objet : Appel pour une action francophone.
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Organisation
Internationale de la Francophonie
À l'attention de M. Abdou Diouf, Président
28,
rue de Bourgogne
75007
Paris
Secretaire.General@francophonie.org
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le 3 juillet 2006
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Monsieur le Secrétaire Général, Monsieur le Président,
Au nom de nos diverses associations, et d'abord de
"Avenir de la langue française" et du FFI-France que
je préside, j'ai adressé plusieurs fois, depuis mars et le début
de l"année Senghor" et des "Francofffonies",
l'appel ci-joint aux dirigeants et media de France, du Québec,
de la Wallonie-Bruxelles. Je l'ai aussi adressé plusieurs fois
à vos divers collaborateurs.
Nous continuerons d'en saisir nos
"responsables", au-delà du Sommet de Bucarest et même
de 2006.
Je vous l'adresse aujourd'hui, avec la liste à jour de
ses signataires, parce que nous croyons que vous ne pouvez
qu'être étonné et encouragé par le nombre et l'importance
des quelque 60 associations et mouvements de plusieurs pays
francophones qui portent cet appel, et par la diversité et la
qualité des personnalités françaises et étrangères, européennes,
africaines, américaines, australiennes, asiatiques, qui l'ont
signé.
Outre votre prédécesseur M. Boutros Boutros-Ghali,
l'ont signé huit anciens ministres français, dont
plusieurs (Mme Sudre, MM. Vivien, Wiltzer...) furent chargés
d'affaires étrangères, de coopération, de Francophonie, quatre
anciens ministres étrangers du Maroc, d'Iran, de Maurice...,
deux candidats à l'élection présidentielle en France, le prix
Nobel de sciences économiques M. Maurice Allais, le Prince
Charles-Philippe d'Orléans, l'éminent linguiste Claude Hagège,
divers acteurs anciens et actuels de la Francophonie tels MM.
Jean-Marc Léger, Michel Guillou et Georges Gros, des
parlementaires, des écrivains (notament africains venus à
l'occasion du Salon du Livre et des "Francofffonies")
des parlementaires de tous bords (hormis des
extrêmes!), des Ambassadeurs de France.
Nous n'avons sollicité que des personnalités connues. Elles
ont accepté à plus de 90%. Beaucoup ont manifesté leur
enthousiasme immédiat.
Tout cela nous paraît avoir un sens, donner
un sens à l'action francophone, en cette année de célébrations,
qu'il faudrait, à notre sens, marquer par
des gestes qui engagent bien plus que des
colloques.
Nous vous livrons cette preuve d'une attente, d'un espoir
de redressement. Nous espérons que vous pourrez la faire valoir
auprès des divers responsables nationaux, et promouvoir vous-même,
lors du Sommet prochain à Bucarest, les idées et les actes que
cet appel contient.
Monsieur le Secrétaire Général, vous demeurez le
porteur de nos espérances, des chances pour le mouvement
francophone d'éviter l'étiolement, de devenir ce que vous-même,
comme nous, dites qu'il doit être.
Nous vous prions d'agréer l'expression de notre très
haute considération, et de notre dévouement inlassable et
fervent.
Albert Salon,
ancien Ambassadeur,
Président d'
"Avenir de la langue française" et du FFI-France.
Document
joint : Appel
pour le français