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(EXTRAIT du n° 75 -
janvier-février 2009)
(extrait)
Germain Pirlot s'adresse à la lettre d'information
N°19 de l'Observatoire Européen du
Plurilinguisme (octobre 2008) :
Permettez-moi de préciser, avant de vous faire part de mon point de
vue, que je n'ai rien contre le plurilinguisme, bien au contraire.
Quotidiennement, j'utilise le français (ma langue maternelle), le
néerlandais (langue de la région où je suis domicilié)
et une langue équitable (avec des personnes de toutes nationalités,
de toutes classes sociales, de toutes obédiences philosophiques,
politiques, religieuses...) ; j'ai étudié le latin pendant 8 ans et
je l'ai enseigné une douzaine d'années ; j'ai étudié aussi
l'anglais pendant 4 ans à l'école ; j'ai appris en autodidacte
quelques notions d'italien et d'allemand ; je comprends parfaitement
et lis le wallon de ma région natale (Ardennes belges) ; il m'arrive
de temps à autre de déchiffrer des textes en occitan.
En principe, je suis donc d'accord avec les buts de l'OEP, car je
suis absolument opposé au racisme culturo-linguistique qui nous est
actuellement imposé de plus en plus dans les milieux internationaux
en général et européens en particuliers.
(...)
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(EXTRAIT du n° 74 -
novembre-décembre 2008)
(extrait)
Parler plusieurs langues ?
L'occasion est donnée, encore une fois, de vérifier la véracité de
cet extrait d'un rapport adressé en 1907 par Théophile Cart,
polyglotte parlant sept langues, président de la Société de
linguistique de Paris, professeur au lycée Henri IV et à l'école des
sciences politiques, à ce que l'on appelait alors le ministre de
l'Instruction publique :
« Il n'y a aucune témérité à
prédire que la solution des langues étrangères, toujours plus
nombreuses et mieux apprises, aboutira à la faillite.
Vainement on s'efforce de la retarder par de fréquents
remaniements de méthodes. Elle est fatale, parce que la mémoire a
ses limites. Le nombre de personnes capables d'apprendre
"pratiquement" deux ou trois langues étrangères, avec tant d'autres
choses, en outre est infime ; or, c'est à un nombre d'hommes
continuellement croissant qu'il importe de communiquer avec des
nations de langues différentes, de plus en plus nombreuses
».
(...)
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(EXTRAIT du n° 73 -
septembre-octobre 2008)
(extrait)
Quelle(s) langue(s) pour l'Europe ?
C'est sous ce titre que le mouvement Europe Démocratie Espéranto
lance un questionnaire de sensibilisation à la démocratie
linguistique en Europe. Ce questionnaire a pour objet de faire
prendre conscience aux citoyens des problèmes et des coûts que
génère la politique insidieuse du tout-à-l'anglais et de montrer
qu'une autre politique s'appuyant sur l'espéranto est possible.
(...)
Si vous souhaitez contribuer à la diffusion de ce questionnaire dans
votre région, dans votre département, ou dans votre ville, par
distribution dans les boîtes aux lettres ou sous forme de tractage,
prenez contact auprès de Europe Démocratie Espéranto :
-- par courriel
(contact@e-d-e.org
-- ou par téléphone : 01 43 42 54 32
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(EXTRAIT du n° 72 -
juillet-août 2008)
(extrait)
Les « ZEO
» en France
On appelle « ZEO
», les endroits qui commémorent le nom de ZAMENHOF ou de
l'ESPÉRANTO.
En France, le nombre de ZEO dépasse les 180. Le dernier signalé par
la revue est à Manosque (page 2 du numéro 70 de mars).
Pour le nombre d'inaugurations, le Brésil est en tête, suivi par la
France, puis la Pologne.
Mais proportionnellement à la population, c'est la Bulgarie qui est
en tête suivie par Israël et la Hongrie.
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(EXTRAIT du n° 71 - mai-juin 2008)
Éditorial (extrait)
(...)
Nous pensons qu'avec l'approche des élections européennes le
problème crucial des langues en Europe se pose avec acuité !
Il est injuste que les anglophones continuent de s'imposer dans les
organismes de directions, publics et privés, au détriment des autres
européens et la solution de l'espéranto doit se faire connaître au
plus grand nombre. L'organisation EDE (page 15) vous appelle à agir
dans ce sens. Le rapport du professeur GRIN, les multiples
interventions de Claude Piron, d'Henri Masson, les arguments
développés par Jean Marin dans notre revue peuvent nous aider à
convaincre autour de nous.
Page 17, la rédaction a interrogé Sébastien Carrez au sujet de
l'existence de « Ikurso
» (Cours en ligne). Il nous donne des détails
sur son utilité et son fonctionnement.
(...)
Le Bureau
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(EXTRAIT du n° 70 -
mars-avril 2008)
Éditorial (extrait)
Dans ce numéro, Jean Hénin nous raconte sin inoubliable voyage
à travers l'Eurasie jusqu'au Japon pour participer au Congrès
Mondial d'Espéranto. Un bon exemple de l'utilité de cette langue !
La bade dessinée de l'auteur italien Léo Ortolani vient de paraître
dans sa version en espéranto à l'initiative de Danielle Binaghi.
La Fédération Espéranto Rhône-Alpes vous invite à son prochain
congrès du 16 au 18 mai à Mours-St-Eusèbe, à côté de Romans, dans la
Drôme.
Nous vous présenterons aussi «
Norda gazeto », le bulletin
trimestriel de la fédération française d'Espéranto-Nord qui fête
cette année ses 100 ans d'existence.
Des espérantistes belges nous donnent régulièrement des
informations.
(...)
Le Bureau
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(EXTRAIT
du n° 69 - janvier-février 2008)
"Étoile Verte" pour la commune de Saint-Louis-en- l'Isle
J'ai transmis à Monsieur le Maire de Saint-Louis-en-l'Isle, la
lettre apprenant que sa commune avait obtenu l' Étoile Verte
pour avoir en son sein un nombre important d'espérantophones et lui
ai transmis, par la même occasion, un exemplaire de la revue
Espéranto-info.
Monsieur le Maire a lu la lettre au cours de la réunion du Conseil
municipal. Depuis, il m'a demandé d'écrire quelques lignes pour le
bulletin communal du début de l'année afin de faire connaître encore
un peu plus l'espéranto à ses administrés. J'y joindrai des contacts
possibles pour les personnes désireuses d'approfondir la langue.
Cette opération a été bien accueillie par la municipalité et ici, si
on ne parle pas encore espéranto, on parle de l'espéranto !
(Voir la photo en page de couverture)
Lydia Caminel
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(EXTRAIT
du n° 68 - novembre-décembre 2007)
Le globiche (Globish) ? Il y a mieux !
(...) Le globiche n'est pas une langue. Il est impossible de
tout exprimer avec 1500 mots. Par exemple, les mots nécessaires pour
dire : "garçon, une salade de tomates !" ne figurent pas dans la
liste . « Expliquez-vous par gestes », dit M. Nerrière (NDLR :
inventeur du globiche) Comment allez-vous mimer « salade » et « tomate
»
de manière à éviter toute confusion ? De même, si l'on veut dire « je
t'aime» (mais pas « tu m'aimes », me ne fait pas partie des 1500
élus !), etc.
Bref, en globiche, on se débrouille ; en espéranto, on s'exprime. Or
maîtriser l'espéranto demande beaucoup , beaucoup moins de temps et
d'effort.
Il se compose, en effet, d'éléments que l'on combine sans aucune
limitation. Dès qu'on a appris une racine, on peut l'utiliser sous
forme verbale, substantive, adjective ou adverbiale et les affixes
qui permettent de la moduler décuplent le lexique. Le globiche, lui,
ne comporte aucun système de dérivation. sa liste comprend, par
exemple, decide, mais pas décision, beautiful, mais
pas beauty, administer, mais ni administrative
ni administration, aggression, mais ni agress
ni aggressive. En espéranto, dès qu'on a appris decidi
« décider », on forme soi-même decido «adécisioné
», decida
« décisif », decide « de façon décisive » et, avec le suffixe
ema, par exemple, decidema « qui n'a aucune peine à
prendre une décision », « résolu ». Un tout petit peu de pratique et
ces formations se font par réflexe.
Pour apprendre les notions qu'expriment les 1500 mots du globiche, il
suffit de 1300 mots d'espéranto, plus une quarantaine de suffixes et
préfixes donc 1340 mots à mémoriser qui permettent de former sans
difficulté quelques 13000 mots (or, on estime à 8000 le nombre de
mots nécessaires à la vie quotidienne).
(...)
Claude Piron
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(EXTRAIT
du n° 67 - septembre-octobre 2007)
Brève histoire des langues internationales
L'histoire de l'espéranto, c'est l'histoire de la longue recherche
des hommes en vue d'une langue commune, tout comme la démocratie en
France est l'aboutissement d'une longue quête, de Spartacus aux
Jacqueries, des Sans-culottes aux révolutionnaires de 1830 et 1848.
Dire que l'espéranto n'a pas d'histoire ne prouve que l'ignorance de
cette histoire et une regrettable absence de réflexion.
L'histoire de la langue internationale remonte à la Tour de Babel en
passant par d'illustres précurseurs : Descartes (1629), Comenius
(1661), Leibnitz (1768), Jules Vernes (1895), président du groupe
espérantistes d'Amiens.
Plus de 200 projets, de toute nature, utilisant parfois les plus
insolites et ce, jusqu'à une époque encore récente.
Des chiffres : Translingva (1956) : 7 animaux... 7131 = lion, 17131
= lionne, dérivés du classement décimal des bibliothèque (1873)
Des projets nés dans toute l'Europe : en Angleterre (1868), Hongrie,
Allemagne, France, Espagne, Italie, Suisse, Russie..., utilisant des
hiéroglyphes (1805), des notes de musique (sol, ré sol en 1866), des
idéogrammes chinois (1918 : Russie, 1924 : France).
(...)
Jean Marin
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(EXTRAIT
du n° 66 - juillet-août 2007)
Droit à la communication
Notre société est obsédée par l'efficacité, mais il y a un domaine
où elle la néglige complètement : la communication linguistique.
personne ne s'intéresse, semble-t-il, au rapport entre
l'investissement fait dans l'enseignement des langues et les
services linguistiques d'une part, et, d'autre part, le résultat
concret de ces mises de fond, qui, à l'échelle de la planète, se
chiffrent par milliards. Dans le monde entier, des millions et des
millions de jeunes dépensent une énergie mentale considérable, des
années durant, pour maîtriser l'anglais, mais les résultats de cet
effort prolongé, souvent frustrant, sont médiocres, voire
pitoyables.
Il n'est pas indifférent que l'on communique dans telle langue
plutôt que dans telle autre. Par exemple, un des aspects de notre
droit à la communication est que les échanges entre pilote d'avion
et tour de contrôle soient organisés pour que voyageurs et équipage
aient le maximum de chances de survie. Or, le système actuel ne
répond pas à cette exigence. La communication se fait en anglais, en
vertu d'une recommandation provisoire formulée en 1951 par
l'Organisation de l'aviation civile internationale, mais dont le
caractère temporaire n'a jamais été remis en question. Résultat :
les problèmes de malentendus linguistiques figurent à la troisième
place des causes d'accidents dans les statistiques de ladite
organisation.
L'anglais, qui, à la première vue, paraît simple, est en fait l'une
des langues les moins adaptées qui soient à la communication
internationale. Il est difficile à prononcer pour la plupart des
habitants de la planète, sa grammaire est imprécise, il utilise des
milliers d'idiotismes et a un vocabulaire beaucoup plus long à
assimiler que la plupart des autres idiomes.
(...)
Claude Piron
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(EXTRAIT
du n° 65 - mai-juin 2007)
Communication...
(...)
Comment, après avoir été échaudé par l'histoire du charlatan à la
potion miraculeuse, ne pas faire un lien avec l'espérantiste qui
vante la langue internationale ?
Mais ce n'est pas tout. Un produit ayant autant de qualités
devrait être très cher, c'est la moindre des choses... Or,
lorsque l'auditoire demande comment apprendre la langue, il s'entend
répondre qu'il peut faire cela gratuitement sur Internet.
Un comble !
Amis espérantistes, c'est pour vous que j'ai écrit cet article.
Soyez indulgents avec les gens qui vous entourent ; ils ont été
habitués à douter de tout ce qui paraît trop bien fait. Comment ne
pas comprendre qu'ils se ferment ou tournent en ridicule une langue
qui semble n'avoir aucun défaut ?
Une langue qui accumule tellement de qualités, que celui qui les
énonce passe pour un charlatan ?
Je vous livre donc un simple conseil, amis espérantistes. Ne vantez
pas tous les mérites de l'espéranto, contentez-vous d'en présenter
un ou deux, les principaux. Et surtout, si l'on vous demande d'en
dire plus à son sujet, demandez à être payé, cela rassurera votre
auditoire... !
Stéphane Veyret
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(EXTRAIT
du n° 64 - mars-avril 2007)
Extinction massive de cultures et de langues
De la même façon qu'il meurt des espèces vivantes animales et
végétales, il meurt sous nos yeux, tous les jours, des cultures et
des langues.
Ce problème doit interpeller les écologistes, les amis de
notre monde.
La constatation du désordre étant faite, il faut tenter d'identifier
l'origine du mal et imaginer des remèdes.
L'origine :
Accélération des échanges entre sociétés, entre individus, entre
cultures..., dégâts considérables provoqués par les activités
culturelles dominantes, au premier rang desquelles l'impérialisme
étatsunien d'un certain type de "culture" (économique entre autres)
et l'impérialisme anglo-étatsunien de la langue anglaise jouent un
rôle central (...)
La solution :
Travaillons énergiquement et prioritairement à la mise en place du
BILINGUISME obligatoire... par la pratique de sa langue maternelle,
vecteur et garant de sa propre culture, d'une langue FRATERNELLE,
langue neutre, n'appartenant à aucun groupe ethnique, propriété de
tous, permettant les échanges, sur un pied d'égalité, des individus
et des cultures. Cela, bien évidemment, n'excluant pas la pratique
d'autres langues nationales... Il s'agit, vous l'avez évidemment
reconnue, de l'ESPÉRANTO.
(...)
Serge Eysseric
Extrait d'une lettre proposée à Mme Voynet et à M. Hulot
pour l'élection présidentielle d'avril 2007
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(EXTRAIT
du n° 63 - janvier-février 2007)
La
résolution de Florence
Le
91e Congrès mondial d'Espéranto qui s'est tenu à Florence
(Italie) du 29 juillet au 5 août 2006, en présence de 2209
participants de 62 pays, constatant : -
que la décennie pour l'Éducation en vue du Développement
Durable 2005-2014 est un cadre important pour les initiatives
visant une évolution qui soit socialement souhaitable,
économiquement viable, culturellement appropriée et et
écologiquement durable, -
qu'il existe actuellement de graves menaces à la fois sur la
biodiversité et sur la diversité culturelle et linguistique
entre l'homme et le milieu naturel, -
que l'actuelle prédominance, à l'échelle mondiale, d'une seule
langue, a des effets économiques, sociaux et éducatifs
inquiétants concernant le développement durable, l'écologie
linguistique et le droit à la communication, -
que les efforts du mouvement espérantiste pour une démocratie
linguistique sont en accord avec les valeurs d'une éducation
transnationale visant à former des citoyens informés, actifs,
capables de comprendre eux-mêmes le monde environnant afin de
participer au processus de développement de façon responsable et
solidaire, -
appelle la communauté espérantophone à s'engager activement
dans l'action qui, à divers niveaux s'efforcent de promouvoir ... (...) UEA,
(Universala
Esperanto-Asocio)
Association
Espérantiste Universelle
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DIRECTEUR DE LA PUBLICATION :
FRANCIS BERNARD |
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