Sujet : Une bonne nouvelle
Date : 10/02/2006
De :  Régis Ravat (afrav@tiscali.fr)

 

À propos du rapport en anglais de M. Christian Brodhag, délégué interministériel au développement durable

 

Réaction de M. le Député de l'Hérault, Kléber MESQUIDA (kmesquida@assemblee-nationale.fr, mesquida.depute@wanadoo.fr) :

 

Question écrite au Ministre de l'Écologie et du Développement durable.

Kléber MESQUIDA souhaite attirer l’attention du Ministre de l’Écologie et du Développement durable à propos du rapport établi par le délégué interministériel au développement durable au sujet de l’importance et le renouveau que présente la filière du charbon du point de vue énergétique.

Ce rapport en version originale, entièrement rédigé en langue anglaise, inquiète l’AFRAV (association francophonie avenir), sur la préservation de la diversité linguistique dans les enceintes internationales.

En effet, la question se pose (respect de la loi Toubon, l’article 1er de notre Constitution, etc.) sur la volonté de préserver la « biodiversité » linguistique sur la planète.

Aussi, il lui demande quelles mesures elle compte prendre pour que dorénavant l’utilisation de la langue française soit prioritaire et effective dans les documents établis par le gouvernement.

 

 

Réaction de M. le Sénateur, Roger Karoutchi (r.karoutchi@senat.fr)

Question écrite au Madame la Ministre déléguée à la coopération, au développement et à la francophonie.

Question n° 21844 adressée à Mme la ministre déléguée à la coopération, au développement et à la francophonie
À publier le : 23/02/2006
Texte de la question : M. Roger Karoutchi appelle l'attention de Mme la Ministre déléguée à la coopération, au développement et à la francophonie sur la rédaction de certains rapports ministériels en langue étrangère. La langue de Shakespeare devient peu à peu la langue universelle, à tel point que même les rapports du gouvernement français sont désormais écrits dans cette langue… Pour preuve, le dernier rapport du délégué interministériel au développement durable, n’est disponible, à ce jour, qu’en anglais. Alors même que notre pays tente de préserver la diversité linguistique dans les enceintes internationales, on s’aperçoit que dans le même temps rien n’est fait pour promouvoir notre langue en son sein. Il semblerait pourtant logique que toute personne puisse avoir connaissance, et cela dans la langue d’origine du pays dans lequel elle réside, en l’occurrence la France, des rapports publics rédigés par ses gouvernants. Il lui demande donc s’il ne serait pas possible de prévoir un système de traduction des rapports ministériels ou interministériels rédigés dans une langue étrangère lorsque ceux-ci ont une portée d’intérêt général.