Voici quelques-unes de vos  réactions, suite à la scandaleuse et honteuse élection de VGE  à l'Académie française.

 

 

 

 

MESSAGE  DE  M. Michel Émeriau (Secrétaire national de l'Alliance pour la Souveraineté de la France) :

C'est effectivement scandaleux ! Vous avez tout mon soutien.

 

MESSAGE DE M. Henri Masson (espérantiste):

Une carpette pour Giscard, une !

 

MESSAGE DE M. Alain Patry (Traducteur, Président de l'Association des professionnels de la traduction des brevets d'invention)

10, avenue Georges Clémenceau - F - 06000  NICE

Tél. : 04 93 82 56 81 - Fax : 04 93 82 56 69

Courriels : patryalain@atsat.comaprobi@atsat.com  

Il y a des pilules qui sont difficiles à avaler, mais je ne pourrai jamais digérer celle de l'élection de Giscard à l'Académie française !

C'est sur les conseils de son directeur de cabinet parisien, lors d'un entretien en décembre 2000, que j'ai créé une association, l'APROBI (Association des professionnels de la traduction des brevets d'invention), www.aprobi.asso.fr, pour me battre contre le projet d'abandon de la traduction des brevets en langue française car ce directeur de cabinet de VGE m'avait répondu : « Le président ne se battra jamais pour une question de langue française. » (sic) !

 Dans son livre « Les Français - Réflexions sur le destin d'un peuple » (Plon, 2000),  VGE écrivait notamment :

 « Reflections sur le déclin politique de la France », « J'ai eu envie d'emprunter l'orthographe utilisée par Edmund Burke dans le titre de son livre, Reflections, orthographe que je trouvais plus chatoyante, et moins renfermée sur elle-même, que l'écriture classique de réflexions » (page 13).

C'est sans doute normal pour un homme qui aime s'exprimer en anglais ; ça l'est beaucoup moins pour un candidat à un fauteuil d'académicien.

 « L'anglais est devenu la langue commerciale internationale... La tendance a été accentuée par le développement des technologies nouvelles de la communication et de l'information, dont la langue d'usage est l'anglais. Lorsque le président de l'Assemblée nationale a pris l'heureuse initiative de mettre un moniteur d'informatique à la disposition des députés pour les initier à l'accès à Internet, la plupart des indications portées sur l'écran de mon ordinateur étaient exprimées en anglais. Nos chercheurs scientifiques savent qu'il leur faut désormais, pour communiquer les résultats de leurs travaux, rédiger leurs mémoires en anglais, à l'exception de quelques rares disciplines » (pages 65-66), etc.

 Enfin, soutenant les associations de défense et de promotion de la langue française, à l'invitation de DLF, l'APROBI a cosigné la lettre envoyée à VGE, en tant que président de la Convention européenne, pour que le régime linguistique soit inscrit dans la Constitution européenne. Au nom de l'APROBI, j'ai également cosigné l'appel lancé à l'occasion de la Journée européenne des langues, tout cela en vain.

Après avoir fait tant de mal à la langue française, VGE représente, à mes yeux, la chronique de la mort annoncée de la langue française.

Il est certain que l'Académie ne s'est pas grandie le 11 décembre 2003. Continuons le combat !

 

 

MESSAGE DE M. Claude Beaulieu (souverainiste):

  Le Comité Valmy est tout à fait dans le même état d'esprit que l'A.FR.AV et devra également réagir à cette élection grotesque, absurde et scandaleuse. 

 

 

MESSAGE DE M. Jacques Bergeron (Indépendantiste Québécois) :

  Quel honte d'avoir élu cet homme assujetti à l'anglais à l'Académie de France. Est-ce que les membres de cette académie sont avilis à ce point qu'ils ne voient plus les gaffes de cet individu qui n'a pas craint le ridicule en s'adressant aux Louisianais en anglais, alors qu'ils attendaient un Président de la France. Quelle honte à ces membres d'avoir nommé parmi eux un homme qui s'est adressé au monde en « anglais » lors de son élection à la présidence de la France il y presque trente ans maintenant. Je suggère donc que cette petite académie se fonde en Académie de langue anglaise ou que ses membres reviennent sur leur décision. Autrement, c'est toute la francophonie qui sera ridiculisée par le geste posé par les membres de l'Académie française !

Vraiment Giscard doit retourner dans ses terres, là il aura tout le temps voulu pour divaguer sur une constitution européenne qui n'émanera pas du peuple, mais de lui. Il me semble voir le « Grand général » Charles de Gaulle se tourner dans sa tombe en voyant ce que cet « individu » veut faire de son Europe des Nations.

Vivement une réaction avant que l'Académie ne soit la risée du monde entier. Giscard ne peut accéder à ce poste, car il déshonorerait l'Académie et la France.

 

MESSAGE DE M. René Ballaguy (espérantiste) :

René Ballaguy Prezidanto GAE95

Mondcivitano N° 178283 SAT-ano N°35014

G.A.E. 95 (Groupe d'Action pour l'Espéranto du Val d'Oise)

12 r. Cdt Cousteau - France - 95000 BOISEMONT

Tél.-Fax : 33(0)134423027

mailto:esperanto.95@wanadoo.fr

Honte à vous traîtres à la France ! ET PAR CONSÉQUENT traîtres à l'Europe, qui a besoin de la diversité de toutes ses cultures.

Votre élection de ce faux noble VGD'estaing, lécheur de bottes anglo-américaines, me répugne.

NON à sa Constitution qui,( étudiez-la !) ne fera que nous asservir d'avantage au fric étatsunien.

Si j'en avais le pouvoir je vous flanquerais illico à la rue ! Les nazis, Pol-Pot, Pinochet tuaient les corps, mais vous, par cette élection vous faites pire : en cautionnant la dégradation notre langue, c'est notre âme que vous avilissez ! En tant que prof, je me suis efforcé de transmettre aux jeunes qui m'étaient confiés, les valeurs propres à mon pays. Vous venez de me désavouer . Que doivent transmettre maintenant les enseignants aux jeunes français ? les valeurs étatsuniennes ?

Vous ne méritez plus aucun respect. Je vous crache dessus ! Vous êtes indignes de votre rôle, de votre place et de l'argent MON ARGENT ! y afférent. 

Je vous méprise et vous applique amèrement le proverbe japonais auquel Julien Benda aurait pu souscrire « Le poisson pourrit par la tête ! »

QUI VOUS A PAYÉ ? …ce n'est pas possible autrement !

Oui, vraiment votre âme ne vaut pas cher !

Vous êtes des minables et des minus! Je ne pensais pas que nous fussions vérolés à ce point !


   

MESSAGE DE Mme Christiane Commessie (84800 L'Isle/La Sorgue) :

  Mesdames, Messieurs les académiciens ,

Militante dans une association de défense de la langue française, je me joins à mes camarades pour protester contre la nomination de Monsieur Giscard d'Estaing au sein de votre académie . Tous les Français ont pu se rendre compte, à maintes reprises depuis 1974, et avec quel retentissement, que notre ancien président de la République se rangeait aux coté des traîtres à sa langue . Ne soyez pas honorés du choix que vous venez de faire.

Avec mes salutations


 

MESSAGE DE M. Francis Choisel (Conseiller général des Hauts-de-Seine, Président de l'Alliance pour la Souveraineté de la France) :

Messieurs,

L'élection de M. Valéry Giscard d'Estaing à l'Académie française ne vous honore pas.

On comprend que vous ayez souhaité voir siéger parmi vous un ancien président de la République. Mais cette vanité est, de votre part, pitoyable. Il est vrai que son entrée ne fera qu'un vaniteux de plus sous la Coupole.

Vous saviez pourtant, et on vous l'avait rappelé, que cet homme n'a rien fait pour la langue française, qu'il était même entiché d'anglais, qu'il n'a, dans son projet de constitution européenne, rien prévu pour contrer l'américanisation des institutions de Bruxelles, Strasbourg et Francfort , qu'il n'a rien écrit non plus de mémorable. L'installer dans le fauteuil de Léopold Senghor est une insulte à sa mémoire. C'est un scandale.

Que, cependant, ceux d'entre vous qui se sont refusé à cet abaissement de votre prestigieuse compagnie soient remercié et félicités ! Ils ont l'esprit clair et l'âme bien trempée.

Que les autres sachent que les quelques Français de bon sens qui sont venus manifester leur mécontentement sous vos murs ne sont que l'avant-garde de tous ceux que nous réunirons le jour de la réception de ce fossoyeur de la France.

Je vous adresse, Messieurs, l'expression très sincère de la considération respectueuse qui était la mienne à votre égard jusqu'à hier matin.

 

 

MESSAGE DE Mme Isabelle Voltaire (Comité Valmy) :

  Dans sa séance du jeudi 11 décembre 2003, l’Académie française a procédé à l’élection au fauteuil de M. Léopold Sédar Senghor. M. Valéry Giscard d'Estaing est élu au premier tour. Et sur le fauteuil de Léopold Senghor ? c'est une offense posthume au poète.

Il disait :

Camp 1940


Et nous voilà pris dans les rets, livrés à la barbarie des civilisés,

Exterminés comme des phacochères. Gloire aux tanks et gloire aux avions !

Nous avons cherché un appui, qui croulait comme le sable des dunes

Des chefs, et ils étaient absents, des compagnons, ils ne nous reconnaissaient plus

Et nous ne reconnaissions plus la France.

Dans la nuit nous avons crié notre détresse. Pas une voix n’a répondu.

Les princes de l’Église se sont tus, les hommes d’État ont clamé la magnanimité des hyènes

« Il s’agit bien du nègre ! Il s’agit bien de l’homme ! non ! quand il s’agit de l’Europe. »

Guélowar ! 

 

Ta voix nous dit l’honneur l’espoir et le combat, et ses ailes s’agitent dans notre poitrine

Ta voix nous dit la République, que nous dresserons la Cité dans le jour bleu

Dans l’égalité des peuples fraternels. Et nous, nous répondons : « Présents, ô Guélowar ! »
 

Prisonniers noirs je dis bien prisonniers français, est-ce donc vrai que la France n’est plus la France ?

Est-ce donc vrai que l’ennemi lui a dérobé son visage ?

Est-ce vrai que la haine des banquiers a acheté ses bras d’acier ?

Et votre sang n’a-t-il pas ablué la nation oublieuse de sa mission d’hier ?

Dites, votre sang ne s’est-il pas mêlé au sang lustral de ses martyrs ?

Vos funérailles seront-elles celles de la Vierge-Espérance ?
 

Léopold Sédar Senghor

 

MESSAGE DE M. Michel Arlès (espérantiste)

Mesdames et Messieurs les Très Honorables Académiciens de l'Académie française,

 J'ai appris avec surprise et même quelques regrets l'élection triomphale de Monsieur Valéry Giscard d'Estaing au sein de notre Académie française.

 Je n'ai certes aucun doute sur les grandes connaissances et capacités diverses de Monsieur Valéry Giscard d'Estaing et en particulier dans les domaines scientifique et politique. J'ai même souvent approuvé ses choix au cours de son mandat présidentiel.

Il n'en demeure pas moins que les choix qui m'ont paru les plus critiquables sont précisément ceux qui démontrent à l'évidence son peu d'empressement à défendre notre langue et même sa prédisposition à la livrer à l'appétit vorace de nos amis anglo-saxons, lesquels n'en attendaient pas moins de lui.

N'est-ce pas lui qui, lors de sa victoire à l'élection de la présidence de la République, s'était d'abord adressé au monde en anglais. Je fus particulièrement choqué de ce choix inopportun et particulièrement néfaste lors de la transmission par la télévision en direct, puis en différé de cette allocution. Il n'était pourtant pas nécessaire d'en rajouter, il y a maintenant presque trente ans et depuis lors, pour que la tentative hégémonique des anglo-étatsuniens, clairement planifiée de l'étranger pour débuter par la langue et se poursuivre par les contrôles et espionnages de toutes sortes, ne progresse partout.

Récemment, lors de l'élaboration du projet de Constitution européenne, il a fait la sourde oreille sur tous les problèmes linguistiques que l'élargissement à 25 États allaient soulever. Il n'a répondu à aucune association de défense du français et n'a prévu, dans son projet de constitution, aucun article garantissant l'avenir des langues nationales européennes face à la pieuvre du tout anglais.

Dans le forum de discussion, ouvert pourtant avec tant de solennité sur les problèmes soulevés par les citoyens, il fit l'impasse la plus totale sur ce point qui préoccupe, à juste titre, tant de citoyens européens. 

Sa préférence pour le tout anglais ne peut faire l'ombre d'un doute. Comment se fait-il que malgré cela votre docte Académie ait aussi facilement admis quelqu'un qui, à moins d'un improbable revirement subit, sera un cheval de Troie parmi vous car, s'il est fervent d'une langue, ce n'est assurément pas de la langue française.

Veuillez agréer, Messieurs, l'expression de mon profond respect et de mes sincères regrets.

 

Michel Arlès, ingénieur CESI, retraité

8 rue des Lapins,

01600 Trévoux

 

 

  À  VOUS...

 

 

 

 

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