Sujet :

La Semaine internationale sans anglicismes

Date :

22/06/2014

Envoi de Valérie Faisien  (rejoignez-notre correspondante sur :  https://www.facebook.com/vfaisien)

La Semaine internationale sans anglicismes

La Semaine contre les anglicismesIls dénaturent nos langues..

Ils participent à l'impérialisme linguistique.

Ils nous sont imposés par les médias.

Toutes les langues sont en danger face à l'anglais, il faut défendre la diversité linguistique !

 

Déclaration :

Une uniformisation des langues

Les langues évoluent, et il est normal qu'elles intègrent des expressions et mots provenant d'autres langues.

Cependant, quand une seule langue imprègne toutes les autres, cela met en danger la diversité linguistique.

Dans nos sociétés connectées et mondialisées,
les non-Anglophones n'ont pas le temps d'inventer et de trouver des termes équivalents aux anglicismes, car les médias matraquent trop vite les termes originaux dans les têtes.

Les différentes cultures et les nombreuses langues qui composent l'humanité en sont peut-être la plus grande richesse, il faut les protéger !

Il faut impérativement lutter contre l'uniformisation qui arrive par l'invasion linguistique anglaise.

Un problème plus large d'impérialisme culturel et linguistique

De plus, l''anglais est soutenu et son utilisation est favorisée partout par les gouvernements qui rendent son enseignement obligatoire.

Nos gouvernements sont aussi responsables de cette situation, en favorisant l'anglais, ils avantagent les anglophones sur le marché de l'emploi, ils encouragent le tourisme linguistique dans les pays anglophones, et ils aident à répandre les productions culturelles anglophones.

Chaque année, en Europe, le Royaume-Uni gagne plusieurs milliards d'euros du fait de l'avantage linguistique que les gouvernements non anglophones lui ont concédé... Pourtant, l'anglais n'est pas une langue universelle (1) et n'est pas une langue facile (2). Son usage international tient en fait à la position dominante de l'économie américaine.

Faut-il laisser soumettre le sort des cultures aux influences économiques ?

Nous pensons le contraire, que les Etats doivent défendre le patrimoine culturel mondial. (3)

Nous refusons de voir une seule langue et une seule culture être imposée à tous, à la radio, à la télévision.

P.-S. : Cet évènement n'est pas contre l'anglais, mais seulement contre l'anglais international.

Les injustices économiques et culturelles actuelles vont s'amplifier si nous ne faisons rien, il faut donc que les États adoptent une langue de communication internationale neutre, qui ne mette personne en avant, comme l'espéranto.

 

(1) L'anglais n'est pas une langue universelle! Moins de 6% de la population mondiale a l'anglais pour langue maternelle, et moins de 10% des hommes sur terre en ont un niveau élevé, en majorité les personnes les plus riches et les élites des pays non-anglophones.

 

(2) La prononciation en anglais est très complexe puisqu'aucune règle n'existe. La langue compte 283 verbes irréguliers. Les dix verbes (have, get, go) ont plus de 13 000 significations quand ils sont associés aux trente particules existantes (at, by, out, over, etc., voir :

http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/l-anglais-facile-realite-ou-mythe-18980).

 L'espéranto est par exemple de 5 à 10 fois plus rapide à apprendre que l'anglais.

 

(3) Les États sont dans leur essence même (en théorie) faits pour protéger l'intérêt commun face à l'intérêt privé.

Actuellement l'intérêt privé de moins de 10% de la population (les anglophones) met en péril les langues et les cultures de la grande majorité.

Les États sont donc dans leur plein rôle à agir sur cette question. De plus, il sera assez aisé de procéder à l'adoption d'une langue internationale neutre (l'espéranto, par exemple), vu le faible niveau d'anglais général.

Pourquoi ces dates ? Cette semaine comprend la fête nationale du Québec, exemple de résistance linguistique à l'anglais, et se trouve avant la période des vacances scolaires.

 

 

Source : facebook.com/pages/Comit, juin 2014

https://www.facebook.com/pages/Comit%C3%A9-de-vigilance-contre-le-tout-%C3%A0-langlais/670711006294404?fref=ts

 

 

 

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La première semaine internationale sans anglicismes

Face à l'intrusion de plus en plus grande de la langue anglaise dans nos téléviseurs, et par conséquents, dans nos bouches, des citoyens s'organisent pour riposter et promouvoir une mondialisation culturelle où les cultures et les langues de chacun seraient respectées.

Claude Hagège, les langues et les cultures en dangerLa première semaine internationale sans anglicismes est organisée par deux groupes de citoyens en ligne Comité de vigilance contre le tout à l'anglais et Non au tout-à- l'anglais ! Non à l'anglais partout !. Elle aura lieu du dimanche 22 Juin à midi au dimanche 29 juin à midi. Pour l'instant ce sont principalement des francophones, français, belges et québécois qui vont y participer, mais ils essaient d'élargir la lutte aux autres pays dont la culture et la langue sont en danger. Le principe est simple : lors de cette semaine, forcez-vous à ne pas utiliser d'anglicismes, et quand un tel mot vous sort de la bouche, cherchez sur Internet un équivalent français pour l'utiliser la fois d'après. Nous vous invitons à aller sur la page facebook de l'évènement pour y indiquer les anglicismes que vous avez évité, et les termes utilisés en remplacement. Étant donné la spontanéité de l'évènement, la manifestation sera surtout visible sur la toile, mais d'autres initiatives viendront amplifier le combat l'année prochaine, avec cette fois la participation d'associations engagées pour la défense du français plus structurées.

Voici une explication de la démarche :

Une uniformisation des langues

Les langues évoluent, et il est normal qu'elles intègrent des expressions et mots provenant d'autres langues. Cependant, quand une seule langue imprègne toutes les autres, cela met en danger la diversité linguistique.

Dans nos sociétés connectées et mondialisées, les non-Anglophones n'ont pas le temps d'inventer et de trouver des termes équivalents aux mots anglais,
car les médias matraquent trop vite les anglicismes dans les esprits.

Les différentes cultures et les nombreuses langues qui composent l'humanité en sont peut-être la plus grande richesse, il faut les protéger ! Il faut impérativement lutter contre l'uniformisation qui se profile par l'invasion linguistique anglaise.

Un problème plus large d'impérialisme culturel et linguistique

François Grin et l'anglais qui rapporte de l'argent aux BritanniquesDe plus, l'anglicisation n'est pas un phénomène « naturel », son utilisation est favorisée partout par les gouvernements qui rendent son enseignement obligatoire et qui préfèrent le tout-à-l'anglais à d'autres solutions. Nos gouvernements et nos décideurs sont aussi responsables de cette situation, en favorisant l'anglais, ils avantagent les anglophones sur le marché de l'emploi, ils encouragent le tourisme linguistique dans les pays anglophones, et ils aident à répandre les productions culturelles anglophones. Chaque année, en Europe, le Royaume-Uni gagne ainsi plusieurs milliards d'euros du fait de l'avantage linguistique que les gouvernements non anglophones lui ont concédé...

Pourtant, l'anglais n'est pas une langue universelle (1) et n'est pas une langue facile (2). Son usage international tient en fait à la position dominante des États-Unis dans le monde et à l'idée qui s'est développée que l'anglais était la langue internationale. Il s'agit d'un phénomène encore réversible que nous devons combattre si nous tenons à nos cultures et à nos langues.

Faut-il laisser soumettre le sort des cultures aux influences économiques ?

Nous pensons au contraire que les États doivent défendre le patrimoine culturel mondial.(3)

Nous refusons de voir une seule langue et une seule culture être imposée à tous, à la radio, à la télévision.

 

P.-S. : Cet évènement n'est pas contre l'anglais, mais seulement contre l'anglais international et son intrusion dans les langues autres que l'anglais.
Les injustices économiques et culturelles actuelles vont s'amplifier si nous ne faisons rien, il faut donc que les États adoptent une langue de communication internationale neutre, qui ne mette personne en avant, comme l'espéranto.

 

Par enréfléchissant,

jeune critique et observateur d’un monde à la dérive

 

 

Sources : agoravox.fr, le jeudi 19 juin 2014

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-premiere-semaine-internationale-153469

 

 

 

 

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