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ÉCRIRE AU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIOVISUEL (CSA), 4e trimestre 2015

Il y a trop d'anglicismes à la télévision. Pourtant, la charte de France Télévisions stipule en son article 39 :

« Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

Protestons contre l'anglicisation ! Pour cela, écrivons régulièrement au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dès que nous surprenons un journaliste, un présentateur, un animateur d'émission, etc. en flagrant délit d'anglomanie.

1- Pour protester, utilisez le formulaire du CSA 

http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Formulaire-de-contact

2 - Après avoir écrit au CSA, envoyez une copie de votre protestation à la chaîne concernée

- pour France 2, utilisez le formulaire suivant : http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/mediateur-info?​ et http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france2 - ​0890 71 02 02 (0,15€/min)

- pour France 3 :​ http://www.france3.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france3 - ​0 890 71 03 03 (0,15€/min)

- pour France 4 :​ http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france4 - ​0 890 71 04 04 (0,15€/min)

- pour France 5 :​ http://www.france3.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france5 ​et http://www.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 - ​0 890 71 05 05 (0,15€/min)

- pour France  Ô :​ http://www.franceo.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=franceo - ​0 890 71 10 00 (0,15€/min):

- pour Arte : http://acc.arte-tv.com/artetv_reaction/fr/loginForm.do

- etc.

3 - Après avoir écrit au CSA et à la chaîne concernée, envoyez une copie de votre protestation au journaliste ciblée

 S'il travaille pour le groupe France Télévisions (France 2, France 3, etc.), pour trouver son adresse électronique, c'est facile, elle se bâtit sur cette structure : prénom point nom @francetv.fr. On peut ainsi écrire à Laurent Ruquier (laurent.ruquier@francetv.fr) ou à Laurent Delahousse (laurent.delahousse@francetv.fr), etc.

Il y a également d'autres structures utiles à connaître :

Radio France : prénom point nom @radiofrance.com

TF1 : initiale du prénom nom @tf1.fr

Le Monde : nom @lemonde.fr

Le Figaro : initiale du prénom nom @lefigaro.fr

Libération : initiale du prénom point nom @liberation.fr

Les Échos : initiale du prénom nom @lesechos.fr

Etc.

4 - Ces trois phases terminées, envoyez une copie de votre protestation au président du CSA, M. Olivier Schrameck : olivier.schrameck@csa.fr, à M. Patrice Gélinet, le Monsieur langue française et Francophonie au CSA : patrice.gelinet@csa.fr et au Président de la République : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

 

5 - Enfin, pour parfaire votre travail de dépollution linguistique, adressez-nous la copie de votre protestation pour que nous puissions la mettre, ici, dans cette page, à la vue de tous, et qu'ainsi chacun puisse se faire le relai de celle-ci, étant entendu que plus nombreux nous serons à protester sur un sujet donné, plus nous aurons des chances de faire reculer l'anglicisation.

 

France TWO et l'Afrique !

Madame, Monsieur,

Dans le journal télévisé de 20 heures, de France 2, le mercredi 30 décembre 2015, dans un reportage consacré à l'Afrique, le journaliste Étienne Leenhardt a montré sur une carte qui lui servait d'illustration pour son exposé, le Ghana à la place du Bénin, la République Democratique du Congo à la place de la République du Congo (appelé aussi, Congo-Brazaville), puis la Guinée Équatoriale à la place du Gabon !

Tout cela montre bien, mine de rien, que nos journalistes ne connaissent pas l'Afrique et que l'Afrique ne les intéresse pas outre mesure.

Mais comment pourrions-nous en douter, alors que l'on connaît le penchant pro-anglo-américain et pro-anglais de la plupart de ceux qui travaillent au JT ? Les reportages diffusés dans ce journal tout le long de l'année, dont l'écrasante majorité ont été tournés soit en Angleterre, soit aux États-Unis d'Amérique, témoignent à eux seuls, de cette empathie, de cette dépendance, de ce manque d'ouverture, de ce manque d'objectivité.

D'ailleurs, en ce sens, il serait intéressant de faire un bilan de fin d'année, un bilan pour nous dire, sur le nombre total de reportages passés aux 20 heures de France 2, combien ont concerné le monde anglo-américain. Nous constaterions alors, l'écrasante majorité de reportages émanant de l'anglosphère, et, à l'opposé, le très faible petit nombre concernant ceux traitant de l'Afrique francophone. En cela, on se rappelle que le 20 mars, Journée internationale de la Francophonie, le JT de ce soir-là fut totalement muet sur cet évènement.

Assurément, parler français avec des Africains intéressent moins nos journalistes, que de parler anglais avec des Étatsuniens.

Puisque le pire n'est jamais certain cependant, faisons alors le souhait que le JT de 20 heures de France 2 pour l'année nouvelle qui arrive, soit l'année d'ouverture vers la Francophonie, vers l'Afrique francophone et vers le bien-parlé de la langue française en évitant, bien évidemment, autant que faire se peut, les anglicismes.

Faisons le souhait, en cela, que les membres du CSA en charge de la langue française et de la Francophonie au niveau de la télévision du Service public, se réveillent et sonnent enfin le glas de la politique anglicisante de France TWO.

 

Après les Beatles, Franck Sinatra...

Madame, Monsieur,

Aux actualités de 20 heures de France 2, le samedi 26 décembre 2015, le journaliste Nicolas Lemarignier, nous présenta et nous commenta un reportage de plus de 5 minutes, consacré au chanteur étatsiunien, Franck Sinatra.

Quand on sait que les 24 et 25 décembre, dans ce même journal, on nous faisait la publicité des Beatles, on serait en droit de se demander, quel est le rôle exact du 20 heure de France 2 : est-ce pour nous informer de ce qui se passe dans le monde pris dans sa globalité ou est-ce pour nous faire de la publicité de ce qui se passe dans la sphère  anglophone ?

Quand on voit les thèmes abordés dans les 20 heures de France 2, on serait en droit de se demander si le « Congrès pour la liberté de la culture »*, si cher à Raymond Aron, ne serait pas encore en action.

Est-ce que le CSA pourrait enquêter sur le sujet ?

* Dans les années d'après-guerre, les services secrets étatsuniens lancent une vaste opération d'infiltration des milieux culturels européens. Ils lui consacrent plusieurs millions de dollars, s'appuyant sur un organisme, le « Congrès pour la liberté de la culture », basé à Paris. Le « Congrès » s'intéresse aux artistes et intellectuels de gauche, qu'il tente de soustraire à l'influence marxiste et de gagner à la cause américaine. En France, la revue « Preuves », dirigée par Raymond Aron, en constitue le fer de lance. Disposant de relais à Berlin, Munich et Francfort, le « Congrès » développe des relations privilégiées avec la presse écrite et la télévision (voir sur le sujet l'excellent film de de l’Allemand Hans-Rüdiger Minow).

 

Le SNIPER isolé de France TWO !

Madame, Monsieur,

Au JT de 20 heures sur France 2, le vendredi 25 décembre 2015, j'ai eu la désagréable surprise d'entendre à plusieurs reprises, le mot anglais "sniper" de la part de la journaliste Fanny Stenneler qui commentait, pour le coup, un reportage sur la prise de Ramadi par les soldats syriens.

Apparemment, fait inquiétant, la journaliste ne sait pas que ce mot anglais peut se traduire en français par "franc-tireur" ou "tireur isolé". En fait, elle ne connaît certainement pas l'existence de ces mots, équivalents au mot anglais, car dans le reportage, elle a parlé, à un moment donné, de "sniper isolé " (sic).

Un "sniper isolé", il faut le faire ! C'est du même style que de dire de l'eau qui mouille ou du feu qui brûle ? Quelle bêtise ! Voilà où mène la folie des anglicismes : des journalistes tellement abrutis par l'anglais qu'ils ne comprennent plus ce qu'ils disent en franglais. 

Qu'attend le CSA pour exiger des gens de médias, un meilleur niveau en français ? Qu'attend-il aussi pour leur parler de l'article 39 de la Charte de France Télévisions, un article qui proscrit, sur la télévision du service public, les termes étrangers lorsqu'un équivalent français existe ?

Attend-il que nous soyons tous assimilés à l'anglais pour nous dire, au final, que l'anglais a remplacé notre langue, que c'est l'évolution qui veut ça et que le CSA n'y peut plus rien ?

 

STREAMING sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Le jeudi 24 décembre 2015, à​ la fin du journal télévisé de 20 heures sur France 2, Julian Bugier, nous a souhaité un joyeux Noël et de très belles fêtes de fin d'année avec une chanson qui réchauffe les coeurs (sic) "All you need is love", des Beatles, nous informant, pour le coup, que le catalogue de leurs chansons est désormais disponible en écoute sur Internet sans téléchargement (sic).

Pourquoi illustrer Noël par une chanson en anglais ? Pourquoi faire une énième fois de la publicité à cette langue, et, qui plus est, pourquoi faire de la publicité à des chanteurs anglais qui n'en ont nullement besoin ? Y aurait-il des dessous de table à France 2 pour promouvoir tout ce qui respire l'anglicité ?

Comme par hasard, le lendemain, le vendredi 25 décembre 2015, nous eûmes droit à un reportage consacré aux Beatles. C'est la journaliste Valérie Gaget qui commenta les images, elle nous assailla alors du mot anglais "streaming" pour nous dire que l'on pouvait écouter désormais l'intégralité des chansons des Beatles sur Internet, sur une plateforme d'écoute, sans téléchargement.

"Streaming", mot employé 6 fois dans le reportage, sans que la journaliste n'ait fait le moindre effort de l'éviter en cherchant un synonyme français ou en tentant d'en inventer un.

Pourquoi nos journalistes, et les gens des médias en général, ne participeraient-ils pas, avec les commissions de terminologies officielles, à créer des mots dans le respect de la langue française (graphie et prononciation, notamment), pour nommer les concepts nouveaux qui nous viennent d'outre-Atlantique ?

L'union faisant la force, est-ce que le CSA pourrait proposer une telle union aux partis concernés ?

 

Ruquier et la maltraitance faite à notre langue !

Madame, Monsieur,

Une fois de plus, en regardant sur France 2, ce samedi 19 décembre 2015, l'émission On N'est Pas Couché, j'ai constaté combien notre langue était maltraitée à la télévision.

En effet, cela fait plus de 3 ans que Laurent Ruquier, l'animateur et présentateur de l'émission, dit TEN au lieu de DIX, et cela fait plus de 3 ans que le CSA n'a rien fait pour contraindre ce monsieur à traduire en français son TEN anglais.

Outre cet abominable mot anglais qui vient immanquablement polluer nos oreilles francophones au début de chaque émission, il y eut un "stand up", de Ruquier, un "Coming out", d'Éric Nolleau, invité sur le plateau pour venir présenter son nouveau livre, un "Statement", de Léa Salamé, une des chroniqueuses d'ONPC (la liste d'anglismes non exhaustive, hélas !).

Bref, à entendre toutes ces personnes user et abuser de mots anglais, et cela alors qu'ellles sont habituées à parler à la télévision, il y a de quoi se demander s'il y a un capitaine à bord, un capitaine pour leur rappeler leurs obligations à l'égard de la langue française, des obligations telles que définies, notamment, dans l'article 39 de la Charte de France télévision.

Fort de ces tristes constatations, je demande donc au CSA d'aller voir les capitaines qui sont aux manoeuvres sur France Télévisions et de leur ordonner instamment de prendre des mesures pour que la maltraitrance faite à notre langue à longueur d'émissions, cesse au plus vite.

 

PARISWELOVEYOU sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Au journal télévisé de 20 heures, le jeudi 17 décembre 2015, sur France 2, est passé un reportage sur le tourisme en berne à Paris, en berne suite aux derniers attentas.

Force a été de constater cependant que ce reportage a servi de support publicitaire à un compte sur touiteur, un compte qui se nomme en anglais @ParisWeLoveYou, mettant en berne, du coup, la langue française.

Pourquoi, notre télévision de service public, dont une des missions est de veiller à la promotion, à la défense et à la diffusion de la langue française, pourquoi n'ignore-t-elle pas - faute de les condamner -, de telles entreprises qui participent au massacre de notre langue ?

Merci au CSA, et notamment à sa cellule "langue française", de bien vouloir me répondre.

 

UNDER THE POLE, THINK TANK et REPLAY sur M6 !

Madame, Monsieur,

Le lundi 14 décembre 2015, dans l'émissiion 28 Minutes d'Arte, étaient invités les explorateurs Ghislain Bardout et Emmanuelle Périé-Bardout.

Alors que ces deux personnages sont Français, force a été de constater que les noms donnés à leurs expéditions, étaient tous en anglais : "Deep Sea Under the Pole", "Total Polar Ship", "Under the Pole", "Why" !

Pourquoi les journalistes présents sur le plateau, et en premier lieu, Élisabeth Quin, l'animatrice de l'émission, pourquoi ne leur ont-ils pas fait part de leur étonnement, voire de leur agacement, devant tant d'anglomanie ? Serait-ce à penser qu'ils trouvent normal de nommer en anglais, une expédition française ?

Bon aurait été également de faire remarquer aux deux explotateurs anglomaniaques, et cela alors que l'on était, qui plus est, en pleine réunion sur le Climat à Paris - la faleuse COP21 -, qu'il risque d'être difficile de sauver la banquise de la pollution, si on n'est même pas capable en France de sauver notre langue de l'anglicisation.

Une autre invitée porteuse d'anglomanie apparut sur le plateau, Mme Virginie Martin, qui se présenta comme étant la présidente du "think Tank Different". Tiens, encore de l'anglais ! et aucune réaction non plus de nos journalistes devant cet anglicisme qui, avec son "tank" semble nous déclarer la guerre. Comble de tout, la chaîne a validé l'anglicisme, puisqu'elle l'a mis en incrustation-vidéo pour présenter Mme Virginie Martin !

Enfin, pour clore la soirée, Queen Elisabeth, alias Élisabeth Quin, nous invite à revoir l'émission dans le "Replay enrichi" de la maison.

Bref, que fait le CSA, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, pour arrêter le massacre de notre langue à la télévision ? Attend-il que le Robert et le Larousse soient remplacés par l'Oxford English Dictionary, dans le cerveau des Français ?

 

le CAMERAMAN de Samah Soula, de France TWO !

Madame, Monsieur,

Aux actualités de 20 heures sur France 2, le samedi 12 décembre, j'ai remarqué que la journaliste, Samah Soula, qui commentait un reportage sur le vote des femmes en Arabie saoudite, a employé le mot anglais "cameraman" en lieu et place du mot français "cadreur".

Cette dame ne saurait-elle pas que le service public de notre télévision se doit d'être exemplaire à l'égard de la langue française (article 39 de la Charte de France Télévisions) et qu'en cela, elle doit éviter les anglicismes lorsqu'un équivalent français existe.

Elle aurait donc dû, pour le cas, employer le mot français « cadreur ».

De plus, comment se fait-il que cette journaliste d'origine tunisienne ait parlé en anglais à Mme Hatoon Al Fassi ? Pourquoi ne lui a-t-elle pas plutôt parlé en arabe puisque Mme Hatoon ne semble pas connaître le français ?

Nos journalistes devraient avoir en tête un réflexe simple pour résister à l'hégémonie de la langue des Anglo-américains : si votre interlocuteur ne parle pas le français, alors, pour éviter l'anglais, parlez-lui dans sa langue. D'où l'importance d'envoyer des journalistes bilingues français-arabe dans les pays arabophones.

Samah Soula, apparemment, correspond bien à ce profil-là, alors pourquoi l'ANGLAIS ? Est-ce que le CSA pourrait poser la question à Mme Soula et au responsable de la Rédaction ?

 

Le REPLAY de Mme Quin, sur Arte !

Madame, Monsieur,

Le jeudi 3 décembre 2015, sur Arte, Mme Élisabeth Quin, la présentatrice et animatrice de l'émission 28 minutes nous a signalé, juste avant de rendre l'antenne, qu'il était possible de revoir l'émission dans le "replay enrichi" d'Arte.

Pourquoi cette dame emploie-t-elle le terme anglais "replay", alors qu'en français, le mot "rediffusion", ou "rediff" - si on veut être aussi court que l'anglais -, serait tout à fait approprié.

Pourquoi le CSA laisse s'installer le mot anglais "replay", dans le cerveau des téléspectateurs ? Serait-ce pour ensuite nous dire que l'on ne peut rien faire contre cet anglicisme, car il est entré désormais dans le langage courant ?

Le CSA pour "replay", comme pour beaucoup d'autres anglicismes, est coupable de laisser faire, de fermer les yeux devant l'anglicisation de notre langue.

Dans ces conditions, pourquoi y a-t-il une cellule langue française au CSA, avec M. Patrice Gélinet comme président, si c'est, au final, pour laisser s'installer les anglicismes dans notre langue ?

 

Le NA-IROBI de Pujadas et Bugier sur France TWO !

Madame, Monsieur,

J'ai remarqué, le mercredi 25 novembre 2015, aux actualités de 20 h sur France 2, que David Pujadas, le journaliste-présentateur du JT, prononçait à l'anglaise le nom de la capitale du Kenya. En effet, j'ai entendu de sa bouche "Na-irobi", au lieu de "N(é)robi".

Le lendemain, aux mêmes actualités de 20 heures, le jeudi 26 novembre 2015, ce fut Julian Bugier qui fit la même faute.

Est-ce que le CSA pourrait dire à ces messieurs, apparemment atteints tous les deux d'anglicite aigüe, qu'en français "AI" se prononce "é" et non "a-i" ? Et merci de leur rappeler, par la même occasion, que leur travail est de nous informer et non nous nous apprendre l'anglais.

 

SHAKE et PRIME TIME sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Pourquoi, comme je l'ai remarqué dans le JT de 20 heures de France 2, le dimanche 22 novembre 2015, pourquoi Dorothée Ollièric a-t-elle employé le mot anglais "shaker" au sujet des pilotes d'avion du porte-avions Charles-de-Gaulle ?

Que voulait-elle dire au juste ? Donne-t-on aux pilotes un "chèque" après chaque opération ou les "secoue"-t-on par les réveiller avant qu'ils ne partent en mission ?

Ce mot anglais aurait certainement fait grincer des dents Charles de Gaulle, lui qui attachait une grande importance à l'indépendance de la France, et qui verrait d'un très mauvais œil, l'anglicisation actuelle de la langue française, un processus pour, ni plus ni moins, nous faire perdre peu à peu notre indépendance linguistique.

Que dire également du mot "prime time" (pr-aïl-me t-aïl-me !) qu'Anaïs Bard employa en commentant un reportage sur le nouveau film de James Bond, un anglicisme qu'Anaïs Bard employa pour éviter de répéter 2 fois l'expression "heure de grande écoute" ! Si maintenant, nos journalistes utilisent l'anglais pour éviter les répétitions en français, où va-t-on !

Merci au CSA de bien vouloir rappeler à nos journalistes qu'une de leurs missions, est de veiller à la promotion et à la défense de la langue française, comme le stipule le très ignoré article 39 de la Charte de France Télévisions.

 

La Roumanie en anglais sur Arte !

Madame, Monsieur,

Mercredi 18 novembre 2015, dans l'émission 28 minutes d'Arte, j'ai constaté que la rubrique de Mathieu Pernin, consacrée aux prisonniers roumains, était illustrée par des images où apparaissaient des mots anglais ?

Ainsi, ai-je vu apparaître à l'écran : "Jail", "We love", "thank you" ! Pourquoi cet anglais ? Pourquoi cet anglais, alors que la Roumanie, qui plus est, est le pays le plus francophile et le plus francophone d'Europe de l'Est ? Est-ce la volonté affichée d'Arte de vouloir participer, comme la plupart de nos grands médias, à l'anglicisation générale et, ce faisant, à l'élimination du français de la sphère internationale ?

Cela dit, est-ce que le CSA pourrait rappeler aux dirigeants d'Arte qu'une des missions de cette chaîne publique franco-allemande, est de pousser les Allemands vers le français et les Français vers l'allemand, et non d'aider ces deux peuples et ces deux cultures à disparaître dans l'océan de l'anglophonie ?

 

Bilinguisme canadien sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Sur France 2, aux actualités de 20 heures, le samedi 7 novembre 2015, était diffusé un reportage sur le commerce des mariages à Paris, un reportage appelé par France Two, « Les mariés de Paris, un "business" florissant ».

La journaliste Élise Stern qui commenta le reportage en question, nous présenta alors un couple de Canadiens anglophones et force a été de constater que ces personnes ne parlaient pas un mot de français, puisque la journaliste et le personnel en charge de leur organiser leur séjour à Paris, ne s’adressaient à eux qu’en anglais.

Nos Canadiens ne parlaient pas un mot de français, alors que pourtant leur pays, le Canada, fait partie de la Francophonie et est OFFICIELLEMENT bilingue français-anglais, ce bilinguisme officiel ayant été mis en place dans les années 70 sous l'impulsion du Premier ministre de l'époque, Pierre Elliott Trudeau, le père de l’actuel Premier ministre canadien, Justin Trudeau, dit le bilingue.

À l'heure où l'on impose l'anglais aux Québécois sous prétexte d'en faire de parfaits bilingues, il serait bon de se poser la question :

Pourquoi, par réciprocité, et sur le même principe, n'impose-t-on pas le français aux Canadiens anglophones du reste du Canada ?

Une question qu'Élise STERN, la journaliste qui a commenté le reportage, n'a pas soulevée, bien sûr. Elle ne l’a pas soulevée parce que, elle-même étant une parfaite bilingue français-anglais (du moins je le suppose, vu l'anglomanie de nos journalistes), trouve tout à fait normal de parler anglais à un interlocuteur qui ne parle pas français. Oui, mais voilà, pourquoi l’interlocuteur ne parle-t-il pas français, alors qu’il est Canadien, censé être bilingue anglais-français et que, de surcroit, il aime la France (pays francophone), puisqu’il vient s’y marier ?

Mine de rien, ce reportage a mis en évidence le vrai visage du bilinguisme tel que les Anglo-mondialistes le comprennent, c’est-à-dire : langue nationale + anglais obligatoire pour tout le monde.

Ainsi, sur ce principe, a-t-on pour les Canadiens anglophones : anglais+anglais et pour les Canadiens francophones : français+anglais.

Et c’est la même politique que l’UE met en place au sein de l’Europe : pour l’Espagne : espagnol+anglais ; pour l’Allemagne : allemand+anglais : pour l’Italie : italien+anglais : pour la France : français+anglais, etc. Le dénominateur commun étant l’anglais, plus la peine de « se fatiguer » alors d’apprendre d’autres langues étrangères puisque tout le monde est censé se comprendre en anglais.

À terme, bien sûr, ce sera la mort des langues, la mort de la diversité culturelle, l’uniformisation, la standardisation, la normalisation, la mise au pas…, la dictature.

Voilà ce qu’il y avait derrière ce beau mariage à Paris et que notre journaliste bilingue français-anglais, bien sûr, est loin d’avoir vu.

Cela dit, et fort de ces constatations, je demande au CSA de sensibiliser nos journalistes sur la question linguistique, afin qu'ils ne participent plus à se faire les agents de la propagande de l'anglais et à tuer, ce faisant, notre propre langue ?

Merci d'agir, et d'agir vite !



Naulleau et son BEST OF !

Madame, Monsieur,

Le vendredi 6 novembre, dans l'émission 28 Minutes d'Arte, Éric Naulleau, un des invités du plateau, employa le mot anglais "Best of", alors que, pour respecter notre langue, il aurait pu dire "Florilège", "Meilleurs moments", etc. 

Puisque va se dérouler à Paris une conférence mondiale sur le climat pour lutter contre le changementt climatique, ne serait-il pas alors opportun de rappeler aux journalistes, et plus largement aux gens qui interviennent dans les médias, toute l'importance de veiller au bon usage de la langue française afin d'éviter notre propre changement linguistique ?

De plus, partant du principe que l'on ne peut pas sauver la banquise sans lutter contre la pollution, pourquoi le CSA, sur le même principe, ne se ferait-il pas porteur du message que l'on ne peut pas sauver les langues sans lutter contre l'anglicisation ?

Ainsi, au nom du principe de vouloir sauver la diversité des langues face à l'hégémonie actuelle de l'anglo-américain, le CSA pourrait-il enfin exiger le respect plein et entier de l'article 39 de la Charte de France Télévisions, un article qui stipule noir sur blanc que les termes étrangers sont proscrits sur les ondes du service public (car c'est le Service public qui doit montrer l'exemple !) lorsqu'un équivalent français existe.

Merci au CSA de bien vouloir se pencher sur cette proposition.

 

Le MADE IN FRANCE, de Delahousse et Cie sur FRANCE TWO !

Madame, Monsieur,

Vendredi 6 novembre était la Journée du "Frabriqué en France", et, triste a été de constater qu'aux actualités de 20 heures, sur France 2, Laurent Delahousse, le présentateur du journal, ainsi que les autres journalistes qui sont intervenus sur le sujet, ont employé à gogo le terme anglais "Made in France".

Dommage tout de même que le service public de la télévision, en charge notamment de montrer l'exemple en matière de langue française, n'ait pas eu l'idée de faire rimer le "Fabriqué français" avec le "Dit en français" !

En effet, ce n'est pas parce qu'un ministre socialiste, en l'occurrence Arnaud Montebourg, commet des maltraitances à l'égard de la langue française - sa fameuse photo en marinière pour vanter le  "made in France" (sic) - qu'il faut l'imiter. La délinquance, même linguistique, ça se punit (Loi Toubon), ça ne s'imite pas ! 

Pour que vive notre langue autant que nos emplois, je demande au CSA d'exiger le respect plein et entier de notre langue à la télévision et d'y proscrire, notamment, selon l'article 39 de la Charte de France Télévisions, les termes anglais lorsqu'un équivalent français existe.



Vade RETRO l'anglais !

Madame, Monsieur,

Le mercredi 4 novembre 2015, sur France 5, dans l'émission La Maison France 5, à la rubrique Inspirer, Mikalla Vuillermet, la responsable mercatique et communication de l'entreprise BoConcept, nous parla de "look plus vintage, plus sixties" à propos d'un salon.

Pourquoi cette personne s'est-elle sentie obliger de parler anglais ? Pourquoi ne pas avoir dit, tout simplement, dans une langue que tous les Français comprennent, dans une langue qui respecte leur identité francophone :

« un style plus rétro, plus années soixante » ?

Cela dit, pour que cesse le massacre de notre langue à la télévision, je demande au CSA de bien vouloir prendre contact avec les responsables de cette émission afin de leur rappeler qu'une des missions du service public de la télévision est de veiller à la qualité, à l'illustration, à la promotion et à la défense de la langue française et, qu'en conséquence de quoi, ils doivent - pour remplir cette mission - passer ce message, autant auprès des animateurs de La Maison France 5 qu'auprès des invités intervenant à l'antenne.

 

Le français dans les pommes !

Madame, Monsieur,

Dans ce reportage, diffusé sur France 2 aux actualités de 20 heures, le lundi 26 octobre 2015, la journaliste, Josée Blanc-Lapierre, qui nous présenta et nous commenta un reportage consacré à une nouvelle variété de pomme, a très justement demandé à la personne en charge de commercialiser ce nouveau produit, M. Guillaume Frémondière, pourquoi l’avoir nommé en anglais (Story).

M. Guillaume Frémondière répondit alors que c’était pour exporter plus facilement (sic), car aujourd’hui le marché est international et que, ce faisant, on a besoin d’un nom qui soit compris un peu partout dans le monde (resic).

Bref, nous eûmes droit à la réponse habituelle, une réponse que l’on entend de plus en plus de la part de Français, toujours plus nombreux, hélas, à pratiquer l’autocolonisation, c’est-à-dire des Français tellement conditionnés par la pensée et la langue uniques distillées par le monde anglo-américain, qu’ils ne savent plus que leur langue est une langue internationale, qu’elle est la langue co-officielle et de travail de la plupart des organisations internationales, que c’est une langue parlée sur les 5 continents, qu’avec l’Espace francophone fort de plus de 70 pays, elle forme la deuxième aire linguistique du monde, que l’UNESCO prévoit qu’aux environs de 2050, les Francophones, grâce à l’Afrique, notamment, pourraient représenter plus de 800 millions de locuteurs, c’est-à-dire 10 % de la population mondiale, etc.

Que faut-il donc de plus à M. Frémondière pour qu’il cesse de se prostituer à l’anglo-américain et qu’il croit un peu plus en sa propre langue, et, notamment, à son caractère international ?

Cela dit, pourquoi la journaliste Josée Blanc-Lapierre n'a-t-elle pas dit tout cela à M. Frémondière ? Pourquoi s'est-elle tue devant l'anglomanie de ce monsieur ? Pourquoi, pour le coup, n'a-t-elle pas fait son métier de journaliste qui aurait consisté à parler à ce monsieur de la Francophonie, d'autant plus que la société qui l'emploie travaille avec le Maroc, pays où la langue française est seconde langue après l'arabe ?

Merci au CSA de bien vouloir poser ces questions à Mme Josée Blanc-Lapierre et merci, par la même occasion, de bien vouloir faire le nécessaire pour que ses reportages à venir ne servent plus de support à l'anglicisation.



Exode linguistique ?

Madame, Monsieur,

Dans le 20 heures de ce samedi 24 octobre 2015, j’ai noté que dans son reportage sur la Côte d’Ivoire, le journaliste Gérard Grizbec n’a parlé nullement d’un fait important qui s’est passé cette année dans ce pays : une rentrée scolaire innovante où l’école est devenue obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans et que cet enseignement se fait en français, langue officielle du pays.

À l’heure où la France est en train de se prostituer à l’anglais chaque jour davantage, il me semble que cette information méritait d’être dite à l’antenne. Et puisque ce ne fut pas le cas, y aurait-il alors des consignes à la Télévision française, pour ne pas parler de la Francophonie qui gagne, de peur que les Français ne se remettent à croire en leur langue ?

De plus, pourquoi Gérard Grizbec, à la voix si désespérément traînante, a-t-il sous-titré en français l’Ivoirien, Ignace Tea, qui parlait dans le reportage, alors que cet homme s’exprimait clairement en français et que, ce faisant, les sous-titrages pour comprendre ses paroles n’étaient nullement nécessaires ? Humiliation ?

Si Gérard Grizbec n’a pas parlé du français enseigné en Côte d’Ivoire, par contre la journaliste Julie Beckrich s’est fait un plaisir, dans le reportage qui suivit et qui était consacré « À l’école en vacances à Belle-Île-en-Mer », ne nous faire voir et constater que nos chères têtes blondes étaient soumises à l’anglais, même en vacances, puisque des cours d’anglais leur étaient systématiquement donnés parallèlement aux cours de français.

Ainsi, mine de rien, deux mondes nous furent présentés : l’Afrique francophone qui croit au français pour se développer autant nationalement qu’internationalement ; la France qui y croit à moitié puisqu’elle veut faire de ses enfants des bilingues français-anglais, des bilingues français-anglais pour les préparer, somme toute, à être assimilés au monde anglo-américain dans le futur Grand Marché Transatlantique qui signera l’annexion de l’UE (et donc de la France) avec les États-Unis d’Amérique.

Réflexion que m’amènent à faire ces deux reportages : ​Faudra-t-il bientôt préparer nos valises pour aller en Afrique, si demain nous voulons continuer de vivre en français ? 

Dans l'attente, et afin d'éviter tout exode linguistique, est-ce que le CSA peut faire quelque chose pour que cesse la propagande de l'anglais sur notre télévision du service publique ?

 

Robert Phillipson pour guérir François Busnel de son anglofolie !

Madame, Monsieur,

Ce soir, ce jeudi 22 octobre 2015, sur France 5, avec l'écrivain anglais Ian McEwan, invité à l'émission, il y a eu encore de l'anglais dans la Grande Librairie de Busnel !

Après cet énième invité anglophone qui va ainsi mettre, une fois de plus, de l'anglais dans une émission qui devrait plutôt mettre le français en exergue, ne pourrait-on pas demander à François Busnel, et plus encore au CSA, que soit invité sur le plateau de la Grande Librairie, le professeur d'université anglais Robert Phillipson, éminent linguiste qui a écrit de nombreux livres dénonçant l'impérialisme de la langue anglaise ?

Merci à M. Patrice Gélinet, le Monsieur langue française et Francophonie au CSA, de bien vouloir se pencher sur le problème.

 

Le JEUSTINN de David Pujadas

Madame, Monsieur,

Dans le journal télévisé de 20 heures de France 2, le 20 octobre 2015, j'ai remarqué que David Pujadas, le journaliste-présentateur du JT, prononçait "Justin" à l'anglaise.

Prononcer ce prénom francophone à l'anglaise, voilà qui prouve, s'il le fallait encore, combien l'anglomanie touche ce journaliste.

J'ai noté, par contre, que la journaliste Valérie Astruc a prononcé correctement à la française, le prénom du Premier ministre Trudeau tout le long du reportage, un reportage qui lui fut consacré et qui vint tout de suite après l'introduction de Pujadas. Par contre, à la fin du reportage, se rendant compte que Valérie Astruc avait prononcé JUSTIN à la française, David Pujadas, comme pour ne pas perdre la face, nous dit alors que les deux prononciations (Jeustinn' et Justin) se disent au Canada.

Ce que ce monsieur a oublié de dire, bien évidemment, c'est que le Canada est un pays officiellement bilingue français-anglais et que la France ne l'est pas (encore). En France, il n'y a donc aucune raison de prononcer à l'anglaise le prénom français d'un Canadien francophone, et qui plus est sur une chaîne de la télévision publique qui, de par ses statuts, est censée promouvoir la langue française et la Francophonie.

Zéro pointé donc, pour M. Pujadas et merci au CSA de bien vouloir lui confirmer cette note.

 

Busnel, angliciseur ?

Madame, Monsieur,

Comme très souvent dans l'émission La Grande Librairie, une émission diffusée les jeudis sur France 5, François Busnel donne la parole à un anglophone qui s'exprime en anglais. De l'anglais dans une émission littéraire française, ça doit faire bien, dans la lignée de la pensée et de la langue uniques, une façon actuelle de faire très en vogue, certainement.

La semaine dernière, nous avions eu droit à l'Américain Richard Ford, ce jeudi 8 octobre 2015, c'est au tour d'un autre Américain, James McBride.

Celui-ci, par contre, a essayé de parler en français, bravo et merci à lui. Toutefois, puisque l'émission a les moyens de se payer un traducteur et qu'il faut certainement le "rentabiliser" en lui donnant du travail, Busnel a conseillé à l'Américain de passer à l'anglais. Par contre, j’ai remarqué que si J. McBride avait une oreillette pour lui assurer la traduction de ce qui se disait en français, les autres invités, eux, n'en avaient pas pour comprendre ce qui disait J. McBride en anglais. Serait-ce à penser que tous les invités comprenaient l'anglais, auquel cas, les nuls en langues étrangères ne sont pas les Français, ou autres Francophones, contrairement à ce qu’affirme la propagande médiatique, mais bien les Anglophones puisque, eux, sont les seuls à avoir droit à l’oreillette chez Busnel !

Je félicite tout de même, François Busnel, d’avoir invité ce soir, le franco-Congolais Alain Mabanckou, un écrivain du monde de la Francophonie qui nous a ravi avec la vitalité de son français, à travers notamment ses créations lexicales : grosmotlogie, maman Fiat500, etc.

Pour revenir sur l'anglomanie de M. Busnel, je voudrais dire que je ne me prends pas la tête, j'essaie simplement de réfléchir et il me semble que d'essayer de réfléchir, c'est la moindre des choses lorsqu'on regarde une émission littéraire. Je persiste à dire qu'il n'est pas normal d'être obligé d'entendre de l'anglais dans une émission littéraire française, et chez Busnel, c'est le cas dans presque toutes les émissions de la Grande Librairie qu'il présente.

Faut-il le rappeler, France 5 est une chaîne de la télévision du service public français, une chaîne qui a donc parmi ses missions celles de veiller à la promotion, à l'illustration et à la défense de la langue française. Est-ce en donnant la parole à l'anglais, et uniquement à l'anglais (bizarre, il n'y a jamais de place pour l'arabe ou le chinois !) que Busnel compte remplir cette mission ? Est-ce ainsi que l'on respecte la diversité linguistique et culturelle du monde, en n'ayant d'yeux que sur le monde anglo-américain ?

Je constate que depuis des années, l'anglais ne cesse de grignoter du terrain partout en France et en Europe, qu'il est devenu obligatoire dans toutes nos écoles et que même, "grâce" à la ministre Fioraso, on peut enseigner EN anglais dans nos universités et grandes écoles. Je suis de plus en plus persuadé que cela n'est pas dû hasard, ni, bien sûr, à la seule valeur intrinsèque de l'anglais, cela est dû à une volonté politique, la même volonté politique qui consiste à vouloir annexer l'UE aux É-U-A via le traité transatlantique, un traité en cours de négociations en ce moment, négociations secrètes et en anglais, bien évidemment.

Avec son anglais chronique, Busnel participe donc, consciemment ou inconsciemment, à préparer nos esprits à la langue de nos futurs maîtres. Alors, excusez du peu, j'aimerais bien que monsieur Busnel soigne son anglomanie et cesse, ce faisant, de profiter de l'antenne pour asseoir une hégémonie à laquelle tous les Francophones amoureux de leur langue et tous les amoureux des langueS (au pluriel), en général, devraient s'opposer.

Merci au CSA de mettre bon ordre à tout ça.

 

EMAIL sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Dans le JT de 20 heures, le mardi 6 octobre 2015, dans un reportage consacré à la législation sur les eaux minérales, le journaliste Cyril Zha en charge de commenter les images, employa le mot anglais E-MAIL à propos d'un COURRIEL reçu par la sénatrice Aline Archimbaud.

Pourquoi Monsieur Cyril Zha a-t-il employé le terme anglais "e-mail" en lieu et place de l'équivalent français "courriel" ?

Pourquoi, une fois encore, le terme anglais a prévalu sur le terme français, alors que "courriel" est le terme officiel depuis le 23 juin 2003, c'est-à-dire depuis plus de 12 ans ?

Comment se fait-il que ce journaliste si prompt à faire de l'investigation, ne soit pas au courant qu'il existe un terme officiel pour remplacer l' "e-mail" anglais et comment se fait-il, par ailleurs, qu'il ne connaisse pas l'article 39 de la Charte de France télévisions qui proscrit les termes étrangers lorsqu'un équivalent français existe ?

Merci au CSA de bien vouloir me répondre.

 

Ruquier, la Marseillaise en anglais !

Madame, Monsieur,

Samedi 3 octobre 2015, sur France 2, dans l'émission "On n'est pas couché" , Laurent Ruquier, l'animateur et le producteur de l'émission, recevait, entre autres invités, la Marseillaise Marina Kaye.

Force m'a été de constater alors, que personne sur le plateau n'a critiqué le fait que cette jeune fille chante en anglais, la langue hégémonique du moment, et force m'a été de constater, ce faisant, que personne n'a émis de critique contre cette anglomanie, comme s'il était tout à fait normal qu'un Français - une Française en l'occurrence -, chante en anglais en France devant des Français !

Marina Kaye, la Marseillaise en anglais !

Entendre une Française, une Marseillaise, chantait en anglais, est un recul linguistique manifeste, et, pour les Francophones que nous sommes encore, il n'y a pas de quoi être fiers.

Mais, doit-on s'étonner que l'anglomanie aille grandissant, alors que cela fait plus de trois ans que Laurent Ruquier, dans cette même émission, dit TEN au lieu de DIX (dans la rubrique "Le Flop Ten") et que le CSA, en charge de veiller sur le respect de la langue française sur le service public de la télévision, n'a rien fait en la matière ?

Dans ces conditions, à quoi sert la cellule "langue française" du CSA et à quoi sert M. Patrice Gélinet qui en est le président, si c'est pour laisser dire en toute impunité, durant plus de 3 ans, "TEN" à Ruquier ?

 




Publié par Régis RAVAT le 14 novembre 2015

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