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(EXTRAIT du n° 50 - novembre-décembre 2004)
En relisant nos archives, je m'aperçois que l'année 2004 est le
dixième anniversaire de la création, par notre ami Robert Llorens,
de la revue en mars 1994, avec une soixantaine d'adhérents. Ayons
une pensée reconnaissante pour notre ami Robert Llorens dont nous
recevons des nouvelles de temps en temps... avec, dans sa dernière
lettre, deux abonnements offerts à des amis !
Au premier Congrès Universel d'espéranto, en 1905, à
Boulogne-sur-Mer, Zamenhof proposa une déclaration qui fut acceptée
à l'unanimité. Ce texte définit « l'espérantisme » comme :
« ... l'effort fait pour répandre dans le monde l'usage d'une langue
neutre qui, ne s'immisçant pas dans la vie interne des peuples et ne
visant aucunement à évincer les langues nationales existantes,
donnerait aux hommes de diverses nations la possibilité de
communiquer, pourrait être le facteur de paix pour les institutions
publiques des pays où des communautés sont déchirées par des
conflits, et dans laquelle pourraient être publiés les ouvrages qui
présentent un égal intérêt pour tous les peuples. Toute autre idée
ou espérance que telle ou telle personne relie à l'espéranto est
une affaire tout à fait privée dont l'espérantisme n'a pas à
répondre ».
Nous en faisons notre ligne de conduite : tout espérantiste peut
s'exprimer dans cette revue à la seule condition que ce soit dans
l'intérêt de l'espéranto. Donc, n'hésitez pas à nous écrire.
(...)
Francis Bernard
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(EXTRAIT du n° 49 - septembre-octobre 2004)
Nous constatons une diminution des cours de langues d'allemand,
d'espagnol, d'italien, d'occitan, de breton, etc. et une place
toujours plus grande offerte à la langue anglaise, au détriment de
toutes les langues y compris de la langue française!
D'autre part, plusieurs expériences (en particulier par l'Institut
scientifique de Paderborn, puis en Slovaquie, en Italie, etc.) ont
prouvé que les enfants qui commencent par apprendre l'espéranto
pendant un an, apprennent, ensuite, bien plus facilement n'importe
qu'elle langue. En conséquence, un groupe de personnes d'horizons
divers vient de se constituer pour lancer une campagne de lettres
destinées au Président de la République, lui rappelant sa promesse
(par lettre du 15 avril 2002) que si "le sort lui était
favorable", il demanderait l'introduction de l'espéranto au
baccalauréat.
(...)
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(EXTRAIT du n° 48 - juillet-août 2004)
Des espérantistes se sont regroupés pour se présenter aux élections
européennes sous le titre : « Europe-Démocratie-Espéranto ». l'idée
s'est concrétisée, il y a quelques mois seulement (voir les numéros
précédents d'Espéranto-info). Mais le manque de moyens financiers
n'a pas permis, la plupart du temps, de fournir affiches,
professions de foi et bulletins de vote. Compte tenu de ces
conditions défavorables et du fait que beaucoup d'espérantistes ont
voté pour leur propre parti, on peut considérer comme positif, un
résultat de 25 259 voix. Surtout, pour la première fois, beaucoup de
gens ont pu entendre parler, même brièvement, de l'espéranto, par
les grands médias qui en font toujours un sujet tabou.
Les responsables espèrent que lors des prochaines élections
européennes, chaque état de l'union présentera une liste E.D.E.
(...)
Francis Bernard
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(EXTRAIT du n° 47 - mai-juin 2004)
(...) Un linguiste peut avoir de l'espéranto une connaissance tout
aussi théorique qu'un critique d'art pourrait avoir de
l'impressionnisme, s'il n'avait jamais vu un seul tableau de cette
école.
Il pourrait, avec beaucoup de science, préciser qu'il n'y a là qu'un
procédé pictural artificiel basé sur les travaux du physicien
Chevreul, sur la décomposition de la lumière, et décréter que ces
tableaux relèvent, non de l'art, mais de la technique.
De la même manière, un linguiste qui n'aura jamais été en mesure de
lire et d'apprécier un texte littéraire en espéranto, décrétera
qu'il s'agit d'un code, et non d'une langue. (...)
Jean Marin |
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(EXTRAIT du n° 46 - mars-avril 2004)
(...) prétendre que l'espéranto est un « fiasco », c'est soit
l'affirmer par ignorance, soit par mauvaise foi, sans rien connaître
de cette langue. Dans ce dernier cas, les détracteurs véhiculent des
contrevérités bien volontaires et nuisibles. Leur sectarisme est
influencé par un certain conditionnement économique et politique qui
prône l'anglais comme langue hégémonique totalitaire, tout en
discréditant l'espéranto. Les grands médias occidentaux participent,
certes, à cette emprise mentale visant à l'hégémonie rampante
anglophone. Ceux-ci se gardent bien de faire la moindre allusion à
la progression constante de l'espéranto à travers le monde.
C'est ainsi qu'il en sera pour le congrès d'ampleur mondiale
d'espéranto qui se tiendra à Pékin, en juillet 2004, sur une
invitation de la ville. L'Asie, qui organise maintenant ses propres
congrès d'espéranto, est l'exemple que cette langue bien vivante
deviendra demain l'avancée primordiale de l'Humanité du XXIe siècle.
Cet "oubli" d'informer le grand public sera également appliqué pour
l'importante commémoration du centenaire du 1er Congrès Universel
d'Espéranto de Boulogne-sur-Mer (1905) qui aura lieu en 2005.
(...)
Guy Dejardin
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(EXTRAIT du n° 45 - janvier-février 2004)
(...) Ce n'est pas parce que le vocabulaire des sciences (animaux,
plantes, minéraux) est en latin que le latin est la langue
internationale des peuples ;
Ce n'est pas parce que les pneus, les tubes cathodiques, etc., sont
en mesures archaïques anglaises que l'on va revenir aux anciennes
mesures ;
Ce n'est pas parce qu'un vocabulaire anglais est introduit dans le
commerce et l'industrie que l'on va abandonner nos langues
maternelles.
Cependant « un comité d'experts, mandaté par l'UNESCO, a rendu une
série de recommandations sur les actions à mettre en place pour
enrayer l'appauvrissement linguistique » (Le Monde du 2 avril
page 26). « Chaque année, 20 à 30 langues disparaissent »... Tout
experts qu'ils sont, ils n'ont pas proposé l'espéranto ! Ils en sont
restés à la mauvaise formule de faire apprendre plusieurs langues
quand on sait le coût et le peu de rendement, et la pauvreté de
nombreux pays qui laissent leurs peuples sans instruction ! Déjà, la
langue française est moins enseignée en France (moins d'heures de
cours à tous les niveaux).
Francis Bernard
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(EXTRAIT du n° 44 - novembre-décembre 2003)
Boum sur Internet
L'image séculaire et vieillotte qui s'attache encore à l'espéranto
est battue en brèche par les chiffres.
« En tapant "espéranto" par le biais de Google, on trouve 188 000
mentions ».
Une langue parlée par 5 millions de locuteurs - toujours en
augmentation - « L'une des dix langues les plus utilisées sur
Internet et l'une des trente langues les plus utilisées dans le
monde ». Partout ? « Nous ne touchons pas encore tous les pays
africains et arabes. Mais l'espéranto marche très bien en Iran, en
Chine également ». En Corée du Nord, « les espérantophones ont
disparu. Hitler et Staline avaient déjà été de grands exemples !
C'est aussi ce qu'ont vécu les Roumains jusqu'en 1989 ».
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(EXTRAIT du n° 43 - septembre-octobre 2003)
Le mois de septembre est déterminant pour le développement annuel de
l'espéranto : les enseignants espérantistes peuvent créer des
clubs espéranto dans leur établissement et tous les
espérantistes ont la possibilité de participer à des stands
d'espéranto à l'occasion des forums associatifs.
« Espéranto-info », vous propose pour un euro seulement ses anciens
numéros, à condition d'en commander au moins 10. Nous les expédions
dès réception de la commande. Profitez des forums associatifs pour
faire signer la pétition demandant l'usage de l'espéranto (...).
Notre revue s'efforce de présenter les activités des associations
qui nous expédient des informations (...).
La rubrique jeux s'est enrichie. De plus la revue comprend un
supplément « la grammaire de l'espéranto » que vous pouvez
reproduire pour votre association.
(...)
Francis Bernard |
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(EXTRAIT du n° 42 - juillet-août 2003)
La question d'aller ou de ne pas aller aux élections européennes
sous l'étiquette ESPÉRANTO a fait couler beaucoup d'encre et en fera
encore couler.
Il est vrai que les espérantophiles qui veulent vraiment faire
connaître la langue internationale pour une question de justice,
d'efficacité et de moindre coût, dans le respect de la Déclaration
des Droits de l'Homme et du Citoyens et conformément aux
recommandations de l'ONU et de l'UNESCO, sont déçus de l'attitude
des responsables politiques de tous les pays, qui veulent imposer
leur langue au monde ou s'écrasent devant une langue conquérante !
La seule solution consiste à faire connaître l'espéranto par tous
les moyens légaux, en particulier par la diffusion autour de vous de
votre revue «aESPÉRANTO-info ».
(...)
Francis Bernard |
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EXTRAIT du n° 41 - mai-juin 2003)
RIONS UN PEU
IMPORTANCE DE LA NOURRITURE DANS
NOTRE
VIE
Les Japonais mangent très peu de matières grasses et souffrent
moins d'infarctus que les Britanniques et les Étasuniens.
Par contre, les Français mangent beaucoup de matières grasses et
souffrent moins d'infarctus que les Britanniques et les Étasuniens.
Les Japonais boivent très peu de vin rouge et souffrent moins
d'infarctus que les Britanniques et les Étasuniens.
Les Italiens boivent une quantité excessive de vin rouge et
souffrent cependant moins d'infarctus que les Britanniques et les
Étasuniens.
Conclusion : Mangez et buvez tout ce que vous voulez ; le facteur
qui tue, c'est parler anglais !
Konkludo : Mangu kaj trinku kion ajn vi volas ; la mortiga faktoro
estas paroli la anglan !
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(EXTRAIT du n° 40 - mars-avril 2003)
Les élèves européens choisissent déjà en priorité absolue
l’anglais au détriment des autres langues nationales. Celles-ci,
malgré un fort attachement affectif qui se perpétuera, vont
acquérir peu à peu, dans les faits, un statut de langue
inférieure, non indispensable, comme cela a été le cas pour les
langues régionales en France. Leur usage «international» sera
réduit au minimum. Cette évolution sera, évidemment, plus ou moins
rapide. Mais avec le choix de l’anglais comme langue commune de
l’Europe, elle est inéluctable, à plus ou moins brève échéance. Ce
n’est pas, bien sûr, la valeur de la langue anglaise en soi qui
est en cause, mais son monopole et le fait qu’elle soit, dans la
pratique, un puissant allié de l’hégémonie culturelle et
économique américaine, et même militaire! Or, nous pensons qu’une
autre solution est possible :
l’ESPÉRANTO. Cette langue qui s’apprend 10 fois plus vite que
l’anglais. L’ESPÉRANTO existe depuis plus d’un siècle. Elle a son
histoire, sa littérature, sa poésie, sa culture. Les scientifiques
qui l’utilisent, apprécient sa clarté et sa précision. La mise en
œuvre de l’ESPÉRANTO pourra se faire rapidement et à peu de frais.
Il est regrettable que cet outil exceptionnel soit si peu connu et
si dénigré, en général par pure ignorance.
Étienne DE SAINT LAURENT Plestin-les-Grèves
Article paru dans «Marianne» page 49 du 6 au 12 janvier 2003
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(EXTRAIT du n° 39 - janvier-février 2003)
Presque tous les politiciens français poussent des cris quand on
parle d’espéranto, comme s’ils craignaient que cette langue nuise
à la langue française. En un mot, ils voient dans notre langue
internationale une ennemie de la langue de Molière! Il est
pourtant clair que l’ennemi le plus dangereux de notre langue
n’est pas l’espéranto mais l’anglais! Il y a un argument pour
prouver qu’ils ont tort : l’espéranto facilite l’étude de la
langue française, surtout pour des gens qui parlent dès leur
enfance des langues non romanes : par exemple, germaniques,
slaves, sans parler des langues asiatiques. Le meilleur exemple
que j’aie, c’est mon ami personnel Stano MARCEK (un Slovaque). Il
n’a jamais appris le français, mais sa connaissance de l’espéranto
lui permet une assez bonne compréhension de cette langue.
Autrement dit : l’espéranto rapproche ses locuteurs
(et même ses élèves) de la langue française ; et s’ils désirent un
jour l’apprendre, ils ont déjà fait une partie du chemin. Si les
ministres de l’Éducation nationale (de droite ou de gauche)
prenaient conscience de cela, ils devraient honnêtement reconnaître
que l’espéranto est un ami du français.. .Craint-on, peut-être, de
«pêcher» contre la neutralité (linguistique) de l’espéranto ? Mais
il est clair comme le jour que cette « neutralité » est combattue par
l’anglais !
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(EXTRAIT du n° 37 - septembre-octobre 2002)
L’ESPÉRANTO a fêté ses cent ans en 1987. Conçue dans un esprit de
paix entre les peuples par le Docteur Zamenhof, cette langue
internationale a le mérite d’être simple et relativement facile à
apprendre.
Sa grammaire ne contient que seize règles, et la 16ème n’est même
pas obligatoire ! Les mots peuvent être créés au fur et à mesure
des besoins, en partant de racines très simples. Ainsi le mot
« géologie », qui est un terme scientifique, existe, mais il peut
aussi se traduire à partir du mot « terre ».
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