Quand les artistes sont sans inspiration pour le français !
Et que penser du film de Thomas LALLIER, en anglais ? Serait-il, lui aussi, L'ALLIER de l'anglicisation, une anglicisation tant voulue par la finance mondiale et apatride qui veut mettre le monde entier sous sa coupe ?
Vivement que la résistance s'organise dans la rue et ailleurs, pour sauver nos langues et nos cultures.
RR
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La Tour Paris 13 s'invite à La Rochelle
Télévision | Le "street art" était à l'honneur mardi 24 juin au festival "Sunny Side of the doc", grâce au documentaire de Thomas Lallier, “La Tour Paris 13, de l'art à la poussière”, présenté en avant-première.
Intérieur de la Tour Paris 13 - Photo : Nathalie Guyon
Mardi 24 juin, une explosion a eu lieu au cinéma Dragon de la Rochelle. Une explosion de couleurs provoquée par des milliers de bombes de peinture. Les fauteurs de trouble ? France Ô, La Blogothèque, Mehdi Ben Cheikh et Thomas Lallier, respectivement diffuseur, producteur, initiateur et réalisateur du documentaire « La Tour-Paris-13, de l'art à la poussière », présenté en avant-première dans le cadre de la 25e édition du festival "Sunny Side of the doc" (du 23 au 26 juin) et qui sera diffusé à l'automne 2014 sur France Ô. Le sujet, les amateurs de "street art" le connaissent : c'est l'histoire de la transformation, par des graffeurs du monde entier, d'une tour parisienne des années 50 promise à la destruction en gigantesque – mais éphémère – exposition de "street art".
À l'initiative de Mehdi Ben Cheik, cet ambitieux projet transmédia a croisé les expériences audiovisuelles et créatives. Il y eu d'abord les visites, in situ et virtuelle, via un site Internet dédié. En tout, depuis l'automne 2013, plus de 500 000 curieux ont posé leur regard sur la plus grande expo internationale de "street art" jamais réalisée. Et ont massivement assuré, par une frénésie de clics, la sauvegarde numérique des quelque 400 œuvres réalisées, présentées de manière permanente dans cette grande galerie en ligne.
Puis vint le temps inexorable de la destruction en avril 2014, retransmise en "live" sur différents sites Internet dont Télérama.fr.
Le documentaire projeté à la Rochelle dévoile, lui, encore une autre facette du projet. Mais sans doute pas la dernière, laisse entendre le producteur Matthieu Buschenschutz : « Nous avons la matière suffisante pour faire quarante portraits ! » Signé Thomas Lallier (Skateboard Stories), le film suit la transformation des trente-six appartements désaffectés en œuvres d'art uniques, et s'attache à l'incroyable diversité, géographique autant que stylistique, des talents qui s'y sont exercés. D'appartement en appartement, la caméra suit le processus créatif de chacun, adeptes du « calligraffiti » en langue arabe, de la peinture sur peluche, du cirage ou… du Décap'four.
« Longtemps, la cave a été le seul endroit qu'on a bien voulu nous abandonner », témoigne l'un des graffeurs dans le film ; il compte parmi ceux qui ont choisi de s'atteler à la métamorphose du sous-sol en labyrinthe du Minotaure. Le Minotaure, cette créature monstrueuse qu'on s'évertue à cacher, comme une métaphore de la condition des "street" artistes. En tout cas telle qu'elle était par le passé, le succès démesuré (tous supports confondus) de la Tour Paris 13 tendant à démontrer le bel avenir de cette forme de culture urbaine longtemps sous-estimée, aujourd'hui en pleine ébullition. Vivement demain !
Source : television.telerama.fr, le jeudi 25 juin 2014
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