Sujet : |
François Hollande participera au Sommet de la
francophonie à Kinshasa |
Date : |
01/09/2012 |
De
Norbert Terral
(courriel : norberterral(chez)free.fr)
Mesure
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François Hollande
annonce sa participation au sommet de la
Francophonie à Kinshasa
PARIS, le 27 août 2012
(AFP)
Le
président François Hollande a
annoncé lundi 27 août 2012, à Paris
qu'il participerait au sommet en
octobre de l'Organisation
internationale de la Francophonie en
République démocratique du Congo
(RDC), soulignant sa volonté de «
tout dire partout » en Afrique.
Plusieurs associations congolaises
et françaises lui avaient demandé de
« ne pas se rendre » à ce sommet à
Kinshasa, pour ne pas conforter le
régime de Joseph Kabila.
« En 2050, 80% des Francophones
seront Africains, 700 millions de
femmes et d'hommes, chacun comprend
ici l'enjeu », a déclaré le
président, devant la Conférence des
ambassadeurs, réunie à l'Élysée.
« Je me rendrai dans quelques
semaines au sommet de la
Francophonie à Kinshasa. J'y
réaffirmerai que la Francophonie, ce
n'est pas simplement une langue en
partage, mais aussi une communauté
de principes et d'idéaux dont le
rappel à chaque occasion est
nécessaire, et notamment en RDC mais
pas seulement là », a-t-il dit.
« J'y rencontrerai l'opposition
politique, les militants
associatifs, la société civile.
C'est le sens de la nouvelle
politique africaine de la France :
tout dire partout et faire en sorte
que ce qui soit dit soit fait »,
a-t-il affirmé.
Il s'agira du premier voyage
officiel en Afrique du président,
élu en mai.
Pays francophone le plus peuplé au
monde, la RDC n'a jusqu'à présent
jamais accueilli de sommet de
l'Organisation internationale de la
Francophonie (OIF).
Plusieurs associations avaient
appelé le président à « ne pas se
rendre à Kinshasa », pour ne pas
conforter le régime de Joseph
Kabila, qui dirige le pays depuis
2001. Le principal parti
d'opposition en RDC, l'Union pour la
démocratie et le progrès social (UDPS),
avait réclamé la délocalisation du
sommet de la Francophonie, tandis
qu'une association de Français
d'origine congolaise a saisi la
justice française pour tenter
d'empêcher la tenue de la réunion.
Joseph Kabila a été élu à la
présidentielle de 2006, réélu en
2011, mais cette élection a été
entachée d'irrégularités relevées
par des missions d'observation
nationales et étrangères. La RDC
reste en guerre dans l'Est, où des
combats opposent depuis mai l'armée
à des mutins.
© 2012 AFP
Source : tv5.org, le lundi 27 août 2012
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-hollande-annonce-sa-participation-au-sommet-de-la-francophonie-a-kinshasa.htm?rub=4&xml=120827162317.zgypfgmn.xml
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RDC :
La présence de
François Hollande au Sommet
de la Francophonie rend « justice » aux
Congolais
KINSHASA, 27 août 2012 (AFP)
La République démocratique du Congo
(RDC) estime que la venue du
président français François Hollande
au sommet de la Francophonie, prévu
du 12 au 14 octobre à Kinshasa, rend
« justice » au peuple congolais, a
déclaré lundi le porte-parole par
intérim du gouvernement à l'AFP.
« Nous pensons que c'est quand même
faire justice à ce peuple du Congo
qui, malgré la guerre qui prévaut
dans le Kivu, fournit tous les
efforts chaque jour (et) accepte des
sacrifices, pour être prêt pour ce
rendez-vous », a déclaré Tryphon Kin
Kiey, ministre des Postes,
des Télécommunications et des Nouvelles
technologies de l'information.
La province instable du Nord-Kivu
(est) s'est à nouveau embrasée avec
la création en mai du Mouvement du
23 mars (M23), qu'ont formé des
mutins rebelles affrontant l'armée
près de la frontière avec l'Ouganda
et le Rwanda. Les combats ont fait
250 000 déplacés.
« Je me rendrai dans quelques
semaines au sommet de la
Francophonie à Kinshasa. J'y
réaffirmerai que la Francophonie, ce
n'est pas simplement une langue en
partage, mais aussi une communauté de
principes et d'idéaux dont le rappel
à chaque occasion est nécessaire, et
notamment en RDC, mais pas seulement
là », a annoncé lundi M. Hollande.
Le porte-parole congolais s'est
félicité de la décision finalement
prise par le président français.
Sa présence est « une annonce
importante pour la langue française.
(...) C'est une annonce positive
pour l'OIF (Organisation
internationale de la francophonie),
dont la RDC est l'un des pays
majeurs en termes d'espace
géographique », a souligné M. Kin
Kiey.
« Nous pensons que c'est une annonce
positive pour la région d'Afrique
centrale, dont ce sera le tout
premier sommet (francophone) à se
tenir sur ses terres depuis trois
décennies d'existence de cette
Francophonie », a-t-il ajouté.
Le principal parti d'opposition
- l'Union pour la démocratie et le
progrès social (UDPS), qui rejette
le résultat de la présidentielle et
des législatives contestées de 2011
remportées par le chef de l'État
Joseph Kabila et son camp - avait
réclamé la délocalisation du sommet
de la Francophonie.
Une association de Français
d'origine congolaise a par aussi
saisi la justice française pour
tenter d'empêcher la tenue de la
réunion.
« Cela aurait vraiment été rêver que
de croire que le président français
ne vienne pas à un sommet sur la
francophonie, alors que jusqu'à
présent aucun sommet ne s'est tenu
nulle part au monde sans la présence
d'un chef d'État français », a réagi
M. Kin Kiey.
La venue du président français était
conditionnée par des avancées,
notamment en matière des droits de
l'Homme.
« Nous nous engageons dans exactement
la politique que veut conduire le
président français (...).
C'est-à-dire le respect des droits
de l'Homme, la démocratie, la bonne
gouvernance. Nous sommes dans tout
cela », a affirmé le ministre.
© 2012 AFP
Source : tv5.org, le lundi 27 août
2012
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-rdc-la-presence-de-hollande-au-sommet-de-la-francophonie-rend-justice-aux-congolais-gouvernement.htm?rub=4&xml=120827170338.85o1oiqq.xml
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Sommet de
Kinshasa :
Yamina Benguigui dit
avoir reçu des menaces de mort
PARIS, 28 août 2012 (AFP)
La ministre de la Francophonie
Yamina Benguigui a révélé mardi
avoir reçu « des menaces de mort »
liées à la préparation du sommet de
Kinshasa, contesté par des
associations et opposants qui
estiment que cette réunion cautionne
le régime de Joseph Kabila.
« Nous nous devons de venir (à Kinshasa),
peut-être même prendre des coups - moi-même,
j'ai reçu des menaces de mort, par courriel -, mais je
pense que c'est important que ce
sommet ait lieu », a déclaré Mme Benguigui à RFI.
Lundi
27 août, le président François
Hollande avait annoncé qu'il se
rendrait au sommet de la
Francophonie prévu mi-octobre en
République démocratique du Congo
(RDC).
Mme Benguigui a reçu des menaces de
mort à plusieurs reprises « aussi
bien sur son courriel ministériel que
sur Facebook", et non signées, a
précisé son cabinet à l'AFP.
« Les opposants au sommet congolais
sont extrêmement virulents », a
poursuivi cette source, précisant
que les autorités françaises avaient
été alertées.
Mme Benguigui s'était rendue en
juillet en RDCongo pour préparer le
sommet de la Francophonie, dont la
tenue est contestée par les
opposants et des associations
françaises et congolaises qui
estiment que cette réunion cautionne
le régime de M. Kabila.
Au pouvoir depuis 2001, Joseph
Kabila a été élu à la présidentielle
de 2006, réélu en 2011, mais ces
scrutins ont été entachés
d'irrégularités relevées par des
missions d'observation nationales et
étrangères. Et le pays reste en
guerre dans l'Est où des combats
opposent depuis mai l'armée à des
mutins.
« Ça ne sert à rien d'isoler un
régime, la politique de la chaise
vide n'est pas praticable
aujourd'hui », a estimé Mme Benguigui
sur RFI.
La veille, M. Hollande a promis de
parler de « tout » et de rencontrer
l'opposition lors de son déplacement
à Kinshasa.
© 2012 AFP
Source : tv5.org, le mardi 28 août
2012
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-sommet-de-kinshasa-yamina-benguigui-dit-avoir-recu-des-menaces-de-mort.htm?rub=4&xml=120828114906.h5em16o4.xml
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RDC :
Espoirs et doutes sur l'effet de la
venue d'Hollande au sommet de la
Francophonie
KINSHASA, 28 août 2012 (AFP) - Par
Habibou BANGRE
Coup de pouce à la démocratie et aux
droits de l'homme, ou coup d'épée
dans l'eau ? Les Congolais sont
divisés sur l'impact de la venue de
François Hollande au sommet de la
Francophonie, prévu du 12 au 14
octobre à Kinshasa.
Le chef de l'État français a annoncé
lundi 27 août, sa participation à cette
conférence en République
démocratique du Congo (RDC) qui est
historique pour l'Afrique centrale,
puisque un sommet prévu en 1991 dans
l'ex-Zaïre avait été délocalisé à
Paris en raison des exactions du
régime du dictateur Mobutu
(1965-1997).
À Kinshasa, François Hollande veut
réaffirmer que « la Francophonie, ce
n'est pas simplement une langue en
partage, mais aussi une communauté de
principes et d'idéaux dont le rappel
à chaque occasion est nécessaire, et
notamment en RDC, mais pas seulement
là ».
Si cette visite
« peut jouer pour que
les choses évoluent positivement
dans la consolidation de la
démocratie, dans le respect des
droits de l'homme et de
la lutte contre l'impunité, nous ne
pouvons que la saluer », estime Jonas Tshiombela, président de l'ONG
Nouvelle société civile congolaise (NSCC).
Pas d'accord, répond une autre
association : « Le président français
va marcher sur le cadavre de la RDC,
observer comment les Congolais
meurent, comment les défenseurs des
droits humains sont harcelés,
comment les populations congolaises
vivent dans la détresse, une
pauvreté extrême », estime Dolly Ibefo, directeur exécutif de la Voix
des sans Voix.
Le fondateur de cette ONG, Floribert
Chebeya, avait été assassiné en juin
2010 et le corps de son chauffeur
Fidèle Bazana n'a jamais été
retrouvé. Si huit policiers
condamnés - dont trois en fuite - sont
rejugés, les parties civiles
réclament la comparution du général
John Numbi, le chef de la police,
suspendu depuis l'affaire et
qu'elles considèrent comme le
« suspect numéro un ».
M. Hollande doit « savoir pourquoi
l'État congolais avait planifié
l'assassinat de Floribert Chebeya et
Fidèle Bazana, parce que nous sommes
convaincus, tous, que le double
assassinat de ces défenseurs des
droits de l'Homme est un crime
d'État », affirme Dolly Ibefo.
Le principal parti d'opposition,
l'Union pour la démocratie et le
progrès social (UDPS), avait réclamé
la délocalisation du sommet et une
association de Français d'origine
congolaise avait saisi la justice
française pour empêcher la tenue de
la réunion. Objectif : ne pas
cautionner le régime du président
Joseph Kabila, reconduit au pouvoir
en 2011 après de scrutins contestés.
Le président français, qui
effectuera sa première visite en
Afrique depuis son élection en mai,
a promis de rencontrer « l'opposition
politique, les militants
associatifs, la société civile.
C'est le sens de la nouvelle
politique africaine de la France :
tout dire partout et faire en sorte
que ce qui soit dit soit fait ».
L'Association africaine de défense
des droits de l'homme espère « que
les points de vue de l'opposition et
de la société civile vont être
répercutés auprès des autorités
congolaises et que la France prendra
des dispositions pour que ce qu'elle
va dire soit mis en œuvre »,
explique son président, l'avocat
Jean-Claude Katende.
Certains soulignent cependant que la
venue de François Hollande est aussi
liée aux « intérêts français ». Il « a
bien dit qu'il allait axer sa
politique étrangère sur l'économie,
et la RDC n'est pas la dernière » en
termes de richesses, notamment
minières (or, diamant, coltan,
cassitérite...), rappelle Hubert
Kabungulu, analyste politique.
« Pour la population, l'arrivée de
François Hollande ne changera rien,
commente son confrère Thierry Nlandu.
L'essentiel est que les Congolais
prennent conscience que c'est à eux
de transformer leur pays et de
continuer un combat contre un
système qui les exploite, en a fait
des sous-hommes. »
© 2012 AFP
Source : tv5.org, le mardi 28 août 2012
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-rdc-espoirs-et-doutes-sur-l-effet-de-la-venue-d-hollande-au-sommet-de-la-francophonie.htm?rub=4&xml=120828144148.yqykn5yz.xml
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Entretien téléphonique
Ouattara-Hollande sur le sommet de
Kinshasa et le Mali
ABIDJAN, 31 août 2012 (AFP)
Le
président ivoirien Alassane Ouattara
s'est entretenu au téléphone, le
vendredi 31 août 2012, avec son
homologue français François
Hollande, avec lequel il a
notamment évoqué le prochain sommet
de la Francophonie en octobre à
Kinshasa et la situation au Mali, a
annoncé la présidence.
« Cet entretien a été l'occasion
pour les deux chefs d'État
d'échanger sur le sommet de la
Francophonie qui se tiendra à
Kinshasa en octobre prochain, sur la
situation socio-politique en Côte
d'Ivoire, notamment les récents
développements de l'actualité, ainsi
que sur le Mali, suite à la
formation du nouveau Gouvernement
d'Union nationale », a annoncé la
présidence ivoirienne.
La Côte d'Ivoire est en proie à un
regain de tension, après une vague
d'attaques meurtrières contre
l'armée en août, notamment à
Abidjan, suivies d'arrestations de
figures du camp Gbagbo, plus d'un an
après la fin de la crise
postélectorale (décembre 2010-avril
2011), qui a fait quelque 3000
morts.
La justice ivoirienne a condamné, le
vendredi 31 août, à six mois de
prison ferme pour trouble à l'ordre
public, Laurent Akoun, secrétaire
général du parti de l'ex-président
Laurent Gbagbo, la défense dénonçant
un « verdict politique ».
« Les deux chefs d'État ont convenu
de demeurer en contact et de se
rencontrer à Kinshasa, lors du
sommet de la Francophonie », a
ajouté la présidence dans un
communiqué.
François Hollande a annoncé lundi 27
août, sa participation au sommet de
la Francophonie, prévu du 12 au 14
octobre à Kinshasa, alors que des
partis d'opposition congolais
avaient demandé la délocalisation du
sommet, pour ne pas cautionner le
régime du président Joseph Kabila,
reconduit au pouvoir en 2011 après
des scrutins très contestés.
Le président Ouattara préside
actuellement la Communauté
économique des États d'Afrique de
l'Ouest (Cédéao), très concernée par
la situation dans le Nord du Mali,
occupé par des groupes islamistes
armés alliés à Al-Qaïda au Maghreb
islamique (Aqmi) et qui se dit prête
à intervenir militairement.
Proche de l'ancien président
français conservateur Nicolas
Sarkozy, Alassane Ouattara s'était
rendu fin juillet en visite
officielle à Paris, où il avait
rencontré pour la première fois le
nouveau président socialiste
François Hollande.
Il l'avait remercié à cette occasion
de l'annulation de la dette
ivoirienne à l'égard de la France,
d'un montant supérieur à trois
milliards d'euros.
© 2012 AFP
Source : tv5.org, le mardi 28 août
2012
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-entretien-telephonique-ouattara-hollande-sur-le-sommet-de-kinshasa-et-le-mali.htm?rub=4&xml=120831205648.na9v6jyx.xml
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