 

En réalisant le doublé Coupe-Championnat avec l'OL, Grégory Coupet est sorti par la grande porte. Le gardien des Bleus revient sur les raisons de ce départ à l'étranger et évoque son avenir, pour l'instant flou.

Grégory Coupet, le championnat la semaine dernière, la Coupe de France hier soir… L'OL a réussi une sortie de haut vol…

Oui, extraordinaire. La fin dont je rêvais. Il était difficile de faire mieux. Ce n'est que du bonheur. C'est un doublé historique pour le club, pour moi aussi, mais surtout pour l'OL. Cette saison restera dans les annales.

Quand avez-vous pris la décision de quitter l'OL ?

Il y a quinze jours environ. C'était déjà un truc auquel je pensais beaucoup la saison dernière. Cette année, je saute le pas. Et je pense avoir pris la bonne décision.

Qu'est ce qui motive ce départ ?

Il y a l'envie de préserver ma famille, de préserver ma vie future. Je reviendrai à Lyon. Mes enfants vivront à Lyon. Je veux gérer ma sortie moi-même. J'espère, plus tard, que mes enfants seront fiers de s'appeler Coupet. Je vous jure sur la tête de mes enfants que je n'ai choisi aucun club. Pour l'instant, je ne signe avec personne et rien n'est envisagé. C'est une décision avant tout familiale.

Il y a ce désir d'ouverture que seul l'étranger peut apporter...

Effectivement. J'ai un enfant de 8 ans. J'aimerais qu'il puisse parler anglais à 10 ans. Une aventure de deux ans à l'étranger serait l'idéal. Je ne mets pas un veto sur l'Espagne ou l'Allemagne. Tout ce que je voulais en annonçant ce départ, c'était que le club me mette sur le marché des transferts.

(...)

De notre correspondant à Lyon,

Olivier VINCENTI

 

 

Source : Yahoo.com, le dimanche 25 mai 2008

Pour réagir : http://fr.sports.yahoo.com/25052008/47/lyon-gregory-coupet-je-serais-pret-raccrocher.html

 

 

 

*****************************

 

 

Réactions :

Concernant Grégory Coupet, l'anecdote est révélatrice de l'influence de l'anglais même dans le domaine sportif. Pour aucune autre langue, on entend « untel veut aller jouer dans tel pays pour apprendre la langue du pays ». Il est très rare d'entendre comme motivation pour changer de pays, pour un sportif, « apprendre la langue du pays » !

Car pour Coupet, je pense qu'il était déjà très bien payé à Lyon. L'argent ne doit pas être son critère principal, sinon il choisirait, comme d'autres avant lui, d'aller jouer au Qatar !

Pire (?)
j'ai entendu récemment à la télé pendant un match de basket français, l'entraîneur du Mans parler anglais à ses joueurs ! Tout ça, parce que parmi eux se trouvent quelques États-Uniens et autres non-Français.
Je crains que ce soit la même chose dans d'autres équipes françaises. Comme en Grèce dans des clubs de foot.

AK

 

Au sujet du sport, j'ai demandé à quelqu'un qui est bien placé pour savoir ces choses, qu'est-ce qui se passe avec ces américains (généralement noirs) qui viennent ici (Lituanie) pour jouer une, deux, trois saisons du basket ? Comme 99% des américains (sauf quelques ethniques ou immigrants récents) ils sont monolingues en anglais et ils méprisent toutes les autres langues du monde ; alors, comment vont-ils comprendre les instructions de l'entraîneur ? La solution : toute l'équipe doit entendre les instructions en anglais, Et voilà, si tu ne veux pas ou ne peut pas, c'est toi qui est le problème, et non pas l'américain monolingue, temporairement dans votre pays, qui méprise votre langue et n'a aucune intention d'en apprendre ni un mot.

Ce qui est le plus triste, c'est qu'il y a beaucoup de gens ici qui considèrent cette situation comme « normale », et qui disent : « Mais oui, l'Américain serait fou de perdre son temps à apprendre notre langue ! »

 GK

 

 

 


 

Haut de page