Les médailles du déshonneur !

Durant la semaine de la Francophonie, la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, a décoré des Arts et des Lettres, un groupe de chanteurs "français" qui chantent en anglais ! Un encouragement de plus lancé à la population à ne plus chanter en français et à cracher, ce faisant, sur la Francophonie.

Décorer le groupe Shaka Ponk, c'était aussi s'infliger une double peine : celle de voir la langue de la République bafouée et celle de se faire insulter par des jeunes qui ne respectent rien, ou pas grand chose (voir leur tenue, notamment, lors de la remise des médailles).

Et que dire de François Hollande, un ex "young leader*"  qui a remis la légion d'Honneur à Manuel Barroso, un pro-américain qui préférait parler anglais à la Commission européenne que français (Sarkozy lui en avait fait la remarque, voir notre vidéo).

Je crains, hélas, que nous soyons infiltrés jusqu'aux plus hautes sphères de l'État par des incapables, qui, parce qu'ils sont incapables, sont prêts à céder toute souveraineté culturelle, linguistique, économique, monétaire et militaire aux sbires de la bien-pensance mondialiste qui ne rêvent que de gouvernance globale et de nous transformer tous en Shaka Ponk, c'est-à-dire en débrayés hirsutes, sans loi ni Dieu, sans langue ni culture.

SC

* La French-American Foundation-France est la principale organisation en France qui se consacre à « renforcer les liens entre la France et les États-Unis ». Depuis sa création en 1976, elle se consacre à encourager un dialogue actif entre les deux nations. L'objectif de cette fondation est d'œuvrer à une meilleure compréhension mutuelle entre les deux pays et à la recherche de solutions partagées. Elle organise des séminaires pour des jeunes dirigeants ("Young Leaders") français et américains issus de la politique, de la finance, de la presse « à fort potentiel de "leadership" ("cheffériat", en français) et appelés à jouer un rôle important dans leur pays et dans les relations franco-américaines ». La Fondation est dirigée par Jean-Luc Allavena, un Monégasque.

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Shaka Ponk, chevaliers des Arts et des Lettres... Est-ce bien raisonnable ?

Le groupe de rock français a été décoré mardi par la ministre de la Culture. Reste à savoir s'ils contribuent vraiment au rayonnement des arts en France et à l'étranger ?

Un internaute s'en étonne : « Décorer Shaka Ponk aux Arts et Lettres, c'est comme donner le Mérite Agricole au Géant vert... » La République n'a pas pour habitude d'accueillir en son sein une bande de punks, baskets aux pieds, adeptes de fantaisies capillaires et affichant même une certaine désinvolture comme l'atteste l'inscription sur le ticheurte de Sam, la chanteuse : "We don't give a fuck" (« On en a rien à foutre »). Aurélie Filippetti a pourtant bien reçu, le mardi 18 mars, avec les honneurs, les membres du groupe Shaka Ponk pour leur décerner la médaille de chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres.

Créée en 1957 par André Malraux, la distinction a pour but de « récompenser les personnes qui se sont distinguées par leurs créations dans le domaine artistique ou littéraire ou par la contribution qu'elles ont apportée au rayonnement des arts et des lettres en France et dans le monde ». Difficile d'affirmer que les compères du chanteur Frah correspondent vraiment aux vertus liées à cette décoration. Surtout si l'on s'en réfère au titre de leur troisième album, Bad Porn Movie Trax !

À son actif, Shaka Ponk, peut se prévaloir, c'est vrai, de son succès populaire : disque de platine avec l'album The Geeks and the Jerkin' Socks (2011), deux victoires de la musique relatives à leurs prestations scéniques (meilleure tournée en 2013 et meilleur DVD-concert en 2014), un Bercy complet, etc. Mais au mieux le groupe mérite-t-il la médaille de la « révélation ». Le titre Wanna Get Free (sur leur dernier disque, The Withe Pixel Ape) traduirait même un certain essoufflement dans leur production en forme d'esperanto mixant l'anglais, le français et l'espagnol.

Cherchez les erreurs

Si on ne peut reprocher à ce groupe de métal pour ados boutonneux d'avoir été épinglés rue de Valois, on peut s'interroger en revanche sur ce choix du ministère de la Culture.

Qui se produit après les décorations de David Guetta, de Jackie Chan, de Nikos Aliagas ou du chauffeur de l'ex-ministre Christine Albanel... Cherchez les erreurs! Aurélie Filippetti a voulu récompenser le groupe pour « son univers alternatif et écologiste de sons et d'images aux influences multiples et à l'énergie communicative, entre le virtuel et le réel, la toile et la scène, au plus près des pratiques culturelles actuelles ». Sur Twitter, elle assume pleinement son choix.

Source : lefigaro.fr, le jeudi 20 mars 2014

Possibilité de réagir :

http://www.lefigaro.fr/musique/2014/03/19/03006-20140319ARTFIG00362-shaka-ponk-chevaliers-des-arts-et-des-lettres-est-ce-bien-raisonnable.php

http://www.lefigaro.fr/vox/culture/2014/03/21/31006-20140321ARTFIG00154-aurelie-filippetti-decorer-shaka-ponk-et-apres.php

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On comprend, dés lors, que la Ministre n'ait rien à faire de nos cris d'alarme sur la langue française et la Francophonie !

http://www.francophonie-avenir.com/Index_RR_Lettre_ouverte_a_Mme_Filippetti,_ministre_de_la_Culture_a_propos_de_l-anglicisation_de_la_France.htm

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Barroso fait Grand officier de la légion d’honneur par Hollande

Par Michel Soudais 

L’information ne figure pas sur le site de l’Élysee. Certes, le site officiel de la présidence, nous apprend que ce mercredi 9 juillet, le président de la République a procédé à une remise collective de décorations, notamment à Mesdames Nicole Notat et Monique Pelletier. On y lit aussi dans l’agenda public de François Hollande que le chef de l’État avait prévu de dîner à 20h30 avec José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne. Mais, sauf erreur, il n’est nulle part mentionné que le président de la République, à cette occasion, a décoré son hôte Grand officier (le 4eme de l’ordre qui en compte 5) de la Légion d’honneur. Un honneur dont s’est immédiatement félicité ledit Barroso sur Twitter.

Pour mémoire, « Voter pour le PSE pour s’opposer à Barroso » était, en 2009, le principal argument de campagne du PS dirigé par un certain François Hollande. Les socialistes européens, en campagne électorale (il est vrai), avait alors fait du président de la Commission européenne leur ennemi n°1. Avant de participer à sa réélection. Ce qui ne les a pas empêché, au cours de la dernière campagne européenne, de dire à nouveau pis que pendre de l’action de cet atlantiste libéral à la tête de l’Union européenne. Cela valait bien une récompense.

Ajout à 0h10 : Moins d’une heure après la publication de cet article, le site de l’Élysée a publié des photos de cette décoration privée, tout en continuant de parler d’un simple dîner, et sans préciser de quelle médaille le président de la République venait de gratifier son hôte.

NB : Merci à la vigilance de mon confrère Arthur Nazaret sans le tweet duquel cette information surprenante m’aurait échappé.

Source : politis.fr, le mercredi 9 juillet 2014

Possibilité de réagir sur :

http://www.politis.fr/Barroso-fait-Grand-officier-de-la,27716.html

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Cette médaille à Barroso est une preuve de plus que nous avons le Président de la République le plus nul que nous n'ayons jamais eu !

http://www.francophonie-avenir.com/Index_FXG_Barroso_ou_l-insolence_d-une_caste_acquise_aux_interets_anglo-americains.htm