Sujet :

Le CSA, l'anglicisation-collaboration !

Date :

03/06/2014

Envoi de Norbert Terral (courriel : afrav(chez)aliceadsl.fr)  

Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez « chez » par « @ ».

Le CSA  et la collaboration

Question posée au CSA (http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Formulaire-de-contact)*, le lundi 2 juin 2014 :

 

Madame, Monsieur,

Le samedi 31 mai 2014, sur France 2, à partir de 20 h 45, il y eut la finale de rugby du "top QUATORZE". À la fin de cette retransmission, Laurent Ruquier prit l'antenne avec son émission "On n'est pas couché" et là, nous eûmes droit à un "flop TEN" !

Comment expliquer que sur une chaîne de télévision française, dans un même espace temps, qui plus est, l'on dise 14 en français et 10 en anglais ? Pourquoi M. Ruquier se permet-il de compter en anglais alors qu'en France, à l'instar des joueurs de rugby, on compte encore en français ?

Est-ce que le CSA pourrait aller voir M. Ruquier pour recadrer son compteur ?

 

* Envoyez à cette adresse une protestation contre l'anglicisation, vous verrez, vous recevrez la réponse type que nous avons reçue ci-après.

 

Réponse automatique envoyée par courriel par le CSA, le lundi 2 juin 2014 :

 

Merci de votre message. S'il concerne, comme c'est souvent le cas, l'emploi fréquent d'anglicismes à la télévision et à la radio, nous pouvons vous répondre que dans l’état actuel du droit français, une terminologie légale officielle ne peut être imposée aux services de télévision et de radio, qu’ils soient publics ou privés, et rien n’interdit le recours dans les programmes audiovisuels, comme au sein des écrans publicitaires, à des termes ou expressions étrangers entrés dans le langage courant (airbag, live…), quand bien même ceux-ci posséderaient un équivalent français.

Le Conseil constitutionnel autorise le libre emploi de mots étrangers. Il a déclaré dans une décision du 29 juillet 1994 que «[la liberté de communication et d’expression] implique le droit pour chacun de choisir les termes jugés par lui les mieux appropriés à l’expression de sa pensée ; […] la langue française évolue, comme toute langue vivante, en intégrant dans le vocabulaire usuel des termes de diverses sources, qu’il s’agisse d’expressions issues de langues régionales, de vocables dits populaires ou de mots étrangers ».

Vous pouvez en outre, si vous ne l'avez déjà fait, consulter la rubrique Les réponses du Conseil aux questions fréquemment posées.

Une réponse complémentaire vous sera apportée, si nécessaire, dans les meilleurs délais.

Cordialement,

CSA - Service de l'information et de la documentation

 

Autrement dit, ces messieurs et dames du CSA ne peuvent pas travailler pour la langue française.

À se demander alors pourquoi, il y a une mission « langue française et francophonie » au CSA avec, qui plus est,

 un président à sa tête, M. Patrice Gélinet.

Des gros salaires donc, pour ne rien faire, ou pire, pour laisser faire l'anglicisation.

Il y a tout de même de quoi se révolter !

 

 

 

***********************

 

 

 

Pourtant, voici ce que le CSA nous répondait en 2003 :

 

 

Le CSA de Dominique Baudis

 

Autrement dit, en 2003, il était possible d’exiger du FRANÇAIS

sur une chaîne publique de télévision !

 

***********************

 

Mais voici ce qu'on nous répondait en 2013 :

 

 

Le CSA laisse faire l'anglicisation

 

Autrement dit, en 2013, il n’est plus possible d’exiger du FRANÇAIS

  sur une chaîne publique de télévision !

Pourquoi ce revirement de situation ?

Pourquoi M. Baudis, Président du CSA en 2003, a-t-il eu une interprétation des textes favorable à notre langue et

pourquoi, en 2013, M. Schrameck, président du CSA, via son directeur général, M. El Nouchi, a-t-il une vision favorable à l'anglicisation ?

 

On se moque de nous, c'est manifeste !

Qu'attendent donc les associations de défense de la langue française

 subventionnées par l'État pour faire des procès,

pour faire un procès au CSA ?

 

 

 

 

 

Haut de page