Bravo pour votre action ! Le hasard fait que je soutiens un combat identique (comme quoi il y a bien une volonté nationale d'imposer l'anglais), en tant qu'enseignant et représentant d'enseignants dans mon collège, non pour le maintien de l'espagnol, mais pour celui de l'allemand. C'est hélas en région parisienne : je ne pourrais donc être des vôtres, mais vais m'employer à faire circuler votre manifeste. Bon courage pour la suite. Emmanuel Berland (HELICES POESIE)
Le 08 mai 2005
C'est
le cas depuis longtemps dans les collèges charentais...
Le 09 mai 2005
J'adresse cela à l'Inspecteur d'Académie du Gard :
Ancien instituteur ayant pendant quinze ans enseigné notre langue
à des centaines de « petits Arabes » aujourd'hui citoyens algériens,
ancien inspecteur primaire ayant contribué à la construction d'une
dizaine d'écoles dans le bled algérien, aujourd'hui retraité
particulièrement heureux quand il reçoit, de temps à autre, une
lettre ou un message de là-bas, et ce, dans notre langue, je suis
scandalisé par le défaitisme des responsables français devant
l'avenir de cette langue et le zèle manifesté par eux au profit de la
langue conquérante. Je me demande d'ailleurs si, à côté de l'espagnol, langue du plus proche voisin des Languedociens, il ne serait pas souhaitable de proposer aussi l'arabe, langue d'origine de beaucoup de parents de vos élèves. Avec mes meilleurs sentiments, Guy COUVERT, Annecy-le-Vieux, Haute-Savoie.
Le 09 mai 2005
Pourquoi ne pas porter plainte auprès des tribunaux européens ? Que les parents s'unissent au nom de leur liberté d'élever leurs enfants comme ils en ont le droit... Ces abus de pouvoir sont effrayants... Et commencez par voter non au prochain référendum, sinon la pression pour l'anglais sera encore plus forte !
Le 11 mai 2005
Faites intervenir le SEL (Mme de ROMILLY), 15, rue du Pré aux Clercs, 75007 PARIS, M. Roland ELUERD, BIENNALE DE LA LANGUE FRANÇAISE, 26, grand'rue, 16190 MONTEREAU, DÉFENSE DE LA LANGUE FRANÇAISE, 7, rue Émile-Dubois, 75014 PARIS. 49, rue Montmartre, 75002 PARIS
Le 11 mai 2005
Messieurs,
(ce.ia30@ac-montpellier.fr,
ce.ia30dos@ac-montpellier.fr) Est-ce exact ? Si oui je m'en étonne. L'Espagne, l'Italie et même l'Allemagne sont beaucoup plus près de vos collégiens que '' this precious stone in a golden sea ..." Toutes les langues ont aidé les hommes à s'exprimer et à être au monde ; l'anglais aussi est une belle langue mais, si je ne me trompe ce n'est pas la langue de Shakespeare, de Marlow ou de Keats que les programmes vont vous demander d'enseigner (celle que m'enseignait Monsieur Laboucheix à l'EN de Versailles) mais une sorte de ''globish'' juste bon à commander un ''big mac'' ou à comprendre les ordres des ''English natives'' (cf. les discriminations à l'emploi à Bruxelles à la BCE et ailleurs). http://lingvo.org/diskriminacio
Que vous, responsables de l'éducation de jeunes français, vous vous
fassiez les complices de cette capitulation devant le tout-marché,
m'affecte profondément. En tant que professeur, j'ai passé toute ma
vie à rendre mes élèves responsables, autonomes (les classes
mi-temps, cela vous dit qqch peut-être?) et maintenant je me sens
trahi par ceux-là même qui devraient être les défenseurs de la
diversité des langues et des cultures. Triste.
Si vous n'avez plus le temps de revoir vos humanités, au moins
méditez cet adage, japonais, je crois : René BALLAGUY
Le 13 mai 2005
Messieurs, (ce.ia30@ac-montpellier.fr, ce.ia30dos@ac-montpellier.fr) Je suis très choqué par votre décision de supprimer le choix des langues vivantes au collège de Manduel-Redessan en Cévennes, dans une terre où les Français sont particulièrement attachés à leur identité et à leurs racines gréco-latines tout comme à leurs traditions taurines... pour lesquelles la parfaite connaissance de la langue espagnole est particulièrement nécessaire. Je publie donc sur mon site Internet personnel Le Pilori 2005B de cette mi-mai -réfugié à l' Étranger en février 2003 par un mouvement d' extrême droite afin de le mettre à l' abri de la censure politique et d' en préserver ainsi l' indépendance et la liberté de ton, de plume et d' esprit, le présent communiqué ci-dessous de l' AFRAV avec ma NDLR. J'espère que vous reviendrez ainsi à plus de raison... à défaut, je serai contraint de revenir sur cette affaire... jusqu'en septembre si nécessaire... ce dont le gouvernement à bout de souffle et exsangue n' a nul besoin compte tenu des dizaines de milliers de visiteurs mensuels du Pilori. MSINRC Fernand CORTES 31-32, place Sylvain Dumon 82400 Valence d'Agen Tél. : 06 13 27 32 83
Le 17 mai 2005
J'approuve tout l' argumentaire de votre appel aux parents concernant le collège de Manduel. Proposer une seule langue à l'entrée de la sixième est non seulement préparer l'enfant au carcan de la pensée unique, mais aussi le priver de la diversité culturelle qui conduit à plus de tolérance. Il faut informer les parents et les élus, car les demandes de dérogation pour les enfants qui choisiront d'aller dans un autre collège pour apprendre une autre langue que l' anglais entraîneront un coût supplémentaire pour la collectivité. Enfin, en tant qu'élu, je reste à votre disposition, si vous le souhaitez, pour faire une intervention lors d' un prochain conseil municipal. Michel GAINI
Le 22 mai 2005
Je suis actuellement un licence de Lettres Modernes et de Lettres classiques sur Grenoble. Je voulais tout simplement vous offrir le témoignage d'un ancien élève de sixième qui a réussi a s'échapper du tout anglais favorisé à l'entrée au collège : j'ai décidé, à l'époque, de prendre l'espagnol comme première langue étrangère (je précise : je n'ai aucune attache particulière avec l'Espagne)...Ce ne fut pas de tout repos, puisqu'au passage de chaque année, je me devais de justifier mon choix, de manière directe ou indirecte : je subissais la fatalité linguistique du « sans l'anglais , tu ne pourras rien faire ». Je me suis alors efforcé de développer d'autres compétences linguistiques comme l'étude du russe, du polonais, et de l'italien. Résultat : je n'ai jamais eu de problème pour me déplacer avec l'anglais comme langue seconde. je dirais même, avec une certaine ironie que, vu la taille réduite des effectifs en classe d'anglais, langue seconde, face aux classes (quelque peu surchargées) de l'anglais, langue première, mon niveau au sortir de la terminale me semblait nettement supérieur que celui des élèves ayant suivi l'anglais comme première langue. Donc, pourquoi ne pas prendre une autre langue en premier choix, et se permettre, par la même, deux compétences linguistiques solides...simple réflexion et choix stratégiques face à un enseignement des langues vraisemblablement dépassé (faute de moyens et de réformes portant vraiment tout son sémantisme). Bonne journée à vous, et bonne continuation Sébastien Blanc-Félix (seb blanc)
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