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ÉCRIRE AU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIOVISUEL (CSA), 3e trimestre 2016

Il y a trop d'anglicismes à la télévision. Pourtant, la charte de France Télévisions stipule en son article 39 :

« Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

Protestons contre l'anglicisation ! Pour cela, écrivons régulièrement au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dès que nous surprenons un journaliste, un présentateur, un animateur d'émission, etc. en flagrant délit d'anglomanie.

1- Pour protester, utilisez le formulaire du CSA :

http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Formulaire-de-contact

2 - Après avoir écrit au CSA, envoyez une copie de votre protestation à la chaîne concernée.

- pour France 2, utilisez le formulaire suivant : http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/mediateur-info?​, http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france2 - ​0890 71 02 02 (0,15€/min) et Merci de protester contre l'anglomanie de France TWO, auprès du Président du CSA : olivier.schrameck@csa.fr et de son responsable "langue française" : patrice.gelinet@csa.fr

- pour France 3 :​ http://www.france3.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france3 - ​0 890 71 03 03 (0,15€/min)

- pour France 4 :​ http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france4 - ​0 890 71 04 04 (0,15€/min)

- pour France 5 :​ http://www.france3.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france5 ​et http://www.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 - ​0 890 71 05 05 (0,15€/min)

- pour France  Ô :​ http://www.franceo.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=franceo - ​0 890 71 10 00 (0,15€/min):

- pour Arte : https://www.arte.tv/question/?lang=fr

- etc.

3 - Après avoir écrit au CSA et à la chaîne concernée, envoyez une copie de votre protestation au journaliste ciblée

S'il travaille pour le groupe France Télévisions (France 2, France 3, etc.), pour trouver son adresse électronique, c'est facile, elle se bâtit sur cette structure : prénom point nom @francetv.fr. On peut ainsi écrire à Laurent Ruquier (laurent.ruquier@francetv.fr) ou à Laurent Delahousse (laurent.delahousse@francetv.fr), etc.

Il y a également d'autres structures utiles à connaître :

Radio France : prénom point nom @radiofrance.com

TF1 : initiale du prénom nom @tf1.fr

Le Monde : nom @lemonde.fr

Le Figaro : initiale du prénom nom @lefigaro.fr

Libération : initiale du prénom point nom @liberation.fr

Les Échos : initiale du prénom nom @lesechos.fr

Etc.

4 - Ces trois phases terminées, envoyez une copie de votre protestation au président du CSA, M. Olivier Schrameck : olivier.schrameck@csa.fr, à M. Patrice Gélinet, le Monsieur langue française et Francophonie au CSA : patrice.gelinet@csa.fr et au Président de la République : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

 

5 - Enfin, pour parfaire votre travail de dépollution linguistique, adressez-nous la copie de votre protestation pour que nous puissions la mettre, ici, dans cette page, à la vue de tous, et qu'ainsi chacun puisse se faire le relai de celle-ci, étant entendu que plus nombreux nous serons à protester sur un sujet donné, plus nous aurons des chances de faire reculer l'anglicisation.

 

LOW COST sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20 heures, sur France 2, le mercredi 28 septembre 2016, le mot anglais "low cost" a été employé à plusieurs reprises par la journaliste Valérie Heurtel qui commentait un reportage sur les dentistes qui pratiquent des tarifs à prix réduits.

À remarquer, tout de même, que David Pujadas, le journaliste-présentateur du JT, évita, lui, l'anglicisme, puisqu'il parla de "soins à prix cassés (sic)", pour présenter le reportage. Pour le coup, une fois n'est pas coutume, bravo donc à ce monsieur.

Par contre, je donne un carton rouge à la journaliste Valérie Heurtel qui ne fit aucun effort pour éviter l'angliscisme "low cost", car elle l'employa à plusieurs reprises dans le reportage qu'elle commenta.

Je demande donc au CSA de bien vouloir rappeler à cette dame ses obligations à l'égard de la langue française et, en cela, de bien vouloir lui faire connaître le site de terminologies françaises (franceterme.fr), un site où elle constatera que le terme anglais "low cost" à des équivalents français qui sont "bas coût", "prix réduit", "bas prix", des termes français publiés au Journal officiel le 7 juin 2007 pour remplacer le terme anglais.

 

MAIL et E-MAIL sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le vendredi 23 septembre 2016, au journal télévisé de 20 heures de France 2, nous eûmes encore la désagréable surprise d'entendre "mail" et "e-mail" en lieu et place du mot français COURRIEL.

D'abord, ce fut la journaliste-présentatrice du JT, Leïla Kaddour-Boudadi, qui, pour parler du reportage qui allait suivre sur le piratage de 500 millions d'adresses électroniques, employa "mail" pour "courriel".  - « Vos boîtes mail sont-elles bien protégées ? », lança-t-elle à l'antenne.

Ensuite, ce fut le tour de Matthieu Boisseau qui, pour commenter le reportage en question, employa à gogo "mail" et "e-mail".

De plus, dans un message de Yahoo livré en anglais, France 2 a traduit "e-mail" par "e-mail", comme on a pu le constater dans la traduction passée à l'écran.

Traduire "e-mail" par "e-mail", alors que le mot officiel français pour traduire ce terme anglais est COURRIEL (JO du 23 juin 2003), de qui se moque-t-on ?

Devant un tel massacre, qu'attend le CSA pour intervenir afin de contraindre la Rédaction des JT du 20 heures de France 2, à un peu plus de respect envers la langue française ? Qu'attend-il, par exemple, pour connecter chaque journaliste sur franceterme.fr,  afin que ces messieurs, dames cessent de traduire un mot anglais par un mot anglais lorsque celui-ci existe en français ?

 

PIPELINE dans l'émission 28 Minutes d'Arte !

Mesdames, Messieurs,

Dans l'émission "28 Minutes" diffusée le lundi 19 septembre 2016, il a été question de "Pipeline" dans la bouche du chroniqueur François Saltiel.

En effet, c'est en nous présentant sa chronique sur une nouvelle façon de livrer la bière à Bruges, en Belgique, par le biais de tuyaux, que ce monsieur employa le mot anglais "Pipeline".

Fait intéressant tout de même à noter, pour nous présenter le sujet au début de sa chronique, François Saltiel nous parla de BIÈRODUC.

Excellent mot pour traduire "pipeline de bière", mais pourquoi alors ensuite a-t-il employé le mot "pipeline" tout le long de son reportage ?

Oui, pourquoi ne plus avoir utilisé BIÈRODUC qui allait si bien ?  Honte de parler français ?  Plus consensuel de se livrer à l'anglais ? 

Pour le coup, est-ce que le CSA pourrait féliciter M. François Saltiel pour son BIÈRODUC, tout en lui faisant remarquer qu'ensuite, dans sa chronique, son "pipeline" était inutile ?

 

L'Angloshère avant la Francosphère sur France TWO !

Mercredi 14 septembre, au JT de 20 heures, il y a eu encore un reportage sur les États-Unis d'Amérique ! Mais comment se fait-il qu'il y ait pléthore de reportages sur la Grande-Bretagne, sur l'Australie et les sur États-Unis, alors que l'actualité voudrait qu'on nous parle d'autres choses de bien plus important ?

Par exemple, Il y a eu une marche blanche au Gabon en hommage aux victimes des violences postélectorales, pourquoi n'en a-t-on pas parlé au JT ? Pourquoi ce silence sur ce qui se passe en RDC, au Nord-Kivu où la population civile est la cible d'exterminateurs chargés de nettoyer le terrain pour le compte de multinationales à majorité anglosaxonnes et belges selon un rapport de l'ONU de 2003. Plus de 6 millions de morts depuis le début du conflit et silence des médias français qui, à l'image de France 2 ce soir, préfère nous parler de faits divers tel le problème du Grand Canyon américain menacé par un projet de téléphérique !

Pourquoi ne pas nous parler aussi de ce qui marche en Afrique francophone ? Cette année la Côte-d’Ivoire est championne de la croissance africaine avec un taux de 8,5%, pourquoi cette bonne nouvelle devrait-elle être effacée au profit d’un quelconque reportage sur Londres ou New York, comme si le rôle du JT n’était plus de nous informer, mais de nous inciter à voyager comme le ferait une vulgaire agence de tourisme ?

Enfin, cerise sur le gâteau, les images de fin du journal ont été données sur un fond musical en anglais ! Eh oui, après nous avoir vendu un voyage en Arizona pour aller voir les gorges du Colorado en pays Navajo, le JT nous vend aussi la chanson anglophone !

Bref, devant cette emprise au monde anglo-américain du JT de 20 heures, je demande au CSA quand est-ce qu’il va se décider à mettre enfin de l’ordre dans tout ça ? De l’ordre pour que ce journal ne soit plus dépendant des anglomanes et des commerciaux qui le dirigent. De l’ordre pour qu’il ne serve plus les intérêts de l’anglophère, mais l’information, toute l’information et sans oublier, bien évidemment, celles émanant des pays francophones.

 

LOW COST et lettre en anglais de l'UE à Barroso, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20 heures sur France 2, le lundi 12 septembre 2016, le journaliste-présentateur du JT, David Pujadas, introduisit un reportage sur les compagnies aériennes à bas coûts, comme ceci : « Le nouveau visage du transport aérien, les compagnies à bas coûts, celles qu'on appelle en anglais les "low costs"...».

- Celles qu'on appelle en anglais les "low costs" (sic) ! Mais pourquoi donc nous préciser qu'en anglais "bas coût" se dit  "low cost" ? Le français ne suffirait-il plus pour se faire comprendre en France ou est-ce que le journal de 20 heures serait parrainé par le British Council pour donner des cours d'anglais aux téléspectateurs ?

Et M. Pujadas, en cela, recevrait-il une prime en tant que professeur d'anglais en plus de son salaire substanciel de journaliste ?

À noter également, que si M. Pujadas nous donne la traduction en anglais d'un mot français, pourquoi ne la donnerait-il pas aussi en espagnol, en allemand, en italien, en russe, en chinois, en arabe, etc. ? M. Pujadas ferait-il de la DISCRIMINATION linguistique ?

Dans ce journal, il fut question également de José Manuel Barroso, ex-président de la Commission européenne, sommé de s'expliquer sur ses nouvelles responsabilités au sein de la banque étatsunienne Goldman Sachs. Pour le coup, dans le reportage à lui consacré, on constate que Jean-Claude Juncker, le président actuel de la Commission européenne, a envoyé une lettre EN ANGLAIS à José Manuel Barroso pour lui demander de s'expliquer.

- Une lettre en anglais ! Là encore, pourquoi l'anglais, pourquoi une lettre dans la langue de Goldman Sachs, alors que ni Juncker ni Barroso ne sont anglophones de naissance ?De plus, pourquoi l'anglais, alors qu'avec le Brexit, cette langue ne fera bientôt plus partie des langues officielles de l'UE ?

Et que dire du journaliste Valéry Lerouge en charge de commenter le reportage qui se contenta de traduire la lettre sans la moindre critique du fait qu'elle soit rédigée en anglais ? Un anglomaqué, un de plus ?

Vivement que le CSA se bouge pour notre langue et fasse respecter enfin la loi qui la protège des prédateurs adeptes de l'anglais partout, car la situation devient grave, la population étant de plus en plus abrutie par cette langue hégémonique portée par l'oligarchie financière mondialisée et apatride et par la première puissance militaire et d'espionnage du monde.

José Manuel Barroso, un escroc linguistique ! от Anglomalaria на Rutube.


PRIME, ONE MAN SHOW et autres anglicismes chez Ruquier sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Sur France 2, dans l'émission "On n'est pas Couché" du samedi 10 septembre 2016, nous pûmes constater que le TEN de la rubrique "le Flop ten" avait disparu, mais il a disparu non pas parce que Ruquier l'a remplacé par DIX après une intervention ferme du CSA, non, il a disparu parce que Ruquier a supprimé la rubrique !

Soigner ainsi l'anglomanie, c'est comme tuer le malade pour supprimer la maladie. Ce n'est pas du travail honnête, comme on dirait un bon ouvrier.

Quoi qu'il en soit l'anglomanie de Ruquier n'est pas morte pour autant, parce que le TEN disparu, est apparu LE PRIME, un autre anglicisme à proscrire.

Léa Salamé a disparu de l'émission aussi (ouf !), mais cette anglomaquée de première a été remplacée par Vanessa Burggraf qui n'a pas trouvé mieux de répondre à Ruquier qui lui demandait si elle avait déjà vu Patrick Timsit sur scène : « Oui, dans le one man show stand up (sic)...  ».

C'est donc bien mal parti question respect de notre langue avec cette dame, une journaliste qui vient pourtant de France 24, une chaîne qui, normalement, à vocation à faire briller la langue française dans le monde entier.

Pour la énième fois, je demande donc au CSA de bien vouloir intervenir auprès de Ruquier, ses chroniqueurs, son directeur de chaîne, etc., pour que ces messieurs et dames cessent de considérer l'anglicisation de notre langue comme un enrichissement, mais la considèrent plutôt comme une pollution contre laquelle il faut se battre bec et ongles.

 

NEWS, sur la chaîne publique franco-allemande Arte !

Mesdames, Messieurs,

Le mardi 6 septembre 2016, à la rubrique "Désintox", de l'émission "28 Minutes"  d'Arte,  nous eûmes droit au mot anglais NEWS en lieu et place du mot français INFOS.

Pourquoi cette manie de "Désintox" en particulier et d'Arte en général, de nous intoxiquer à l'anglais ? - Pour participer à notre anglicisation-américanisation ?

J'ai comme l'impression, tout de même, que c'est pour des raisons mercantiles qu'on nous inflige l'anglais, Arte voulant s'éviter de faire les frais de deux versions différentes de "désintox" : une pour le public germanophone, l'autre pour le public francophone.

Autrement dit, cette chaîne publique franco-allemande est prête à vendre son âme, puisqu'elle est prête à vendre les langues allemande et française au profit de l'anglais-roi.

Fort de cette constatation, je demande au CSA d'aller voir les responsables d'Arte pour leur rappeler qu'Arte est une chaîne franco-allemande et non anglo-américaine et que, ce faisant, la langue anglaise n'a pas à y être prépondérante ni à servir de langue commune entre l'Allemagne et la France.

 

BY au Jt de 20 heures PAR France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le lundi 5 septembre 2016, dans l’Oeil du 20 heures consacré à Jean-Luc Mélenchon, pour souligner que les recettes de cuisine données PAR Jean-Luc Mélenchon, étaient bien de Jean-Luc Mélenchon, la rédaction du JT de France 2 - ou le journaliste auteur du reportage -, n’a pas trouvé mieux que de tamponner l’écran d’un énorme « BY Mélenchon » !

De l’anglais donc, de l’anglais toujours et encore !

Force est de constater cependant qu’avec l’anglicisation en marche forcée de notre société, le "BY" anglais a tendance à remplacer le "PAR" français. Le "Made in" a tendance à remplacer également le "Fait à", le "Fabriqué à". Merci, soit dit en passant, à M. Montebourg qui a participé largement à relancer l’anglicisme "Made in France", alors que M. Toubon avec sa loi éponyme, l’avait fait reculer !

On remarquera aussi que le "Day" anglais a tendance à remplacer la "Journée de" (ex. : "Renault Days") ; que l’expression anglaise "Fashion Week" a remplacé la "Semaine de la Mode" (ex. : Paris Fashion Week") ; que le "Gate" anglais a remplacé le "Scandale" (ex. : le "Panama Gate") ; que la "Pride", le "Défilé", la "Parade", etc. et plus largement encore que l’anglais a tendance à remplacer carrément le français en France dans un bon nombre de domaines (voir la loi Fioraso, notamment).

Et dire que le reportage qui a suivi ce reportage, parlait de la sixième extinction, une extinction due, par la faute de l’Homme, à la disparition de la diversité de la faune et de la flore de la terre tout entière mettant en danger, à terme, l’avenir de l’humanité. On s’alarme donc au JT de 20 heures, de la disparition de la diversité de la faune et de la flore, mais comment pourrait-on remédier à cela si, par ailleurs, ce même JT, porteur d'anglicisation, n’est pas capable de préserver notre propre langue de la langue hégémonique du moment !

Qu’on le veuille ou non, notre capacité à vouloir sauver la biodiversité de la planète est étroitement liée à celle de vouloir sauver la diversité culturelle et linguistique de l’humanité.

Dans ce contexte, il ne fait aucun doute que la politique du tout-anglais actuellement menée partout en France et en Europe (UE) est à la sauvegarde de la diversité des langues et des cultures, ce que le désherbant est à l’herbe libre : un poison !

Pour tenter quelque chose, est-ce que le CSA pourrait enfin aller voir les rédacteurs du journal du 20 Heures de France 2 pour leur dire que parler de sauver la bio-diversité tout en participant à tuer la diversité des langues et cultures du monde "by" l'anglais partout, est autant stupide que de vouloir garder un glaçon entier en le mettant près du feu ?

 

Pseudo diversité et vraie anglicisation sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le mercredi 31 août 2016, à travers un reportage diffusé au journal de 20 heures de France 2, il était question de protéger la diversité, la bio-diversité du milieu marin, pour être plus précis.

Mais pourquoi, pour faire le reportage en question, le journaliste Yves Junqua est-il allé chercher un importateur français de poissons de la région parisienne, M. Fabrice Ortin, dont l'entreprise par son nom en anglais : All Marine § All Aquarium, contribue, elle même à polluer notre environnement linguistique francophone et, ce faisant, à tuer la diversité des langues du monde ?

Comment se fait-il qu'il ne soit pas venu à l'esprit de ce journaliste qu'on ne peut pas d'un côté vanter les bienfaits de la bio-diversité et de l'autre ne rien dire face à la langue hégémonique du moment, véritable poison pour le maintien de la diversité linguistique et culturelle du monde ?   

Soit, M. Fabrice Ortin semble être un commerçant éco-responsable puisque pour lutter contre la pêche au cyanure, il va lui-même dans les zones de pêche s'assurer que ses fournisseurs en poissons respectent bien les normes en matière de pêche, mais, tout de même, le journaliste Yves Junqua aurait dû lui dire qu'être éco-responsable ne l'empêchait pas d'être franco-responsable, c'est-à-dire, responsable aussi, de la qualité de la langue française qu'il emploie.

Oui, il est bien dommage que l'entreprise de M. Ortin s'appelle en anglais "All Marine, All Aquarium", car s'il est bien de défendre l’environnement aquatique et la bio-diversité, il est pourtant tout autant important de défendre notre environnement linguistique en français lourdement menacé en France par l'anglomanie.

Qu'on le veuille ou non, l'anglais est à la bio-diversité des langues du monde, ce que le cyanure est pour les coraux : un poison !

Puis-je demander au CSA d'essayer d'introduire auprès des journalistes qui font la pluie et le beau de la langue française dans les médias, la notion de franco-responsable, une notion qui, en France et en Francophonie, devrait aller de pair avec celle d'éco-responsable ?

 

MADE IN sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Tiens, ce jeudi 25 août 2016, au JT de 20 heures sur France 2, on a eu droit à un magnifique "Made in France", et tant pis, une fois de plus, pour le "Dit en français" !

En effet, Julian Bugier, le présentateur du journal, s’est trouvé tout fier de nous dire que les structures gonflables - sujet du reportage qui allait venir - étaient devenues un énorme marché dans lequel le "Made in France" excellait.

Apparemment, et cela est bien triste, ce journaliste voit de la fierté à souligner l’excellence de la structure gonflable française et ne voit aucune fierté, hélas, à parler sa langue sans l’assujettir à l’anglais glottophage.

Bien évidemment encore, Sophie Lanson, la journaliste qui commenta le reportage en question, n’eut que du "Made in France" à la bouche. Pourtant, l’entreprise de fabrication de structures gonflables qu’elle nous présenta à l’image, arborait fièrement le logo « Conçu et fabriqué en France ».

Mais non, rien ne peut y faire apparemment, nos journalistes sont tellement anglicisés que la fierté de parler une belle langue dépourvue d’anglicismes inutiles, ne les effleure même pas.

Pour le coup, il faudrait que le CSA intervienne, mais est-il persuadé lui-même que "made in", qui vient du verbe anglais "to make" (faire, construire, manufacturer, préparer, etc.) conjugué au participe passé, n’a rien à faire dans la lexicographie de langue française ?

Voilà une question que je pose à cet organisme public qui, s’il est en mode travail, n’hésitera, au nom de la loi Toubon - et je n'en doute pas (hum !) -, à condamner le "made in" et à faire le nécessaire pour que les sbires qui parlent aux JT ne l’emploient plus.

 

Le français, langue de l'Olympisme, on s'en fout sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le mardi 23 août 2016, aux actualités de 20 heures sur France 2, dans l’immense entrée de France télévisions, Julian Bugier, le journaliste-présentateur du JT, a reçu les médaillés français des Jeux olympiques de Rio. Très bien. Les médaillés d’or, d’argent et de bronze ont été mis à l’honneur, des images sont venues rappeler leurs exploits et le journaliste n’a pas hésité à donner la parole à un maximum d’entre eux. Il a été question de Marseillaise, du drapeau tricolore, de la fierté d’être en haut du podium et de l’honneur de la France qui a du coup battu son record de médailles pour les JO, puisqu’elle en a obtenu 42, contre 40 son ancien record.

Bref, nous avons assisté à une belle et intéressante réception, mais une réception où tout de même, on a oublié de parler d’une sportive issue de nos rangs, une sportive méritante qui se bat bec et ongles de Jeux en Jeux pour rester visible et audible dans les stades, dans le village olympique, dans les médias, qui se bat, tout simplement, pour ne pas être mise sur le bord de la touche : la langue française.

 En effet, en ce sens, on aurait aimé que Julian Bugier s’intéresse aussi à nos sportifs du côté linguistique, à savoir s’ils avaient pris soin de se munir d’un petit lexique français-portugais pour tenter de se débrouiller en version originale à Rio, à savoir aussi ce qu’ils ressentaient au niveau de la langue française, langue de l’Olympisme avec l’anglais (règle 23 de la Charte de l’Olympisme), si, notamment, ils pensaient qu’elle avait eu toute sa place à Rio.

 La rédaction de France 2 aurait pu même inviter, pour développer le sujet, le Camerounais Manu Dibango, nommé Grand Témoin de la Francophonie pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Rio 2016 par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). La rédaction aurait également pu inviter, bien évidemment, la Secrétaire générale de la Francophonie, la Canadienne Mme Mickaëlle Jean qui était présente à Rio pour y défendre la place du français. Mais, non ! - France 2 a soigneusement évité le sujet, elle en avait fait de même d’ailleurs au JT du 20 heures, le 20 mars, journée internationale de la Francophonie où, non seulement, cet évènement ne fut pas évoqué, mais où on nous présenta un film français au titre anglais, FIVE, le tout avec un acteur invité présent sur le plateau, Pierre Niney, qui nous parla de sa première expérience EN ANGLAIS lors d'un tournage aux É-U-A.

 Apparemment donc, on n’aime pas parler langue française et Francophonie sur cette chaîne publique, une chaîne publique qui a pourtant, entre autres missions, celle de veiller à la diffusion, à l’illustration, à la promotion et à la défense de la langue française.

Charline Picon, championne olympique

Si en ce 23 août, Julian Bugier ne parla pas langue française et Francophonie avec nos champions, la Rédaction du JT n’oublia pas cependant de nous repasser en vidéo (pour la 3e fois de la semaine !) la Française Charline Picon en anglais, car celle-ci, après sa victoire dans l’épreuve de planche à voile, n’a pas trouvé mieux que d’adresser ses premiers mots en anglais à la presse, comme si c’était une tare de s’exprimer en français. À se demander si nos sportifs savent que la langue française est la langue de l'Olympisme et s’ils sont conscients qu'elle est en compétition serrée avec l’anglais, sa rivale, qui menace de l’envoyer dans les cordes et de l’expulser des JO à jamais.

Mais tout de même, comment ne pas comprendre que s'exprimer en anglais, dans ces circonstances, c'est donner la médaille d'or à la langue anglaise, la langue dopée par la première puissance militaire et d’espionnage de monde, une langue glottophage qui veut la mort de la diversité linguistique et culturelle de toute l'humanité ?

 Et pourquoi, au lieu de capituler devant la langue hégémonique du moment, ne pas plutôt profiter du statut de notre langue au sein de l’organisation olympique pour faire nôtre la phrase du philosophe, politicien et patriote québécois, Pierre Bourgault : « Quand nous défendons le français, ce sont toutes les langues du monde que nous défendons contre l’hégémonie d’une seule » ?

 L’idée est de casser l’hégémonie de l’anglais, casser l’hégémonie de l’anglais non pas pour la remplacer par une autre hégémonie, bien sûr, mais pour qu’il y ait un minimum de plurilinguisme dans la communication internationale, seule garantie de lutter contre la dictature du modèle et de la pensée uniques. À chaque langue, selon sa puissance, son rayonnement, sa spécificité, son histoire, de participer à ce combat. Nous sommes Francophones, nous combattons donc avec notre langue, le français, nous serions hispanophones, ce serait avec l’espagnol, etc. Arrêtons de culpabiliser parce que nous défendons la langue française face au rouleau compresseur unificateur anglophone, les locuteurs d’autres langues n’ont qu’à participer au combat, eux aussi.

 Quoi qu'il en soit, lorsque j’ai entendu Julian Bugier clore la réception en remerciant le TEAM (sic) France - le mot Équipe ne méritant certainement plus la première place dans notre lexicographie -, je me suis dit que le combat pour maintenir la langue française à sa place aux prochains JO, n’était pas gagné d’avance et qu’il ne fallait surtout pas compter, ce qui est bien triste et scandaleux, sur France TWO, notre chaîne publique de télévision.

Sans aucune prétention de ma part, est-ce que le CSA pourrait réfléchir sur ce texte, et se mettre à travailler, enfin, pour servir notre langue et la Francophonie ?

Charline Picon et le français, langue de l'olympisme ! от Télé-Afrav на Rutube.


LAKE, SHOOT et Cie sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Comme c'est souvent le cas, hélas, le journal télévisé de 20 heures sur France 2 est marqué du sceau de l'anglomanie, cela s'est particulièrement vérifié le jeudi 18 août 2016.

Tout d'abord, il y eut deux reportages concernant le monde anglophone : un reportage en Australie sur les secrets de la laine mérinos et un autre en Angleterre pour nous faire découvrir le parc de la région des Lacs.

Qu'il y ait des reportages sur des pays où l'on parle anglais, n'est pas un problème, bien sûr, mais il faudrait qu'il y ait un juste équilibre entre ces pays et les pays d'autres aires linguistiques, et notamment l'aire francophone. Aujourd'hui, si on faisait la balance, on s'apercevrait que l'anglosphère pèse bien plus que les autres sphères linguistiques, et cela n'est pas normal.

Concernant le reportage sur le parc des Lacs en Angleterre, force a été de constater que Julian Bugier, le journaliste-présentateur du journal, nous a parlé du LAKE DISTRICT et non du LAC DU DISTRICT. En effet, pourquoi dire "lake" en anglais, lorsqu'on peut dire "lac" en français (et c'est plus court !) ? Les Anglophones ne disent pas LAC LÉMAN, mais LAKE GENEVA ! Ils sont logiques avec leur langue, pourquoi ne le serions-nous pas avec la nôtre ?

Concernant le reportage en Australie sur la laine mérinos, et au sujet de la fabrication de cette laine, Julian Bugier ne put s'empêcher de parler de "secret made in Australie (sic)", comme s'il n'aurait pas pu parler de "savoir faire australien", pour éviter l'anglicisme.

Dans ce 20 Heures, il y eut également un reportage consacré au basketteur français Tony Parker. On le vit faire, entre autres actions, un joli tir au panier, mais Julian Bugier, en bon anglomane qu'il est, ne trouva pas mieux de parler de "joli shoot (sic)".

Enfin, pour clore le journal, on nous fit voir des images des deux championnes françaises médaillées du jour : la boxeuse Sarah Ourahmoune et Camille Lecointre de l'équipe de France de voile olympique, mais des images ayant pour fond sonore une chanson en anglais, pardi !

Fort de tous ces exemples d'anglomanie dégoulinante, je demande au CSA d'intervenir auprès des responsables de la Rédaction des 20 Heures de France 2, pour que cesse au plus vite de sévir sur cette chaîne publique, leur politique pro-anglais et anti-francophone.

 

(Re) BEST OF et ONE MAN SHOW (en plus) sur ARTE !

Mesdames, Messieurs,

Dans le "28 Minutes" du 15 août 2016 sur Arte, le journaliste-animateur de l'émission, Renaud Dély, pour nous présenter le spectacle que la comédienne Sarah Doraghi était en train de jouer au Théâtre Lucernaire à Paris, nous a parlé de "ONE man show (sic)". 

- « Un "ONE man show" ! », a-t-il dit. Je connais un anglomane notoire, Laurent Ruquier, pour le nommer, qui aurait dit pour le cas "One woman show" ! Mais, bien évidemment, le bon Francophone, respectueux de son environnement linguistique et combattant l'anglomanie, dira, lui, SPECTACLE SOLO ou SPECTACLE SEUL EN SCÈNE.

Merci donc, Mesdames, Messieurs, de bien vouloir faire connaître ces deux mots au journaliste-présentateur-animateur, Renaud Dély.

Cela dit, bravo à lui, tout de même, car ce Monsieur nous a parlé "d"une sélection des meilleurs moments de l'émission de 28 Minutes de cet été (sic)", en évitant d'employer le terme anglais "best of".

Malheureusement, pourquoi avoir tout gâché ensuite avec ce malheureux mot anglais mis en incrustation-vidéo sur la plupart des images de l'émission ?

Serait-ce parce que la direction d'Arte considère que l'anglais doit servir de langue commune entre Allemands, Français et Européens ? Dans ce cas, je rappelle, que cette chaîne est née d'une volonté politique entre l'Allemagne et la France et qu'elle a été conçue comme une chaîne culturelle franco-allemande, dont la vocation est de devenir européenne et non anglo-américaine comme semble le démontrer, hélas, les pratiques linguistiques actuelles de la chaîne.

Mais où est-il marqué dans les statuts d'Arte que "Européenne" est synonyme d'anglicisation, d'américanisation, d'anglomanie, d'assujettissement linguistique ?

En conséquence de quoi, je demande au CSA, organisme public de surveillance des médias, de faire le nécessaire pour recadrer Arte afin que cette chaîne, conformément à ce qu'en avaient décidé les diplomates allemands et français qui l'ont mise sur pied au début des années 1990, serve les intérêts linguistiques et culturels de l'Allemagne, de la France et de l'Europe et non ceux du seul monde anglophone.

 

Où sont les TRADUCTEURS-INTERPRÊTRES sur France TWO ?

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures sur France 2, le mercredi 10 août 2016, j'ai remarqué que la journaliste, Joséphine Devanbez, qui commentait un reportage sur les vols et agressions de touristes asiatiques à Paris, utilisait l'anglais (!) (?) pour questionner l'un d'entre eux.

Fait intéressant toutefois, Joséphine Devanbez nous dit, un peu plus loin dans le reportage, que depuis un an, les policiers des zones touristiques de Paris patrouillent avec des bénévoles parlant chinois, coréen et japonais, des bénévoles pour expliquer aux touristes dans leur langue, comment se protéger des voleurs à la tire.

Fort de ces constatations, je me demande alors pourquoi la journaliste Joséphine Devanbez, sachant qu'elle allait faire un reportage sur des touristes asiatiques, sachant que ceux-ci ne parleraient pas forcément français, sachant qu'elle même ne maîtrisait aucune langue asiatique, sachant que de s'exprimer en anglais avec lesdits touristes concourrait à fortifier encore un peu plus l'hégémonie de cette langue tout en affaiblissant la nôtre, bref, je me demande pourquoi Joséphine Devanbez, sachant tout cela, n'a pas pris le soin de s'octroyer les services d'un de ces bénévoles pour l'aider dans la réalisation de son reportage ?

- « Pour le plaisir de parler anglais, pardi ! Et tant pis, si c'est préjudiciable au rayonnement de la langue française et de la Francophonie. De toute façon, c'est bien connu, la plupart des journalistes, adeptes de la politique du tout-anglais et de l'introduction massive d'anglicismes dans notre langue, se foutent comme de l'an 40 de la langue française et de la Francophonie. S'il en était autrement, nous le serions, n'est-ce pas ? »

Cela dit, et pour tenter d'arrêter l'anglicisation en cours, est-ce que le CSA pourrait demander à France Télévisions d'exiger de ses journalistes un peu plus de plurilinguisme, d'exiger d'eux, par exemple la pratique de 3 langues étrangères (normalement un bachelier doit en connaître au minimum, 2 !) et d'avoir recours, si besoin est, à des traducteurs-interprêtes pour éviter de parler anglais à des non-anglophones de naissance qui ne parleraient pas français ?

 

Pas de PETITES MAISONS EN BOIS sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le samedi 6 août 2016, au journal télévisé de 20 heures sur France 2, Marie-Sophie Lacarrau, la présentatrice du JT, pour lancer un reportage qui allait parler de petites maisons en bois, parla de "Tiny House" et la journaliste, Magali Boissin, qui commenta ensuite le reportage, n'eut que ce mot à la bouche.

Bien sûr, vous allez me dire que dans le milieu concerné, le mot anglais "Tiny House" fait référence et est largement employé, mais dire cela, c'est oublier cependant le rôle de la télévision publique française à l'égard de notre langue.

En effet, face aux sociétés supranationales qui veulent imposer l'anglais partout, et qui ont d'énormes moyens pour y parvenir, le rôle de notre télévision de service public est d'être derrière la langue française en la défendant bec et ongles contre l'agresseur.

Ça aurait coûté quoi aux journalistes Lacarrau et Boissin de dire PETITE MAISON EN BOIS (ou une autre traduction et, en cela, elles pouvaient demander conseil à France Terme : http://franceterme.culture.fr/FranceTerme/) plutôt que de servir l'anglicisation en employant à l'antenne devant des millions de téléspectateurs le terme anglais "Tiny House" ?

À la fin du journal, nous eûmes droit encore à un anglicisme : CASTING, mot anglais que Marie-Sophie Lacarrau prononça alors qu'elle interrogeait Chantal Ladesou, invitée sur le plateau pour présenter un film.

- « Très joli casting », dit la journaliste, comme si « très belle distribution » lui eut cassé la voix.

Face à toutes ces démissions devant l'anglais, ce laisser-aller général à l'égard de la langue française, je demande au CSA de bien vouloir prendre la mesure du problème et d'agir enfin pour que cesse l'anglicisation rampante de notre télévision de service public qui doit, rappelons-le, montrer l'exemple en matière de respect, d'illustration, de diffusion, de promotion et de défense de la langue française.

 

BEST OF sur Arte !

Mesdames, Messieurs,

Très bien le présentateur, Renaud Dély qui, dans le "28 Minutes" du 1er août 2016 sur Arte, nous a parlé "d"une sélection des meilleurs moments de l'émission de cet été (sic)", en évitant d'employer le terme anglais "best of".

Malheureusement, pourquoi avoir tout gâché ensuite avec ce malheureux mot anglais mis en incrustation-vidéo sur la plupart des images de l'émission ?

Serait-ce parce que la direction d'Arte considère que l'anglais doit servir de langue commune entre Allemands, Français et Européens ? Dans ce cas, je rappelle, que cette chaîne est née d'une volonté politique entre l'Allemagne et la France et qu'elle a été conçue comme une chaîne culturelle franco-allemande, dont la vocation est de devenir européenne et non anglo-américaine comme semble le démontrer, hélas, les pratiques linguistiques actuelles de la chaîne.

Mais où est-il marqué dans les statuts d'Arte que "Européenne" est synonyme d'anglicisation, d'américanisation, d'anglomanie, d'assujettissement linguistique ?

En conséquence de quoi, je demande au CSA, organisme public de surveillance des médias, de faire le nécessaire pour recadrer Arte afin que cette chaîne, conformément à ce qu'en avaient décidé les diplomates allemands et français qui l'ont mise sur pied au début des années 1990, serve les intérêts linguistiques et culturels de l'Allemagne, de la France et de l'Europe et non ceux du seul monde anglophone.

 

LOW-COST sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20 heures, le samedi 30 juillet 2016, sur France 2, il y a eu un reportage consacré aux vols aériens long-courriers à prix cassés.

Julian Bugier, le présentateur du journal, employa le mot anglais "low-cost" pour lancer le reportage et le journaliste, Laurent Desbonnets, qui le commenta ensuite, utilisa également le mot anglais.

À noter aussi que dans le déroulé du reportage, pour montrer aux téléspectateurs comment les compagnies aériennes à bas-coût parvenaient à casser les prix, un graphique fut montré à l'écran où le mot anglais LOW-COST trôna comme un roi.

Pourquoi avoit rajouté à l'anglais oral, l'anglais écrit ? Serait-ce pour que les téléspectateurs se saoulent encore mieux à cette langue ?

Certes, le mot français "Bas-coût" fut utilisé, mais en parallèle au mot anglais, comme si le terme anglophone était devenu un synonyme normal du terme français, comme si on pouvait employer indifféremment les deux mots "Bas-coût" et "low-cost" pour éviter un effet de redondance dans la phrase.

Est-ce que M. Gélinet et son équipe, en charge de la langue française au CSA, pourraient aller dire aux journalistes de nos médias que les anglicismes sont à éviter et que, de plus, ils ne doivent être utilisés en aucune façon comme des synonymes normaux de leurs équivalents français.

 

Rires anglomaqués sur Arte !

Mesdames, Messieurs,

Sur Arte, le vendredi 29 juillet 2016, dans l'émission "28 Minutes", le présentateur, Renaud Dély, nous a parlé de "Dream Team" pour qualifier les trois chroniqueurs invités du plateau.

Pourquoi, une fois encore, faut-il avoir recours à un anglicisme pour s'exprimer sur une chaîne francophone ?

Ce même présentateur nous parla ensuite "d'actualités françaises et internationales (sic)", en dissociant bien les deux termes, comme si ce qui est français ne pouvait pas être international. Pour le cas, bien sûr, il aurait fallu dire "actualités françaises et actualités étrangères".

Serait-ce parce que ce monsieur est adepte du politiquement correct qu'il a évité d'employer le mot "étranger", lui préférant le mot "international", plus doux, moins clivant, plus consensuel, plus globalisant ?

À la fin de l'émission vint ensuite la séquence de Benoît Forgeard, un jeune réalisateur anglomaqué comme la plupart de sa génération qui, sous prétexte de nous faire rire, parla de "boîte à smiles" dans son téléfilm, "boîte à rires" ayant été éliminé, somme toute, car trop français, trop clivant, pas assez consensuel et pas globalisant pour un sous !

Face à toutes ces démissions linguistiques en cascade, je demande au CSA de faire quelque chose pour empêcher Arte de virer à l'anglais, pour empêcher cette langue de s'emparer de la maison au point de nous faire oublier que c'est le couple franco-allemand qui est maître des lieux et que ce sont les langues allemande et française qui, en toute logique, devraient être prépondérantes et mises en lumière sur cette chaîne.

 

Rare, trop rare aux 20 Heures de France 2 : un reportage sur un pays francophone d'Afrique !

Mesdames, Messieurs,

Très bien le reportage sur ces jeunes Français qui vont à Madagascar faire de l'humanitaire (http://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/voyage-les-vacances-solidaires-de-jeunes-francais_1565809.html).

En effet,  ce mercredi 27 juillet 2016, au JT de 20 heures de France 2, on nous a passé des images sur un pays francophone d'Afrique : Madagascar, et j'ai été très agréablement surpris de cela, car il faut bien le dire, dans les Journaux télévisés de France 2, c'est plutôt les reportages sur la Grande-Bretagne et les États-Unis d'Amérique qui sont majoritaires.

Là, pour une fois, on a parlé d'un pays francophone et de jeunes Français, porteurs d'un projet, qui s'y intéressaient. Très bien, bravo ! Espérons cependant que cela ne soit pas l'exception qui confirme la règle à savoir 2 ou 3 reportages sur l'anglosphère par JT et rien sur le monde de la Francophonie.

Une remarque, toutefois : la jeune fille française qui chante à la fin du reportage, chante en anglais, preuve, s'il fallait le prouver encore, que notre jeunesse est plus marquée par la chanson anglo-américaine que francophone.

À l'heure où le CSA veut réduire les quotas de chansons en français sur les ondes pour faire plaisir aux radios anglomaquées de France, ne serait-il pas plus opportun, au contraire, d'exiger encore plus de chansons en français pour que notre jeunesse, enfin et notamment, ait des repères francophones dans la tête et non plus anglo-américains ?

 

L'anglais, toujours l'anglais : discrimination linguistique sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20 heures, le vendredi 22 juillet 2016 sur France 2, une fois de plus, il y a eu un reportage qui a fait la publicité de l'anglais !

Voici comment ce reportage nous est présenté :

« ​Dans les Alpes-de-Haute-Provence, c'est un petit coin d'Amérique. Et lorsqu'on vient ici en colonie de vacances, il faut quitter son prénom français. Matthias s'appellera Jupiter pendant le séjour. Et pour rentrer dans cette colonie des États-Unis, il faut passer la douane, se plier à la fouille des bagages, mais pour rire. Théo s'appelle désormais Chocolate et sa chambre Massachusetts. C'est ici qu'il va passer treize jours en compagnie de trois autres garçons. Tous les animateurs sont Américains : Premier repas avec un vrai hamburger américain accueilli par 56 vacanciers de 11 à 15 ans très enthousiastes. Tous les animateurs sont Américains et ne parlent pas français. C'est l'heure des tests pour évaluer le niveau d'anglais. Lavender a 12 ans et c'est sa première colonie de vacances. Leur première journée s'achève avec les traditionnelles guimauves à la braise. À 9h, tous les matins, deux heures de cours où on apprend en jouant. Et même sur le terrain de sport, on est en Amérique. Un apprentissage ludique pour les enfants qui leur permet de prendre de l'assurance. Le séjour coûte 1 200 euros. »

Pourquoi n'y a-t-il jamais de reportages de ce style sur l'immersion en espagnol, en allemand, en italien, en portugais, en russe qui sont de grandes langues européennes, aussi ?

Pourquoi cette discrimination à l'égard des langues étrangères autres que l'anglais ?

Je sais bien qu'il y a des pressions de partout pour que l'anglais, ou plutôt l'anglo-américain, règne en maître absolu en France et en Europe. Je sais bien que les partisans de la langue de la première puissance militaire et d'espionnage du monde, ont les moyens d'imposer en douceur (et dans le divertissement) cet idiome, mais, tout de même, comment se fait-il qu'il n'y ait personne, ou presque, qui proteste contre cette imposture, cette dictature qui ne dit pas son nom. Nous sommes en train de tout perdre : nos retraites, notre Sécu, notre code du travail, etc.... et notre langue. la loi El Khomri a instauré l'inversion de la hiérarchie des normes, mais parallèlement à cela, nous assistons, et ce reportage en témoigne, à l'inversion de la hiérarchie des langues.

Alors, comme beaucoup l'on fait pour protester contre l'inversion de la hiérarchie des normes, il serait temps aussi que le peuple francophone que nous sommes encore descende dans la rue pour protester contre l'inversion de la hiérarchie des langues qui se met petit à petit partout en place.

L'anglais partout, c'est d'autant plus ridicule qu'avec la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE, l'anglais ne fera plus partie des langues officielles de l'Union. Autrement dit, l'hégémonie actuelle de l'anglais au sein des Instances de Bruxelles devra cesser sous peu au nom des traités qui régissent l'Union.

Cela dit, et au nom de la lutte contre la discrimination, je demande aux responsables du CSA d'exiger auprès de nos chaînes publiques de ne passer de reportages sur l'anglais que si elles sont capables de diffuser en même temps et en parallèle, un reportage traitant d'une autre langue étrangère.

Cette exigence aurait le double mérite : celui d'oeuvrer pour une meilleure équité entre les langues étrangères et celui de participer à la préservation de la diversité linguistique.

De plus, cette exigence répondrait à l'esprit de l'article 4 de la loi n°94-665, dite loi Toubon qui dit : « Lorsque des inscriptions ou annonces visées, apposées ou faites par des personnes morales de droit public ou des personnes privées exerçant une mission de service public font l'objet de traductions, celles-ci sont au moins au nombre de deux. (...) »

Voir le reportage : http://www.francetvinfo.fr/decouverte/vacances/alpes-de-haute-provence-une-colonie-de-vacances-pour-apprendre-l-anglais_1558939.html

 

L'anglais, toujours l'anglais : discrimination linguistique sur France 3 !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé du 19/20, le lundi 18 juillet 2016 sur France 3, une fois de plus, il y a eu un reportage qui a fait la publicité de l'anglais !

Voici comment ce reportage nous est présenté :

« La campagne drômoise et pourtant, nous sommes quasiment en terre américaine. Là, juste derrière, à Anneyron, une colonie de vacances différente. Elle s'appelle Anis, 11 ans, elle a deux semaines pour se perfectionner en anglais. Tous les animateurs viennent des États-Unis, le français leur est presque étranger. En ce premier jour, immersion immédiate dans la culture populaire américaine en musique avant de démarrer les choses sérieuses. Prix pour parler anglais : Il y a deux heures de cours chaque jour. Ces adolescents pour la plupart préféraient rester en France plutôt que de franchir les frontières. Tout est américain : les emplois du temps, les activités. Le coût de ces deux semaines de vacances s'élève à 1 200 euros, le prix pour parler et penser en anglais. A quelques centaines de km de là, c'est une autre méthode pour apprendre l'anglais qui s'applique : un séjour d'accueil dans une famille anglaise installée en Haute-Savoie. C'est le concept de My English Family, un réseau d'anglophones habitants en France. »

Pourquoi n'y a-t-il jamais de reportages de ce style sur l'immersion en espagnol, en allemand, en italien, en portugais, en russe qui sont de grandes langues européennes, aussi ?

Pourquoi cette discrimination à l'égard des langues étrangères autres que l'anglais ?

Je sais bien qu'il y a des pressions de partout pour que l'anglais, ou plutôt l'anglo-américain, règne en maître absolu en France et en Europe. Je sais bien que les partisans de la langue de la première puissance militaire et d'espionnage du monde, ont les moyens d'imposer en douceur (et dans le divertissement) cet idiome, mais, tout de même, comment se fait-il qu'il n'y ait personne, ou presque, qui proteste contre cette imposture, cette dictature qui ne dit pas son nom. Nous sommes en train de tout perdre : nos retraites, notre Sécu, notre code du travail, etc.... et notre langue. la loi El Khomri a instauré l'inversion de la hiérarchie des normes, mais parallèlement à cela, nous assistons, et ce reportage en témoigne, à l'inversion de la hiérarchie des langues.

Alors, comme beaucoup l'on fait pour protester contre l'inversion de la hiérarchie des normes, il serait temps aussi que le peuple francophone que nous sommes encore descende dans la rue pour protester contre l'inversion de la hiérarchie des langues qui se met petit à petit partout en place.

L'anglais partout, c'est d'autant plus ridicule qu'avec la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE, l'anglais ne fera plus partie des langues officielles de l'Union. Autrement dit, l'hégémonie actuelle de l'anglais au sein des Instances de Bruxelles devra cesser sous peu au nom des traités qui régissent l'Union.

Cela dit, et au nom de la lutte contre la discrimination, je demande aux responsables du CSA d'exiger auprès de nos chaînes publiques de ne passer de reportages sur l'anglais que si elles sont capables de diffuser en même temps et en parallèle, un reportage traitant d'une autre langue étrangère.

Cette exigence aurait le double mérite : celui d'oeuvrer pour une meilleure équité entre les langues étrangères et celui de participer à la préservation de la diversité linguistique.

De plus, cette exigence répondrait à l'esprit de l'article 4 de la loi n°94-665, dite loi Toubon qui dit : « Lorsque des inscriptions ou annonces visées, apposées ou faites par des personnes morales de droit public ou des personnes privées exerçant une mission de service public font l'objet de traductions, celles-ci sont au moins au nombre de deux. (...) »

Voir le reportage : http://www.francetvinfo.fr/societe/education/drome-apprendre-l-anglais-a-domicile_1553181.html​

 

Été scandaleux sur Arte !

Mesdames, Messieurs,

Le samedi 16 juillet 2016, sur Arte, était la première émission de la série de l'été : SUMMER OF SCANDALS !

Voilà donc, une nouvelle fois, qu'une émission produite et réalisée par Arte, est affublée par la chaîne d'une dénomination en anglais. Cerise sur le gâteau, la série est présentée par Iggy Pop, un chanteur, compositeur et acteur étatsunien qui ne parle ni français ni allemand.

Force est de constater cependant que ce SUMMER OF SCANDALS vient après une longue série de "Summers" : Summer of Love, en 2007 ; Summer of Seventies, en 2008 ; Summer of Eighties, en 2009 ; Summer of Sixties, en 2011 ; Summer of Girls, en 2011 ; Summer of Rebels, en  2012 ; Summer of Soul, en  2013 ; Summer of Nineties, en 2014 ; Summer of Peace, en 2015.

Heureusement que nous sommes sur une chaîne publique franco-allemande qui a parmi ses missions, celle de promouvoir les langues des deux pays !

L'anglicisation s'installe donc lentement, mais sûrement sur Arte, comme elle s'est installée sur l'Eurovision et comme elle s'installe, apparemment, sur tout ce qui de près ou de loin contient le mot "Europe". Rappel : Arte a pour forme juridique celle d'un Groupement public européen d'intérêt économique (GEIE). Sa structure comprend bien le mot "Europe" ! Serait-ce donc pour cette raison que la chaîne se croit permis de nous angliciser ?

Face à cette anglicisation infâme, je demande aux responsables du CSA en charge de la langue française et de la Francophonie, de bien vouloir aller voir M. Alain Le Diberder, directeur des programmes d’Arte, pour lui rappeler que cette chaîne reçoit un financement public de l'Allemagne et de la France et qu'elle a pour mission, ce faisant, non pas de jouer la carte de l'anglophonie, mais plutôt celle des langues allemande et française.

 

THINK TANK, encore une fois sur Arte !

Mesdames, Messieurs,

Dans l'émission "28 Minutes" du jeudi 14 juillet 2016, sur Arte, en sous-titre à l'écran, vous avez nommé M. Alexandre Malafaye, président du "think tank" Synopia.

En allemand, puisque l'inscription était transcrite en bilingue, vous l'avez nommé président "des thinktanks Synopia" !

Pourquoi, pour la version française, n'avez-vous pas traduit le mot anglais "think tank" par "laboratoire d'idées" ?

Et pourquoi, pour la version allemande, n'avez-vous pas traduit le mot anglais "think tank" par DENKFABRIK, mot allemand que vous aviez par ailleurs utilisé le vendredi 8 juillet pour qualifier la fonction de M. Gaspard Koenig, président du laboratoire d'idées "Génération Libre" et invité de l'émission ce jour-là.

Cette émission du 14 juillet était consacrée à la Défense, apparemment, hélas, la défense de la langue française et de la langue allemande n'était pas au programme, et cela n'est pas normal pour une chaîne publique franco-allemande qui a, entre autres missions, celle de veiller à la qualité et au respect des langues respectives des pays qui la financent.

En conséquence de quoi, je demande au CSA d'intervenir auprès de la Direction d'Arte afin que cette chaîne accorde plus d'intérêts et plus de respect aux langues allemande et française.

 

WE MAKE MUSIC sur Arte !

Mesdames, Messieurs,

Le mercredi 13 juillet 2016, j'ai constaté que la série musicale de "28 mimutes" sur Arte, était nommée en anglais WE MAKE MUSIC. Pourquoi l'anglais ?

Pourquoi encore et toujours l'anglais ?

Arte n'est-elle pas une chaîne publique franco-allemande censée mettre en exergue la culture et la langue des deux pays pour renforcer l'entente et la compréhension entre Allemands et Français ?

Face à ce WE MAKE MUSIC, véritable insulte pour les langues allemande et française, je demande aux responsables de la chaîne, ainsi qu'à M. Gélinet en charge de la langue française au CSA, de faire le nécessaire pour que des mesures soient prises afin que Arte cesse de considérer l'anglo-américain comme la langue normale  pour nommer ses créations.

 

THINK TANK sur Arte !

Mesdames, Messieurs,

Sur Arte, le vendredi 8 juillet 2016, dans l'émission "28 Minutes", un invité, Gaspard Koenig, nous a été présenté à l'écran - en incrustation-vidéo -, comme étant un philosophe, président du "think tank" Génération Libre. Le présentateur de l'émission, Renaud Dély, a également parlé de "think tank" au sujet de Gaspard Koenig. 

Mais pourquoi, que diable, ce mot barbare de "think tank" ?

Pourquoi ne pas l'avoir traduit par "laboratoire d'idées", son équivalent français ; les Allemands, comme on a pu le voir à l'écran sur l'incrustation-vidéo bilingue de présentation de M. Koenig, l'ont bien traduit par "denkfabrik" ?

Pourquoi ce que les Allemands peuvent faire pour leur langue, les Français ne pourraient-ils pas le faire pour la-leur ? Pas assez disciplinés linguistiquement parlant, les Français ?

Je demande donc aux responsables d'Arte-France de bien vouloir supprimer le mot anglais "think tank" de leur registre pour le remplacer par son équivalent français "laboratoire d'idées".

Et merci d'avoir en tête que ce n'est pas en truffant notre langue d'anglicismes que l'on fait voir qu'elle est en bonne santé et que l'on donne envie aux non-francophones de l'apprendre.

 

MAIL pour Pujadas, E-MAIL pour Manière, notre langue est maltraitée sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le mardi 5 juillet 2016, aux actualités de 20 heures sur France 2, pour nous présenter un reportage intitulé "20 000 câbles sous les mers", David Pujadas nous a parlé de MAILS et Margaux Manière qui a commenté ensuite ledit reportage, nous a parlé d'E-MAILS !

Bref, jamais le mot français COURRIEL pour remplacer ces anglicismes, n'a été employé. Pourquoi ?

Notre télévision de Service public n'a-t-elle plus parmi ses missions, celle de veiller à la qualité, à l'illustration, à la promotion et à la défense de la langue française ?

Je rappelle que le mot COURRIEL est le terme officiel français (JO du 20 juin 2003) pour remplacer les anglicismes "mail" et "e-mail", Cela fait donc 13 ans que le mot COURRIEL existe, dans ces conditions, pourquoi nos journalistes freinent-ils des deux pieds pour ne pas l'employer ?

Pourtant, dans le domaine du ballon-rond, lorsqu'il s'est agi de remplacer la DIVISION 1 et 2 par la LIGUE 1 et 2, en moins d'une semaine, les termes nouveaux étaient employés.

Pourquoi ce deux poids, deux mesures ? Pourquoi, s'agissant du mot COURRIEL, nos journalistes préfèrent-ils les mots anglais "mail" et "e-mail" ?

Je demande au CSA de faire quelque chose pour sensibiliser nos journalistes à plus de respect envers notre langue.

 

Un CAMERAMAN sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures, sur France 2, le dimanche 3 juillet 2016, la journaliste Pascale Deschamps, en commentant un reportage sur le film "L'Aigle et l'Enfant", employa le mot anglais "cameraman" en lieu et place du terme officiel français qui est CADREUR.

Quand on sait que le terme "cadreur" est recommandé en France par la DGLF (Délégation générale à la langue française) depuis un arrêté du 24 janvier 1983, (journal officiel du 22/09/2000), on pourrait se demander à juste titre quelle est la capacité de cette journaliste à se tenir INFORMER de l'actualité de sa langue, un élément pourtant essentiel dans l'exécution correcte de son travail.

Que penser également de Laurent Delahousse et de son traditionnel "Bonne Fin de Week End" en fin de journal, comme si de dire "Bonne soirée", 100% francophone, l'incommodait ?

Merci au CSA de bien vouloir ramener au français, ces journalistes égarés.  

 




Publié par Régis RAVAT le 23 aout 2016

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