FRANCE,
FRANCOPHONIE ET MONDIALISATION
Vouloir que la Nation française reste forte sans s’affaiblir sous les
coups de boutoir de la mondialisation, et que la France reste un État
capable de faire signe au monde, suppose non seulement de bâtir une
Europe qui respecte les Nations mais exige parallèlement la volonté de
construire la Francophonie à l’intérieur et à l’extérieur de la
France. L'exception
française procède, en effet, d'un engagement singulier fait
d’attrait, tout à la fois, du grand large et du continent. La nécessité
d’un engagement équilibré de la France vis-à-vis de l’Europe et
de la Francophonie en découle. A l’international, la France a deux
visions : l’Europe et le “ grand large ”.Il ne lui
faut jamais sacrifier l’une à l’autre. Chaque fois que la France a
ignoré sa dimension mondiale pour se limiter à l’Europe, elle
s’est appauvrie : il lui faut marcher sur "ses deux
jambes"! Rétablir l’équilibre entre la politique européenne et
celle du grand large est une nécessité. La Francophonie et l’Europe
sont aussi importantes l’une que l’autre pour la France. Une
Francophonie qu’il faut regarder avec un œil neuf en se plaçant délibérément
dans les défis de la mondialisation et non dans le rétroviseur quoi
que l’on pense de la colonisation. C’est, en effet, d’avenir dont
il s’agit. Mais quel rôle a-t-elle à jouer ? Dans
l’actuelle mondialisation marquée par le début d’une guerre des
civilisations et des religions : terrorisme, tragédie du 11
septembre 2001, guerre en Irak, conflit du Moyen-Orient, le dialogue
mondial et le dialogue régional ne suffisent évidemment plus pour
assurer la paix. Il faut impérativement comme l’a suggéré Senghor,
mettre en œuvre un troisième dialogue : le dialogue
interculturel. Il appelait pour ce faire, à la construction à partir
des grandes aires linguistiques d’unions géoculturelles,
rassemblements et pôles à part entière de la mondialisation
multipolaire. C’est là que la Francophonie puise sa légitimité.
Elle est l’union géoculturelle francophone, celle qui a le
français en partage. La Francophonie offre tout particulièrement de
par la composition de ses membres, une des rares possibilités de
maintenir et développer le dialogue entre le Nord et le Sud, entre
l’Occident et les Mondes arabe et musulman. De
plus, aujourd’hui, face au rêve américain la Francophonie suscite un
autre rêve, le rêve francophone, face à la langue unique une autre
langue partagée, face à un modèle de développement réducteur un
autre modèle qui reconnaît la pluralité et l’identité des peuples,
et traduit les valeurs de solidarité, de partage, d’égalité.
Humanisme intégral, elle constitue un instrument de résistance à
toutes les hégémonies. Après un demi-siècle de pratique d’un militantisme associatif multiple, et plus de trente ans d’une implication progressive des gouvernements, sa vision du monde se dégage avec netteté. L’universalisme francophone se présente comme un tissage des valeurs de l’idéal républicain français et de la civilisation de l’universel de Senghor. Il est Sud tout autant que Nord. La Francophonie a fait le chemin des valeurs et ses valeurs correspondent aux attentes de la mondialisation humaniste. Elle choisit pour l’accès à l’universel la synthèse des différences et non l’affirmation d’un modèle unique et dominant. Elle met en avant la liberté, la solidarité, la diversité et le dialogue, et privilégie l’approche multilatérale à l’unilatéralisme. De simplement culturelle, elle est devenue politique. En
définitive, il y a rencontre entre l’offre francophone et les besoins
de la mondialisation tant au niveau du dialogue interculturel qu’à
celui des valeurs. Ces points expliquent que malgré la déferlante économique,
culturelle et linguistique américaine, chaque Sommet francophone voit
de nouveaux pays frapper à la porte pour y entrer. Ils étaient 43 en
1986, lors du premier Sommet, ils sont 58 aujourd’hui. Cette
attractivité est tout le contraire du déclin et met en évidence que
la Francophonie est une puissance d’influence par les valeurs
qu’elle porte et les combats qu’elle mène. Malgré cela, la
Francophonie reste aujourd’hui pour la France une préoccupation
accessoire, un “ non sujet ”. Quelle
cécité ! D’autant plus que la Francophonie sert le rayonnement
de la France. Elle présente au monde l’universalisme français qui
conjugue avec l’idéal de liberté, qu'il partage avec le monde
anglo-saxon, les valeurs de l’humanisme républicain : solidarité
et égalité des chances. La Nation est en péril si ce message
universaliste et cette ouverture vers l'étranger s’affadissent.
C’est malheureusement le cas aujourd'hui. Plus généralement on
assiste à un désengagement affligeant de la France à
l’international. Elle délaisse ce qui a fait la force de notre Nation
Ce renoncement s'accompagne d'un délabrement de son action culturelle
à l'étranger et conduit à son effacement en Afrique. Cette situation
est la conséquence d’une pensée unique fondée sur une idéologie prétendument
“anti-impérialiste” et “anticolonialiste” et l’illusion
d’un plus grand bonheur - notamment social - obtenu par le sacrifice
de la grandeur. On ne peut en rester là. Demain
la fierté retrouvée de la Nation, de l’identité française, de nos
valeurs, nous imposera de donner une impulsion nouvelle à notre action
intérieure et extérieure en faveur de la Francophonie et de la langue
française. L’“ arrogance du déclin ” devra céder la
place à la valorisation sans complexe des universalismes français et
francophone. Comment y parvenir ? -
À l’intérieur, il s’agit de faire connaître et partager aux
nouvelles générations et à celles et ceux venant de l’immigration,
les valeurs républicaines du modèle français où le moteur du progrès
est l’Homme et non le seul profit. Il y a là une responsabilité
première de l’école et des médias. Il faut enseigner l’histoire
de la France et faire découvrir l’universalisme humaniste français
aux jeunes. Il est indispensable que notre histoire, l’histoire de
notre peuple, soit prise en compte par tous les médias: la radio, le
cinéma, la télévision, et à tous les niveaux: réflexion,
information, vulgarisation et distraction. De même, du primaire à
l’enseignement supérieur, le système éducatif doit assurer un
enseignement sur la Francophonie, tout comme d’ailleurs, sur
l’Europe. Il appartient aux médias pour leur part, de donner dans
leurs émissions toute leur importance à ces deux ensembles géopolitiques. L’enseignement
de la langue française est essentiel. Chaque Français doit savoir écrire
et parler sa langue. On ne peut prétendre devenir citoyen français par
naturalisation sans parler français. Une langue dont il faut promouvoir
et défendre l’usage comme l’ont si bien fait les Québécois au
plan législatif en adoptant la loi 101. Promouvoir et défendre le français
est une nécessité culturelle politique, économique en terme
d’influence et pour que nos valeurs puissent être utiles au monde. On
ne peut assister à sa régression sans réagir. Sa disparition de la scène
internationale serait, par ailleurs, un rude coup porté à la diversité
et un appauvrissement pour le monde. En France la loi Toubon du 4 août
1994 est insuffisante. Il faut la muscler. La langue française comme
les autres langues internationales a une place et un rôle à jouer dans
la mondialisation. L’objectif, c’est le multilinguisme et la
diversité linguistique et non la langue unique. Il faut une fois pour
toutes, chez nous, barrer le chemin à ceux qui veulent interdire le
français en France dans tel ou tel secteur d’activité au nom d’un
principe d’efficacité à courte vue, et se refusent à le parler à
l’international au profit du seul anglais. -
À l’extérieur, un double sursaut est indispensable qui
concerne d’une part la coopération bilatérale francophone et
d’autre part la francophonie multilatérale. Réagir
au niveau bilatéral c’est, comme préconisé par les Nations Unies,
mettre à la disposition de l’aide au développement 0.7% du PIB de la
France, accroître fortement le nombre d'agents et de volontaires en
coopération, redonner à l'effort bilatéral toute sa place, toute sa
visibilité et toute sa capacité d’influence par rapport aux coopérations
multilatérales onusienne et européenne. C'est, par ailleurs, dépenser
la majorité de l’APD dans les pays de notre Sud et dans les pays
francophones qui doivent former le noyau dur et resserré de la zone de
solidarité prioritaire. Mais c’est aussi, tout en maintenant
l’unicité du dispositif de coopération, en revoir l'organisation. A
tous les niveaux politiques, la priorité donnée à la coopération
bilatérale et multilatérale francophone doit être affirmée. En
matière de Francophonie multilatérale il faut un engagement clair de
la France et changer l’image de la Francophonie. Un message fort au
plus haut niveau de l’État est nécessaire. Compte tenu de la frilosité
de l’administration en général et du Quai d’Orsay en particulier,
la création d’un Ministère de plein exercice s’impose. La classe
politique doit se sentir concernée par l’enjeu francophone. Rien ne
sera cependant définitivement acquis sans qu’un amendement, faisant
pendant à celui concernant la construction européenne, stipule que
“ La République participe à la construction de la Communauté
francophone ” et qu’une loi d’Orientation et de
Programmation votée à chaque législature par le Parlement définisse
les objectifs poursuivis et les moyens à mettre en œuvre pour la
construction de la Communauté francophone, le développement de
l’enseignement du français et de la diversité linguistique dans le
monde. Quelles
pourraient être les lignes de force du projet politique défendu par la
France au sein des Instances de la Francophonie et qui mobilise ses
trois moteurs : les États, les sociétés civiles, le mouvement
associatif. Même
si cela agace encore, il faut parler en premier lieu, des lacunes de
l’institutionnel francophone non comme un préalable à l’action de
renouveau et au progrès mais pour préparer des évolutions à terme nécessaires.
Certes, les changements apportés à la Charte de Niamey à Hanoi en
1997 et à Antanarivo en 2005 ont permis de donner un statut juridique
cohérent à la Francophonie politique issue des Sommets de la
Francophonie mais dans un cadre limité, celui du Traité de Niamey dédié
à la seule coopération. Il faut travailler à vaincre les réserves et
les objections, encore bien réelles, exprimées par certains Etats
membres pour donner à la Francophonie sa pleine dimension d’union géoculturelle
au sens de Senghor qui seule la fonde dans la mondialisation au niveau
politique et des relations internationales. Les
droits de l’Homme, la préservation de la paix sont des axes
d’intervention permanents, prioritaires, et à long terme de la
francophonie politique. Une
action puissante doit se déployer en faveur du français. Quand, au nom
du “ principe d'efficacité ”, les enfants, de la
maternelle à l'université, apprendront partout comme langue seconde
une seule langue étrangère, l'anglais, quelle place restera-t-il pour
l'expression des cultures autres que la culture dominante? Tout comme le
dollar n’est pas la seule monnaie du monde, l’anglais n’est pas et
ne sera pas la seule langue internationale. Le français est lui aussi
avec d’autres langues, une langue de la mondialisation. Arrêtons sa
mise à mort. La Francophonie est en première ligne pour promouvoir
notre langue, et à travers lui, le multilinguisme et toutes les langues
de la Francophonie. L’apprentissage de deux langues étrangères,
autres que la langue nationale ou maternelle, doit devenir la règle. De
plus, en Francophonie, la langue française, socle de la Communauté,
doit bénéficier dans chacun des pays membres d’un statut privilégié
qui implique naturellement une responsabilité et un engagement de tous
vis-à-vis de son enseignement, de son utilisation et de sa promotion. Prenons
acte aussi qu’un espace de dialogue interculturel ne peut exister sans
une forte mobilité des personnes. Une préférence de circulation doit
exister pour les Francophones dans l’espace francophone. Les peurs que
suscite toute question touchant à l’immigration ne doivent pas empêcher
d’aller de l’avant. Du reste, outre une affirmation de générosité
et d’ouverture, une certaine immigration est une chance. Les pays
anglo-saxons l’ont bien compris et l’immigration sélective y est la
règle. Pour la Francophonie c’est le moment de faire aboutir son
projet de “ visa francophone ”. Reste aussi que pour aller de l’avant, la Francophonie a besoin de l’adhésion des peuples et de leur implication. Elle doit donc agir pour qu'émergent un sentiment d'appartenance et une véritable identité francophone. Pour cela, les symboles sont essentiels. Il s'agit de faire partager une "idée neuve", d'instiller le rêve francophone dans les esprits. Le
sentiment d'appartenance sera d'autant plus fort qu'un plus grand nombre
connaîtra et partagera les valeurs et l’ambition francophones. Ceci
implique un effort de communication “ marketing ” qui
s'appuie largement sur les médias grand public et vienne en écho à de
grandes manifestations populaires. Il faut informer et médiatiser. Les
jeunes élites ne seront séduites par la Francophonie que si elles la
connaissent mieux. Ses valeurs, son rôle dans la mondialisation, les
coopérations qu'elle mène, son organisation, doivent donc faire
l'objet d'enseignements et d'études dans les Universités et les
Grandes Ecoles. Des Chaires Senghor de la Francophonie doivent venir répondre
à ce besoin comme le font pour l’Europe les Chaires Jean Monnet. Toutes
ces initiatives ou d'autres de même nature, renforceraient
l'implication des peuples. La
Francophonie sera d'autant plus proche de ces derniers que la société
civile sera impliquée. Plus que jamais, les OING, les associations,
doivent être mobilisées. À cet égard, il faut souhaiter un renouveau
très fort de la vie associative francophone. La
Francophonie doit parallèlement se saisir de la décentralisation.
Il lui faut se rapprocher des collectivités locales : communes,
villes, départements, régions, les inciter à s'organiser en réseau,
et à développer des coopérations décentralisées francophones. Elles
doivent, en particulier, célébrer chaque année la fête de la
Francophonie le 20 mars. Mais
comment mieux traduire l’appartenance à la Communauté que par la
mobilisation de ses ressources humaines au service des objectifs
communs. Mobilisation qui peut prendre de nombreuses formes dont celle
du volontariat qui est l’expression la plus achevée de la
solidarité. La Francophonie doit disposer d’un corps de volontaires
faisant appel à toutes les composantes de la société : la
jeunesse qui est son avenir, les retraités qui ont de l’expérience,
de la disponibilité et du temps à offrir, et des actifs qui veulent
approfondir par l’action, leur générosité. Il faut élaborer un
statut du volontaire francophone pour préciser le cadre juridique et
financier de leur activité. Les
peuples ont besoin d’actions concrètes pour être convaincus que la
Francophonie les concerne au quotidien. En ce sens, trois chantiers sont
à sa portée : l’économie, l’éducation, la diversité
culturelle et linguistique. Elle doit les prendre à bras le corps
et leur consacrer les moyens financiers et opérationnels nécessaires
dans une approche public-privé, ouverte sur les grands bailleurs de
fonds internationaux et qui rassemble tous les acteurs. Rien
ne sera possible sans développement. Il faut avoir le courage de donner
à la Francophonie sa dimension économique. On parle de culture d’un
côté, d’économie de l’autre, comme si l’économie était sans
influence sur la culture ! Domine le monde aujourd’hui la culture
du pays le plus puissant économiquement. La Francophonie est concernée
par l’économie. Sans chantier économique, elle ne sera pas crédible ;
il faut le dire et le redire. Un outil économique spécifique
francophone -Agence, Banque, Forum- est donc nécessaire en
particulier au niveau des PME. Fonds d’investissement et de garantie,
marieur d’entreprises, facilitateur de délocalisation, cet outil
ouvrira le monde francophone aux entreprises francophones dans le cadre
de coopérations bilatérales sud/sud et triangulaire nord/sud/sud en
particulier. Il en est de même pour les industries culturelles et l’économie
de l’immatériel. La convention sur la diversité culturelle perdra
tout intérêt si les industries culturelles du Sud restent
squelettiques et balbutiantes. Comment les promouvoir et les développer ?
L’exemple réussi du Québec plaide pour la création d’une Société
de développement des entreprises culturelles francophones capable
de garantir et d’investir (la Sodec francophone). Parallèlement une
circulation facilitée des biens et produits culturels est nécessaire
en Francophonie pour faire connaître la diversité des productions
culturelles et accroître l’inter connaissance des cultures. La Francophonie ne peut d’évidence accepter l’illettrisme. La scolarisation doit être assurée. La situation actuelle ne peut perdurer avec des taux d’alphabétisation dans bien des cas ne dépassant pas vingt à trente pour cent. L’éducation est donc une priorité absolue. Il en est de même pour la formation, une formation utile qui sans négliger la culture générale donne le goût d’entreprendre et ouvre sur la vie professionnelle, en particulier sur les nouveaux métiers. Cet effort sera mené avec la volonté de privilégier l’excellence et de généraliser un multilinguisme ouvert sur les langues locales et internationales ; le français y étant appris comme une langue seconde c'est-à-dire une langue de communication, de travail et de culture. La mise en place d’un baccalauréat francophone, comme au Vietnam, permettrait l’application de critères d’excellence valables pour tout le monde francophone. Contrairement
à l’enseignement supérieur avec l’Agence universitaire de la
Francophonie, la Francophonie ne dispose pas pour l’enseignement
primaire et secondaire d’un outil opérationnel spécifique et crédible
pour l’Education, qu’il faut donc créer. La
diversité culturelle et linguistique a été depuis l’origine au
centre des préoccupations de la Francophonie. De belles avancées ont
été obtenues en matière de diversité culturelle avec l’exception
culturelle au GATT, puis à l’OMC en 1995, et en 2005 l’adoption à
l’UNESCO de la Convention internationale pour la diversité culturelle
à la quasi unanimité. Cependant en matière culturelle beaucoup reste
à faire : d’abord obtenir, malgré l’opposition farouche des
Etats-Unis, la ratification de la Convention ; puis se donner les
moyens opérationnels de promouvoir les industries culturelles du Sud ;
et enfin accorder aux biens et produits culturels francophones des préférences
de circulation en Francophonie. En
revanche en matière de diversité linguistique, tout ou presque reste
à faire. Seul un combat politique peut mettre fin à l’entreprise
totalitaire qui impose l’anglais comme seule langue dans tous les
secteurs sociaux et commerciaux. De l’hôtel à l’avion, dans les
affaires, dans les relations internationales, on constate une volonté
délibérée et affichée d’imposer l’anglais, alors que c’est le
multilinguisme qui est moderne et facteur de progrès, un multilinguisme
qu’il faut construire au niveau mondial et dont la Francophonie doit
être un moteur. On
objectera évidemment que la France n’a pas les moyens financiers
d’un tel engagement. C’est faire preuve de facilité tant le
financement multilatéral est faible : deux cent trente millions
d’euros par an pour 58 pays et 180 millions de locuteurs francophones.
La France ne consacre au multilatéral francophone, qui pourtant lui est
consubstantiel, que 10% environ des moyens financiers qu’elle apporte
à la coopération multilatérale dans son ensemble et moins de 5% de
son effort bilatéral de coopération. Les chiffres parlent d’eux-mêmes
et donnent la mesure de la carence. La remise à niveau de l’APD, à
condition d’en faire bénéficier la Francophonie, permettra de dégager
les financements nécessaires. Engageons
le sursaut. La France ne peut rester orpheline de son grand large.
Michel
Guillou
pour le Groupe Phénix
[1] Le Groupe Phénix est un groupe de hauts fonctionnaires, d’universitaires, d’élus, de représentants associatifs et d’entrepreneurs exerçant des responsabilités dans les domaines de la coopération et de l’aide au développement.
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