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ÉCRIRE AU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIOVISUEL (CSA), 4e trimestre 2016

Il y a trop d'anglicismes à la télévision. Pourtant, la charte de France Télévisions stipule en son article 39 :

« Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

Protestons contre l'anglicisation ! Pour cela, écrivons régulièrement au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dès que nous surprenons un journaliste, un présentateur, un animateur d'émission, etc. en flagrant délit d'anglomanie.

1- Pour protester, utilisez le formulaire du CSA :

http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Formulaire-de-contact

2 - Après avoir écrit au CSA, envoyez une copie de votre protestation à la chaîne concernée.

- pour France 2, utilisez le formulaire suivant : http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/mediateur-info?​, http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france2 - ​0890 71 02 02 (0,15€/min) et Merci de protester contre l'anglomanie de France TWO, auprès du Président du CSA : olivier.schrameck@csa.fr  et de son responsable "langue française" : patrice.gelinet@csa.fr

- pour France 3 :​ http://www.france3.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france3 - ​0 890 71 03 03 (0,15€/min)

- pour France 4 :​ http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france4 - ​0 890 71 04 04 (0,15€/min)

- pour France 5 :​ http://www.france3.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france5 ​et http://www.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 - ​0 890 71 05 05 (0,15€/min)

- pour France  Ô :​ http://www.franceo.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=franceo - ​0 890 71 10 00 (0,15€/min):

- pour Arte : https://www.arte.tv/question/?lang=fr

- etc.

3 - Après avoir écrit au CSA et à la chaîne concernée, envoyez une copie de votre protestation au journaliste ciblée

S'il travaille pour le groupe France Télévisions (France 2, France 3, etc.), pour trouver son adresse électronique, c'est facile, elle se bâtit sur cette structure : prénom point nom @francetv.fr. On peut ainsi écrire à Laurent Ruquier (laurent.ruquier@francetv.fr) ou à Laurent Delahousse (laurent.delahousse@francetv.fr), etc.

    Il y a également d'autres structures utiles à connaître :

    Radio France : prénom point nom @radiofrance.com

    TF1 : initiale du prénom nom @tf1.fr

    Le Monde : nom @lemonde.fr

    Le Figaro : initiale du prénom nom @lefigaro.fr

    Libération : initiale du prénom point nom @liberation.fr

    Les Échos : initiale du prénom nom @lesechos.fr

    Etc.

4 - Ces trois phases terminées, envoyez une copie de votre protestation au président du CSA, M. Olivier Schrameck : olivier.schrameck@csa.fr, à M. Patrice Gélinet, le Monsieur langue française et Francophonie au CSA : patrice.gelinet@csa.fr et au Président de la République : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

 

 
5 - Enfin, pour parfaire votre travail de dépollution linguistique, adressez-nous la copie de votre protestation pour que nous puissions la mettre, ici, dans cette page, à la vue de tous, et qu'ainsi chacun puisse se faire le relai de celle-ci, étant entendu que plus nombreux nous serons à protester sur un sujet donné, plus nous aurons des chances de faire reculer l'anglicisation.

 

E-MAIL sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Comment voulez-vous que les Français emploient le mot français COURRIEL en lieu et place des mots anglais "mail" et "e-mail", alors que les journalistes qui ont la parole à la télévision, font mine, pour la plupart d'entre-eux, d'ignorer ce mot ?

Ainsi, aux actualités de 20 heures sur France 2, le jeudi 29 décembre 2016, la journaliste Valérie Astruc parlant des fameux courriels piratés d'Hillary Clinton, employa, pour le coup, le mot anglais "e-mail".

Pareille chose le lendemain, le vendredi 30 décembre 2016, mais là, ce fut le journaliste Claude Sempere qui, toujours au sujet des courriels piratés du parti démocrate, employa encore une fois, le mot anglais "e-mail".

Moralité : personne, apparemment, n'a fait remarquer à ces journalistes qu'il fallait dire COURRIEL  et non "e-mail", personne ne leur a donc rappelé que le Service public de la Télévision française avait parmi ses obligations celle de veiller à la qualité, à la promotion, à l'illustration et à la défense de la langue française.

Qu'attend le CSA pour intervenir ? - Que l'heure de la retraite sonne ?

 

Anglomanies sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20 heures sur France 2, le lundi 26 décembre 2016, j'ai constaté qu'il y avait beaucoup d'anglomanies, beaucoup de reportages sur les Britanniques, et je ne trouve pas cela normal.

En effet, à un moment donné, Nathanaël de Rincquesen, le journaliste-présentateur du JT, nous a annoncé des soldes monstrueux qui se font en Angleterre à travers le "Boxing Day (sic)" et il a lancé, pour l'occasion à l'antenne, un reportage qui a ressemblé plus à une page de publicités pour nous inciter à aller là-bas faire nos courses qu'à un réel document pour nous informer. Je me demande si France 2 n'aurait pas des actions à Eurotunnel, car ses reportages faits en Grande-Bretagne paraissent être plus des invitations à voyager qu'à penser l'actualité.

Fut diffusé aussi, un reportage sur le "Fait aux É-U-A", reportage qui, bien évidemment, anglomanie oblige, fut sous-titré en franglais, en incrustation-vidéo : "le retour du Made in America".

Il y eut aussi un hommage appuyé fait au chanteur anglais George Michaël, disparu le 25 décembre. Soit, le chanteur était connu en France, mais était-ce une raison pour en faire des tonnes, ce monsieur n'a tout de même pas servi la langue et la culture françaises.

Enfin, le journal pris fin sur des images de l'arrivée de Thomas Coville qui a fait en 49 jours le tour du monde en voilier, battant ainsi le record du monde, mais pourquoi, une fois encore, avoir mis une chanson en anglais pour habiller les images de cet évènement ? Pourquoi avoir lié l'anglais à cette victoire ?

Bref, je demande au CSA, d'aller voir les responsables éditoriaux des JT de 20 heures de France 2, afin de faire prendre conscience à ces Messieurs, Dames, qu'ils doivent servir la langue française et la Francophonie et non faire le contraire en se faisant les apôtres de toujours plus d'anglais à la télévision.

 

SKIPPER sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures sur France 2, le vendredi 23 décembre 2016, j'ai constaté qu'était employé le mot anglais SKIPPER en lieu et place du mot français BARREUR.

En effet, lors d'un reportage consacré au passage du Cap Horn par les navigateurs du Vendée Globe, le journaliste, Yohann Relat qui commentait les images, a prononcé à plusieurs reprises le mot anglais SKIPPER à la place du mot français BARREUR. Pourquoi ?

J'ai remarqué également que, lorsqu'on a présenté à l'image, le navigateur Armel Le Clearc'h, celui-ci est paru affublé du mot SKIPPER en sous-titrage vidéo. Pourquoi, là encore, avoir écrit le terme anglais à l'écran, n'y aurait-il pas un comité de relecture à France 2 ?

De plus, j'ai noté que le journaliste, Yohann Relat, prononçait le mot ICEBERG à l'anglaise, alors que ce mot est un emprunt au néerlandais ijsberg (littéralement « montagne de glace », de ijs « glace » + berg « montagne)  et qu'il n'y a donc pas lieu d'en faire un mot anglais. Prononcer ICEBERG à la française est donc fortement conseillé, d'autant plus que le "i" français ne doit pas, pour garder la cohérence de notre langue, se muer en "aïl".

Est-ce que le CSA, dans le cadre de sa mission "langue française et Francophonie" pourrait aller voir M. Yohann Relat pour lui faire part de mes remarques.

Merci d'avance.



MADE IN FRANCE sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le mardi 20 décembre 2016, aux actuatlités de 20 heures sur France 2, nous eûmes droit à un reportage vantant la qualité du papier-cadeau fabriqué en France.

Force a été de constater cependant que ce point positif pour notre économie ne s'est pas traduit par un point positif pour la langue française puisque, dès le départ, pour nous faire part de cette information, Julian Bugier, le journaliste-présentateur du JT, nous parla de "Made in France" pour souligner l'excellence du papier-cadeau français et que le reportage qui suivit, fut titré en franglais : "Le Made in France fait recette".

"Made in France", expression anglaise, qui ne devrait pas être utilisée chez les Francophones, puisqu'en Francophonie, on ne MADE pas, mais on FABRIQUE.

Jacques Toubon, en son temps, avait exigé de par sa loi éponyme, que l'expression anglaise se transforme en "Fabriqué en France" ou en "Fait en France", mais la France anglomane, apparemment, a pris le dessus.

Cela dit, est-ce le rôle du Service public de la télévision française de suivre les Français anglomanes, notre service public ne doit-il pas plutôt montrer l'exemple en évitant de polluer notre langue d'anglicismes inutiles ?

Que fait le CSA, pour rappeler aux personnes qui travaillent à France Télévisions, qu'elles doivent être au service de la langue française et non à celui de l'anglicisation ?

 

Prononciation de OHIO anglicisé sur TF1 !

​Mesdames, Messieurs,

Dimanche 18 décembre 2016, à 16h25 sur TF1, était diffusé le téléfilm étatsunien "Une Mélodie de Noël". Force m'a été de constater que le nom de l'État américain, Ohio, où se situait l'action, était prononcé à l'anglaise : « O-aï-ho ».

Pourquoi, alors que ce téléfilm anglo-amécain a été postsynchronisé en français pour le marché francophone, ne pas avoir fait en sorte que le mot OHIO soit prononcé correctement en français par les acteurs, c'est-à-dire « O-i-ho » et non « O-aï-ho » ? 

Pour la petite histoire, il serait bon de savoir que le toponyme Ohio désigne un État des États-Unis d'Amérique qui a une histoire française comme plusieurs villes des États-Unis et du Canada.

La dénomination "Ohio"date d’au moins 1666 lorsque Robert Cavelier de La Salle a remonté la rivière Ohio et exploré cette région qu’il a appelée Ohio à partir de l’appellation amérindienne.

Les Français considéraient la vallée de l’Ohio comme un lien vital entre la Nouvelle-France et la Louisiane et la revendiquaient comme une possession française. Vers les années 1750, les colons de la Virginie commencèrent à s’implanter dans cette région, qui devint le théâtre de plusieurs combats pendant la guerre de Sept Ans jusqu’en 1763. Plus tard, l’Acte de Québec de 1775 rattacha le territoire de la vallée de l’Ohio à la « Province of  Quebec » d’alors.

L’Ohio est donc une région qui a été explorée par les Français, nommée par eux, revendiquée par eux comme possession française et reconnue plus tard comme territoire britannique. Pendant tout ce temps et par la suite, les Français et les Canadiens ont prononcé naturellement le « i » d’Ohio selon la phonétique française comme dans Rio.

Plus tard, cette région fut cédée aux États-Unis pour en devenir le dix-septième État en 1803. Les États-Uniens n’ont pas hésité à transformer ce nom français en celui d’« O-aï-ho », suivant la phonétique propre à la langue anglaise, tout comme ils l’ont fait pour bien d’autres mots.

Les Francophones n’ont pas à abandonner la prononciation française de ce nom historique. Il doit en être du toponyme Ohio comme de Montréal, Québec, Détroit, Duluth, la Nouvelle-Orléans, Saint-Louis, etc.

Je demande donc au CSA de bien vouloir prendre contact avec les sociétés de postsynchronisation afin de leur demander d'être plus rigoureuses en matière de langue française.

 

Chanteurs français en anglais comme Bob Dylan, chez Busnel sur France 5 !

Mesdames, Messieurs,

Le jeudi 15 décembre 2016, dans La Grande Librairie, de France 5, François Busnel, le présentateur-animateur de cette émission littéraire, n'a pas pu s'empêcher, comme il le fait souvent dans cette émission, de nous faire entendre de l'anglais.

Cette fois-ci, sous le prétexte que Bob Dylan a obtenu le Prix Nobel de littérature 2016 (?), il a fait l'éloge de ce chanteur anglophone et, pour le coup, nous l'a fait écouter chantant en anglais les Feuilles Mortes.

Mais comme Busnel est un grand défenseur de la langue française, n'a-t-il pas obtenu en cela, récemment, le Prix Roland-Dorgelès, prix qui récompense un professionnel de la radio ou de la télévision qui s'est distingué pour son attachement à la langue française, il nous fit écouter alors Olivia Ruiz et Mathias Malzieu chantant en anglais une chanson de Bob Dylan.

Moralité : Bob Dylan a traduit "Les Feuilles Mortes" pour chanter cette chanson dans sa langue, l'anglais. Les Français, eux, moins respectueux de leur public et de leur langue, n'ont pas traduit la chanson de Bob Dylan en français, ils se sont contentés de chanter en anglais, comme pour singer l'amerloque, montrant ainsi ce que nous sommes devenus : un peuple de colonisés.

Bien sûr, Busnel était aux anges et tant pis si Roland Dorgelès s'est retourné deux fois dans sa tombe ce soir-là.

Cela dit, quant est-ce que le CSA compte se réveiller pour faire la chasse aux anglomanes, cela éviterait que des gens comme Busnel passent pour des défenseurs de notre langue, alors qu'ils ne sont que des passerelles vers l'anglicisation ?

 

LE CAS SEUL de Pujadas, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

À la fin du journal télévisé de 20 heures sur France 2, le lundi 12 décembre 2016, David Pujadas, le journaliste-présentateur du JT, nous a parlé du rendez-vous CAS SEUL à 20 heures 50.

Force à été de constater cependant qu'a 20 heures 50, le fameux CAS SEUL de Pujadas, s'avérait être une série américaine nommée en anglais CASTLE, autrement dit CHÂTEAU en français.

Ainsi dit, pourquoi les titres des séries et des films américains ne sont-ils pas rendus en français ?

Pourquoi, les responsables du service public de la télévision française, ne sont-ils pas capables, lorsqu'ils achètent les droits de diffusion de ces séries et de ces films, d'exiger un titre en français pour ces productions anglo-américaines.

Cela se fait au Québec, Pourquoi, ce qu'arrivent à faire les Québécois pour défendre leur environnement linguistique, nous, Français, ne serions-nous pas capables de le faire aussi ?

Merci au CSA de se pencher sur ce problème et d'y apporter prestement une solution.

 

WIKO, marque française, selon France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans un reportage, aux actualités de 20 heures sur France 2, le vendredi 9 décembre 2016, il a été question de la société Wiko.

Le journaliste, Ambroise Ducher, qui commenta le reportage, nous présenta cette société comme étant la première marque française de téléphones tactiles.

Le problème, et apparemment le journaliste ne s'est pas posé la question, hélas, c'est de se demander pourquoi cette société qui se vante d'être française, joue la carte de l'anglais, tant dans sa communication - sa marque ombrelle est WIKO GAME CHANGER - que dans les noms qu'elle donne à ses téléphones.

Pour preuve, voici un aperçu des modèles que cette société prétendument française, et de Marseille, de surcroît, a mis sur le marché  : U FEEL, U FEEL LITE, FREDDY, FEVER, ROBBY, JERRY, SUNNY, LENNY, TOMMY, PULP FAB, RAINBOW LITE, SUNSET, HIGHWAY PURE, HIGHWAY STAR, DARKFULL, DARKMOON, DARKNIGHT​, etc.

WIKO téléphones français

À noter également que sur les emballages de ces téléphones "français", la couleur du téléphone est donné exclusivement en anglais (Les mots Blanc, Noir, Or, Argent, Gris, etc., on ne connaît pas chez Wiko) et bien sûr, la dimension du téléphone est donnée en pouces, car c'est bien connu, le centimètre, comme notre langue, doit disparaître !

Bref, le journaliste, Ambroise Ducher, qui a fait l'impase sur le caractère pro-anglais et anti-français de cette marque prétendument française, n'a pas fait son travail correctement, car il aurait dû éviter de parler de cette marque et donc d'en faire la publicité, eu égard qu'une des missions de la télévision du service public consiste à veiller à la promotion, à l'illustration, à la diffusion et à la défense de la langue française et non de faire l'inverse.

En conséquence, je demande au CSA que des sanctions soient prises contre ce journalistes indélicats.

 

Le OUT de Delahousse sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Pourquoi, au JT de 20 heures de France 2, le vendredi 2 décembre 2016, Laurent Delahousse, le journaliste-présentateur du journal,  est-il allé dire au sujet de Nicolas Sarkozy et de François Hollande qu'ils étaient "OUT" ?  Pourquoi ce mot anglais ?

En effet, force est de constater que, face à la journaliste Cécile Amar qu'il interrogeait au sujet des primaires de la gauche, Laurent Delahousse a dit par deux fois "OUT", au sujet des présidents Sarkozy et Hollande.

Pourquoi ce mot anglais "OUT", alors qu'en français, il aurait pu dire HORS CIRCUIT, tout simplement ?

Cela dit, face à cet énième anglicisme employé par M. Delahousse, je demande au CSA de bien vouloir intervenir auprès de ce monsieur, afin de lui rappeler ses obligations en matière de langue française, pour lui dire, notamment, que c'est en français que l'on parle à la télévision française et non en anglais ?

 

Le Sommet de la Francophonie oublié sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Pourquoi aux actualités de 20 heures, sur France 2, le Sommet de la Francophonie qui se tenait à Madagascar du 22 au 27 novembre 2016, a été totalement occulté de l'antenne ? Pire, dans les JT, à plusieurs reprises on a parlé du Président Hollande en déplacement à Madagascar, sans dire qu'il était là-bas pour le Sommet de la Francophonie. Pour preuve :

- Le vendredi 25 novembre, aux actualités de 20 heures de France 2, Maryse Burgot, une journaliste de cette chaîne, parlant en direct du Palais de l'Élysée, nous dit que l'avion de François Hollande décollerait dans 2 heures pour Madagascar et qu'il rentrera en France, dimanche soir (sic). Rien, aucune information sur son voyage à Madagascar, rien sur le Sommet de la Francophonie qui va s'y dérouler. 

- Le samedi 26 novembre, aux actualités de 20 heures de France 2, suite à la mort de Fidel Castro, Alexia Mayer, une journaliste de cette chaîne, nous fait part de la réaction de François Hollande sur la mort du président cubain. À noter que François Hollande nous a été présenté parlant de la tribune du Sommet de la Francophonie à Madagascar et que rien, là encore, n'a été dit sur son voyage à Madagascar, rien sur le Sommet de la Francophonie qui s'y déroulait.

- Le lundi 28 novembre, aux actualités de 20 heures de France 2, Maryse Burgot, nous dit que François Hollande, quelles jours avant son départ à Madagascar, a recadré son Premier ministre au téléphone (sic). Là encore, rien sur la Francophonie bien que Madagascar ait été évoqué.

Le mot FRANCOPHONIE semble être condamné à avoir le même sort que le mot COURRIEL : tout le monde le connaît, mais tout le monde évite de l'employer.

Cela dit, je demande au CSA de faire une enquête auprès des responsables des rédactions du JT de 20 heures de France 2, afin de savoir pourquoi ils ont mis sous silence le Sommet de la Francophonie qui se déroulait à Madagascar. Seraient-ils victimes de chantage, seraient-ils hypnotisés par les gourous de l'anglicisation tous azimuts, seraient-ils sous la coupe des influenceurs (lobbyistes, en français colonisé) à la solde de la CIA, du British Council, du Wall Street Institute, etc. ? Merci de vous pencher sérieusement sur le problème.

 

CAMERAMAN sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Pourquoi, aux actualités de 20 heures de France 2, le jeudi 24 novembre 2016, le journaliste Manuel Tissier qui commentait un reportage sur les pompiers en colère, a-t-il employé le terme anglais CAMERAMAN en lieu et place du terme français qui est CADREUR ?

Comment se fait-il que ce monsieur qui travaille pour la télévision publique n'ait pas l'air de savoir qu'il faut éviter les anglicismes à l'antenne, ne serait-ce qu'au nom de l'article 39 de la Charte de France Télévisions ?

De plus, comment se fait-il qu'il ne soit pas au courant, apparemment, que "cameraman" a son équivalent français qui est CADREUR, terme officiel depuis 2000 (JO du 22/09/2000) ? Ce mot est officiel depuis septembre 2000, plus de 16 ans, et l'information ne serait pas encore parvenue aux oreilles de ce monsieur ! Mais quelle sorte de journaliste doit-il être ?

Merci au CSA de faire quelque chose pour ouvrir nos journalistes à l'information sur la langue française, merci en ce sens de les abonner à "franceterme.fr".

 

BASHING sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20 heures, le 20 novembre 2016, sur France 2, il a été question d'une pétition contre le dénigrement systématique fait à l'encontre du Chef de l'État.

En effet, des artistes bobos et anglo-américanisés, sous l'impulsion de Catherine Deneuve, Juliette Binoche… ont lancé un appel pour dire « Stop au Hollande-bashing ! (sic) »

Force est de remarquer, cependant, qu'avec leur "Stop au Hollande-bashing", ils insultent la langue française. Et de se poser la question, alors : Comment demander du respect pour la fonction présidentielle si, soi-même, on n'est pas capable d'avoir du respect pour la langue de la République ?

Le problème donc, de cette pétition, c'est qu'elle a dans son slogan, le mot anglais "BASHING", mot anglais qui est apparu à l'écran sous forme d'incrustation-vidéo et que les journalistes, Laurent Delahousse et Claire Colnet, qui ont parlé à l'antenne de cette pétition, ont employé, eux aussi.​

langue française : Hollande-cassage ou Hollande-bashing ?

Ils ont employé eux aussi, le terme anglais, alors que, en tant qu'employés du Service public, ils auraient dû, pour montrer l'exemple du bon langage, éviter l'anglicisme.  

Ils auraient même pu dire que le mot "bashing" est une création franco-française assez grotesque, puisque "bashing" n'existe pas en anglais en tant que substantif. En effet, s'il existe un verbe "to bash", dont le participe présent est "bashing", "bashing" en tant que nom est inconnu.

Cela dit, et fort de cet exemple, j'ai l'honneur de demander au CSA quand est-ce qu'il va se décider à intervenir auprès des journalistes pour qu'ils cessent d'avaler sans broncher tous les mots anglais que les angliciseurs de tout poil veulent nous imposer ?

 

DEUBEULIOU, pas de DOUBLEVÉ sur Arte !

Mesdames, Messieurs,

Le jeudi 17 novembre 2016, sur Arte, la présentatrice de l'émission 28 Minutes, Élisabeth Quin et la chroniqueuse, Nadia Daam, ont parlé de DEUBEULIOU Bush à propos de l'ancien président des États-Unis d'Amérique, George Walker Bush.

Pourquoi dire "W", DEUBEULIOU en anglais, l'initiale de Walker, alors que DEUBEULIOU signifie DOUBLE-U en français et que, pour le cas, dans notre langue, la lettre "W" se prononce DOUBLE-VÉ et non DEUBEULIOU ?

Ce non-respect de la prononciation d'un lettre de l'alphabet français est bien révélateur, hélas, du peu de conscience linguistique qu'ont la plupart des journalistes à l'égard de notre langue. Je demande donc au CSA de faire quelque chose pour tenter de leur insuffler un peu de fierté francophone.

 

Pensée et langue uniques sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Quelle honte d'avoir accordé la moitié du journal de 20 heures de France 2, le mercredi 16 novembre 2016, au chouchou des médias, Emmanuel Macron.

Moi, j'aime bien François Asselineau, président de l'Union Populaire Républicaine (UPR), mais pourquoi ne passe-t-il jamais aux 20 Heures ? Pourtant, son Parti a plus de 13 000 adhérents (payants), plus que certains partis qui ont les bonnes faveurs des médias et qui, ce faisant, n'ont de cesse d'y paraître !

Est-ce le rôle de la télévision publique française, ici en l'occurrence France 2, de faire les candidats en politique, en laissant dans l'ombre certains politiciens et en mettant en lumière d'autres ?

Si ce journal est adepte de la pensée unique et du politiquement correct, il pousse également à la langue unique en promouvant autant qu'il le peut tout ce qui est anglo-américain et la langue anglaise.

Pas étonnant alors que ce 16 novembre, à la fin du journal, le Père Noël ait chanté en anglais ! Car nos enfants, c'est bien sûr, il faut qu'ils aient l'esprit libéral à la Macron et qu'ils parlent la langue de Goldman Sachs. Quelle honte !

Qu'attend le CSA pour intervenir afin que cesse cette mascarade, cette promotion permanente du style de vie étatsunien et de la langue qui va avec lui ?  

 

Pujadas, l'anglomaqué, aux É-U-A !

Mesdames, Messieurs,

À l'occasion de l'élection de Donald Trump, le nouveau président des États-Unis d'Amérique, David Pujadas, le journaliste-présentateur phare du 20 heures de France 2, présentait le journal du mercredi 9 novembre 2016 à partir des États-Unis d'Amérique.

Cet anglomane patenté était donc aux anges puisqu'il avait l'Amérique au bout des doigts (de la langue) et qu'il a pu ainsi, aux frais du contribuable, peaufiner son anglais.

Fort de cette constatation, je voudrais demander au CSA, afin de compenser le penchant pro-anglais et pro-américain du 20 heures de France 2, qu'il exige de la direction de cette chaîne, d'envoyer David Pujadas à Madagascar, au prochain Sommet de la Francophonie afin que ce monsieur couvre l'évènement comme il a couvert l'élection de Trump aux É-U-A.

Il me semble que pour faire vivre l'impartialité et l'objectivité de l'information sur le 20h de France 2,  il est plus qu'urgent que le CSA intervienne pour que, notamment, l'information liée à la Francophonie, y est toute sa place. 

 

Quand les OUTSIDERS deviennent des SNIPERS sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le vendredi 4 novembre 2016, sur France 2 au JT de 20 heures, les sommets de l'anglomanie ont été atteints avec la chroniqueuse politique, Nathalie Saint-Cricq.

En effet, présente sur le plateau du 20 heures pour parler de la Primaire de la droite, elle ne trouva pas mieux de placer cette phrase, ô combien assassine à l'égard de notre langue : « Les outsiders sont devenus des snipers (sic) » !

Est-ce que le CSA pourrait aller dire à cette dame qu'une telle phrase n'a pas à être dite sur une chaîne du service public de la télévision française, une télévision qui est encore francophone, ne lui en déplaise, et que, si l'anglais lui plaît tant, elle peut toujours quitter le pays pour aller rejoindre la BBC, CBS ou une autre chaîne anglophone ? - On ne la retient pas.

 

BUSINESS, E-MAIL et chanson en anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans les actualités de 20 heures sur France 2, le mardi 1er novembre 2016, j'ai entendu Julian Bugier, le journaliste-présentateur du JT, parler de BUSINESS dans la présentation d'un reportage sur le MARCHÉ des repas pris lors de la pause-déjeuner.

Plus loin, j'ai entendu l'envoyé spécial de France 2 pour les États-Unis, Jacques Cardoze, parler d'E-MAILS au sujet de l'affaire des COURRIELS d'Hillary Clinton.

Puis, en fin de journal, comme pour clore en beauté cette petite leçon d'anglais, sur des images d'une compétition de parapente acrobatique à Roquebrune-Cap-Martin, nous eûmes droit à une chanson en anglais ("Promised you a miracle", des Simple Minds).

Question aux membres du CSA : Quand comptez-vous faire quelque chose pour que cesse l'anglomanie à la télévision française ?

 

CETA, MAIL et E-MAIL sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Comme j'ai pu le constater dans le 20 heures de France 2, le dimanche 30 octobre 2016,  les journalistes, en France, employent systématiquement l’acronyme anglais CETA (Canada-EU Trade Agreement) en lieu et place de son équivalent français et canadien français AECG (Accord économique et commercial global).

Pourquoi avoir opté pour l'acronyme anglais et laisser sous silence son équivalent français ?

Je reviens du Québec et je peux dire que là-bas, aucun journaliste canadien de langue française (aucun = 0) n’utilise l’acronyme CETA. Seul "AECG" est utilisé. Pourquoi donc en France, pays francophone s'il en est, faut-il que règne en maître absolu, le terme anglais ?

Comment comprendre que les journalistes de France 2 employent systématiquement et sans hésitation, l'acronyme anglais ? Est-ce ainsi, en ignorant le français, que notre télévision de service public défend, illustre, promeut, enrichit la langue française ?

Même remarque, également, pour le mot français COURRIEL qui, normalement, devrait remplacer les anglicismes "mail" et "e-mail", et qui est cependant largement ignoré par les journalistes, à l'image de Leïla Kaddour, la journaliste-présentatrice du JT du 30 octobre, qui employa "mail" et "e-mail" au sujet des courriels privés d'Hilary Clinton.

Cette obstination à vouloir préférer à tout prix l'anglais au français, ressemble à du sabordage linguistique et culturel, et cela est profondément préoccupant.

Je demeure convaincu cependant que nos médias sont capables d’atteindre le niveau de responsabilité et de professionnalisme linguistiques des presses québécoise et acadienne, je demande donc au CSA de faire quelque chose pour réveiller les consciences francophones endormies des journalistes français, car il n'y a pas de raison que ce qu'on peut faire pour le français outre-Atlantique, on ne puisse pas le faire chez nous, en France.

 

Les GUÉPARDS feulent en anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

La fin du journal télévisé de 20 heures, le mardi 25 octobre 2016, sur France 2, fut marqué, une fois de plus par une chanson en anglais, une chanson en anglais sur des images de 5 bébés-guépards nés en France.

Mais pourquoi, tout de même, accompagner l'heureuse nouvelle de la naissance de 5 bébés-guépards nés au Parc Planète Sauvage, un parc annimalier situé près de Nantes, d'une chanson en anglais ?

Plus généralement parlant, toutes ces chansons en anglais qui viennent clore la plupart des JT de 20 heures de France 2, représentent quelque chose qui n'est pas normal, car si on faisait le compte, on constaterait que le quotas de chansons en français est loin d'être respecté.

Pourquoi participer ainsi à rendre minoritaire la chanson francophone, et cela, qui plus est, sur une chaîne française de la télévision publique ?

Qu'attend le CSA pour mettre de l'ordre dans tout ça ?

 

Le FRENCH BASHING de Delahousse sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 21 octobre 2016, sur France 2, au journal télévisé de 20 heures, le journaliste-présentateur, Laurent Delahousse, a employé le terme anglais "French bashing" lors de l'entretien qu'il a réalisé avec M. Bernard Arnault, le président-directeur général du groupe de luxe LVMH.

Pourquoi monsieur Delahousse a-t-il employé un terme anglais en lieu et place d'un terme équivalent français compréhensible de tous, un terme du style "francophobie", "dénigrement anti-Français", etc. ?

Le CSA pourrait-il rappeler à ce journaliste - comme à bien d'autres journalistes, hélas -, que, lorsqu'on a la chance de travailler pour le service public de la télévision française, on a le devoir de veiller à la qualité de la langue qu'on emploie. En ce sens,  merci de rappeler à M. Delahouse qu'éviter d'avoir recours à des mots anglais - comme l'exige l'article 39 de la Charte de France Télévisions -, fait partie de cette qualité à attendre.

 

BUSINESSMAN ET SNIPER sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Au journal télévisé de 20 heures sur France 2, le vendredi 21 octobre 2016, dans un reportage consacré à la société Écopla, j'ai entendu la journaliste Margaux Manière parler de "businessman" en lieu et place des termes français "affairistes" ou "hommes d'affaires".

Dans un reportage sur la prise de Mossoul, j'ai entendu la journaliste Dorothée Olliéric, envoyée spéciale en Irak, parler de "snipers" en lieu et place des termes français "tireurs isolés" ou "francs-tireurs".

Dorothée Olliéric, journaliste

Messieurs et Mesdames du CSA, comment se fait-il que ces journalistes soient si peu professionnels à l'égard de notre langue ? Comment se fait-il que vous les laissiez faire ainsi, en toute impunité, démolir notre belle langue ?

Bref, à quoi sert la cellule langue française et Francophonie du CSA, si c'est pour fermer les yeux sur la maltraitance faite à notre langue sur l'antenne ?

 

Journalistes qui s'affichent EN ANGLAIS sur Arte !

Mesdames, Messieurs,

Le mercredi 19 octobre 2016, sur Arte, dans l'émission "28 Minutes", j'ai constaté que la journaliste-chroniqueuse, Nadia Daam arborait d'une manière ostentatoire sur son chandail, un slogan en anglais : "Girls don't cry".

Cela m'a rappelé également qu'en décembre 2015, la présentatrice de l'émission, Élisabeth Quin, portait fièrement  le mot anglais "SMILE" sur son tricot ; Mme Quin qui, de plus, nous lessive les oreilles à chaque fin d'émission avec le nouveau mot anglais à la mode : "replay".

Puisqu'Arte est une chaîne de télévision franco-allemande à vocation européenne et non une chaîne anglo-étatsunienne à vocation Grand-Marché-transatlantique-anglophone, est-ce que le CSA pourrait intervenir auprès de la direction d'Arte afin de lui demander que les journalistes qui travaillent sur cette chaîne, évitent de s'afficher en anglais, comme l'ont fait Mmes Quin et Daam, leur mission étant tout de même d'être plus portés sur les langues allemande et française que sur l'anglo-américain ?

 

ACRONYME anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le jeudi le 13 octobre 2016, au JT de 20h de France 2, dans un reportage qui parlait des négociations concernant la mise en place d’une zone de libre-échange entre l'UE et le Canada, j'ai eu la désagréable surprise de constater que les journalistes David Pujadas et Lila Bellili employaient systématiquement l’acronyme anglais CETA (Canada-EU Trade Agreement) en lieu et place de son équivalent français et canadien français AECG (Accord économique et commercial global).

Revenant d'un long séjour au Québec, je peux dire que là-bas, aucun journaliste canadien de langue française (aucun = 0) n’utilise l’acronyme CETA. Seul "AECG" est utilisé. Pourquoi donc en France, pays francophone s'il en est, faut-il que règne en maître absolu, le terme anglais ?

Comment comprendre, que des journalistes de France 2 aient employé systématiquement et sans hésitation, l'acronyme anglais ? Est-ce ainsi, en ignorant le français, que notre télévision de service public défend, illustre, promeut, enrichit la langue française ? 

Cette obstination à vouloir préférer à tout prix l'anglais au français, ressemble à du sabordage linguistique et culturel, et cela est profondément préoccupant.

Je demeure convaincu cependant que nos médias sont capables d’atteindre le niveau de responsabilité et de professionnalisme linguistiques des presses québécoise et acadienne, je demande donc au CSA de faire quelque chose pour réveiller les consciences francophones endormies des journalistes français, car il n'y a pas de raison que ce qu'on peut faire pour le français outre-Atlantique, on ne puisse pas le faire chez nous, en France.

 

Patrick Sébastien et l'anglicisation sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le samedi 8 octobre 2016, Patrick Sébastien, l'animateur et producteur, de l'émission "Les Années Bonheur" s'est montré particulièrement admiratif à l'encontre d'Anne Sila, une chanteuse française qui chantait en anglais.

 Est-ce que le CSA, la direction de France Télévisions et Mme Nathalie André, responsable des divertissements sur France 2, pourraient poser les questions suivantes à M. Patrick Sébastien :

- Pourquoi la plupart des chanteurs francophones lorsqu'ils vont aux États-Unis d'Amérique, chantent-ils en anglais, alors que la plupart des chanteurs américains lorsqu'ils viennent en France, ne nous rendent pas la pareille en chantant en français ? Dans ces conditions, n'est-ce pas du suicide culturel que de s'extasier devant Anne Silo, une Française qui chante en anglais en France, devant des Français, et, qui plus est, sur une chaîne de télévision publique ?

- Pourquoi y-a-t-il à la télévision si peu de variétés dans les langues étrangères chantées ? Les Polonais, les Russes, les Mongols, les Thais, les Égyptiens, etc. seraient-ils muets ?

Merci de me faire part de vos réponses.

 

CAMERAMAN et ECO WARRIOR sur France 3 !

Mesdames, Messieurs,

Sur France 3, le vendredi 7 octobre 2016, dans l'émission "Thalassa" consacrée à Jacques Cousteau, Georges Pernoud, le producteur-présentateur, employa deux anglicismes : cameraman et Eco warrior.

Comment se fait-il que ce monsieur qui travaille pour la télévision publique depuis plusieurs décennies, ne sache pas encore qu'il faut éviter les anglicismes à l'antenne, ne serait-ce qu'au nom de l'article 39 de la Charte de France Télévisions ?

Comment se fait-il que ce monsieur ne sache pas encore que "cameraman" a son équivalent français qui est CADREUR, terme officiel depuis 2000 (JO du 22/09/2000) ?

Pour le mot anglais "Eco warrior" que M. Pernoud employa pour lancer un reportage, il est intéressant de noter que le journaliste qui commenta ledit reportage, employa, lui, le terme ÉCO-GUERRIER, preuve que tout n'est pas perdu !

Cela dit, merci au CSA de rappeler à M. Pernoud que le mot CADREUR  existe et que ce n'est pas interdit de l'employer et que le terme anglais WARRIOR se traduit par GUERRIER, en France et en Francophonie.

 

KISS KISS BANG BANG sur Arte !

Mesdames, Messieurs,

Comment se fait-il qu'il y ait une rubrique au nom à connotation anglaise : Kiss Kiss Bang Bang, dans l'émission "28 Minutes" d'Arte ?

Pour tout dire, j'ai constaté cette horreur linguistique, le mardi 4 octobre 2016, une horreur linguistique qui n'est ni de l'allemand ni du français, mais bien de l'anglais.

Mais alors pourquoi Thibaut Nolte, le journaliste qui anime cette rubrique, et qui semble avoir plein d'énergie pour nous la présenter, n'utilise-t-il pas un peu de cette énergie pour se creuser la tête afin de trouver pour sa rubrique un nom en adéquation avec la langue française qu'il est censé servir ?

Faut-il rappeler qu'Arte est une chaîne de télévision née d'une volonté politique entre l'Allemagne et la France, qu'elle a été conçue pour devenir une chaîne culturelle européenne, mais certainement pas - et cela n'est pas dans les Accords -, pour devenir une chaîne anglo-américaine comme tant à la prouver, hélas, les dérives linguistiques actuelles pro-anglais de la chaîne.

Mais où est-il marqué dans les statuts d'Arte que "Européenne" est synonyme d'anglicisation, d'américanisation, d'anglomanie, d'assujettissement linguistique à l'anglo-américain ?

En conséquence de quoi, je demande au CSA, organisme public de surveillance des médias, de faire le nécessaire pour recadrer Arte afin que cette chaîne, conformément à ce qu'en avaient décidé les diplomates allemands et français qui l'ont mise sur pied au début des années 1990, serve les intérêts linguistiques et culturels de l'Allemagne, de la France et de l'Europe et non ceux du seul monde anglophone.

 

Lorsque COMMENT devient anglais, dans la bouche d'une anglomane sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le 1er octobre 2016, dans l'émission de Laurent Ruquier "On n'est pas couché", la chroniqueuse Vanessa Burggraf fit un lapsus linguae bien significatif.

En effet, cette dame n'a pas trouvé mieux de confondre, sur un dessin de Hergé que lui présentait Ruquier, l'adverbe interrogation et exclamatif français "comment", avec le  substantif anglais "comment".

Eh oui, pour le coup, Vanessa Burggraf prononca à l'anglaise le mot français, comme dans l'expression anglophone "No Comment".

Hélas, ce lapsus reflète une bien triste réalité : nos journalistes sont tellement imbibés d'anglais pour la plupart, qu'ils voient de l'anglais partout !

Est-ce que le CSA pourrait faire quelque chose pour les soigner de l'anglomanie qui les atteint ? Merci d'avance de bien vouloir agir, et de toute urgence, si c'est possible.

 

LOW COST sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20 heures, sur France 2, le samedi 1er octobre 2016, à l'occasion d'un reportage sur la compagnie anglaise British Airways, le mot anglais "low cost" a été employé à plusieurs reprises en lieu et place des mots français "bas coût", "prix réduit", "bas prix".

Le mot anglais "low cost" est même apparu en incrustation-vidéo sur l'écran de nos télévisions, comme si de l'entendre ne suffisait pas !

"Low cost" fut d'abord employé par Laurent Delahousse, le présentateur du JT, qui, après avoir parlé de "compagnie à bas coûts (sic)", alla vers le terme anglais, comme pour éviter la redondance avec le mot français qu'il venait de prononcer. Là encore, il faudrait rappeler à ces messieurs et dames les journalistes, que non seulement les anglicismes doivent être évités, mais qu'ils ne doivent pas servir non plus de synonymes au termes français sous prétexte d'éviter les répétitions.

Ensuite, ce fut le journaliste Loïc de La Mornais qui, dans le déroulé du reportage qui suivit et qu'il nous commenta, employa à gogo le terme anglais "low cost", donnant l'impression qu'il ne connaissait pas les termes français "bas coût", "prix réduit", "bas prix". Ce journaliste ne fit donc aucun effort pour éviter de parler anglais dans son commentaire, mais sait-il au moins, qu'il a des obligations à l'égard de la langue français ? - Pas sûr.

Je demande donc au CSA de bien vouloir rappeler aux journalistes, et aux personnels qui travaillent dans nos médias, qu'ils ont des obligations à l'égard de la langue française et, en cela, qu'ils doivent éviter de parler anglais dans leurs commentaires en employant des anglicismes.

Et merci, pour ce faire, de bien vouloir leur faire connaître le site de terminologies et de néologies "franceterme.fr", un site où ils constateront que la plupart des termes anglais qu'ils ont en bouche, ont des équivalents français, un site où ils constateront, notamment, que "low cost" peut se traduire par "bas coût", "prix réduit", "bas prix", etc.

 




Publié par Régis RAVAT le 15 octobre 2016

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Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

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