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ÉCRIRE AU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIOVISUEL (CSA), 1er trimestre 2016

Il y a trop d'anglicismes à la télévision. Pourtant, la charte de France Télévisions stipule en son article 39 :

« Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

Protestons contre l'anglicisation ! Pour cela, écrivons régulièrement au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dès que nous surprenons un journaliste, un présentateur, un animateur d'émission, etc. en flagrant délit d'anglomanie.

1- Pour protester, utilisez le formulaire du CSA 

http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Formulaire-de-contact

2 - Après avoir écrit au CSA, envoyez une copie de votre protestation à la chaîne concernée

- pour France 2, utilisez le formulaire suivant : http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/mediateur-info?​ et http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france2 - ​0890 71 02 02 (0,15€/min)

- pour France 3 :​ http://www.france3.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france3 - ​0 890 71 03 03 (0,15€/min)

- pour France 4 :​ http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france4 - ​0 890 71 04 04 (0,15€/min)

- pour France 5 :​ http://www.france3.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france5 ​et http://www.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 - ​0 890 71 05 05 (0,15€/min)

- pour France  Ô :​ http://www.franceo.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=franceo - ​0 890 71 10 00 (0,15€/min):

- pour Arte : http://acc.arte-tv.com/artetv_reaction/fr/loginForm.do

- etc.

3 - Après avoir écrit au CSA et à la chaîne concernée, envoyez une copie de votre protestation au journaliste ciblée

 S'il travaille pour le groupe France Télévisions (France 2, France 3, etc.), pour trouver son adresse électronique, c'est facile, elle se bâtit sur cette structure : prénom point nom @francetv.fr. On peut ainsi écrire à Laurent Ruquier (laurent.ruquier@francetv.fr) ou à Laurent Delahousse (laurent.delahousse@francetv.fr), etc.

Il y a également d'autres structures utiles à connaître :

Radio France : prénom point nom @radiofrance.com

TF1 : initiale du prénom nom @tf1.fr

Le Monde : nom @lemonde.fr

Le Figaro : initiale du prénom nom @lefigaro.fr

Libération : initiale du prénom point nom @liberation.fr

Les Échos : initiale du prénom nom @lesechos.fr

Etc.

4 - Ces trois phases terminées, envoyez une copie de votre protestation au président du CSA, M. Olivier Schrameck : olivier.schrameck@csa.fr, à M. Patrice Gélinet, le Monsieur langue française et Francophonie au CSA : patrice.gelinet@csa.fr et au Président de la République : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

 

5 - Enfin, pour parfaire votre travail de dépollution linguistique, adressez-nous la copie de votre protestation pour que nous puissions la mettre, ici, dans cette page, à la vue de tous, et qu'ainsi chacun puisse se faire le relai de celle-ci, étant entendu que plus nombreux nous serons à protester sur un sujet donné, plus nous aurons des chances de faire reculer l'anglicisation.

 

BEST OF et REPLAY sur Arte !

Mesdames, Messieurs,

L'émission "28 Minutes" diffusée sur la chaîne franco-allemande Arte, le lundi 28 mars 2016, était une émission spéciale réservée aux meilleurs moments de l'émission.

Pourquoi l'avoir appelée en anglais BEST OF ?

- Les termes LES MEILLEURS MOMENTS, FLORILÈGE n'auraient-ils pas été plus appropriés pour Arte, version francophone ?

De plus, pourquoi Mme Élisabeth Quin nous parle-t-elle à chaque fin d'émission de "Replay enrichi" ? - "Rediffussion avec bonus", par exemple, ferait très bien l'affaire !

Mais pourquoi, d'une manière générale, cette paresse des journalistes à ne pas traduire, ou à ne pas chercher un équivalent français aux mots anglais qui nous envahissent ?

Quand est-ce que le CSA se penchera sur ce laisser-aller et quand est-ce qu'il prendra, en cela, des mesures significatives pour que cesse la massacre de notre langue dans les médias ?

 

En Chine sans le chinois, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal du 20 heures sur France 2, le lundi 28 mars 2016, la journaliste Anne-Charlotte Hinet, envoyée spéciale en Chine, nous a présenté et commenté un reportage sur la pollution de Pékin.

Force a été de constater qu'elle ne parle pas le chinois (le mandarin) et qu'elle a fait appel alors à un traducteur pour réaliser son micro-trottoir à Pékin.

La première question que l'on pourrait se poser, serait de savoir pourquoi une journaliste est envoyée en Chine sans connaître la langue du pays, une langue qui est appelée, pourtant, à devenir une langue majeure dans les affaires du monde ?

On pourrait se demander alors quelles langues étrangères parle Mme Hinet ? Certainement, les langues étrangères au pluriel comme aiment tant à les définir les médias, c'est-à-dire anglais+anglais+anglais, autrement dit Mme Hinet serait trilingue en anglais !

Bien sûr, on ne peut pas connaître toutes les langues du monde, mais tout ramener à l'anglais, même en Chine, est une réduction dangeureuse qui menace de mort la diversité linguistique et culturelle de toute l'humanité.

Mme Hinet a fait appel à un traducteur, c'est mieux que de faire appel à l'anglais, encore que dans l'histoire, on ne sait pas si c'était un traducteur français-mandarin ou anglais-mandarin. Avec Mme Hinet, trilingue en anglais, je crains plutôt qu'elle ait opté pour le traducteur anglophone.

Enfin, Mme Hinet s'est passé du traducteur lorsqu'elle a trouvé un Chinois qui parlait anglais, le directeur général d'une usine à charbon, et c'est bien dommage de s'être passé du traducteur, car là, ce monsieur, ou cette dame, aurait servi à faire comprendre au Chinois anglophone que l'on ne parle pas anglais à un Français et qu'être de type occidental ne rime pas forcément avec anglophone, tout comme être de type asiatique ne rime pas forcément avec Chinois ! 

Le JT de ce jour se termina sur des images de Bretagne, le tout baigné par une chanson en... anglais !

Et on s'étonnera qu'après toute cette "douce" propagande à faveur de la langue anglaise, que des parents demandent l'anglais obligatoire pour leurs enfants, dès la maternelle !

Fort de ces tristes constatations, je demande au CSA de faire quelque chose contre le caractère anglicisant de notre télévision. L'anglais est mis en place partout lentement, discrètement, mais sûrement, et il ne faut pas attendre qu'il soit incrusté dans le cerveau des téléspectateurs, pour nous dire ensuite que ce n'est plus une langue étrangère et qu'il est normal qu'il se substitue peu à peu au français.  

Merci d'agir de toute urgence.

 

L'anglomanie a encore frappé samedi soir chez Ruquier, sur France 2 !

Madame, Monsieur,

L'anglomanie a encore frappé fort ce samedi soir 23 mars 2016, chez Ruquier, sur France 2 

En effet, en plus de l'habituel "Flop TEN" qui sévit à chaque émission, car apparemment personne n'est capable, autant au niveau des directions de France 2 et de France Télévisions que du CSA, d'exiger de M. Ruquier qu'il remplace le terme anglais TEN par le terme français DIX, en plus donc de ce scandaleux "Flop TEN", il y eut des "happening", des "cool", des "one man show", des "stand up", et même un "bankable" de la très anglomane Léa Salamé.

Nous touchâmes le pompon lorsqu'on nous présenta le film GOOD LUCK ALGERIA, un film "français" au titre en anglais, mais un titre en anglais qui ne suscita aucune réflexion, aucune interrogation de la part des invités, des chroniqueurs et de Ruquier lui-même, comme s'il était tout à fait normal qu'un film français, ou algéro-français, se nommât en anglais.

Voilà où on en arrive, lorsqu'on ferme les yeux sur l'anglicisation, lorsque, des années durant, on laisse faire Ruquier imbiber le cerveau des téléspectateurs avec, notamment, son "Flop TEN" à longueur d'émission : on s'habitue à l'anglais, on trouve ça normal, comme certaines femmes battues arrivent à trouver normal de se faire battre !

Quand est-ce que le CSA va enfin se décider à agir contre l'anglicisation qui sévit sur France Télévisions, notre télévision du Service public de l'audiovisuel qui, je le rappelle, devrait servir d'exemple à tous les médias en matière de promotion, d'illustration, de diffusion et de défense de la langue française ?

 

Même à Bruxelles, les journalistes de France TWO trouvent le moyen de parler anglais !

Mesdames, Messieurs,

Même à Bruxelles, ville francophone, les journalistes de France 2, trouvent le moyen de parler anglais !

Ainsi, dans le journal télévisé de 20 heures, du mercredi 23 mars 2016, Dorothée Olliéric, dans un reportage consacré aux victimes des attentats de Bruxelles, interrogea en anglais un rescapé étatsunien de l'aéroport de Zaventem et fit de même avec un autre anglophone, Evan Lamos, un rescapé du métro de Bruxelles.

Quelle est donc cette maladie de chercher partout un Anglophone, même en pays francophone, pour faire un reportage ?

Est-ce que le CSA pourrait se pencher sur ce problème pour que les journalistes atteints de cette nouvelle pathologie puissent être soignés dans les plus brefs délais, la maladie pouvant se transformer en épidémie ?

 

FIVE sur France TWO, le Jour de la Francophonie !

Mesdames, Messieurs,

Ce 20 mars 2016 était la Journée internationale de la langue française et de la Francophonie, et rien, dans le JT de 20 heures de France 2, pour évoquer cette fête de notre langue.

Non seulement, cet évènement ne fut pas évoqué, mais on nous présenta un film français au titre anglais, FIVE, le tout avec un acteur, Pierre Niney, qui nous parla de sa première expérience en anglais lors d'un tournage aux É-U-A.

Bien évidemment, anglicisation oblige, Marie Drucker ne demanda pas à l'acteur pourquoi ce film français, tourné en France par des acteurs français, avait un titre en anglais.

Sans vouloir faire de politique, je commence à me demander si ceux qui tiennent les manettes du pouvoir n'ont pas pour mission de tout casser : notre code du travail, nos acquis sociaux, notre sécu, notre retraite, et... notre langue.

Il serait donc temps de réagir avant que tout soit cassé.

Qu'attendez-vous alors pour agir au niveau de notre langue, Mesdames, Messieurs du CSA, pour que, notamment, le jour de la Fête de la langue française, France 2, une des chaînes de notre télévision publique, évite de mettre en lumière un film français qui a opté pour un titre en anglais. 

 

LIFE FOR PARIS sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

M. Alexis Lebrun, le porte-parole de l'association "Life for Paris", était l'invité du plateau du 20 heures de France 2, le samedi 19 mars 2016.

Force a été de constater que Marie Drucker, la présentatrice du JT qui le recevait, ne doit pas être trop curieuse - et c'est tout de même inquiétant de la part d'une journaliste -, puisqu'elle n'a pas posé la question à ce monsieur, à savoir pourquoi il a affublé son association - association parisienne, précisons-le - d'un nom en anglais.

Serait-ce à penser que cette journaliste est tellement anglicisée elle-même, qu'elle trouve tout à fait normal que des Français, en France, s'habillent d'anglais pour exister ?

L'association "Life For Paris" a pour but d'aider les victimes des attentats, très bien, mais pour autant, est-ce une raison pour se jeter la gueule ouverte sur l'anglais et devenir ainsi une victime de l'anglicisation ? aurait-elle pu faire remarquer à M Lebrun.

Elle aurait même pu rajouter que l'anglais, ou plutôt l'anglo-américain, est la langue de ceux qui ont mis le chaos au Moyen-orient, et non seulement, ils y ont mis le chaos, mais ils sont à l'origine de tous les mouvements terroristes de la région, des mouvements terroristes qui essèment désormais partout la terreur en Europe et en Afrique.

S'habiller d'anglais dans ces conditions, c'est-à-dire en quelque sorte remercier l'impérialisme étatsunien, n'est-ce pas, tout simplement, être un candide au pays des Bisounours ? aurait-elle pu dire en conclusion.

À l'appui de cet exemple, est-ce que le CSA pourrait faire quelque chose pour que nos journalistes considèrent toujours l'anglais comme une langue étrangère et s'étonnent en cela qu'un Français lui préfère l'anglais ?

Est-ce que le CSA pourrait faire quelque chose également pour que nos journalistes soient un peu plus critiques à l'égard de la sphère anglo-américaine et s'ouvrent au monde autrement qu'en anglais ?

 

Chez MISTER TEN sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Sur France 2, le samedi 19 mars 2016, dans l'émission de Laurent Ruquier "On n'est pas Couhé",  nous eûmes droit, une fois encore, à un florilège d'abaissements linguistiques en faveur de la langue impérialiste du moment : l'anglais, et cela, fait aggravant, en pleine Semaine de la langue française et de la Francophonie.

Comme à son habitude, dans cette émission, Ruquier commença l'anglais avec son fameux "Flop TEN", comme si "Flop DIX", plus francophone, l'eut incommodé !

Ensuite, au cours de la soirée, il nous parla de "live", de "replay", de "one man show" et, profitant qu'il y avait une invitée parmi les invités de l'émission qui pratique l'équitation en salle, il nous parla même de sport INDOOR !

Il y eut aussi Paul Amar qui nous présenta la nouvelle chaîne d'information continue francophone " i24 NEWS", mais, le fait que NEWS soit lié à une chaîne francophone - alors qu'il eût été logique que le mot INFO le suppléât -, ne pertuba nullement ni les invités ni les chroniqueurs qui ne dirent mot sur cette incohérence lexicale.

Il y eut aussi Mélanie Thierry qui nous présenta le dernier film dans lequel elle joue : "A Perfect Day", titre en anglais qui ne perturba nullement, une fois de plus, ni les invités ni les chroniqueurs, comme s'il était normal qu'un film ait un titre en anglais pour être commercialisé en France.

Bref, fort de ces tristes constations, je demande au CSA que les vidéos qu'il diffuse sur les médias tout le long de la Semaine de la Francophonie, soient diffusées toute l'année et, plus particulièrement, avant et après des émissions comme "On n'est pas Couché", des émissions à fort caractère anglicisant. 

 

MAIL sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 13 mars 2016, aux actualités de 20 heures sur France 2, dans un reportage consacré à la cyber criminalité, la journaliste, Lilya Melkonian, employa le mot anglais MAIL à la place du mot français COURRIEL.

Encore une fois, donc, comment se fait-il que l'équivalent français ait été ignoré ?

Comment se fait-il qu'une jeune journaliste qui sort tout juste de l'école de journalisme, ne sache pas que depuis 2003 - 13 ans ! - le terme officiel pour remplacer les anglicismes "mail" et "e-mail" est Courriel ?

Comment se fait-il, de plus, qu'elle ne connaisse pas l'article 39 du Cahier des charges de France Télévisions, un article qui dit noir sur blanc que les termes étrangers sont proscrits à l'antenne de la télévision du Service public, lorsqu'il existe un équivalent français pour les remplacer ?

Par contre, un point positif est à signaler : si cette journaliste n'a pas trouvé l'équivalent français pour MAIL, elle l'a trouvé pour "ronsomware", en nous signalant que l'on pouvait traduire ce mot par RANÇONGICIEL.

Preuve donc que lorsqu'on veut, on peut ! Merci alors, aux membres du CSA, de pousser nos journalistes à vouloir plus souvent - pour ne pas dire systématiquement -, traduire en français les mots anglais qui nous envahissent.

 

Monsieur Orsenna en Madame la Marquise sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Éric Orsenna était l'invité du plateau du 20 heures de France 2, le vendredi 11 mars 2016, invité pour parler de la langue française.

Très bien, pourraient dire ceux qui aiment la langue française, mais bizarre tout de même que ce monsieur n'ait dit aucun mot sur l'anglais, une langue qui, pourtant, menace de mort, et la langue française, et la diversité linguistique de toute l'humanité.

M. Orsenna, c'est comme un pompier qui serait fier de parler de son métier, sans jamais prononcer le mot FEU. Oui, notre académicien a parlé des problèmes de la langue sans jamais prononcer le mot ANGLAIS, il fallait le faire et il l'a fait.

Il a parlé tout de même un peu anglais en employant le mot SMS (Short Message Service), alors qu'en français, c'est le mot TEXTO qu'il faut utiliser. Bravo, monsieur l'académicien !

Oui, M. Orsenna en bon bobo de gauche qu'il est, est aussi aveugle sur la situation de notre langue que Madame la Marquise pour qui tout va très bien, alors que son château est en train de brûler.

Si France 2 veut vraiment quelqu'un de sérieux pour parler de notre langue, il lui faut inviter Michel Serres ou Claude Hagège, et non le très consensuel et aplaventriste Éric Orsenna, mais veut-on vraiment parler de notre langue et de la Francophonie sur cette chaîne, et à 20 heures qui plus est, heure de grande écoute ?

Est-ce que M. Gélinet, le président de la cellule "langue française et Francophonie" du CSA, voudrait se pencher sur le problème, c'est-à-dire, comment faire pour éviter de parler la langue de bois lorsqu'on parle langue française et diversité linguistique à la télévision, en espérant, toutefois - ce qui est loin d'être sûr, que M. Gélinet soit plus près d'Hagège que d'Orsenna ? 

 

CASTING sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 6 mars 2016, dans le journal de 20 heures de France 2, il a été question de CASTING !

Pourquoi ce mot anglais a-t-il été employé, alors que le terme français pour le remplacer est AUDITION (voir le site officiel : http://www.culture.fr/Ressources/FranceTerme) ?

Ainsi, Laurent Delahousse, le présentateur du JT, dans son entretien avec le comédien et réalisateur, Lucien Jean-Baptiste, employa-t-il à plusieurs reprises le mots anglais, comme ce fut le cas également de la journaliste Pascale Deschamps, dans le commentaire du reportage qui suivit.

Cerise sur le gâteau, nous eûmes même droit au terme anglais écrit sur notre écran de télévision lorsque apparu à l'image, Stéphane Finot, baptisé pour le coup "Directeur de casting", alors que, bien sûr, "Directeur d'auditiions" ou "régisseur d'auditions" aurait très bien pu faire l'affaire.

L'heure étant à l'anglicisation à outrance, à la soumission à la CASTE des Anglophones, personne sur le plateau du JT ne s'est posé la question, apparemment, de savoir comment on pouvait faire pour tenter d'éviter d'employer le mot anglais CASTING. C'est tout de même lamentable !

Dans ces conditions, et pour tenter d'arrêter le carnage de notre langue à la télévision, est-ce que le CSA pourrait abonner chaque journaliste à France Terme, en leur précisant bien, que cet organisme est très bien placé pour soigner leurs dérives anglomaniaques ?

 

STEWARD, CASTING BANKABLE et PUNCH LINE sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures, sur France 2, le samedi 5 mars 2016, la journaliste Christelle Mérat, dans un reportage sur les hôtesses de l'air, a parlé de "steward" pour qualifier le métier d'hôtesse de l'air au masculin.

Pourquoi employer le terme anglais STEWARD, alors que l'équivalent de ce mot en français est AGENT DE BORD ? Comment voulez-vous que les Français connaissent le terme AGENT DE BORD, si les médias s'obstinent à lui préférer le terme anglais ?

Plus tard dans la soirée, dans l'émission de Laurent Ruquier, On n'est pas couché, la chroniqueuse de service, Mme Léa Salamé, employa entre autres anglicismes, les mots "casting bankable" et "punch line". Faudra-t-il acheter un dictionnaire franco-anglais pour comprendre ce qui se dit à la télévision ?

Fort de ces tristes constatations, je demande au CSA d'intervenir auprès des ces journalistes, afin de leur rappeler leur devoir à l'égard de la langue française, et de leur mettre sous le nez notamment en cela, l'article 39 du cahier des Charges de France télévisions, article qui dit noir sur blanc les termes étrangers sont proscrits lorsqu'il existe un équivalent français pour les remplacer.

 

FIN du JT sur une chanson en anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Pourquoi la plupart des journaux télévisés du 20 heures, sur France 2, finissent-ils par une chanson en anglais ?

Cela a été le cas, notamment, ce jeudi 3 mars 2016, où David Pujadas nous annonce la fin du journal sur des images du volcan Tungurahua en éruption en Équateur, le tout couvert par une chanson en anglais.

Mais pourquoi donc avoir habillé ces images en anglais ? Une chanson en espagnol, voire en amérindien, n'aurait-elle pas été plus appropriée ?

Pourquoi faire systématiquement la publicité de l'anglais ?

Au regard de ce que je viens de dire, je demande au CSA d'aller voir les responsables de la rédaction des JT de 20 heures de France 2 et d'exiger d'eux, afin que cesse la prédominance de l'expression anglophone sur l'antenne, que la banque de données en matière musicale de France 2 se libère de son caractère pro-anglais en s'ouvrant au monde dans sa diversité culturelle et linguistique - et notamment en ouvrant sur le monde de la Francophonie.

  

Le CASH de Delahousse sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Sur France 2, le dimanche 28 février 2016, pour nous présenter un reportage sur l'éventuelle disparition de l'argent liquide, Laurent Delahousse, le présentateur du JT du 20 heures, nous parla du danger d'un monde sans cash (sic).

Voilà encore un mot anglais que ne put éviter le Sieur Delahousse !

Eh, bien, il ne doit pas être beaucoup doué, car, force est de constater que la journaliste, Justine Weyl, qui commenta tout de suite après le reportage en question, n'employa pas une seule fois, elle, le mot anglais.

Que penser alors de M. Delahousse qui, dans les 15 secondes pour nous présenter le reportage, trouva le moyen de placer l'anglicisme, alors que Justine Weyl, durant les 4mn 30 s dudit reportage, ne l'employa pas une seule fois.

Est-ce que le CSA pourrait intervenir auprès des journalistes anglomanes qui sévissent sur les chaînes de France télévisons, tel M. Delahousse sur France 2, pour leur rappeler leurs obligations à l'égard de la langue française et pour leur proposer de prendre la porte en direction de l'anglosphère, s'ils persistaient à vouloir préférer l'anglais au français ?  

 

Orthographe malmenée sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Ce n'est un secret pour personne, les reportages sur les États-Unis et le Grande-Bretagne sont légion dans les 20 heures de France 2, sans doute pour "rentabiliser" les journalistes qui y sont envoyés, envoyés moins pour la valeur de l'information qu'ils vont nous donner - souvent relevant du fait divers - que pour l'intérêt pour eux de se perfectionner en anglais, la langue impérialiste du moment et à laquelle ils aiment tant s'abandonner.

Ce lundi 22 février 2016, nous eûmes donc droit à un énième reportage sur les É-U-A.

Cette fois-ci, c'est la journaliste Anne-charlotte Hinet, diplômée de la Columbia-Missouri School of Journalism (?) qui fut en charge de commenter une vidéo montrant le Président Obama en train de danser avec une femme de 106 ans.

Je ne sais pas si c'est Mme Hinet qui a écrit la traduction donnée en sous-titre en bas de l'image, mais, quoi qu'il en soit, c'était son reportage,  j'ai constaté une "belle" faute de français : « Je n'aurais jamais pensER venir à la maison Blanche...(sic) » !

Alors, oui, c'est bien beau de nous faire voir des reportages sur le monde anglo-saxon et d'embaucher des journalistes formés dans leurs écoles, mais il faudrait tout de même penser à bien parler notre langue en évitant les anglicismes et à bien l'écrire en évitant les fautes d'orthographe.

Merci au CSA de bien vouloir rappeler tout cela à nos journalistes.

 

MAIL sur France TWO !

Mesdales, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures sur France 2, le vendredi 19 février 2016, la journaliste Anaïs Bard qui commentait un reportage sur la numérisation des feuilles de paye, a employé le mot "mail" dans son sens anglais, alors que, pour le cas, elle aurait dû dire COURRIEL, en français .

Pourquoi cette journaliste n'est pas au courant que depuis le 20 juin 2003, jour où il est paru au Journal de la République, le mot officiel pour remplacer les termes anglais "mail" et "e-mail", est COURRIEL ?

Que penser d'une journaliste qui ne se tient pas informée de l'évolution de sa propre langue ?

Pour information, un MAIL est un mot qui existe en français, mais il désigne alors une promenade publique, généralement ombragée, qui était autrefois l'endroit où l'on jouait au MAILLET.

Quand est-ce que le CSA se décidera à aller voir les journalistes pour leur dire qu'ils n'ont pas pour mission d'angliciser la population, mais, qu'au contraire, leur devoir est de participer à la promotion, à l'enrichissement, à l'illustration et à la défense de la langue française ?

 

HOTSPOT sur Arte !

Mesdames, Messieurs,

Dans l'émission 28 Minutes, diffusée sur Arte le mercredi 17 février 2016, la présentatrice Élisabeth Quin, a employé le terme anglais "hotspot".

- « Des "hotspots", comme les appelle la Commission européenne », dit-elle.

Mais pourquoi cette dame prend-elle référence auprès de la Commission européenne qui est très américano-anglicisée, comme chacun sait, alors que normalement, elle devrait prendre conseil auprès de France-Terme (http://www.culture.fr/franceterme), un organisme public à la disposition de tout Francophone qui se respecte et qui veut respecter sa langue en évitant les anglicismes ?

Et une fois de plus, Me Quin termina l'émission en nous invitant à aller voir le "replay" enrichi sur le site de la chaîne.

"Hotspot", "replay" pourraient être évités ("point de contrôle", "point d'enregistrement", "relecture", "reprise", "rediffusion', etc.) s'il y avait un peu plus d'honneur à bien parler notre langue.

Est-ce que le CSA pourrait parler d'honneur linguistique à nos journalistes en les incitant, ce faisant, à ne plus se coucher devant les anglicismes ?

 

E-MAIL, BURN-OUT et chanson en anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le mercredi 17 février 2016, dans le journal télévisé de 20 heures, sur France 2, j'ai remarqué trois faits anglicisants :

- Le journaliste Valéry Lerouge, dans un reportage sur les centrales nucléaires en Belgique, a emplyé le mot anglais "e-mail", alors que le mot officiel français (JO du 20 juin 2003) est COURRIEL. Comment se fait-il que depuis tout ce temps, ce journaliste ne soit pas au courant de l'existence de du mot français ?

- David Pujadas et Isabelle Sabourault ont employé allègrement le mot anglais "burn-out" pour un reportage consacré à la dépression professionnelle. David Pujadas l'a employé pour présenter le reportage : « Voici maintenant ce qu'on appelle aux États-Unis le "burn out"...(Sic) » et Isabelle Sabourault en commentant le reportage : « l'ex-cadre en dépression, devenue "coach", elle accompagne les victimes de "burn out"...(sic) ».

- Les images de fin de journal censées nous présenter le charme de la bohème sous la neige, étaient illustrées par une chanson en anglais !

Que compte faire le CSA pour arrêter l'épidémie d'anglicite aiguë qui touche de plus en plus les médias ?

 

CAMERAMAN sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans un reportage consacré aux migrants qui veulent s'installer en France et qui apprennent le français pour cela - un reportage diffusé lors des actualités de 20 heures sur France 2, le mercredi 10 février 2016 -, j'ai entendu la journaliste, Justine Weyl, parler de "cameraman", alors qu'elle interrogeait (en anglais !) un jeune syrien en train d'apprendre le français. 

Comment se fait-il que cette jeune française emploie ce mot anglais, alors que le terme français correct est "cadreur" ? Ne pouvait-elle pas faire l'effort de bien parler notre langue d'autant plus que le jeune migrant était en train de l'apprendre ?

Quand est-ce que le CSA va enfin se décider d'aller voir les journalistes pour leur rappeler leurs obligations à l'égard de la langue française ? Il serait tout de même temps d'arrêter le massacre !

 

Journaliste de France TWO, diffuseur d'anglais !

Mesdames, Messieurs,

Je ne comprends pas qu'un journaliste, ici en l'occurrence, Marc de Chalvron, dans le journal télévisé de 20 heurers de France 2, le dimanche 7 février 2016, je ne comprends pas que ce monsieur n'ait l'air de connaître que l'anglais, comme langue étrangère.

En effet, dans le reportage "Les humanitaires de Lesbos", pourquoi interroge-t-il le secouriste espagnol en anglais, serait-ce à penser que M. De Chalvron ne connaît pas la langue espagnole ? Pourtant cette langue est une langue très importante à l'international, ne pas l'apprendre lorsqu'on se destine à être un journaliste-reporteur me paraît aberrant.

Il me semble que les journalistes, comme les hôtesses de l'air, devraient avoir l'obligation de maîtriser au moins 2 langues étrangères, ne serait-ce pour ne pas dépendre uniquement de l'anglais qui véhicule, comme chacun sait, une certaine vision américanisée du monde.

Pourriez-vous intervenir, Mesdames et Messieurs du CSA, pour que soit exigé des journalistes en charge de couvrir des évènements internationaux, la connaissance d'au moins deux langues étrangères, la mission de nos journalistes n'étant pas, par exemple, de parler anglais à des Espagnols ?

 

Ruquier, et ça continue, encore et encore !

Mesdames, Messieurs,

Dans l'émission de Laurent Ruquier "On n'est pas couché", du samedi 6 février 2016, sur France 2, il a été encore question du "Flop TEN".

Comment se fait-il que personne du CSA ne soit capable d'aller voir ce monsieur pour lui dire qu'il faut remplacer son TEN anglais par le DIX français ? Ruquier est-il si influent que ça que le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel soit incapable d'exiger la moindre chose de ce monsieur ?

De plus, dans l'émission, il y eut la promotion d'une jeune chanteuse, Jain, une Française qui chante en anglais.

Là encore, comment se fait-il que personne du CSA ne soit capable d'aller voir ce monsieur pour lui dire que le service public de la télévision n'a pas pour vocation de faire la publicité de chanteurs français chantant en anglais, mais qu'au contraire, qu'il a pour mission de veiller à la promotion, à la diffusion, à la défense et à l'illustration de la langue française ?

Je crois savoir que M. Gélinet est responsable de la cellule langue française et Francophonie au CSA.

Que fait ce monsieur au juste, son poste ne serait-il qu'un emploi fictif, qu'on ne le voit jamais intervenir contre l'anglomanie qui sévit sur nos ondes ?

 

Fin de JT en anglais, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs du CSA,

Pourquoi la plupart des journaux télévisés du 20 heures, sur France 2, se terminent-ils sur des images accompagnées d'une chanson en anglais ?

Cela a été le cas, notamment, le mercredi 3 février 2016, lorsque David Pujadas pour clore le journal et nous dire au revoir, le fit sur des images de surfeurs hawaïens, sur une chanson anglophone.

Les rédacteurs en Chef de ce journal étaient Agnès Vahramian, Sébastien Vibert, Elsa Pallot et Hugo Plagnard, merci de leur demander de changer de disques pour en prendre de plus francophones et de plus ouverts sur les cultures du monde.

 

Prononciation à l'anglaise de IOWA et de OHIO !

Madame, Monsieur,

Dimanche 31 janvier et lundi 1er février 2016,  j'ai entendu des journalistes du JT de 20 heures de France 2, prononcer le nom de l'État américain de l'Iowa à l'anglaise. Pourtant : le toponyme Iowa, comme celui de l'Ohio, désigne un État des États-Unis qui a une histoire française comme plusieurs villes des États-Unis et du Canada.

Concernant celui de l'Ohio, il date d’au moins 1666 lorsque Robert Cavelier de La Salle a remonté la rivière Ohio et exploré cette région qu’il a appelée Ohio à partir de l’appellation amérindienne. Les Français considéraient la vallée de l’Ohio comme un lien vital entre la Nouvelle-France et la Louisiane et la revendiquaient comme une possession française. Vers les années 1750, les colons de la Virginie commencèrent à s’implanter dans cette région, qui devint le théâtre de plusieurs combats pendant la guerre de Sept Ans jusqu’en 1763. Plus tard, l’Acte de Québec de 1775 rattacha le territoire de la vallée de l’Ohio à la « Province of Quebec » d’alors.

L’Ohio et l'Iowa sont donc des régions qui ont été explorées par les Français, nommées par eux, revendiquées par eux comme possessions françaises et reconnues plus tard comme territoire britannique. Pendant tout ce temps et par la suite, les Français et les Canadiens ont prononcé naturellement le « i » d’Ohio et d'Iowa selon la phonétique française comme dans Rio.

Plus tard, ces régions furent cédées aux États-Unis pour en devenir des États en 1803. Les États-Uniens n’ont pas hésité alors à transformer ces noms français en celui d’« O-aï-ho » et de « aï-o-wa », suivant la phonétique propre à la langue anglaise, tout comme ils l’ont fait pour bien d’autres mots.

Par contre, les Francophones n’ont pas à abandonner la prononciation française de ces noms historiques. Il doit en être ainsi des toponymes Ohio et Iowa comme de Montréal, Québec, Détroit, Des Moines, Duluth, la Nouvelle-Orléans, Saint-Louis, etc.

Est-ce que le CSA pourrait expliquer tout ça à nos pauvres journalistes déculturés ?

 

Le MAIL de Sophie Brunn sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Dans son intervention sur le plateau du JT de 20 heures de France 2, le dimanche 31 janvier 2016, la journaliste Sophie Brunn a employé le mot MAIL dans son assertion anglaise pour désigner ce que l'on dit en français par COURRIEL.

Là encore, pourquoi, à l'image de cette journaliste, les médias semblent-ils vouloir faire la peau au mot COURRIEL, l'équivalent français pour les mots anglais "mail" et "e-mail" ?

Y aurait-il une conspiration pour que ce mot français ne soit pas employé par les Français ?

À l'appui de cette énième exemple, je demande au CSA de faire circuler une notre de service auprès des journalistes et des gens de médias pour leur rappeler qu'en France, c'est la langue française qui a court et que, ce faisant, il faut arrêter de toute urgence de substituer aux mots français, des mots anglais.

 

COACH d'orientation sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Dans le journal télévisé de 20 heures, sur France 2, le mercredi 27 février 2016, on a beaucoup parlé de "coach" lors du reportage "Orientation : que valent les coachs", que ce soit David Pujadas pour le présenter, qu'Alexia Mayer pour le commenter.

Si j'ai bien compris, le bon vieux conseiller en orientation a disparu pour faire place, anglicisation oblige, au "coach" d'orientation.

Soit, certains vont me dire qu'un "coach" ne fait pas le même travail qu'un conseiller, que le métier à évoluer et que maintenant pour s'orienter un élève a non seulement besoin de conseils, mais aussi de soutien dans ses démarches, voire d'aide psychologique, etc.

Mais pourquoi alors, pour éviter l'anglisme "coach", ne pas tout simplement dire, par exemple, ACCOMPAGNATEUR D'ORIENTATION ? 

Une langue n'est vivante que si on la fait vivre, et je remarque, hélas, que nos journalistes la font vivre de moins en moins, préférant puisser dans le lexique anglais que dans le génie de notre langue.

Peut-on demander à M. Gélinet, responsable de la cellule "langue française" au CSA, de bien vouloir se pencher sur le problème, à savoir qu'il faut pousser les journalistes et les gens de médias, à créer des mots français et non plus les inciter à employer des anglicismes ?

 

Margaux Manière et sa manière d'éviter les répétitions !

Madame, Monsieur,

Dans le journal télévisé de 20 heures, le mardi 26 janvier 2015, sur France 2, Margaux Manière, la journaliste qui a commenté le reportage consacré aux voyages par catalogue, a dit 7 fois "Tour opérateur" pour 3 fois le terme français "voyagiste".

Autrement dit, le terme franglais l'emporte sur le terme français, et cela est bien désolant venant d'une journaliste travaillant pour une chaîne du Service public de la télévision, une journaliste qui devrait, par conséquent, être un exemple en matière de langue française.

Éviter les répétitions en alternant entre termes français et termes anglais, n'est pas correct, pas correct à l'égard de notre langue, car c'est la mettre sous tutelle de l'anglais ; pas correct non plus à l'égard des langues étrangères, car c'est les réduire au seul anglais.

Le CSA pourra-t-il rappeler à Margaux Manière qu'il faut éviter l'emploi d'anglicismes à la télévision, car ce n'est pas une bonne manière de promouvoir et d'enrichir notre langue, la langue du Service public, qui plus est ?

 

LOW COST et FASHON WEEK pour Delahousse de France TWO !

Madame, Monsieur,

Force m'a été de constater que Laurent Delahousse, le journaliste présentateur du JT de 20 heures, le samedi 23 janvier 2016 sur France 2, a parlé de "low cost" pour présenter un reportage sur la stratégie de la SNCF pour faire du bas-coût.

« Un label qui s'invite, ou plutôt qui s'impose, le "low cost"...(sic) », lança Laurent Delahousse !

Pourquoi ce monsieur a-t-il employé ce terme anglais, alors que, par ailleurs, le terme français, BAS COÛT, a été utilisé dans le reportage qui suivit, tant par la journaliste, Justine Weyl, qui le commenta que par l'incrustation-vidéo qui l'illustra ?

Que dire également du mot "Fashon week" que Laurent Delahousse employa pour introduire un reportage sur le styliste et couturier, Jean-Paul Gaultier ?

Fort de ces constations, je demande au CSA, et plus particulièrement à ses membres en charge de faire respecter la langue française sur les ondes, d'aller voir M. Delahousse pour lui rappeler ses devoirs à l'égard de la langue française et notamment, en cela, l'article 39 de la Charte de France Télévisions.

 

Montréal, en anglais, par la faute de France TWO !

Madame, Monsieur,

Le vendredi 15 janvier 2016, dans le journal télévisé de 20 heures de France 2, dans le reportage consacré à la mort de Réné Angélil, le mari de Céline Dion, j'ai eu la désagréable surprise d'entendre le maire de Montréal, Denis Coderre, s'exprimer en anglais, s'exprimer en anglais, alors que ce monsieur est francophone et que les Québécois sont en lutte permanente contre l'anglicisation de Montréal.

Comment se fait-il, pour le coup, qu'il n'y ait pas eu un journaliste français présent au Québec pour faire un reportage en français dans cette province francophone du Canada ? Cela aurait évité à France 2 de prendre des images d'une télévision anglophone et de diffuser en anglais Denis Coderre, maire de la première ville francophone d'Amérique du Nord.

Force est de constater que France 2, chaîne de notre télévision publique, a deux journalistes permanents aux États-Unis d'Amérique : Valérie Astruc et Jacques Cardoze et n'en a pas au Canada, pays faisant pourtant partie de la Francophonie et pays linguistiquement très important pour le devenir de notre langue en Amérique du Nord.

Tout cela n'est pas normal et montre, s'il le fallait encore, le caractère anglicisant et pro-atlantiste du JT de 20 heures de France 2.

Pour éviter que ce journal ne se transforme en Twenty Times JT, je demande au CSA d'intervenir de toute urgence auprès des responsables rédactionnels et éditoriaux des JT de 20 heures de France 2, afin de les arrêter net dans leur délire anglomaniaque.  

 

BUSINESS CLASS et STEWARD sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Sur France 2, au JT de 20 heures, le mardi 12 janvier 2016, pourquoi Laurent Desbonnets qui a commenté un reportage sur la fin de service des Boeing 747 chez Air France, pourquoi a-t-il employé  les termes anglais  "Business class" et "steward", alors que ces deux termes ont leur équivalent français qui est respectivement "classe-affaire" et "agent de bord" ?

Les mots "Classe-affaire" et "agent de bord" auraient-ils été mis au rebut en même temps que le B747 ?

Merci au CSA de bien vouloir rappeler à M. Laurent Desbonnets que la langue française n'est pas encore hors service et qu'il est tenu, ce faisant, de ne pas commencer à remplacer notre langue par celle des Américains.

 

DRESSING, BABT-SITTING et BOWIE sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Au journal de 20 heures, sur France 2, le mercredi 6 janvier 2016, le journaliste Simon Ricottier qui commentait un reportage sur le troc, a employé le mot anglais "dressing".

Pourquoi, pour le coup, ne pas avoir employé le terme français "garde-robe", voire "dressoir" ? Est-ce si difficile que ça de parler français ?

De plus, pour introduire le reportage, David Pujadas, le présentateur du journal, nous parle de "baby-sitting". Là encore, pourquoi ne pas parler de "garde d'enfants" pour éviter l'anglicisme ?

Et que dire de la fin du JT marquée par une chanson en anglais (David Bowie) pour nous présenter des scultures de glace chinoises, alors qu'il aurait été plus normal d'habiller ces images sur une musique du chef d'orchestre et compositeur Pierre Boulez pour rendre hommage à cet artiste qui est mort aujourd'hui.

Que compte faire le CSA pour lutter contre le caractère anglicisant du JT de 20 heures de France 2 ?

 

Un JOKE sur Public Sénat !

Madame, Monsieur,

Samedi 2 janvier 2016, en rediffusion tard dans la soirée, sur la chaîne Public Sénat, dans l'émission Bibliothèque Médicis, j'ai entendu le regretté Luc Bondy dire à plusieurs reprises dans une phrase :  « c'est un JOKE, c'est un JOKE.... ».

Force m'a été de constater alors que Jean-Pierre Elkabbach, l'animateur et le présentateur de l'émission, est resté impassible face à l'anglomanie de M. Bondy, impassible au point de ne même pas lui demander de bien vouloir traduire pour les téléspectateurs, ce mot anglais que le commum des Francophones n'est pas censé connaître.

Pourquoi, devant le JOKE de M. Bondy, M. Elkabbach, qui n'est pas un débutant à la télévision, n'a pas eu le réflexe de se porter au secours de la langue française  ?

Merci au CSA d'aller voir ce monsieur et de lui poser la question.

 

IOU TWO sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20 heures de France 2, le samedi 2 janvier 2016, comme pour bien marquer ce début d'année sous les couleurs de l'anglais, nous eûmes droit, sous le titre "La saga du samedi", à un reportage sur le groupe irlandais anglophone U2.

Bien évidemment, car faut-il s'en étonner, les journalistes Marie Drucker et Christophe Airaud, prononcèrent U2, à l'anglaise "iou tou" ; ils prononcèrent U2 à l'anglaise, alors que dans une séquence-rétro de ce reportage, nous entendirent un journaliste du début des années 80, prononcer U2 à la française.

Petit détail, diront certains, mais détail bien révélateur tout de même, de notre état de colonisation mentale d'aujourd'hui où l'on trouve normal désormais de prononcer à l'anglaise, des lettres de l'alphabet français : AIL phone, i-meïle ("courriel", en français !), prAILme tAILme, etc.

Pourra-t-on compter cette année sur notre service public de la télévision pour nous remettre sur le chemin de notre langue, pour nous aider à décoloniser nos cerveaux de l'anglais qui l'habite ? 

Vu le "iou tou" de ce soir, ce n'est pas gagné, à moins que, bien évidemment, le CSA se réveille et aille rappeler à nos amis journalistes, et autres gens de médias, leurs obligations et devoirs à l'égard de la langue française.

Alors, Mesdames et Messieurs du CSA, êtes-vous prêts cette année, à faire le nécessaire pour que, dans les médias, notre langue ne soit plus foulée aux pieds par les tenants du tout-anglais ?

 




Publié par Régis RAVAT le 15 janvier 2016

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