Sujet : France, Francophonie et mondialisation
Date : 15/01/2007
Envoi d' Albert Salon  (courriel : albertsalon(chez)noos.fr)   Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez "chez" par "@"

 

FRANCE, FRANCOPHONIE ET MONDIALISATION

 

 

         Vouloir que la Nation française reste forte sans s’affaiblir sous les coups de boutoir de la mondialisation, et que la France reste un État capable de faire signe au monde, suppose non seulement de bâtir une Europe qui respecte les Nations mais exige parallèlement la volonté de construire la Francophonie à l’intérieur et à l’extérieur de la France.

L'exception française procède, en effet, d'un engagement singulier fait d’attrait, tout à la fois, du grand large et du continent. La nécessité d’un engagement équilibré de la France vis-à-vis de l’Europe et de la Francophonie en découle. A l’international, la France a deux visions : l’Europe et le “ grand large ”.Il ne lui faut jamais sacrifier l’une à l’autre. Chaque fois que la France a ignoré sa dimension mondiale pour se limiter à l’Europe, elle s’est appauvrie : il lui faut marcher sur "ses deux jambes"! Rétablir l’équilibre entre la politique européenne et celle du grand large est une nécessité. La Francophonie et l’Europe sont aussi importantes l’une que l’autre pour la France.

Une Francophonie qu’il faut regarder avec un œil neuf en se plaçant délibérément dans les défis de la mondialisation et non dans le rétroviseur quoi que l’on pense de la colonisation. C’est, en effet, d’avenir dont il s’agit. Mais quel rôle a-t-elle à jouer ?

Dans l’actuelle mondialisation marquée par le début d’une guerre des civilisations et des religions : terrorisme, tragédie du 11 septembre 2001, guerre en Irak, conflit du Moyen-Orient, le dialogue mondial et le dialogue régional ne suffisent évidemment plus pour assurer la paix. Il faut impérativement comme l’a suggéré Senghor, mettre en œuvre un troisième dialogue : le dialogue interculturel. Il appelait pour ce faire, à la construction à partir des grandes aires linguistiques d’unions géoculturelles, rassemblements et pôles à part entière de la mondialisation multipolaire. C’est là que la Francophonie puise sa légitimité. Elle est l’union géoculturelle francophone, celle qui a le français en partage. La Francophonie offre tout particulièrement de par la composition de ses membres, une des rares possibilités de maintenir et développer le dialogue entre le Nord et le Sud, entre l’Occident et les Mondes arabe et musulman.

De plus, aujourd’hui, face au rêve américain la Francophonie suscite un autre rêve, le rêve francophone, face à la langue unique une autre langue partagée, face à un modèle de développement réducteur un autre modèle qui reconnaît la pluralité et l’identité des peuples, et traduit les valeurs de solidarité, de partage, d’égalité. Humanisme intégral, elle constitue un instrument de résistance à toutes les hégémonies.

Après un demi-siècle de pratique d’un militantisme associatif multiple, et plus de trente ans d’une implication progressive des gouvernements, sa vision du monde se dégage avec netteté. L’universalisme francophone se présente comme un tissage des valeurs de l’idéal républicain français et de la civilisation de l’universel de Senghor. Il est Sud tout autant que Nord. La Francophonie a fait le chemin des valeurs et ses valeurs correspondent aux attentes de la mondialisation humaniste. Elle choisit pour l’accès à l’universel la synthèse des différences et non l’affirmation d’un modèle unique et dominant. Elle met en avant la liberté, la solidarité, la diversité et le dialogue, et privilégie l’approche multilatérale à l’unilatéralisme. De simplement culturelle, elle est devenue politique.

En définitive, il y a rencontre entre l’offre francophone et les besoins de la mondialisation tant au niveau du dialogue interculturel qu’à celui des valeurs. Ces points expliquent que malgré la déferlante économique, culturelle et linguistique américaine, chaque Sommet francophone voit de nouveaux pays frapper à la porte pour y entrer. Ils étaient 43 en 1986, lors du premier Sommet, ils sont 58 aujourd’hui. Cette attractivité est tout le contraire du déclin et met en évidence que la Francophonie est une puissance d’influence par les valeurs qu’elle porte et les combats qu’elle mène. Malgré cela, la Francophonie reste aujourd’hui pour la France une préoccupation accessoire, un “ non sujet ”.

Quelle cécité ! D’autant plus que la Francophonie sert le rayonnement de la France. Elle présente au monde l’universalisme français qui conjugue avec l’idéal de liberté, qu'il partage avec le monde anglo-saxon, les valeurs de l’humanisme républicain : solidarité et égalité des chances. La Nation est en péril si ce message universaliste et cette ouverture vers l'étranger s’affadissent. C’est malheureusement le cas aujourd'hui. Plus généralement on assiste à un désengagement affligeant de la France à l’international. Elle délaisse ce qui a fait la force de notre Nation Ce renoncement s'accompagne d'un délabrement de son action culturelle à l'étranger et conduit à son effacement en Afrique. Cette situation est la conséquence d’une pensée unique fondée sur une idéologie prétendument “anti-impérialiste” et “anticolonialiste” et  l’illusion d’un plus grand bonheur - notamment social - obtenu par le sacrifice de la grandeur. On ne peut en rester là.

Demain la fierté retrouvée de la Nation, de l’identité française, de nos valeurs, nous imposera de donner une impulsion nouvelle à notre action intérieure et extérieure en faveur de la Francophonie et de la langue française. L’“ arrogance du déclin ” devra céder la place à la valorisation sans complexe des universalismes français et francophone. Comment y parvenir ?

- À l’intérieur, il s’agit de faire connaître et partager aux nouvelles générations et à celles et ceux venant de l’immigration, les valeurs républicaines du modèle français où le moteur du progrès est l’Homme et non le seul profit. Il y a là une responsabilité première de l’école et des médias. Il faut enseigner l’histoire de la France et faire découvrir l’universalisme humaniste français aux jeunes. Il est indispensable que notre histoire, l’histoire de notre peuple, soit prise en compte par tous les médias: la radio, le cinéma, la télévision, et à tous les niveaux: réflexion, information, vulgarisation et distraction. De même, du primaire à l’enseignement supérieur, le système éducatif doit assurer un enseignement sur la Francophonie, tout comme d’ailleurs, sur l’Europe. Il appartient aux médias pour leur part, de donner dans leurs émissions toute leur importance à ces deux ensembles géopolitiques.

L’enseignement de la langue française est essentiel. Chaque Français doit savoir écrire et parler sa langue. On ne peut prétendre devenir citoyen français par naturalisation sans parler français. Une langue dont il faut promouvoir et défendre l’usage comme l’ont si bien fait les Québécois au plan législatif en adoptant la loi 101. Promouvoir et défendre le français est une nécessité culturelle politique, économique en terme d’influence et pour que nos valeurs puissent être utiles au monde. On ne peut assister à sa régression sans réagir. Sa disparition de la scène internationale serait, par ailleurs, un rude coup porté à la diversité et un appauvrissement pour le monde. En France la loi Toubon du 4 août 1994 est insuffisante. Il faut la muscler. La langue française comme les autres langues internationales a une place et un rôle à jouer dans la mondialisation. L’objectif, c’est le multilinguisme et la diversité linguistique et non la langue unique. Il faut une fois pour toutes, chez nous, barrer le chemin à ceux qui veulent interdire le français en France dans tel ou tel secteur d’activité au nom d’un principe d’efficacité à courte vue, et se refusent à le parler à l’international au profit du seul anglais.

- À l’extérieur, un double sursaut est indispensable qui concerne d’une part la coopération bilatérale francophone et d’autre part la  francophonie multilatérale.

Réagir au niveau bilatéral c’est, comme préconisé par les Nations Unies, mettre à la disposition de l’aide au développement 0.7% du PIB de la France, accroître fortement le nombre d'agents et de volontaires en coopération, redonner à l'effort bilatéral toute sa place, toute sa visibilité et toute sa capacité d’influence par rapport aux coopérations multilatérales onusienne et européenne. C'est, par ailleurs, dépenser la majorité de l’APD dans les pays de notre Sud et dans les pays francophones qui doivent former le noyau dur et resserré de la zone de solidarité prioritaire. Mais c’est aussi, tout en maintenant l’unicité du dispositif de coopération, en revoir l'organisation. A tous les niveaux politiques, la priorité donnée à la coopération bilatérale et multilatérale francophone doit être affirmée.

En matière de Francophonie multilatérale il faut un engagement clair de la France et changer l’image de la Francophonie. Un message fort au plus haut niveau de l’État est nécessaire. Compte tenu de la frilosité de l’administration en général et du Quai d’Orsay en particulier, la création d’un Ministère de plein exercice s’impose. La classe politique doit se sentir concernée par l’enjeu francophone. Rien ne sera cependant définitivement acquis sans qu’un amendement, faisant pendant à celui concernant la construction européenne, stipule que  “ La République participe à la construction de la Communauté francophone ” et qu’une loi d’Orientation et de Programmation votée à chaque législature par le Parlement définisse les objectifs poursuivis et les moyens à mettre en œuvre pour la construction de la Communauté francophone, le développement de l’enseignement du français et de la diversité linguistique dans le monde.

Quelles pourraient être les lignes de force du projet politique défendu par la France au sein des Instances de la Francophonie et qui mobilise ses trois moteurs : les États, les sociétés civiles, le mouvement associatif.

Même si cela agace encore, il faut parler en premier lieu, des lacunes de l’institutionnel francophone non comme un préalable à l’action de renouveau et au progrès mais pour préparer des évolutions à terme nécessaires. Certes, les changements apportés à la Charte de Niamey à Hanoi en 1997 et à Antanarivo en 2005 ont permis de donner un statut juridique cohérent à la Francophonie politique issue des Sommets de la Francophonie mais dans un cadre limité, celui du Traité de Niamey dédié à la seule coopération. Il faut travailler à vaincre les réserves et les objections, encore bien réelles, exprimées par certains Etats membres pour donner à la Francophonie sa pleine dimension d’union géoculturelle au sens de Senghor qui seule la fonde dans la mondialisation au niveau politique et des relations internationales.

Les droits de l’Homme, la préservation de la paix sont des axes d’intervention permanents, prioritaires, et à long terme de la francophonie politique.

Une action puissante doit se déployer en faveur du français. Quand, au nom du “ principe d'efficacité ”, les enfants, de la maternelle à l'université, apprendront partout comme langue seconde une seule langue étrangère, l'anglais, quelle place restera-t-il pour l'expression des cultures autres que la culture dominante? Tout comme le dollar n’est pas la seule monnaie du monde, l’anglais n’est pas et ne sera pas la seule langue internationale. Le français est lui aussi avec d’autres langues, une langue de la mondialisation. Arrêtons sa mise à mort. La Francophonie est en première ligne pour promouvoir notre langue, et à travers lui, le multilinguisme et toutes les langues de la Francophonie. L’apprentissage de deux langues étrangères, autres que la langue nationale ou maternelle, doit devenir la règle. De plus, en Francophonie, la langue française, socle de la Communauté, doit bénéficier dans chacun des pays membres d’un statut privilégié qui implique naturellement une responsabilité et un engagement de tous vis-à-vis de son enseignement, de son utilisation et de sa promotion.

Prenons acte aussi qu’un espace de dialogue interculturel ne peut exister sans une forte mobilité des personnes. Une préférence de circulation doit exister pour les Francophones dans l’espace francophone. Les peurs que suscite toute question touchant à l’immigration ne doivent pas empêcher d’aller de l’avant. Du reste, outre une affirmation de générosité et d’ouverture, une certaine immigration est une chance. Les pays anglo-saxons l’ont bien compris et l’immigration sélective y est la règle. Pour la Francophonie c’est le moment de faire aboutir son projet de “ visa francophone ”.

Reste aussi que pour aller de l’avant, la Francophonie a besoin de l’adhésion des peuples et de leur implication. Elle doit donc agir pour qu'émergent un sentiment d'appartenance et une véritable identité francophone. Pour cela, les symboles sont essentiels. Il s'agit de faire partager une "idée neuve", d'instiller le rêve francophone dans les esprits.

Le sentiment d'appartenance sera d'autant plus fort qu'un plus grand nombre connaîtra et partagera les valeurs et l’ambition francophones. Ceci implique un effort de communication “ marketing ” qui s'appuie largement sur les médias grand public et vienne en écho à de grandes manifestations populaires. Il faut informer et médiatiser. Les jeunes élites ne seront séduites par la Francophonie que si elles la connaissent mieux. Ses valeurs, son rôle dans la mondialisation, les coopérations qu'elle mène, son organisation, doivent donc faire l'objet d'enseignements et d'études dans les Universités et les Grandes Ecoles. Des Chaires Senghor de la Francophonie doivent venir répondre à ce besoin comme le font pour l’Europe les Chaires Jean Monnet.

Toutes ces initiatives ou d'autres de même nature, renforceraient l'implication des peuples.

La Francophonie sera d'autant plus proche de ces derniers que la société civile sera impliquée. Plus que jamais, les OING, les associations, doivent être mobilisées. À cet égard, il faut souhaiter un renouveau très fort de la vie associative francophone.

La Francophonie doit parallèlement se saisir de la décentralisation. Il lui faut se rapprocher des collectivités locales : communes, villes, départements, régions, les inciter à s'organiser en réseau, et à développer des coopérations décentralisées francophones. Elles doivent, en particulier, célébrer chaque année la fête de la Francophonie le 20 mars.

Mais comment mieux traduire l’appartenance à la Communauté que par la mobilisation de ses ressources humaines au service des objectifs communs. Mobilisation qui peut prendre de nombreuses formes dont celle du volontariat qui est l’expression la plus achevée de la solidarité. La Francophonie doit disposer d’un corps de volontaires faisant appel à toutes les composantes de la société : la jeunesse qui est son avenir, les retraités qui ont de l’expérience, de la disponibilité et du temps à offrir, et des actifs qui veulent approfondir par l’action, leur générosité. Il faut élaborer un statut du volontaire francophone pour préciser le cadre juridique et financier de leur activité.

Les peuples ont besoin d’actions concrètes pour être convaincus que la Francophonie les concerne au quotidien. En ce sens, trois chantiers sont à sa portée : l’économie, l’éducation, la diversité culturelle et linguistique. Elle doit les prendre à bras le corps et leur consacrer les moyens financiers et opérationnels nécessaires dans une approche public-privé, ouverte sur les grands bailleurs de fonds internationaux et qui rassemble tous les acteurs.

Rien ne sera possible sans développement. Il faut avoir le courage de donner à la Francophonie sa dimension économique. On parle de culture d’un côté, d’économie de l’autre, comme si l’économie était sans influence sur la culture ! Domine le monde aujourd’hui la culture du pays le plus puissant économiquement. La Francophonie est concernée par l’économie. Sans chantier économique, elle ne sera pas crédible ; il faut le dire et le redire. Un outil économique spécifique francophone -Agence, Banque, Forum- est donc nécessaire en particulier au niveau des PME. Fonds d’investissement et de garantie, marieur d’entreprises, facilitateur de délocalisation, cet outil ouvrira le monde francophone aux entreprises francophones dans le cadre de coopérations bilatérales sud/sud et triangulaire nord/sud/sud en particulier. Il en est de même pour les industries culturelles et l’économie de l’immatériel. La convention sur la diversité culturelle perdra tout intérêt si les industries culturelles du Sud restent squelettiques et balbutiantes. Comment les promouvoir et les développer ? L’exemple réussi du Québec plaide pour la création d’une Société de développement des entreprises culturelles francophones capable de garantir et d’investir (la Sodec francophone). Parallèlement une circulation facilitée des biens et produits culturels est nécessaire en Francophonie pour faire connaître la diversité des productions culturelles et accroître l’inter connaissance des cultures.

La Francophonie ne peut d’évidence accepter l’illettrisme. La scolarisation doit être assurée. La situation actuelle ne peut perdurer avec des taux d’alphabétisation dans bien des cas ne dépassant pas vingt à trente pour cent. L’éducation est donc une priorité absolue. Il en est de même pour la formation, une formation utile qui sans négliger la culture générale donne le goût d’entreprendre et ouvre sur la vie professionnelle, en particulier sur les nouveaux métiers. Cet effort sera mené avec la volonté de privilégier l’excellence et de généraliser un multilinguisme ouvert sur les langues locales et internationales ; le français y étant appris comme une langue seconde c'est-à-dire une langue de communication, de travail et de culture. La mise en place d’un baccalauréat francophone, comme au Vietnam, permettrait l’application de critères d’excellence valables pour tout le monde francophone.

Contrairement à l’enseignement supérieur avec l’Agence universitaire de la Francophonie, la Francophonie ne dispose pas pour l’enseignement primaire et secondaire d’un outil opérationnel spécifique et crédible pour l’Education, qu’il faut donc créer.

La diversité culturelle et linguistique a été depuis l’origine au centre des préoccupations de la Francophonie. De belles avancées ont été obtenues en matière de diversité culturelle avec l’exception culturelle au GATT, puis à l’OMC en 1995, et en 2005 l’adoption à l’UNESCO de la Convention internationale pour la diversité culturelle à la quasi unanimité. Cependant en matière culturelle beaucoup reste à faire : d’abord obtenir, malgré l’opposition farouche des Etats-Unis, la ratification de la Convention ; puis se donner les moyens opérationnels de promouvoir les industries culturelles du Sud ; et enfin accorder aux biens et produits culturels francophones des préférences de circulation en Francophonie.

En revanche en matière de diversité linguistique, tout ou presque reste à faire. Seul un combat politique peut mettre fin à l’entreprise totalitaire qui impose l’anglais comme seule langue dans tous les secteurs sociaux et commerciaux. De l’hôtel à l’avion, dans les affaires, dans les relations internationales, on constate une volonté  délibérée et affichée d’imposer l’anglais, alors que c’est le multilinguisme qui est moderne et facteur de progrès, un multilinguisme qu’il faut construire au niveau mondial et dont la Francophonie doit être un moteur.

On objectera évidemment que la France n’a pas les moyens financiers d’un tel engagement. C’est faire preuve de facilité tant le financement multilatéral est faible : deux cent trente millions d’euros par an pour 58 pays et 180 millions de locuteurs francophones. La France ne consacre au multilatéral francophone, qui pourtant lui est consubstantiel, que 10% environ des moyens financiers qu’elle apporte à la coopération multilatérale dans son ensemble et moins de 5% de son effort bilatéral de coopération. Les chiffres parlent d’eux-mêmes et donnent la mesure de la carence. La remise à niveau de l’APD, à condition d’en faire bénéficier la Francophonie, permettra de dégager les financements nécessaires.

Engageons le sursaut. La France ne peut rester orpheline de son grand large.

                                      

 Michel Guillou

                                         pour le Groupe Phénix (1)


 

[1] Le Groupe Phénix est un groupe de hauts fonctionnaires, d’universitaires, d’élus, de représentants associatifs et d’entrepreneurs exerçant des responsabilités dans les domaines de la coopération et de l’aide au développement.

 

 

 

Le français qui gagne (année 2007)