Sujet :

On se bat pour le français à Loches (37) !

Date :

31/01/2014

Envoi de Lola Le Brasseur (llebrasseur(chez)ftq.qc.ca) 

Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez « chez » par « @ ».

Les défenseurs de la langue française déposent un recours contre la campagne "I Loches You"

Un acteur inattendu entre dans la campagne électorale en Touraine.

 

DLF, une association de défense de la langue française a déposé un recours gracieux pour que le maire de Loches, Jean-Jacques Descamps, retire le slogan "I Loches You" ou bien le traduise en français. Sans réponse, DLF envisage un recours contentieux.

 

Anglomanie à Loches (37)

 

Le slogan "I Loches You"

est présent sur toute la communication touristique de la ville.

  © Capture d'écran Google images

 

 

 

L'association de défense de la langue française, DLF lance un ultimatum aux candidats aux municipales pour qu'ils s'engagent à respecter et faire respecter la langue française. Concrètement, elle veut faire appliquer à la lettre la loi Toubon de 1994 qui exige des élus une traduction en français de tous les anglicismes. En Indre-et-Loire, elle a donc adressé un manifeste aux candidats.

I Loches You           Christian Massé, le Président de l'ADLF

 

Source : francebleu.fr, le mardi 28 janvier 2014

Possibilité de féliciter cette association sur :

http://www.francebleu.fr/insolite/les-defenseurs-de-la-langue-francaise-deposent-un-recours-contre-la-campagne-i-loches-you-1227118#comment-45770

 

 

 

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"I Loches You": le slogan qui fâche dans l'Indre-et-Loire

TOURS, le vendredi 31 janvier 2014 (AFP)

Le slogan "I Loches You" de la petite ville touristique d'Indre-et-Loire s'est attiré les foudres de l'association de défense de la langue française (DLF) qui exige sa traduction.

« La loi Toubon de 1997 impose une traduction française aux expressions anglaises », a fait valoir vendredi, Christian Massé, président de la délégation Touraine de DLF.

« Comment traduire cette expression ? "Loches, je t'aime" ? Ça sonne mal. Là, le jeu de mots frappe les esprits », se défend Jean-Jacques Descamps, maire et ancien secrétaire d'État au tourisme.

Le slogan publicitaire de Loches -- dérivé de l'historique "I Love NY" -- a été imaginé par une agence de communication pour « attirer les touristes étrangers, en particulier les Anglo-saxons », explique le maire.

« L'objectif de cette campagne de communication est de défendre des emplois liés à l'économie touristique, des emplois non délocalisables. Je défends donc bien les intérêts de la France », argumente encore M. Descamps.

Mais Christian Massé reste inflexible : « c'est comme pour "burn out", ou l'émission télévisée "The Voice", beaucoup de gens ne comprennent pas. Pourquoi ne pas employer le français : effondrement, la voix ? ».

Le recours gracieux déposé par l'association de défense de la langue française auprès des trois collectivités qui ont financé la campagne de communication -- département, intercommunalité de Loches et commune -- est examiné par le service juridique du département d'Indre-et-Loire. En cas de refus de modifier le slogan, DLF menace de porter l'affaire devant le tribunal.

 

© 2014 AFP

 

Source : tv5.org, le vendredi 31 janvier 2014

http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911--i-loches-you-le-slogan-qui-fache-dans-l-indre-et-loire.htm?rub=4&xml=140131103729.4wrc6c8t.xml

 

 

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Ville de Loches

Loches est une ville située au centre de la France métropolitaine,

dans le département d'Indre-et-Loire (37)

 

Et si, à l'exemple de Loches, nous appliquions la même procédure

 pour les communes qui ne respectent pas, elles aussi,

la loi sur la langue française (Loi 94-665, dite loi Toubon).

 

Ce serait peut-être alors le bon moment (les élections municipales)

pour ressortir certaines affaires comme, par exemple,

l'affichage hors la loi de Remoulins, de Courchevel, etc.

 

 

Vous, aussi, vérifiez dans votre commune, ou aux alentours, si notre langue y est bien respectée,

si la loi Toubon y est bien appliquée, et, dans le cas contraire, n'hésitez pas, comme DLF l'a fait à Loches,

à déposer un recours gracieux auprès des autorités compétentes pour exiger le respect de notre langue et de la loi,

quitte à les menacer, d'un recours contentieux, s'il n'y a pas de réponse, ou si celle-ci n'est pas satisfaisante. 

 

 

 

 

 

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