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ÉCRIRE AU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIOVISUEL (CSA), 2e trimestre 2016

Il y a trop d'anglicismes à la télévision. Pourtant, la charte de France Télévisions stipule en son article 39 :

« Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

Protestons contre l'anglicisation ! Pour cela, écrivons régulièrement au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dès que nous surprenons un journaliste, un présentateur, un animateur d'émission, etc. en flagrant délit d'anglomanie.

1- Pour protester, utilisez le formulaire du CSA :

http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Formulaire-de-contact

2 - Après avoir écrit au CSA, envoyez une copie de votre protestation à la chaîne concernée.

- pour France 2, utilisez le formulaire suivant : http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/mediateur-info?​, http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france2 - ​0890 71 02 02 (0,15€/min) et Merci de protester contre l'anglomanie de France TWO, auprès du Président du CSA : olivier.schrameck@csa.fr et de son responsable "langue française" : patrice.gelinet@csa.fr

- pour France 3 :​ http://www.france3.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france3 - ​0 890 71 03 03 (0,15€/min)

- pour France 4 :​ http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france4 - ​0 890 71 04 04 (0,15€/min)

- pour France 5 :​ http://www.france3.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france5 ​et http://www.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 - ​0 890 71 05 05 (0,15€/min)

- pour France  Ô :​ http://www.franceo.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=franceo - ​0 890 71 10 00 (0,15€/min):

- pour Arte : https://www.arte.tv/question/?lang=fr

- etc.

3 - Après avoir écrit au CSA et à la chaîne concernée, envoyez une copie de votre protestation au journaliste ciblée

 S'il travaille pour le groupe France Télévisions (France 2, France 3, etc.), pour trouver son adresse électronique, c'est facile, elle se bâtit sur cette structure : prénom point nom @francetv.fr. On peut ainsi écrire à Laurent Ruquier (laurent.ruquier@francetv.fr) ou à Laurent Delahousse (laurent.delahousse@francetv.fr), etc.

Il y a également d'autres structures utiles à connaître :

Radio France : prénom point nom @radiofrance.com

TF1 : initiale du prénom nom @tf1.fr

Le Monde : nom @lemonde.fr

Le Figaro : initiale du prénom nom @lefigaro.fr

Libération : initiale du prénom point nom @liberation.fr

Les Échos : initiale du prénom nom @lesechos.fr

Etc.

4 - Ces trois phases terminées, envoyez une copie de votre protestation au président du CSA, M. Olivier Schrameck : olivier.schrameck@csa.fr, à M. Patrice Gélinet, le Monsieur langue française et Francophonie au CSA : patrice.gelinet@csa.fr et au Président de la République : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

 

5 - Enfin, pour parfaire votre travail de dépollution linguistique, adressez-nous la copie de votre protestation pour que nous puissions la mettre, ici, dans cette page, à la vue de tous, et qu'ainsi chacun puisse se faire le relai de celle-ci, étant entendu que plus nombreux nous serons à protester sur un sujet donné, plus nous aurons des chances de faire reculer l'anglicisation.

 

Fin de journal en anglais, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

J'ai remarqué qu'il était très fréquent que les journaux télévisés du 20 heures de France 2, finissaient sur des images ayant pour fond sonore, une chanson en anglais.

Pour citer un exemple parmi tant d'autres, il en a été ainsi pour le JT du mercredi 29 juin 2016, où le journaliste David Pujadas a clos le journal sur des images de Chine accompagnées d'une chanson en anglais.

Pourquoi que diable avoir donné à ces images un air d'anglophonie ? - Une chanson, ou une musique en chinois, n'aurait-elle pas été plus appropriée et plus juste ?

Est-ce que le CSA pourrait demander aux rédacteurs en chef de ce journal : Sébastien Vibert, Elsa Pallot et Hugo Plagnard, d'être un peu plus ouverts et un peu plus objectifs sur les cultures du monde et de ne pas tout ramener, ce faisant, à langue et culture des Américains.

 

Ruquier, Barna, maîtres angliciseurs sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Lors de la dernière émission de la saison de "On n'est pas Couhé", une émission diffusée le samedi 25 juin 2016 sur France 2, Mr FLOP TEN, alias M. Ruquier, a filmé Mrs HAPPY (voir photo ci-jointe), alias Mme Catherine Barma !

Question au CSA : quelle chance a-t-on, face à ces anglomanes, de faire respecter notre langue ? Et dire que depuis novembre 2012, j'attends que Mme Barma me réponde :

 

Madame Barma,

Je me permets, par la présente lettre, de vous communiquer l’article 39 du cahier des charges de France Télévisions concernant la langue française :

« Tendant à être une référence dans l'usage de la langue française, France- Télévisions contribue à sa promotion et à son illustration dans le cadre des recommandations du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel.
Elle veille à l'usage et au respect de la langue française par le personnel intervenant sur ses services conformément aux dispositions de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 et, notamment, proscrit les termes étrangers lorsqu'ils possèdent un équivalent en français. »

Maintenant que vous êtes au courant de l’existence de cet article et de la loi qui régit l’usage de la langue française à la télévision publique, je vous demande de remplacer le mot anglais "TEN" - qui est employé à la rubrique « Le flop Ten » de l’émission que vous coproduisez avec Laurent Ruquier sur France 2, « On n’est pas couché » -, par le mot français DIX.

Cette dame ne m'ayant pas répondu, est-ce que le CSA, et plus particulièrement l'équipe de M. Gélinet en charge de la langue française dans cet organisme, pourrait aller voir Ruquier, Barna et Cie pour que, notamment, le TEN de la rubrique le "Flop TEN" soit remplacé dès septembre pour la nouvelle saison de l'émission, par son équivalent français DIX ?

 

ICEBERG prononcé à l'anglaise par Pujadas et Cie sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le 31 janvier 2011, David Pujadas, qui présentait le journal de 20 heures de France 2, nous disait que le mot ICEBERG doit se prononcer à la française, c'est-à-dire en respectant la prononciation de l'alphabet français où le « i », notamment, se prononce « i » et pas autrement.

Très bien, avais-je dit alors, mais pourquoi, le 21 juin 2016, ce même monsieur Pujadas, toujours en place au journal de 20 heures de France 2, nous présente-t-il un reportage sur des chasseurs d'icebergs au Canada, en prononçant cette fois-ci ce mot à l'anglaise ?

Quel manque de constance, quel manque de rigueur ! Apparemment, avec David Pujadas, une chose peut donc être blanche aujourd'hui et noire demain ! C'est ce qu'il doit appeler de l'information fiable et honnête !

Bien sûr, les deux journalistes, Valérie Astruc et Laurent Desbois, en charge de commenter le reportage, prononcèrent tous deux, ICEBERG à l'anglaise : la leçon de Pujadas du 31 janvier 2011 leur ayant, comme on pouvait s'y attendre, hélas, passé par-dessus le tête.

Bref, une fois encore, ces trois journalistes, pris en flagrant délit d'anglomanie et de négligences à l'égard de notre langue, montrent qu'ils n'ont pas en tête une des missions qu'il leur incombe : veiller à la qualité, à l'illustration, à la promotion et à la défense de la langue française.

Je demande donc au CSA de bien vouloir rappeler à ces journalistes, et aux autres qui travaillent pour France télévisions, que leur travail n'est pas de tout ramener à l'anglais-roi, mais plutôt de faire briller la langue française, la langue du Service public et des Français.



Pluie d'anglomanies sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Les dérives anglomaniques de notre télévision publique ne se comptent plus tant elles sont nombreuses. À se demander si ce n'est pas l'objectif de ceux qui veulent nous angliciser : nous noyer sous l'anglais pour que plus personne n'ait la force et le courage de résister.

Le CSA, par sa passivité, participe à cette vague autodestructrice. En effet, face aux angliciseurs, il fait des "recommandations", alors que face à ces violeurs de langue, ce sont des CONDAMNATIONS FERMES qu'il faut prononcer, l'aricle 39 du cahier des charges de France télévions en matière de langue, PROSCRIT l'anglicisation et non RECOMMANDE de l'éviter.

Ainsi, le samedi 18 juin 2016, dans l'émission de Patrick Sébastien "Les Années Bonheur", nous attendîmes un Sénégalais, Freddy Faada, chanter en anglais. Patrick Sébastien au lieu de s'étonner qu'un Francophone d'Afrique chante en anglais, lui demanda plutôt un petit mot en wolof, une langue africaine. Rien sur la langue française, rien sur la Francophonie africaine, bref, circuler, il n'y a rien à voir ! 

Ainsi, plus loin dans la soirée, dans l'émission de Laurent Ruquier "On n'est pas couché", nous entendîmes, le cinéaste Christophe Barratier - à qui Ruquier demandait le nom de la rubrique qui allait suivre -, dire bêtement, en anglicisé bien discipliné qu'il est, "Flop TEN", alors que, bien évidemment, s'il avait eu un peu de conscience linguistique et d'amour pour sa langue, il aurait dit DIX au lieu de TEN.

Christophe Barratier son film Outsider dans On n'est Pas Couché

Enfin, la chroniqueuse anglomaquée de l'émission, Léa Salamé, poussa même le bouchon, en félicitant Christophe Barratier à propos de son film OUTSIDER (Eh, oui, ça ne s'invente pas, encore de l'anglais !) en lui disant  que "c'est rare en France de faire un film français où on ne sente pas que c'est un film français (sic)".

Léa Salamé chroniqueuse anglicisée

Voilà donc où nous en sommes, plus rien ne nous étonne : un Francophone africain vient chanter en anglais en France sur une chaîne publique censée, entre autres missions, promouvoir la francophonie ; un cinéaste français qui donne un titre en anglais à son film, répète en anglais, comme un perroquet, le TEN de Ruquier ; une chroniqueuse qui se félicite d'un film français qui ne sente pas trop le film français, mais que faut-il donc au CSA pour qu'il se décide enfin à bouger pour la langue française et la Francophonie ?

Attend-il que le Traité transatlantique soit signé et que l'anglais devienne obligatoire partout ?

 

Le COCKPIT VOICE RECORDER, de Dorothée Ollièric, sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Aux actualités de 20 heures sur France 2, le jeudi 16 juin 2016, la journaliste, Dorothée Ollièric, qui commentait un reportage consacré à la catastrophe aérienne d'EgyptAir, employa, au sujet d'une boîte noire retrouvée, le mot barbare : "cockpit voice recorder" !  

Bien évidemment, l'immense majorité des Français n'a pas compris ce que signifiaient ces termes, et, de mon côté, il m'a fallu chercher dans mes dictionnaires, pour enfin comprendre qu'il s'agissait d'un enregistreur phonique.

Mais tout de même, est-il normal qu'il faille faire un travail de traduction pour comprendre l'information diffusée par France 2, une chaîne publique censée promouvoir, illustrer et défendre la langue française ? 

Est-il normal encore qu'une journaliste qui prépare ses textes avant de les dire à l'antenne, ne fasse pas l'effort de traduire en français ce qu'elle a certainement entendu en anglais en glanant l'information sur une chaîne anglophone ?

Enfin, si la journaliste n'a pas été capable de traduire en notre langue, le terme anglais "cockpit voice recorder", elle n'a pas été capable non plus, de trouver des images d'archive qui montrent un ENREGISTREUR DE VOL et non un FLIGH RECORDER.

Pourtant, les deux termes sont employés sur ce genre d'appareil : un côté en anglais et un côté en français ? Mais pourquoi nos journalistes ne préfèrent-ils faire voir aux téléspectateurs que le côté anglophone ? Serait-ce pour faire plaisir au British Council, au Wall Street English, à Apolline de Malherbe (voir la photo de son compte touiteur : @apollineWakeUp), aux partisans de Tafta, etc. ?

Apolline de Malherbe et l'anglais

Oui, encore une fois, un journaliste, ici, une journaliste, est pris la main de le sac en train de malmener notre langue et de participer à l'anglicisation générale.

Que compte faire le CSA pour arrêter le massacre ?

 

L'E-MAIL de Mesplède, journaliste à France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Encore une fois, un journaliste, ici en l'occurrence une journaliste, Emmanuelle Mesplède, a employé le mot anglais "e-mail" en lieu et place du mot français officiel qui est COURRIEL (JO du 20 juin 2003).

Cela s'est passé aux actualités de 20 heures, sur France 2, le dimanche 12 juin 2016, alors que cette journaliste commentait un reportage sur les divers attentats qui ont touché les États-Unis d'Amérique, ces dernières années. Notez que ce que dit la journaliste à l'antenne est recopié in extenso, en dessous de la vidéo donnée en rediffusion sur la page Internet de FranceInfo : http://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/fusillade-a-orlando/boston-san-bernardino-orlando-les-etats-unis-cible-d-attaques-terroristes_1496651.html.

Ainsi peut-on lire ce qu'Emmanuelle Mesplède dit à l'antenne :

(...) Le 5 novembre 2009, un psychiatre de l'armée américaine ouvre le feu sur la base militaire de Fort Hood, au Texas. Le bilan : 13 morts et une trentaine de blessés. Le tireur Nidal Malik Hasan est un Américain d'origine palestinienne. L'enquête prouvera qu'il échangeait régulièrement des emails avec un imam extrémiste du Yémen (sic).

Puisque ce que dit la journaliste dans le reportage est écrit noir sur blanc sur le site de FrancetvInfo, la journaliste a préparé son texte. Cette préparation a certainement nécessité l'élaboration d'un brouillon, pour, au final, tirer la version définitive qui est passé au JT. Force est de constater alors que cette dame, tout le long de son travail d'écriture, n'a pas eu l'idée de remplacer le mot anglais "e-mail" par le mot français COURRIEL.

Voilà donc où nous en sommes : une jeune journaliste qui sort à peine de l'école de journalisme et qui n'est pas capable de voir dans sa copie qu'il y a une faute : un anglicisme que l'on peut éviter puisqu'il y a un équivalent français pour le remplacer.

Qu'attend le CSA pour exiger de la part des journalistes, plus de rigueur à l'égard de la langue française ? J'ose espérer qu'il n'attend pas notre basculement à l'anglais pour nous dire ensuite que c'est trop tard, que désormais en France, l'anglais est entré dans les moeurs et qu'il n'est plus nécessaire, ce faisant, de considérer l'anglais comme une langue étrangère.

 

Inversion de la hiérarchie des langues sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans l'émission de Laurent Ruquier "On n'est pas Couché", l'émission du samedi 11 juin 2016, nous pûmes constater qu'un chanteur français, Nicolas Ker, chantait en anglais.

Fait étrange, tout de même, il chante en anglais, alors qu'il n'a pas arrêté de dire tout le long de l'émission qu'il aimait la France, qu'il l'adorait, qu'il trouvait que c'était un pays admirable, etc.

Face à de telles affirmations, on aurait voulu que M. Ruquier, les chroniqueurs et les invités de l'émission lui demandent alors pourquoi, s'il aimait tant la France que ça, pourquoi il ne chantait pas en français, lui préférant l'anglais, la langue qui prépare notre pays à sa disparition linguistique, et donc à sa disparirion tout court.

Personne sur le plateau ne dit mot de cela à Nicolas Ker, mais au contraire, au lieu de critiquer son anglomanie, la chroniqueuse Léa Salamé le félicita de son anglais, le qualifiant d'excellent puisque sans accent français (sic).

Voilà où nous en sommes arrivés : des colonisés linguistiques, ne réagissant plus face à notre langue maltraitée et fiers de parler sans accent la langue du maître.

Si la loi El Khomri (Loi Travail) veut instaurer l'inversion de la hiérarchie des normes, à n'en pas douter, l'inversion de la hiérarchie des langues consistant en France à mettre l'anglais avant le français, est en marche aussi.

Qu'attend le CSA, et sa cellule Langue française et Francophonie, pour dire aux journalistes, qui, comme Léa Salamé, sont heureux d'entendre un Français parler anglais sans l'accent français, que leur mission à l'égard de la langue n'est pas de faire la promotion de l'anglais, mais de faire plutôt celle du français !

Il est plus que temps d'agir ?



E-MAIL à gogo à la rubrique « Désintox », d'Arte !

Mesdames, Messieurs,

À la rubrique "Désintox" de l'émission 28 Minutes, une émission diffusée sur Arte le mercredi 7 juin 2016, j'ai constaté que la journaliste, Delphine Valeille qui commentait les images du reportage, employa le mot anglais E-MAIL en lieu et place du mot français COURRIEL.

Ce mot anglais fût dit à plusieurs reprises - 5 fois, pour un reportage de 1mn 49 ! - tandis que le mot français, lui, fût totalement ignoré.

Est-il normal qu'il en soit ainsi, alors que le mot COURRIEL est le mot officiel français (JO du 20 juin 2003) pour remplacer les anglicismes "mail" et "e-mail" ?

Est-il normal qu'il en soit ainsi, alors qu'Arte est une chaîne publique et qu'elle a, ce faisant, des obligations en matière de langue française ?

Ainsi dit, je demande au CSA de bien vouloir intervenir auprès des responsables de cette chaîne afin que le caractère anglicisant d'Arte cesse au plus vite.

Désintox d'ARTE, une machine à angliciser ! от Télé-Afrav на Rutube.



Le CABARET de l'anglicisation, de Patrick Sébastien !

Mesdames, Messieurs,

Le samedi 4 juin 2016, sur France 2, à partir de 20h45, était diffusée l'émission de Patrick Sébastien Le Plus Grand Cabaret du Monde.

Force a été de constater que cette émission était bourrée d'anglais, de l'anglais direct et subliminal comme si elle faisait partie d'un programme d'émissions rince-cerveau pour nous préparer à la langue de Tafta !

En effet, dès le début de l'émission, pour mettre l'ambiance, nous eûmes droit à une chanson en anglais, puis se fut un magicien étatsunien, Tony Chapek, qui, en anglais, nous fit son numéro. Il y eut aussi la Russe Levistskaya qui nous infligea la chanson de Jacques Brel Ne me quitte pas, en anglais, une chanson en anglais pour accompagner son numéro comme le fait, hélas, la grande majorité de ceux qui passent au Grand Cabaret de Patrick Sébastien.

Et que dire de Patrick Sébastien qui n'a pas arrêté pas avec ses "live", ses "close up", ses "best off", ses "teaser", etc. ? 

Quand est-ce que le CSA se décidera-t-il à aller voir ces professionnels de la télévision et qu'il leur dira qu'ils ont des obligations à l'égard de la langue française, qu'ils doivent veiller notamment en cela, à sa promotion, à son illustration, à sa diffusion et à sa défense ? Il serait temps d'agir !

 

CASTING, TOUCHY, MAIL dans ONPC sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Sur France 2, le samedi 28 mai 2016, dans l'émission On N'est Pas Couché, nous eûmes droit, comme d'ordinaire, à une ribambelle d'anglicismes.

Outre le traditionnel TEN du scandaleux "Flop TEN", il y eu des CASTING (distribution, audition, en français) à tire-larigot et Léa Salamé, la chroniqueuse anglomane de service, remporta la palme avec un nouvel anglicisme qu'elle essaie apparemment de lancer : TOUCHY (explosif, en français).

Cette même anglomane souffla le mot MAIL à l'oreille de Robert Bohringer qui chercher le mot pour courrier électronique, Mail alors qu'en notre langue, c'est COURRIEL qu'il aurait fallu dire !

Point intéressant tout de même, Laurent Ruquier reprit sa chroniqueuse en lui demandant ce que voulait dire TOUCHY et parla même de COURRIEL après que Salamé a lancé Mail à Richard Bohringer.

La réaction de M. Laurent Ruquier face à l'anglomanie de Léa Salamé, montre que l'on peut agir contre les anglicismes, qu'attend le CSA pour en faire autant ?



Pas d'ÉQUIPE sur France TWO, mais une TEAM !

Mesdames, Messieurs,

Dans l'Œil du 20 heures du mardi 25 mai 2016, au JT de France 2, il a été question de "Team Hollande" et de "Team Sarkozy" !

Ne pourrait-on pas à France 2, et à plus forte raison lorsqu'on parle de présidents de la République française, faire l'effort de parler français ?

Est-ce que les mots "Équipe", "Cabinet", ne pouvaient pas remplacer avantageusement le mot anglais "Team" ?

Pourquoi, pour le cas, l'article 39 du Cahier des charges de France Télévisions, article qui proscrit les termes étrangers lorsqu'il existe un terme français pour les remplacer, semble avoir été totalement ignoré de l'ÉQUIPE journalistique du JT du 20 heures ?

Que penser également des images de la fin du journal, des images sur l'éruption de l’Etna avec pour musique de fond, une chanson en anglais ? Oui, de l'anglais encore, peut-être somme toute, pour nous rappeler que l'Eurovision est devenue l'Anglovision, et nous habituer ainsi, à disparaître linguistiquement parlant !

Bref, qu'attend le CSA, pour réagir et agir ? - Que l'anglais nous ait complétement colonisés pour nous dire ensuite que désormais cette langue n'est plus une langue étrangère et qu'il ne sert donc plus à rien de défendre le français ?

 

FUEL, SCHOOL OF BUSINESS, CASTING, sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Le lundi 23 mai 2016, dans le JT de 20 heures, de France 2, Thomas Porcher de la "Paris School of Business"(sic) nous a parlé des stocks stratégiques. Pour le coup, on nous a affiché sur l'écran le mot "fuel", alors que depuis septembre 2000, ce mot anglais a été francisé en FIOUL et que c'est donc ce mot orthographié ainsi qu'il faut écrire en français !

Dans un reportage consacré aux coupes budgétaires dans la Recherche, la journaliste Sophie Brunn nous parla de "casting". Là encore, pourquoi un mot anglais ?

Nous eûmes droit aussi à un reportage tourné en Grande-Bretagne, un de plus, un reportage, cette fois-ci sur Shakespeare, pour les 400 ans de sa disparition.

À noter que pendant ce temps, alors que le JT affirmait son anglitude, France 2 préparait la Nuit des Molières ! Allez comprendre !

Mais, justement, je ne comprends pas, je ne comprends pas le penchant pro-anglais des JT de 20 heures de France 2. Je demande donc au CSA d'aller vérifier la comptabilité des servives rédactionnels de cette chaîne pour voir, si par hasard, il n'y aurait pas des pots-de-vin versés par le British Council, ou autres English Institute, aux divers responsables des lignes éditoriales des JT, des pots-de-vin pour assurer quotidiennement la visibilité de l'anglais dans l'écoulement de l'information.

 

Quand le mot INTERNATIONAL est mal employé , sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Jeudi 19 mai 2016, sur France 2, Julie Beckrich, la journaliste qui commenta le reportage du "Choix du 20 heures", en l'occurrence un reportage sur l'actrice française Léa Seydoux, mit en opposition les deux mots : "France" et "International", comme si on ne pouvait pas être Français et international, à la fois.

Ainsi, Julie Beckrich dit-elle au sujet de Léa Seydoux :

« Elle a 30 ans, elle est Française et elle a à son palmarès des collaborations avec les plus grands réalisateurs en France et à l'international (sic) ».

Mine de rien, en opposant "France" et "international", la journaliste insinue que ce qui est français ne peut pas être international. À l'heure où tout est fait, pour que les Français ne croient plus au caractère international de leur langue, l'emploi en opposition des deux termes est bien révélateur de l'état d'infériorité dans lequel on veut mettre les Francophones.

Pour le cas, bien évidemment, c'est le mot ÉTRANGER qu'il fallait employer et dire ainsi : « ... elle a à son palmarès des collaborations avec les plus grands réalisateurs en France et à l'étranger ».

Cette faute qui consiste à mettre "international" au lieu de "étranger" est très répandue dans les médias, il faut l'éviter, car si on ne peut pas être Français et Étranger à la fois, on peut très bien, par contre, être Français et international à la fois.

Je demande aux responsables du CSA en charge de la langue française dans les médias, de faire le nécessaire pour que nos journalistes ne considèrent plus comme étant des synonymes, les mots "étranger" et "international", étant entendu que l'on peut être étranger et non international et que l'on peut être Français et international.

 

JOBSHARING et MAIL sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le 20 Heures de France 2, le mercredi 11 mai 2016, le journaliste Amaury Guibert qui commenta un reportage consacré au travail partagé, employa le mot anglais  pour qualifier cette façon de travailler.

Le mot anglais apparut même à l'écran, comme si de l'entendre ne suffisait pas et qu'il faille savoir l'écrire également !

Pourquoi ce journaliste a-t-il employé ce terme anglais "jobsharing", alors que le terme français "travail-partagé", plus clair et plus parlant pour un Francophone, aurait très bien pu faire l'affaire ?

Ce même journaliste employa également le terme "mail" pris dans son sens anglais, ignorant une fois de plus, ou faisant semblant d'ignorer, que le terme français officiel depuis 2003 pour remplacer cet anglicisme est COURRIEL !

Voilà donc deux exemples d'anglomanie, une anglomanie que ce journaliste aurait très bien pu éviter s'il avait eu quelque peu conscience de l'importance d'une des missions du Service public de l'audiovisuel français : veiller à la promotion, à l'illustration et à la défense de la langue française.

Est-ce que le CSA pourrait rappeler cette mission au journaliste, Amaury Guibert, ainsi qu'à tous ses confrères de France Télévisions, puisque, hélas, l'anglomalaria semble se développer sur les ondes françaises ?

 

Loïc de la Mornais, une nouvelle fois avec le mot SELF-MADE-MAN, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Hier, dans le journal télévisé de 20 heures de France 2, Loïc de la Mornais, l'envoyé spécial de cette chaîne à Londres, employait le mot anglais "self-made-man" en lieu et place du mot français "autodidacte", dans un reportage au sujet du candidat à la mairie de Londres, Sadiq Khan.

Aujourd'hui, vendredi 6 mai 2016, ce même journaliste, dans un autre reportage sur le candidat Sadiq Khan, nous parle encore de "self-made-man" !

Comment se fait-il que personne parmi ses supérieurs hiérarchiques ne lui ait fait remarquer qu'il fallait parler français lorsqu'on s'adressait aux téléspectateurs de France 2 et qu'il fallait par conséquent éviter les anglicismes, et cela d'autant plus que pour le cas, le mot "autodidacte" est largement connu des Francophones ?

Que compte faire M. Patrice Gélinet, en charge de la langue française au CSA, pour que pareille situation ne se reproduise plus ?

  

SELF-MADE-MAN, E-MAIL et chanson en anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20 heures sur France 2, le jeudi 5 mai 2016, j'ai constaté trois manquements à notre langue dû à l'anglomanie ambiante, manquements que l'on aurait pu aisément éviter, s'il y avait une réelle volonté de bien parler et de promouvoir notre langue dans ce JT :

- le premier manquement à notre langue, a résidé dans le fait que le journaliste, Loïc de la Mornais, a employé, dans un reportage sur le futur maire de Londres, le mot anglais "self-made-man" en lieu et place du mot français "autodidacte".

- le deuxième manquement à notre langue, a résidé dans le fait que le journaliste, Luc Lacroix, a employé, dans l'Oeil du 20 heures consacré aux achats sur Amazon, le mot anglais "e-mail" en lieu et place du mot français "courriel".

- enfin, le troisième manquement à notre langue, a résidé dans le fait que les images de fin de journal, une fois encore, ont été données sur un fond musical en anglais, David Pujadas, le présentateur du JT, n'étant nullement gêné de cela, parlant même, à propos de ces images, de la France qui bronze (sic), comme s'il était normal que "France" rime avec "chanson en anglais". 

À l'appui de ces trois exemples d'anglomanie, je demande au CSA d'intervenir auprès des responsables de la rédaction de ce JT : Agnès Vahramian, Sébastien Vibert, Elsa Pallot et Hugo Plagnard, afin de leur rappeler leurs obligations à l'égard de la langue française et afin que l'anglomanie ne se transforme pas en épidémie.

 

Quand l'anglais n'étonne plus sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le samedi 30 avril 2016, dans l'émission "Le Plus Grand Cabaret du Monde", de Patrick Sébastien, une émission diffusée sur France 2, j'ai remarqué que la plupart des numéros présentés, avaient pour fond musical une chanson en anglais.

Pourquoi M. Patrick Sébastien, le réalisateur et le producteur de cette émission, ne demande-t-il pas aux artistes qui viennent y faire leur prestation, d'opter pour un fond musical qui soit en adéquation avec la langue de leur pays ?

En effet, il y en a assez de voir tous ces artistes se vautrer dans la chanson anglophone, comme s'ils voulaient tous se ressembler, alors que ce qu'ils sont censés faire est unique. 

Que penser de ces Ukrainiennes qui se font appeler les Beautifull et qui ont fait leur numéro sur une chanson en anglais ? Leurs ancêtres se sont peut-être battus pour ne pas parler le russe et les voilà maintenant qui se prostituent à l'anglo-américain ! Lamentable !

Bien évidemment, Patrick Sébastien et ses invités autour de la table, n'ont rien trouvé à redire de toute cette anglitude, preuve que la colonisation des esprits a fait son chemin.

Puisque le pire n'est jamais certain, pourrais-je demander au CSA d'intervenir auprès de M. Sébastien pour le sensibiliser au problème que je viens de soulever ?

 

ON/OFF sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le JT de 20 heures de France 2, le samedi 23 avril 2016, j'ai constaté que les mots anglais ON/OFF sont apparus à l'écran lorsque le journaliste  Marc de Chalvron commentant un  reportage sur les téléphones détenus illicitement par des prisonniers en maison d'arrêt, a abordé la question des brouilleurs téléphoniques en zone pénitentiaire.

En effet, pourquoi la personne en charge d'illustrer ce reportage, a-t-elle cru bon de marquer en anglais le marche-arrêt de ces brouilleurs ? Est-ce ainsi que l'on défend, illustre et promeut la langue française sur notre télévision du Service public ?

Merci aux personnes du CSA qui veillent au bon usage de notre langue dans les médias, d'aller rendre une visite aux techniciens responsables de ces panneaux afin de leur rappeler que l'anglais n'est pas la langue de France 2 ni celle des téléspectateurs français.

 

LOW-COST, CITY-BREAK et SHAKESPEARE sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Pourquoi tant d'anglomanies dans les journaux du 20 heures de France 2 ?

Pour exemple, le samedi 23 avril 2014, le journaliste Sébastien Pouquet qui commenta un reportage sur les dentistes à bas-coût, employa à plusieurs reprises le mot anglais "low cost", il employa à plusieurs reprises le mot anglais "low cost", alors que, pour introduire le reportage à l'antenne, Marie Drucker, la présentatrice du JT, avait employé, elle, le mot français "bas-coût".

Voilà les "joies" d'un pays bilingue où, selon l'humeur du locuteur, tu as droit à du français ou à de l'anglais ! Même constatation pour les panneaux à l'écran qui sont venus illustrer les reportages : un est apparu avec le mot anglais "low cost", l'autre avec le mot français 'bas coût" ! Comme si France 2 ne voulait pas faire de jaloux entre le français et l'anglais ! Félicitations tout de même, à Marie Drucker qui a utilisé le mot français.

Dans ce JT du 23 avril, il y eut aussi un reportage sur les touristes qui pratiquent le court-séjour, c'est-à-dire, qui partent en voyage pour quelques jours seulement. Là encore, pour décrire ce phénomène, un mot anglais "City break" vint s'immiscer à l'antenne. La journaliste, Véronique Gaglione, de Montpellier, parla même de "City breakers" à propos de ces touristes-là - en français, on pourrait les appeler des "courteurs", par exemple -, et la journaliste Julie Beckrich qui commenta le reportage qui suivit, employa multe fois "City break", comme s'il fallait à tout prix en imbiber le cerveau des téléspectateurs. À noter que cette journaliste interrogea en anglais des touristes italiens à Strasbourg ! Mais quelles langues étrangères parlent donc nos journalistes : anglais + anglais + anglais ? Est-ce ainsi que l'on définit le trilinguisme sur France 2 ?

Enfin, comme pour bien finir le dressage à l'anglais des téléspectateurs, France 2 nous gratifia d'un reportage sur Shakespeare pour, je cite : honorer la mémoire de l'un des plus grands dramaturges du monde (sic) ! Pas question, je suppose pour France 2, d'honorer la mémoire de Molière ou de La Fontaine, trop francophones, somme toute !

Devant le caractère profondément pro-anglais des JT de 20 heures de France 2, une attitude anglomaniaque qui est une véritable insulte à la mission d'une chaîne de télévision publique française, je demande au CSA d'intervenir auprès du directeur de la chaîne et auprès du directeur de France télévisions, afin que ce scandale soit arrêté au plus vite.

 

Mariage rime avec LOVE, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures de France 2, le samedi 16 avril 2016, dans un reportage consacré au mariage, j'ai constaté que les illustrations portées à l'écran étaient faites de panneaux écrits en anglais.

Il y eut un panneau montrant Marianne avec un coeur décoré de l'inscription LOVE, puis il y en eut un autre montrant un couple devant une machine à café où était inscrit le mot anglais COFFEE.

Comment se fait-il que les graphistes de France 2 qui étaient en charge d'illustrer ce reportage aient privilégié l'anglais au lieu du français ?

Machine à café, selon France 2 (France TWO ?) !

Décidemment, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans le 20 heures de France 2 où notre langue semble être devenue la 5e roue du carrosse, la priorité étant à l'anglais.

Afin que notre langue reprenne le dessus, je demande aux responsables du CSA en charge de faire respecter notre langue sur le Service public de la télévision, d'aller voir les directeurs de rédaction des JT de 20 heures de France 2, pour leur rappeler leurs obligations à l'égard de la langue française et pour leur dire instamment, d'arrêter leur anglomanie.

 

Chansons en français, mission impossible sur France TWO ?

Mesdames, Messieurs,

J'ai constaté dans le reportage intitulé « Tout plaquer pour l'aventure », un reportage diffusé aux actualités du 20 heures de France 2, le 15 avril 2016, que la chanson en musique de fond qui l'accompagnait, était en anglais.

Pourquoi la Rédaction du 20 heures de France 2 habille-t-elle systématiquement, car ce n'est pas la première fois que je remarque cela, d'une chanson en anglais les images des reportages qu'elle réalise  ? Pourquoi ce favoritisme en faveur de la chanson de langue anglaise et pourquoi cette discrimination à l'égard de la langue française (la langue du Service public !) et des langues étrangères autres que l'anglais ?

De plus, il a été question dans le reportage, d'un dénommé Ludovic Hubler fondadeur d'un site qu'il a appelé en anglais "Travel with a mission".

Mais est-ce bien le rôle de notre télévision publique de faire de la "publicité" à un Français qui préfère l'anglais à notre langue ?

Je demande au CSA de rappeler aux journalistes qui travaillent sur le Service public de la Télévision qu'ils ont parmi leurs missions celle de veiller à l'illustration, la promotion, la diffusion et la défense de notre langue, et merci de dire en ce sens à Arnaud Ursule, le journaliste qui commenta le reportage « Tout plaquer pour l'aventure », que passer au 20 heures un Français qui nous parle de "Travel with a mission", ce n'est pas remplir cette mission.

 

MAIL et E-MAIL par Anne-Charlotte Hinet sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures, le dimanche 10 avril 2016, dans un reportage qui avait pour sujet les escroqueries sur la Toile, la journaliste Anne-Charlotte Hinet en charge de le commenter, employa à foison les anglicismes "mail" et "e-mail"

"Mail", "e-mail" ! Comment se fait-il que cette journaliste n'ait pas l'air de connaître l'équivalent français COURRIEL pour remplacer ces mots anglais ?

Qu'attend le CSA pour envoyer à chaque journaliste, une note d'information pour dire que le mot MAIL (< lat. malleus = marteau) existe bien en français, mais qu'il signifie :
- petit maillet muni d'un long manche, dont on se servait pour pousser une boule de bois au jeu du mail.
- ce jeu lui-même.
- promenade publique où l'on jouait au mail.

Qu'attend le CSA pour rappeler aux journalistes leurs obligations à l'égard de la langue française : illustration, promotion, enrichissement, défense et, notamment, selon l'article 39 du Cahier des charges de France Télévisions, proscription des anglicismes ?

 

ONE-WOMAN-SHOW et Cie chez Mr TEN !

Mesdames, Messieurs,

Dans l'émission "On n'est pas Couché", diffusée sur France 2, le samedi 9 avril 2016, Mr Flop TEN, alias M. Ruquier, pollua l'antenne, une fois encore, avec de nombreux mots anglais qu'il plaça au gré de ses commentaires.

Outre son fameux et scandaleux "Flop TEN" du début d'émission, nous eûmes particulièrement droit, cette fois-ci, à des "one-woman-show" par ci et à des "one-women-show" par là, vu qu'il y avait  parmi les invités, une artiste pratiquant le spectacle-solo.

Comment peut-on dire qu'il y a enrichissement de notre langue avec de tels mots : "one-woman-show", "one-women-show",  "one-man-show", "one-men-show" ?

Depuis quand le féminin des mots français se décline-t-il en "woman", "women" ?

Depuis quand le masculin des mots français se décline-t-il en "man", "men" ?

Depuis quand le pluriel des mots français se fait-il en changeant le "an" en "en" ?

Qui a parlé de simplifier l'orthographe ? - Les mêmes qui veulent mettre l'anglais obligatoire dès la maternelle ?

Pour remplacer ces affreux anglicismes, il y a pourtant les expressions francophones : "spectacle-solo" ou "seul-en-scène". Pourquoi ne pas les employer ?

Pourquoi, M. Ruquier, qui travaille sur le Service public de la télévision française, et qui a donc en cela des obligations à l'égard de notre langue, pourquoi préfère-t-il employer les expressions anglophones plutôt que les expressions francophones ? Le CSA aurait-il peur d'aller le voir pour exiger de lui plus de respect et de conscience à l'égard de notre langue ?

 

Pujadas, un vicieux d'anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures, le mardi 5 avril 2016, sur France 2, pour nous présenter un reportage sur l'association américaine des armes à feu, la RNA, le journaliste commentateur du JT, David Pujadas, prononça l'acronyme en question, à l'anglaise RN-Eil.

Pourquoi n'a-t-il pas prononcé les lettres "R N A" à la française, dans la logique de notre alphabet ? Les téléspectateurs seraient-ils obligés de se mettre à l'anglais pour comprendre David Pujadas, l'anglomane ? Cela n'est pas normal, car c'est à M. Pujadas de se mettre au français et non aux Français de se mettrent à l'anglais pour le comprendre !

Par contre, dans le reportage en question, la journaliste, Astrid Mezmorian, qui le commenta, prononça, elle, "RNA" en respectant la prononciation de notre alphabet. Preuve que l'on peut encore parler français à la télévision !  

Merci au CSA d'aller voir M. Pujadas pour lui rappeler les bases de notre langue : son alphabet, et pour lui dire que s'il préfère l'alphabet anglais, il n'a qu'à franchir la Manche pour quitter la France.

 

Un deux poids, deux mesures à Air France ni vu ni connu sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé du 20 heures de France 2, le dimanche 3 avril 2016, il a été question d'Air France qui demande à son personnel féminin en poste sur la nouvelle ligne Paris-Téhéran de respecter la loi iranienne en matière de voile.

La question que l'on pourrait se poser, et que les journalistes de France 2 ne se sont pas posés, hélas, serait de savoir pourquoi Air France se fait un point d'honneur de respecter la loi iranienne, alors que, par son slogan en anglais : "France is in the air", elle ne respecte pas la loi française !

Rappel : selon l'article II de la Constitution française, la langue de la République est le français et selon le premier alinéa de l’article 3 de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 relative à l’emploi de la langue française :
« Toute inscription ou annonce apposée ou faite sur la voie publique, dans un lieu ouvert au public ou dans un moyen de transport en commun et destinée à l'information du public doit être formulée en langue française. »

Pourquoi les journalistes du JT n'ont-ils pas parlé de ce deux poids, deux mesures ?

Trouveraient-ils normal que l'on bafoue la loi française en France et que, par contre, elle soit pleinement respectée en Iran ?

Merci au CSA d'aller voir les journalistes concernés pour leur demander des explications sur ce deux poids, deux mesures, et d'en profiter, par la même occasion, pour leur rappeler leurs obligations à l'égard de la langue française : promotion, illustration, diffusion, défense, etc.

 

Pour que le ciel ne nous tombe pas sur la tête !

Mesdames, Messieurs,

Le samedi 2 avril 2016, sur France 2, dans l'émission de Laurent Ruquier "On n'est pas couché", nous eûmes droit à la promotion d'un film français nommé en anglais "Sky".

Ainsi, Mr Flop Ten, alias M. Ruquier, nous présenta ce film prétendument français qui non seulement a été nommé en anglais, mais a été tourné en anglais et a été illustré de chansons en anglais, de chansons en anglais qui plus est, du chanteur "français" Rover.

Question au CSA : est-ce bien le rôle et est-ce bien dans les attributions du Service public de la télévision française de faire la promotion d'un tel film qui dessert notre langue, notre exception culturelle et la Francophonie ?

Quand est-ce que le CSA agira enfin pour que cesse la dérive anglicisante de notre Télévision ?

 

 




Publié par Régis RAVAT le 30 avril 2016

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