Sujet : Appel pour le français et la Francophonie
Date : 26/02/2006
De :  Albert Salon (albertsalon@noos.fr)

 

Vous savez que 2006 a été décrétée « année Senghor et de la Francophonie ».

 

Vous savez que, au moins en France, de nombreux colloques seront organisés pour célébrer le centenaire de Léopold-Sédar Senghor, grand poète et homme d’État sénégalais, chantre de la négritude et de la Francophonie.

D’autres manifestations seront, pendant six mois, regroupées sous le nom de « Francofffonies ». Elles commenceront en mars, avec les traditionnelles « journée de la Francophonie » (20 mars) et « semaine de la langue française », et le Salon du Livre, axé cette année sur les écrivains francophones hors de France. Elles passeront par les habituelles « Francophonies de Limoges » et « Francofolies de La Rochelle ». Elles se termineront en octobre par le XIe Sommet francophone des Chefs d’État et de gouvernement, manifestation biennale prévue de longue date, qui se tiendra cette fois à Bucarest.

À sept mois de ce Sommet, il faut bien constater que son ordre du jour est vide de sujets réellement importants et mobilisateurs pour la Communauté francophone.

Comme souvent (sauf, par exemple, en 2002 à Beyrouth, au IXe Sommet consacré à la diversité culturelle et qui a préparé le succès de la convention adoptée par l’UNESCO en octobre 2005), on attend que l’actualité internationale, riche en drames, fournisse des sujets qui justifient une rencontre de Chefs d’État.

À quelques semaines de ces « Francofffonies », nous constatons qu’elles consistent en colloques et en manifestations peu nouvelles, faute d’imagination, de réel intérêt, et surtout de volonté politique, de la part de nos dirigeants, de donner pleine vie à la Francophonie.

Face à cette carence, l’Ambassadeur de France M. Pierre Maillard et le Forum pour la France, le Recteur M. Michel Guillou et le « groupe de réflexion Phénix », ainsi que les principaux animateurs du FFI-France (Forum Francophone International) et d’ « Avenir de la langue française », avons jugé opportun de lancer un appel au sursaut, et à la prise au sérieux, par les dirigeants de la France et des principaux pays francophones, d’une Francophonie devenue l’une des seules chances véritables d’humaniser la mondialisation et d’éviter » le « choc des civilisations » vers lequel trop de forces et de bons esprits nous entraînent.

 

 

Appel à une action mondiale pour le français et la Francophonie

Pourquoi cet appel ?

 

Les dirigeants des pays francophones, surtout de la France, laissent, chez eux, le français – « langue de la République » selon l’article 2 de la Constitution française, et langue officielle au Québec comme en Wallonie - s’effacer au profit de l’anglais dans des secteurs vitaux.

C’est le cas de nos grandes entreprises mondialisées, des colloques et publications scientifiques, des brevets européens, de l’audiovisuel. Les ministères sont obligés, à Paris par exemple, de travailler en anglais sur les documents que Bruxelles envoie uniquement en cette langue, violant la réglementation linguistique européenne elle-même.

La langue française reste une des grandes langues du monde, mais son soutien à l’étranger par le Gouvernement français faiblit à mesure de la diminution des crédits qu’il destine à ses réseaux culturels d’écoles, d’instituts, de formations, pourtant encore très importants.

 

Autour de cette « langue en partage », une Communauté francophone, constituée depuis 1960 (indépendances africaines et « Révolution tranquille » du Québec), officialisée et structurée depuis 20 ans en une Organisation internationale de la Francophonie (OIF), comprend aujourd’hui 63 membres de tous continents et de toutes cultures.

À la différence de la Lusophonie, de l’Hispanophonie, et d’autres ensembles géoculturels qui se constituent, la Francophonie ne compte que moins de la moitié de ses membres qui furent colonisés ou occupés par la France. Cette construction est beaucoup plus le résultat de la volonté de ses membres non français que de celle de la France.

Cette solidarité linguistique affirme le français non contre l’anglais, mais pour qu’il reste une des grandes langues de la mondialisation, nécessairement plurielles, sous peine d’une uniformisation dévastatrice, en fait impossible.

Au-delà de la langue : une grande idée :

Une communauté qui veut affirmer des valeurs de liberté, d’humanisme, de droits de l’Homme, de démocratie, d’égalité de dignité des hommes et des femmes, des cultures aussi, et prôner un fécond dialogue entre elles, et leur solidarité pour le développement.

Pour montrer à l’humanité une autre voie que le « tout ayatollah » et le « tout coca-cola ». Une autre voie, plus conforme à l’humanisme francophone que le « choc des civilisations », que trop de gens, en Amérique, en Orient, et jusque chez nous, présentent comme inévitable. Une Francophonie prise au sérieux est un des rares antidotes à ce conflit.

 

Pourquoi cette année ?

 

Parce qu’elle a été décrétée « de la Francophonie ». Et que manquer cette célébration faute de gestes réellement marquants illustrerait au yeux de tous la fin de la grande idée.

 

Du Salon du Livre, en mars à Paris, dédié aux écrivains francophones hors de France, jusqu’au XIe Sommet en octobre à Bucarest, de nombreuses manifestations marqueront les « Francofffonies ». Expositions, discours inspirés, conférences, colloques, surtout sur Senghor. Beaucoup de mots qui, si l’on s’en contentait, évoqueraient un embaumement.

 

Grande idée menacée de mort. Première responsable : la France qui ne prend guère la Francophonie au sérieux. Trop d’« élites » chez elle ignorent ou nient la demande mondiale d’une vraie France, oublient sa langue, cultivent la parcimonie dans l’exercice de la solidarité pour le développement entre pays francophones, poussent jusqu’à la dangereuse monomanie le choix unique de l’ « Occident ».

Cette année, parce que les déceptions, çà et là dans le monde francophone, se font plus fortes.

Parce que de grandes voix étrangères et françaises (Claude Hagège : « Combat pour le français »…) sonnent l’alarme et réclament des actes.

Cette année, parce que la révision annoncée de la Constitution française, toujours Loi fondamentale de la République, permet d’y faire une place à la construction francophone, à côté de l’Europe qui s’y trouve déjà, pour bien marquer, aussi dans la perspective de l’élection française de 2007, que la France veut bien, à l’image de la Grande Bretagne, construire une forme d’Europe, mais sans sacrifier son Grand Large et la Francophonie.

Cette année, parce que le XIe Sommet des Chefs d’État, en octobre à Bucarest, a besoin d’un contenu mobilisateur, pour signifier le réveil et le véritable essor de l’idée francophone.

 

Des actes forts, maintenant.

 

Nous appelons les Chefs d’État et de Gouvernement à décider ensemble de rendre la Francophonie plus visible aux yeux du monde, et d’abord dans leurs propres pays. D’abord en dressant son drapeau dans toutes les cérémonies officielles à côté des drapeaux nationaux, et des autres drapeaux éventuels, fédéraux ou européen.

 

Nous appelons la France à introduire dans sa Constitution la phrase élaborée par nos associations après 1992 avec M. Maurice Schumann, et rappelée par M. Claude Hagège :

"La République participe à la construction d'un espace francophone de solidarité et de coopération".

À affirmer ainsi sa volonté de continuer à « marcher sur les deux jambes » dans sa politique extérieure.

 

Nous appelons les pays francophones membres de l’Union européenne à exiger le respect de sa réglementation linguistique qui passe par le travail en français – et non pas en anglais - avec leurs administrations centrales, le respect du plurilinguisme des brevets, et par la désignation du français comme langue de référence juridique de l’Union.

Nous appelons les pays africains de langue officielle française à exiger le traitement en français de l’aide au développement qu’ils reçoivent de l’Union européenne.

 

Nous appelons les pays les plus riches de la Francophonie à accorder désormais, dans leurs enveloppes d’aide au développement, une priorité très forte aux pays membres de cette Communauté, au nom d’une solidarité privilégiée.

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Nous appelons tous les membres de la Communauté francophone à donner chez eux à la langue française, dans leur enseignement, leurs médias et leurs communications officielles, diplomatiques, un statut de droit et de fait au moins équivalent à celui de toute autre langue étrangère, non nationale, sur leur sol.

 

 

Signataires, au nom des associations émettrices : « Forum francophone international », « Forum pour la France », et « Phénix » :

Gallois, Pierre-Marie, Général, co-président du Forum pour la France ; Guillou, Michel, ancien Recteur, président de « Francophonie nouvelle » et du « groupe de réflexion Phénix »; Maillard, Pierre, Ambassadeur de France, co-président du Forum pour la France ; Mignot, Alfred, journaliste, secrétaire général du Forum francophone international Monde ; Salon, Albert, ancien Ambassadeur, président d’ « Avenir de la langue française » et du Forum francophone international France ;

 

     Signataires des autres associations portant l’Appel :

Claude Albagli, président de l’Institut CEDIMES (réseau international francophone de centres de recherches économiques) ; Claudio JM d’Alelio,           président d’ « Alliance pour les Etats-Unis d’Europe » (Italie); Jérôme Baloge, président de « Jeune Francophonie » ; Jacques Allard, président de l’Académie des Lettres (Québec) ; Robert Auclair, président de l’ASULF (Association de soutien à l’usage de la langue française) (Québec) ; Jacques Barrat, Professeur des Universités, président de l’ « Alliance des enseignants et chercheurs francophones » ; Claude Beaulieu, président du Comité Valmy ; Jacques Bergeron, président de la section Ludger Duvernay de la Société Saint-Jean Baptiste de Montréal (Québec) ; Paul Blanc, ancien Ambassadeur, président de l’ASPELF (Association des Peuples de langue française) ; Jean-Paul Bled, Professeur des universités, président du « Rassemblement pour l’indépendance et la souveraineté de la France » (RIF); Claude Charron, président de la section Marguerite Bourgeois de la Société Saint-Jean Baptiste de Montréal (Québec); Jacques Cotteray, Conseiller Général du Loiret, Vice-président du Mouvement démocrate français ; Paul-Marie Coûteaux, écrivain, Député au Parlement européen, Président d’honneur du RIF, MPF ; Dominique Daguet, écrivain, prix de poésie, président de l’association éditoriale de défense et illustration du français : « Cahiers Bleus » (Troyes) ; Raphaël Dargent, président du « Cercle Jeune France » et directeur de la revue « Libres » ; Jacques Dauer, président d’honneur de l’Académie du Gaullisme ; Marceau Déchamps, vice-président de « Défense de la langue française » ; Bernard Dorin, Ambassadeur de France, président des « Amitiés francophones » ; Jean Dorion, président général de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (Québec); Jean-Guy Dubois, président du RCPF, Présence et action du gaullisme, Midi-Pyrénées ; Piere-Julien Dubost, président de l’Académie de l’Ecrit, et de la Chambre syndicale professionnelle des métiers du didactique, et secrétaire général de la Confédération des Travailleurs intellectuels ; Nicolas Dupont-Aignan, Député UMP, président de « Debout la République », candidat à l’élection présidentielle ; Emmanuel Dupuy, président de l’ « Union des Républicains radidicaux (U2R) » ; Bernard Elatri, Directeur du « Courrier australien » (Sydney, Australie) ; Marc Favre d’Echallens, journaliste, Secrétaire général de « Droit de Comprendre », Secrétaire général de l’ « Académie de la carpette anglaise » ; José Fontaine, Professeur, Directeur de « Toudi » (Graty, Wallonie, Belgique) ; Henri Fouquereau, président du Mouvement démocrate français ; Jean-Charles Gérard, PDG des Editions Max Milo ; Alain Germoz, Directeur d’ « Archipel » (Anvers, Belgique) ; Jean-Paul Gilson, psychanalyste, président de l’exécutif du Bloc Québécois d’Outremont (Montréal, Québec) ; Eric Gondy, président de « France bonapartiste » ; André Gouazé, Professeur des Universités, Directeur Général de la CIDMEF (Conférence internationale des Doyens de Médecine d’expression française) ; Gérard Goussiès, président de « Rénover la République » ; Georges Gros, Secrétaire général international de l’UPF (Union de la Presse francophone) ; Jean Guion, président de l’ « Alliance francophone » ; Abdellah Hami, président de l’ARDIFLE (Association de Recherche en Didactique du français langue étrangère) (Algérie) ; Francis de la Haye, Amiral, président de l’ « Association France-Maurice » ; Pierre Leconte, essayiste, président du Rassemblement républicain des Français de Suisse et Liechtenstein ; Henry de Lesquen, président du Club de l’Horloge ; Philippe Marini, Sénateur de l’Oise, Maire de Compiègne, président du groupe d’amitié France-Québec, et rapporteur du budget au Sénat ; Daniel Miroux, président de l’Alliance Champlain (Nouméa, N.C.) ; François Morvan, président de « Vive la République » ; Jacques Myard, Député, président du Cercle Nation et République ; Jean-Paul Perreault, président de l’association « Impératif français » (Québec) ; Jacques Poisson, président du Mouvement estrien pour le français (Estrie, Québec) ; Robert Potier, Professeur des Universités, président d’honneur du Rassemblement pour la France ; Thierry Priestley, président de « Droit de comprendre » ; Pierre Pujo, président de « l’Action française » ; Régis Ravat, président de l’Association FRancophonie-AVenir ; François Roddier, président du « Comité varois pour un oui républicain à une Europe sociale et démocratique » ; Jacques Rogissart, président de « Nouvelle Wallonie Libre » (Bruxelles, Belgique) ; Raymond Savard, président de la « Société nationale des Québécois et Québécoises de l’Outaouais » (Québec) ; Claude Thayse, président du Rassemblement Wallonie-France et du Rassemblement Bruxelles-France (Bruxelles, Belgique); Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France ;

 

    Personnalités signataires à titre personnel :

Maurice Allais, prix Nobel de sciences économiques, Grand Officier de la Légion d’Honneur ; Daniel Abwa, Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université de Yaoundé 1 (Cameroun) ; Mme Robin Adamson, Professeur des Universités (Perth, Australie) ; Victor Aïssa, Professeur à l’Université Jean Moulin, à Lyon ; René et Annick Archenault, Mouvement démocrate français et Forum pour la France ; Dimitri Analis, écrivain (Grèce) ; Rémi Aufrère, Rédacteur en chef de « Défense et Citoyen » ; Jean-Yves Autexier, Conseiller de Paris, ancien Sénateur ; Michel Baran, écrivain ; Jean-Pierre Bardet, Professeur des Universités ; Ivan Barko, Professeur émérite, membre de l’Académie des Humanités (Sydney, Australie) ; Driss Basri, ancien Ministre de l’Intérieur de SM le Roi Hassan II (Maroc) ; Komnen Becirovic, écrivain (Monténégro) ; Frédéric Beck, Directeur de la « Revue républicaine », vice-président d’ « Appel d’R » ; André Bellon, Député, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée Nationale ; Bouazza Benbabouche, chercheur en langues, Bron ; Pierre Bernard, Professeur des Universités, ancien collaborateur du Figaro ; Georges Berthu, ancien Député français (MPF) au Parlement européen ; Robert Bertrand, rédacteur de « Québec, un Pays » (Québec) ; Alain Bideau, Directeur de recherche au CNRS ; Marcel Bideaux, Professeur émérite de l’Université Montpellier III ; Gérard Bissainthe, ancien Recteur, Ambassadeur et Ministre (Haïti) ; Geneviève Blache, RIF de PACA ; Jean-Paul Bled, Professeur des Universités ; Russel Bouchard, historien (Québec) ; Philippe Bourcier de Carbon, démographe ; Boutros Boutros-Ghali, ancien Ministre, ancien Secrétaire Général de l’ONU, ancien Secrétaire Général de l’Organisation internationale de la Francophonie (Egypte) ; Thierry Burkard, ancien Ambassadeur ; Jean-Pierre Busnel, président de l’Institut André Busnel ; Pascal Chaigneau, Directeur du Centre d’Etudes diplomatiques et stratégiques de Paris ; Jean Charbonnel, directeur de « La lettre d’Argos », ancien Ministre des Présidents Charles de Gaulle et Georges Pompidou ; Christophe Chastanet, avocat, Secrétaire général d’ « Initiative gaulliste » ; Aymeric Chauprade, Professeur de géopolitique à l’Ecole de Guerre ; Alain Chevalérias, rédacteur en chef de « L’Echelle des valeurs » ; Bruno Chiaverini, Directeur des relations internationales de la Région Rhône-Alpes ; Pierre Clavé, président de « Croiser les savoirs pour faire savoir » ; Jean Clévy, Professeur des Universités ; Alain Corvez, Colonel, études stratégiques ; Charles Courtois, Professeur des Universités (Québec) ; Hervé Cronel, diplomate ; Moussa Daff, Professeur des Universités (Dakar, Sénégal) ; Jean-Claude Damamme, écrivain et historien, Société des Gens de Lettres ; Michel Debray, Amiral (2S), ancien Président de l’Institut Charles de Gaulle ; Béatrice Decoster-Mallet, Fondation de la France Libre ; Jacques Derenne, Général, Forum pour la France ; Geoffroy de Dieuleveult, du Mouvement pour la France ; Papa Samba Diop, professeur de littératures francophones (Paris 12) ; Alexandre Dorna, Professeur des Universités ; Charles Durand, essayiste et ancien directeur de l’Institut francophone d’informatique à Hanoï (Vietnam) ; Désiré-Clitandre Dzonteu, Secrétaire général du CRELF, Centre de Réflexion des Etudiants en littératures africaines, Université Omar Bongo (Gabon) ; Stélio Farandjis, Professeur des Universités, ancien Secrétaire général du Haut Conseil de la Francophonie auprès du Président François Mitterrand ; Cécile Fay-Baulu, Professeur émérite de l’Université Mc Gill (Montréal, Québec) ; Guy Feuer, Professeur émérite des Universités, ancien Directeur de l’Institut de Droit du Développement ; François-Marin Fleutot, Compagnie d’Artagnan et Planchet, et FFI-France ; Paul Fromonteil, Vice-Président du Conseil régional de Poitou-Charente ; Pierre-Marie Gallois, Général, ancien Conseiller en stratégie du Général de Gaulle, et Forum pour la France; Jean Garagnon, ancien Recteur d’Académie ; Eduardo Garzon-Sobrado, Professeur, Directeur de l’Institut napoléonien Mexique-France (Mexico, Mexique) ; Claude Gaucherand, Contre-Amiral (2S) ; Stéphanie Gaucherand, chercheur au CEMAGREF ; André Gaulin, Professeur émérite, Université Laval (Québec) ; Dr. Françoise Gaunet-Escarras, Maire adjt de la Ville de Marseille, vice-présidente PACA du FFI-France ; Paul-Henry Gendebien, ancien Député et diplomate, fondateur du Rassemblement Wallonie-France (Wallonie, Belgique) ; Roger-Paul Gilbert, vice-président du Centre québécois du PEN-CLUB international (Québec) ; Alfred Gilder, écrivain ; Louis Gill, économiste, Professeur des Universités (Québec) ; Claire Goyer, administratrice de « Défense de la langue française » ; Denis Griesmar, traducteur, Délégué du Forum francophone international-France ; Claude Guillemain, président de « Maputo-Accueil » (Maputo, Mozambique) ; Agnès Hafez-Ergaut, Professeur à l’Université de Tasmanie (Hobart, Australie) ; Claude Hagège, linguiste, Professeur au Collège de France ; Jean Harzic, ancien Secrétaire général de l’Alliance française ; César Juvé, Directeur de l’Ecole d’architecture de Toulouse ; Mukala Kadima-Ndzuji, écrivain, Professeur (Congo) ; Thomas Kayobola-Kangombé, « Jeunes pour la diversité culturelle » (Rép. Démocratique du Congo) ; Alain Kerhervé, président de « Gaullisme » ; Pierre Kukawka, Directeur du CRES (Centre régional d’études et de sondages (Grenoble) ; Jean Lapointe, Professeur des Universités (Montréal, Québec) ; Sylvie Laurion, psychologue (Québec) ; Claire Lebrun-Gouanvic, Professeur des Universités (Montréal, Québec) ; Bernard Lecherbonnier, écrivain, professeur des Universités ; Ziad Lefgoum, animateur culturel, correspondant de l’UNESCO et de l’AFAL (Tizi-Ouzou, Algérie) ; Jean Le Garrec, Député, ancien Ministre ; Jean-Marc Léger, ancien directeur du Devoir à Montréal, ancien Secrétaire général de l’Agence universitaire et de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie, ancien Délégué général du Québec à Bruxelles (Québec) ; Tchisséka Lobelt, écrivain (Guyane fr.) ; Albert Lourde, Professeur des Universités, Doyen de la Faculté internationale des Droits d’Afrique francophone (Perpignan) ; Jean-Jacques Luthi, vice-président du Cercle Richelieu-Senghor de Paris ; Pierre Maillard, Ambassadeur de France, ancien Conseiller diplomatique du Général de Gaulle, Forum pour la France ; Marie Malavoy, Professeur d’Université (Sherbrooke, Québec) ; Thierry Mariani, Député du Vaucluse ; Jean-François Mattéi, Professeur des Universités, ancien Ministre de la Santé ; Jean Matthyssens, ancien représentant personnel du Président François Mitterrand aux Sommets de la Francophonie ; Mgr. Joseph Merhej, Recteur de l’Université « La Sagesse » (Beyrouth, Liban) ; Samuel Millogo, écrivain, Professeur, ancien Secrétaire général adjt du CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur) (Burkina Faso) ; François Mireault, rédacteur du journal « Fracas » (Québec) ; Marc Moingeon, ancien Directeur chez Hachette-Livre ; Yves Montenay, écrivain, Professeur à l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris ; Susie Morgenstern, écrivain, Directrice au Centre National du Livre ; Pascal Naizot, Professeur ; Alassane Ndour, Secrétaire Général du Conseil Régional (Fatick, Sénégal) ; Fritz Nies, Professeur émérite de l’Université de Düsseldorf, ancien Président de la Fédération des Romanistes allemands (Allemagne) ; Dominique Noguez, écrivain ; Sébastien-L. Pageon, Président du Conseil Jeunesse de la Société St Jean-Baptiste (Montréal, Québec) ; Bert Peeters, Professeur de français à l’Université de Tasmanie (Hobart, Australie) ; Jack Petroussenko, administrateur du RIF et du Forum pour la France ; Christian Philip, Professeur des Universités, Député du Rhône; Jacqueline Picoche, Professeur des Universités ; Michel Pinton, ancien président de l’U.D.F. ; Germain Pirlot, Professeur, président de l’association belge des espérantistes (Ostende, Belgique) ; Prince Charles-Philippe d’Orléans ; Manoutcher Razmara, ancien Ministre de SM. le Chah M. Reza Pahlevi (Iran) ; Gilles Rhéaume, ancien président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (Québec) ; Claude et François Roddier, astronomes, Professeurs des Universités ; Georges Roger, écrivain, Professeur (Guadeloupe fr) ; Michel Roussin, ancien Ministre de la Coopération et du Développement ; Paul-Emile Roy, écrivain (Québec) ; David Saforcada, ancien président de « France bonapartiste » ; Charles Saint-Prot, écrivain, géopoliticien ; Boualem Sansal, écrivain (Algérie) ; Joseph René Marcel Sauvé, Colonel (e.R.), géopoliticien (Laval, Québec) ; Raymond Savard, écrivain, administrateur du FFI-Québec (Québec) ; Geneviève Seguin, Proviseur agrégé honoraire, journaliste ; Ludger Staubach, écrivain, animateur culturel (Allemagne-France) ; Margie Sudre, ancienne Ministre de la Francophonie, Députée française au Parlement européen ; Véronique Tadlo, écrivain (Côte d’Ivoire) ; Jean Tardif, Directeur de Planetagora (Québec) ; Guy Tsala, Vice-Recteur de l’Université de Yaoundé 1 (Cameroun) ; Joseph Tsang Mang Kin, ancien Ministre de la Culture (Rép . de Maurice) ; Michel Tauriac-Lenfant, journaliste, écrivain ; Greta Tchesnovitskaya, Rédactrice en chef du bimensuel russe « La langue française » (Russie) ; Christian Teyssandier, Secrétaire Général du Cercle franco-wallon de Paris ; François Therrien, journaliste (Québec) ; Zeina el Tibi, écrivain, présidente de l’Observatoire d’études géopolitiques de Paris ; Alfred Traoré, ancien Chancelier-Président de l’Université de Ouagadougou (Burkina Faso) ; Sayouba Traoré, écrivain (Burkina Faso) ; Jacques Treffel, Inspecteur général, président de l’AMOPA (Association des membres de l’Ordre des Palmes académiques) ; Christian Tremblay, Délégué général des assises européennes du plurilinguisme ; François Tremblay, Professeur des Universités (Québec) ; Madeline Turan, Professeur de français (New York, Etats-Unis) ; Alain Vivien, ancien Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, vice-président d’  « Avenir de la langue française » ; Marie-Mance Vallée, administratrice du FFI (Québec) ; Guillaume Vigneault, écrivain (Québec) ; Pierre-André Wiltzer, ancien Ministre délégué chargé de la Coopération et de la Francophonie ; Françoise Zemmal, coordinatrice du Cercle de Recherche du Général Gallois ;

 

      Personnalités et étudiants signataires dont les titres, lieux ou fonctions restent à préciser :

    Lionel Alexandre Acher ; Denis Barbeau (Québec) ; Eric Basso (Bruxelles, Belgique) ; David Batista ; Flo Berge ; Vincent Blanchard ; Apolline Blanchet ;    Bruno Blanchet ; Jeanne Boesch ; Thierry Bonnier ; Jean-Pierre Bouchard (Montréal, Québec) ; Louise Bourgault (Repentigny, Québec) ; Gilles Brassard (Québec) ; Charles Campbell (Lachine, Québec) ; Renaud Camus ; Pierre Chantereau ; Franck Chevalier ; Bernard Choque ; Frédérique Cingala ; Richard Clark ; Marie-Paul Claveyrolas ; Leonardo Clerici (Italie); Jean-Mathieu Cotton ; Léandre Décarie ; Richard Desgagné (Chicoutimi, Québec) ; Chah Dubost ; Pierre Dubreuil ; Michaël Fatigati ; Gilles Faury ; Cristovao Ferreira (Portugal) ; Dominique Fitremann ; Lara Gélalian (Liban) ; Yann Germain ; André Glaude (Huy, Wallonie, Belgique) ; Véronique Gremel ; François Griesmar (Suisse) ; Jean-Eric Guet ; Michel Hellers ; Abdou Kadiri Kitoyi (Cotonou, Bénin) ; Claude Laferté (Québec) ; Martine Lancelot (Limal, Belgique) ; Catherine Lanneau (Ans, Wallonie, Belgique) ; Jérémie Lapertout ; Jean-Denis Lapointe (Québec) ; Réjean Lapointe (Québec) ; Eugenia Maria Laszlo (Timisoara, Roumanie) ; Alexandrine Latendresse (Québec) ; Patrice Latour ; Michel Laurencin ; Bernard Lauzier ; Brigitte Laval ; Dominique Lejeune (Réunion fr.) ; Pierre Lescher ; Andreas Ludwig (Allemagne) ; Léa Mignot ; Karim Monsia (Cotonou, Bénin) ; Jean-Pierre Morin (Longueil, Québec) ; Régis Morra ; Francis Moury ; Sébastien Nantz ; André Ludovic Ngouaka-Tsoumou (Congo) ; Mam Janvier Njikam (Yaoundé, Cameroun) ; Angelika Odonsky ; Fernand Ouelette (Québec) ; Chékou Oussouman ; Anne-Marie Pauleau ; Laurent Pelvey ; Stefan Popesco ; Maria Portal ; Ronald Poupart (Québec) ; Marie-Pierre Prévot ; Solyna Prom Soeun ; Alfred Ramadji (Tchad) ; Jean-François Rémy-Néris ; Philippe Rochon-Tremblay ; Jean-Pierre Rousseau ; Benoît Roy (Saint-Eustache, Québec) ; Marie-Thérèse Salvat ; Robert Simon (Montréal, Québec) ; Bernard Stecken ; Françoise Terrusse ; Gérard Trougnou ; Jean Urvoy (Tahiti, Polynésie fr.) ; Hervé Valloire ; Thierry Vareilles; Jean-Christophe Vetter ; Claude del Vigna ; Wàng Li ; Richard Wojtkowiak ;

   Là où aucune indication de lieu n’est donnée, il s’agit de signataires résidant en France métropolitaine.

 

Pour signer cet appel, au nom de votre association ou en votre nom propre, prière de prendre contact auprès de M. Albert Salon, Président du FFI (Forum Francophone International) : albertsalon@noos.fr

 

Appel à M. Abdou Diouf , Président de la Francophonie (OIF)