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ÉCRIRE AU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIOVISUEL (CSA), 1er trimestre 2018

Il y a trop d'anglicismes à la télévision. Pourtant, la charte de France Télévisions stipule en son article 39 :

« Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

Protestons contre l'anglicisation ! Pour cela, écrivons régulièrement au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dès que nous surprenons un journaliste, un présentateur, un animateur d'émission, etc. en flagrant délit d'anglomanie.

1- Pour protester, utilisez le formulaire du CSA :

http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Alerter-le-CSA-sur-un-programme

2 - Après avoir écrit au CSA, envoyez une copie de votre protestation à la chaîne concernée.

- pour France 2, utilisez le formulaire suivant : http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/mediateur-info? -  http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 - ​tél. : 0890 71 02 02 (0,15€/min) et Merci de protester contre l'anglomanie de France TWO, auprès du Président du CSA : olivier.schrameck@csa.fr  et de son responsable "langue française" : patrice.gelinet@csa.fr

- pour France 3 :​ http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/votre-tele-et-vous/ - ​tél. : 0 890 71 03 03 (0,15€/min)

- pour France 4 :​ http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france4 - ​tél. : 0 890 71 04 04 (0,15€/min)

- pour France 5 :​ http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 - tél. : ​0 890 71 05 05 (0,15€/min)

- pour France  Ô :​ http://www.franceo.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=franceo - ​tél. : 0 890 71 10 00 (0,15€/min):

- pour Arte : https://www.arte.tv/question/?lang=fr

- etc.

3 - Après avoir écrit au CSA et à la chaîne concernée, envoyez une copie de votre protestation au journaliste ciblée.

S'il travaille pour le groupe France Télévisions (France 2, France 3, etc.), pour trouver son adresse électronique, c'est facile, elle se bâtit sur cette structure : prénom point nom @francetv.fr. On peut ainsi écrire à Laurent Ruquier (laurent.ruquier@francetv.fr) ou à Laurent Delahousse (laurent.delahousse@francetv.fr), etc.

        Il y a également d'autres structures utiles à connaître :

        Radio France : prénom point nom @radiofrance.com

        TF1 : initiale du prénom nom @tf1.fr

        Le Monde : nom @lemonde.fr

        Le Figaro : initiale du prénom nom @lefigaro.fr

        Libération : initiale du prénom point nom @liberation.fr

        Les Échos : initiale du prénom nom @lesechos.fr

        Etc.

4 - Ces trois phases terminées, envoyez une copie de votre protestation au président du CSA, M. Olivier Schrameck : olivier.schrameck@csa.fr, à M. Patrice Gélinet, le Monsieur langue française et Francophonie au CSA : patrice.gelinet@csa.fr et au Président de la République : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

 

 5 - Enfin, pour parfaire votre travail de dépollution linguistique, adressez-nous la copie de votre protestation pour que nous puissions la mettre, ici, dans cette page, à la vue de tous, et qu'ainsi chacun puisse se faire le relai de celle-ci, étant entendu que plus nombreux nous serons à protester sur un sujet donné, plus nous aurons des chances de faire reculer l'anglicisation.

 

AMENEZ UNE PHOTO et CALL CENTER sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

« Vous amenez une photo... », a dit la journaliste Christelle Méral, dans le reportage sur l’intelligence artificielle qu’elle a commenté, le jeudi 29 mars 2018, aux actualités de 20 heures de France 2.

Cela m'a fait penser que lorsqu'on passait le Certificat d'études primaires dans les années 70, c'était une faute de français de confondre « amener » et « apporter », mais, apparemment, à entendre Christelle Méral, les temps ont bien changé, puisque, même à la télévision, on fait désormais la faute : l'heure n'étant plus à peaufiner les nuances du français, donc de sa pensée, mais plutôt d’avachir son langage et d'accepter, qui plus est, les anglicismes.

Accepter les anglicismes, car la journaliste est restée de marbre face au "call center" du sieur Xavier Timbeau qu’elle interrogeait pour les besoins du reportage.

Oui, elle est restée de marbre, alors qu’elle aurait très bien pu intervenir après de ce monsieur, sans même le reprendre ouvertement, mais en lui disant tout simplement : « Vous voulez dire un « centre d’appels » ?

- Non, rien de tout cela : « amenez » au lieu d’« apportez » et l’anglicisme "call center" sans traduction, voilà ce à quoi nous eûmes droit dans ce reportage sur l’intelligence artificielle, dénué, hélas, de toute intelligence stratégique à l’égard de notre langue.

Ces deux remarques étant faites, est-ce que le CSA pourrait les transmettre à Christelle Méral, afin qu’elle en tire profit pour ses prochaines interventions à l’antenne. 

Merci d'avance.

 

Une Fleur entre Francophonie et Franglophonie sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans l’émission « On n’est pas Couché » du samedi 24 mars 2018, sur France 2, j’ai noté que Laurent Ruquier a très justement repris l’ex-ministre de la Culture, Fleur Pellerin, qui employait un anglicisme.

En effet, celle-ci, au sujet d’un livre qui se lit sans discontinuer tant il est intéressant et captivant, a employé le terme anglais "page turner" (et pourquoi pas « croque-lecteur », en équivalent français ?.

Laurent Ruquier lui a alors fait remarquer que ce terme anglais était mal venu de sa part, vu qu’elle a été ministre de la Culture et qu’elle a représenté, de plus, la Francophonie aux Jeux olympiques de Séoul, en février dernier.

Fleur Pellerin prise la main dans le sac a été quelque peu surprise de la réaction de Laurent Ruquier, ainsi que des rires moqueurs des invités de l’émission, et du public.

Bravo donc, pour ce coup-ci, à Laurent Ruquier qui a dénoncé un anglicisme.

Toutefois, il ne s’agit pas d’être dupes non plus, car nous savons pertinemment que Laurent Ruquier avec ses "top ten", ses "face Book", ses "live", ses "one man show", ses "stand up", ses "coming out", ses "burn out", etc.  est un anglomane invétéré.

Nous nous doutons bien que sa critique contre le "page turner" de l’ex-ministre était plus pour faire rire la galerie que pour faire acte de militantisme citoyen envers la langue française, mais bon, comme dirait l’autre, par les temps qui courent où l’anglais emporte tout sur son passage, c’est toujours ça à prendre.

Merci donc au CSA de féliciter Laurent Ruquier d’avoir repris Fleur Pellerin sur son anglicisme, et merci de profiter de l’occasion pour lui rappeler que lui aussi est tenu d’éviter les mots anglais dans son émission.



Le LOW COST de Margot Manière sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

La journaliste Margot Manière dans le reportage sur Air France diffusé au 20 Heures de France 2, le vendredi 23 mars 2018, a employé plusieurs fois, l'anglicisme "low cost".

Cet anglicisme est même apparu en incrustation-vidéo sur nos écrans.

Pourquoi cet anglicisme, alors qu'il y a des équivalents français pour l'éviter : « bas coût », « prix bas », « prix réduit », etc. ? 

Et dire qu'il y a quelques jours, c'était la Journée mondiale de la langue française et de la francophonie !

Quand est-ce que le CSA rappellera aux journalistes, leurs obligations à l'égard de la langue française ?

Brassens, en 1976, disait que les Français finiront tous par parler comme aux informations ! Alors raison de plus d'exiger que l'on parle bien aux informations !

Merci au CSA de faire le nécessaire.



Court de tennis ambiancé en anglais, dans Athléticus, d'Arte !

Mesdames, Messieurs,

Le jeudi 22 mars 2018 sur Arte, après l’émission 28 Minutes, à 20h45, dans une série animée mettant en scène des animaux qui font du sport, une série appelée Athléticus, et alors que le sujet du jour était une rencontre de tennis entre une autruche et un hippopotame, le tout arbitré par une tortue,  j’ai remarqué qu’une voix hors cadre s’adressait en anglais au public : « Ladies and gentlemen…, etc. ».

Pourquoi avoir mis une voix hors cadre en anglais, alors que cette série animée est réalisée par des Français :  Nicolas Devaux en étant le réalisateur et le scénariste avec Grégory Baranès, et Emmanuel Rebaudengo, le responsable du son ?

Pourquoi une création française fait-elle appel à l’anglais pour « ambiancer » un court de tennis ?

Cette manie de mettre de l’anglais partout commence à devenir pesante, et, loin de représenter un enrichissement culturel, elle est de plus en plus ressentie comme une agression, une imposition qui n’a pas lieu d’être.

Ainsi dit, je demande au CSA de bien vouloir transmettre ma remarque aux responsables de la série Athléticus afin que dans les tournages à venir, ils préfèrent se faire les ambassadeurs de la langue française plutôt que les promoteurs de l’anglicisation tous azimuts.

 

Le LIGHT de Delahousse sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20 heures de France 2, le vendredi 16 mars 2018, au sujet d’un reportage consacré à l’aspartame, le faux sucre qui fait grossir, j’ai remarqué que Laurent Delahousse, pour nous présenter le reportage en question, parlait de produits "light".

Pourquoi ce monsieur a-t-il employé le terme anglais "light", alors que le terme français, compréhensible de tous, ALLÉGÉ, aurait très bien pu faire l’affaire ?

Par contre, le journaliste Jérémy Normand, qui commenta le reportage, employa, lui, et à plusieurs reprises, le terme français ALLÉGÉ et cela, qui plus est, en ignorant totalement le terme anglais.

Bravo donc à ce journaliste plus respectueux de notre langue, pour le coup, que Laurent Delahousse, le présentateur en chef du journal.

À noter tout de même, hélas, que si le mot anglais "light" n’a pas été présent dans le reportage au niveau des commentaires de Jérémy Normand, il est apparu cependant en incrustation-vidéo sur nos écrans.

En effet, en plus de Laurent Delahousse qui a employé le mot "light" pour nous présenter ce reportage, il y a eu le technicien chargé de faire les incrustations-vidéo qui a mis, incorporé à un dessin, le mot anglais à l’écran.

Merci donc au CSA de féliciter Jérémy Normand d’avoir évité l’anglicisme "light", et merci aussi de rappeler à Laurent Delahousse et au technicien chargé des incrustations-vidéo, qu’il faut éviter d’employer un mot anglais lorsque l’équivalent en français existe, la mission du service public de la télévision française n’étant pas de participer à l’anglicisation des téléspectateurs, mais, au contraire, de les informer correctement dans un français respectueux de son lexique et compréhensible de tous.

 

Chansons en anglais dans N'OUBLIEZ PAS LES PAROLES, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans l’émission « N’oubliez pas les Paroles » diffusée en avant soirée sur France 2 et animée par Naguy, j’ai remarqué que la plupart des candidats qui s’y présentaient, chantaient une chanson en anglais.

Cela a été le cas, le lundi 12 mars 2018, lorsque Valentin, un nouveau candidat, est venu sur le plateau en chantant une chanson en anglais de Céline Dion, "River deep, Mountain high".

Pourtant, force a été de constater que ce monsieur n’était pas Anglais, puisque, lorsqu’il s'est présenté, il nous a dit qu’il était originaire de Calais.

La question que l’on pourrait se poser - et que personne ne se pose, hélas, et c’est bien là le problème -, serait de savoir pourquoi il a chanté en anglais, alors qu'il est Français, qu'il s’exprime devant des Français et qu'il vient participer, de surcroît, à une émission où la chanson en français est le moteur principal ?

Ces trois éléments qui font que les candidats devraient naturellement chanter en français pour se présenter, sont balayés d’un trait et cela dans l’indifférence la plus totale : Naguy fait comme si de rien n’était, l’orchestre s’exécute, les cœurs accompagnent le chanteur  et le public se trémousse au rythme de la musique.

Toutefois, chanter en anglais serait moins grave, si ce créneau « langue(s) étrangère(s) » était partagé par d’autres langues que l'anglais, mais ce n’est pas le cas, puisque je n’ai jamais entendu un candidat chanter en arabe, en polonais, en turc, en allemand, en mandarin, etc.

Dans ces conditions, chanter en anglais ne représente pas une ouverture vers les langues et cultures des autres, mais plutôt un enfermement dans une langue qui n'est pas la nôtre et une discrimination faite aux langues étrangères autres que l’anglais.

Merci au CSA de toucher un mot de ce problème aux responsables de l’émission.

 

SMS, MAIL et BURN OUT sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le samedi 10 mars 2018, au journal de 20 heures de France 2, les journalistes Laurent Delahousse et Jérémy Normand, au sujet d’un reportage sur le droit qu’ont les employés à se déconnecter du réseau Internet de leur entreprise, nous ont accablés de 3 anglicismes :

"SMS" (Short Message Service) en lieu et place du français TEXTO ; "mail", en lieu est place du français COURRIEL ; "burn out", en lieu et place du français « syndrome d’épuisement ».

Laurent Delahousse a prononcé "mél", et non "mail", me semble-t-il, mais les deux termes sont fautifs : le premier parce qu’il ne s’emploie pas à l’oral, un peu comme « tél. », ne s’emploie pas à l’oral pour « téléphone » ; le second, parce qu’il est employé dans son sens anglais et qu’il a son équivalent français, dans COURRIEL.

Cela dit, il est vraiment désolant de constater que les journalistes, dans leur très grande majorité, ignorent ainsi le mot français COURRIEL. Cela est d’autant plus scandaleux que depuis presque 15 ans, depuis le 20 juin 2003, plus exactement, ce mot a été validé par l’Académie française et par les organismes officiels français de terminologie.

Que faut-il de plus à ces Messieurs, Dames, pour qu’ils daignent préférer le mot français au mot anglais ?

Ils vont peut-être dire que c’est parce que le mot français n’est pas assez employé, mais dire cela serait le comble de tout, car si le mot COURRIEL n’est pas assez employé, c’est précisément parce que les médias ne l’emploient pas.

C’est en quelque sorte le serpent qui se mord la queue, car si les médias employaient le mot COURRIEL, des millions de téléspectateurs l’entendraient, s'y habitueraient et finiraient par l’employer à leur tour.

Aujourd’hui, hélas, ce n’est plus l’école qui sert de modèle pour donner le bon usage de notre langue aux Français, mais les médias, d’où l’importance que les médias véhiculent des mots français et non anglais, afin que notre langue garde sa cohérence et sa clarté.

Merci au CSA de bien vouloir rappeler aux journalistes toute la responsabilité qu’ils ont à l’égard de notre langue, et de leur rappeler, ce faisant, que leur mission n’est pas de fortifier et de légaliser l’usage des anglicismes.

 

Le Louvre sans le français sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 4 mars 2018, il y a eu aux actualités de 20 heures sur France 2, un reportage consacré au Musée du Louvre qui va ouvrir une exposition à Téhéran, en Iran.

Les premières images que nous avons eues de ce reportage, montraient un panneau de signalisation bilingue persan-anglais filmé aux abords du Musée national d’Iran.

Je me suis alors posé la question : « Pourquoi de l’anglais en Iran et surtout, pourquoi la France qui trouve de l’intérêt à aller y exposer des œuvres d’art, pourquoi ne s’intéresse-t-elle pas aussi à y exposer sa langue, d’autant qu’elle pourrait servir d’antidote à l’impérialisme du tout-anglais ».

De plus, il y a un milieu francophone et francophile en Iran, la langue française et le persan sont deux langues d’origine indo-européennes, elles interagissent entre elles et se sont empruntées des mots et des expressions, il n’y aurait eu donc pas de honte à vouloir caser la langue française avec les œuvres d’art prêtées par Le Louvre.

Stéphanie Perez, la journaliste qui commenta le reportage, ne s’est pas posée toutes ces questions et cela est bien dommage, car il me semble qu’un journaliste n’a pas à travailler comme un robot programmé, mais doit, au contraire, apporter un plus à l’information pour amener le téléspectateur à réfléchir, à se poser des questions.

Merci au CSA de transmettre ma remarque à l’intéressée.

 

Les WORKS CAMPERS de Vahramian, d'Agacinski sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le samedi 3 mars 2018, dans l’émission « On n’est pas Couché », animée par Laurent Ruquier, j’ai eu droit à un lot habituel d’anglicismes.

Tout d’abord, l’indétrônable "Face Book", de l’intouchable Laurent Ruquier qui, de plus, nous balança un coup de "Teaser" pour nous présenter le film « Chien » dont l’acteur principal et le réalisateur étaient présents sur le plateau ;

"Vintage", par la chroniqueuse et critique, Christine Angot ;

"Fake news", par le chroniqueur et critique Yann Moix

et il y eut aussi le "work camper" de Sylviane Agacinsky.

Pour ce dernier anglicisme, Sylviane Agacinsky nous dit qu’elle avait entendu ce mot, au journal de 20 heures de France 2, le mercredi 28 février.

En effet, ce soir-là, Agnès Vahramian, l’envoyée spéciale aux États-Unis pour France télévisions, nous montra un reportage sur le phénomène des travailleurs nomades dans ce pays, et, bien sûr, elle ne put s’empêcher de les nommer comme on les nomme là-bas, c’est-à-dire, des "Works campers".

Constatation : Sylviane Agacinsky a retenu le terme anglais et pas le terme français.

Si Sylviane Agacinsky n’a pas retenu le terme français, alors que cette dame est très cultivée et à un niveau intellectuel au-dessus de la moyenne, comment peut-on imaginer que l’immense majorité des téléspectateurs qui ont écouté ce reportage, n'aient pas fait comme elle et n'aient retenu, ce faisant, que le terme anglais ?

Moralité : si Agnès Vahramian n’avait employé que le terme « travailleurs nomades » dans les commentaires de son reportage, Sylviane Agacinsky et l’immense majorité des téléspectateurs qui ont écouté ce reportage n’auraient pas eu en tête le terme anglais et notre langue n’aurait pas été polluée d’un anglicisme de plus.

Cet exemple montre bien que les médias exercent une importance très grande dans la vie d’une langue : il suffit qu’ils montrent, telle une publicité, l’existence d’un anglicisme en ignorant, ou minorant, son équivalent français, pour que l’anglicisme prenne le dessus et l’emporte sur le français.

Une preuve de plus qu’aujourd’hui, c’est les médias qui font la langue et non plus le bon peuple.

Que l’exemple que nous a donné Sylviane Agacinsky avec son "Work camper", puisse inciter le CSA à être plus exigeant en matière de respect, de promotion et de défense de la langue française dans les médias et que pour lui, proscrire les anglicismes soit une exigence et non une douce recommandation. 

 

AQUAPLANING sur France Inter !

Mesdames, Messieurs,

Sur France Inter, le vendredi 2 mars 2018, dans le 5/7 animé par Hélène Roussel, j’ai entendu le journaliste Tanguy Bocconi, du PC mobilité de Radio France, employer le mot anglais aquaplaning, en lieu et place du mot français « aquaplanage ».

Pourriez-vous dire à ce monsieur, qu’il faut éviter l’emploi des anglicismes lorsqu’on a l’honneur de travailler à la radio, et cela d’autant plus qu’il travaille pour 2 radios du service public : France Inter et radio France, et qu’il est tenu, ce faisant, en quelque sorte, à un « double » devoir d’exemplarité à l’égard de la langue française ?

Merci de faire remarquer également à Hélène Roussel qu’il n’est pas interdit de reprendre un collègue journaliste sur l’anglicisme qu’il vient d’employer, en lui demandant de le traduire, car ne rien dire, c’est acquiescer.

Soyons éco-francoresponsables.

 

En Égypte, pas d'interprête, tout en anglais pour Franck Genauzeau, journaliste de France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20 heures, le mardi 27 février 2018, sur France 2, j’ai remarqué que Franck Genauzeau, le journaliste envoyé spécial en Égypte pour cette chaîne, parlait en anglais à tous ses interlocuteurs égyptiens (et a écrit un texto en anglais à l'un d'autres eux, comme on a pu le voir dans le reportage).

Tiens donc, comment se fait-il qu’un envoyé spécial dans un pays arabophone ne parle pas la langue du pays ?

Pourquoi envoyer un tel journaliste faire des reportages dans un pays dont il ne parle pas la langue ?

Pourtant, en France, il y a plusieurs millions de Français d’origine magrébine et parmi cette population certainement des journalistes.

Alors pourquoi France 2, ne privilégie-t-elle pas l’embauche de journalistes d’origine maghrébine qui parleraient arabe, pour en faire des envoyés spéciaux dans les pays arabophones.

Je dis cela, car le fait de parler anglais dans un pays non anglophone contribue à asseoir encore davantage l’importance de cette langue, une langue qui n’est pas neutre puisque c’est la langue de la première puissance économique et d’espionnage du monde, une langue qui, de surcroît, fait la peau de la langue française partout dans le monde où notre langue est implantée.

Est-ce que Franck Genauzeau sait que l’Égypte fait partie de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), est-ce qu’il sait aussi qu’à Alexandrie, il y a une université francophone, l’université Senghor ? Est-ce qu’il est informé de cela ?

Et pourquoi, lorsqu’on ne parle pas la langue du pays, ne pas demander à un étudiant de ce pays qui apprend le français, de servir d’interprète, ainsi d’une pierre deux coups : pas de publicité de l’anglais en parlant cette langue à des non-anglophones et encouragement à apprendre la nôtre auprès d’étudiants qui ont opté pour le français dans leurs études ?

Merci au CSA de parler de ce problème au direction rédactionnelle des journaux télévisés de France 2, pour le cas, et de France Télévisions, en général.

 

BULLSHIT, CALL CENTER, BURN OUT et tout va bien chez Ruquier, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le samedi 24 février 2018, sur France 2, à la fin de l’émission Les Grosses Têtes présentée et animée par Laurent Ruquier, tout le monde, entrainé par ce dernier, a chanté Joyeux Anniversaire en anglais !

Merci la langue française, merci le service public sensé promouvoir et défendre notre langue.

Le même Laurent Ruquier, dans l’émission qui suivit, l’émission de débats-spectacle On n’est Pas Couché, nous accabla une énième fois de son "Face Book", une rubrique qui est venue remplacer le "Flop Ten", une expression anglaise, elle aussi, que Ruquier avait installée en toute impunité des années durant dans les On n’est Pas Couché de l’époque.

L’invité politique de l’émission était ce soir-là, un lieutenant de Jean-Luc Mélenchon, le député Adrien Quatennens.

Force a été de constater que celui-ci employa 3 anglicismes : "bullshit", "call center" et "burn out".

Bien évidemment, Ruquier, l’anglomane, ne dit mot sur ces mots anglais, ni même ses chroniqueurs, d’ordinaire si prompts, pourtant, à faire des remarques aux invités pour tenter de les faire sortir de leurs moindres retranchements.

Pour le mot anglais "burn out", ils auraient pu faire remarquer au jeune député que son patron, Jean-Luc Mélenchon, n’aimait pas les anglicismes, et cet anglicisme en particulier, puisque le 1er février 2018, dans son entretien sur BFMTV avec Jean-Pierre Bourdin, et alors que celui-ci parlait de "burn out", Jean-Luc Mélenchon le reprit en ces termes : « On va dire "épuisement professionnel", parce que les pauvres gens, ils ne savent pas ce que ça veut dire "burn out" » - « C’est vrai », lui répondit, Jean-Pierre Bourdin.

Le député Adrien Quatennens et l’équipe d’On N’est Pas Couché ne voudraient-ils pas parler aux pauvres gens, du fait d’employer des anglicismes et d’y trouver rien à redire ?

Fort de cette constatation, je demande au CSA de se faire le porte-parole des pauvres gens et d’aller, en ce sens, rappeler aux personnes qui travaillent pour la télévision que c’est le français, la langue des téléspectateurs, qu’ils soient pauvres, riches ou miséreux, pas le franglais ni le globiche ni l’anglais.

Merci d'avance.

 

Le STEWARD de Christelle Mérat et de Julian Bugier sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures, sur France 2, le jeudi 22 février 2018, la journaliste Christelle Mérat et le présentateur du journal Julian Bugier, dans un reportage consacré à une grève du personnel à Air France, ont parlé tous les deux de "steward" pour qualifier le métier d’hôtesse de l’air au masculin.

À noter également que ce mot anglais a été mis en incrustation-vidéo sur nos écrans-télé !

Pourquoi employer le terme anglais STEWARD, alors que l'équivalent français de ce mot est AGENT DE BORD ?

Comment voulez-vous que les Français connaissent le terme AGENT DE BORD pour remplacer l’anglicisme "Steward",  si les médias s'obstinent à lui préférer le terme anglais ?

Qu’attend le CSA pour rappeler à l’ordre ces journalistes indélicats ?

 

Face BOOK, NEWS et tout le monde se tait face à ces anglicismes chez Ruquier, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Samedi soir 17 février 2018, sur France 2, Laurent Ruquier, le présentateur, l'animateur et le coproducteur de l'émission On n'est Pas Couché, nous a encore asséné de son Face Book anglais.

Il y a quelques années, nous avions droit au Flop TEN, maintenant, c'est le Face BOOK !

Ce monsieur se fout complètement de la langue française, mais comment se fait-il, tout de même, que personne parmi sa hiérarchie ou du CSA, ne lui ait pas encore dit qu'il était tenu, du fait de travailler pour le service public de la télévision, à des obligations à l'égard de notre langue.

Entre autres anglomanies, j'ai remarqué aussi celle du jeune journaliste, Hugo Clément, invité dans l'émission pour nous présenter la chaîne-vidéo d'investigation qu'il a lancée récemment sur la Toile et qu'il a nommée à l'anglaise konbini NEWS.

Eh bien, là encore, comme on pouvait s'y attendre, Ruquier n'eut rien à redire sur cette appellation plus anglophone que francophone. 

« Qui ne dit mot, consent », dit un proverbe et ne plus faire remarquer leur anglomanie aux anglomanes, c'est accepter tacitement l'anglicisation, je demande donc au CSA, de faire quelque chose pour éviter que ne se banalise les anglicismes à la télévision, et pourquoi, en ce sens, ne pas lancer le mot-clic #JeBalanceLesAngliciseurs ?

 

Les LOW COST d'Anne-Sophie Lapix sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures, sur France 2, le mardi 13 février 2018, la présentatrice du journal, Anne-Sophie Lapix, pour nous présenter un reportage consacré à l’avion A321 d’Airbus, a employé par deux fois le terme anglais "low cost".

Une première fois, au début du journal, dans les titres : « Les compagnies "low cost" pourraient s’y jeter dessus (…) »

Une seconde fois, au milieu de journal, pour lancer le reportage : «  Il pourrait très vite devenir le chouchou des compagnies "low cost" (…) ».

Bref, cette dame a ignoré superbement ses obligations à l’égard de la langue française, en oubliant allégrement les expressions françaises qui existent pour éviter cet anglicisme, des expressions comme « bas coût », « prix bas », « pris réduit », etc.

J’ai noté, par contre que le journaliste, Julien Duponchel, qui commentait le reportage, n’a jamais employé, lui, l’anglicisme à proscrire. Bravo à lui !

Anne-Sophie Lapix nous parla encore en anglais puisque pour nous présenter le nouvel avion d’Airbus, elle employa le mot anglais "Long Range", en oubliant de traduire en français, cette expression barbare, une expression qui  ne veut pas dire "long rangement", mais plutôt, je crois, « long courrier ».

Soit cette expression anglaise émane de la société Airbus elle-même, qui, apparemment, vole plus pour l’anglais que pour le français, mais était-ce nécessaire qu’Anne-Sophie Lapix  ajoute à la maltraitance faite à notre langue  par Airbus, sa propre maltraitance ?

Ce manque de tact, ce manque de respect, ce manque de volonté de parler français sans l'émailler de mots anglais devient de plus en plus fréquent à la télévision et à la radio, qu’attend donc le CSA pour intervenir ? 

Qu’attend-il pour faire quelque chose afin que cesse l’anglicisation de notre langue à la télévision ?

 

Plus de chansons en anglais que de chansons en français sur France Inter !

Mesdames, Messieurs,

Dans l’émission du 5/7 sur France Inter, le lundi 12 février 2018, à 5h 20, Hélène Roussel, la présentatrice aux manœuvres ce jour-là, nous mit une chanson en anglais de Turner and Co, nous parla de "mails" (COURRIEL, elle ne connaît pas), de "fangirls", pour enchaîner sur une rubrique appelée Pop-Pop (c’est ce que j’ai cru entendre) où elle nous passa avec un acolyte, de l’anglais non-traduit.

Comprenne qui pourra, mais tout ça n’est tout de même pas normal !

À 5h22, Hélène Roussel, pour rester dans l’ambiance anglo-anglaise, somme toute, nous fit entendre une chanson du groupe Superorganism, "Everybody wants to be famous".

Ensuite, à 5h36, on a eu droit à la "playlist" (« sélection », en français !) de France Inter, une sélection de Thierry Dupain et là, nous avons eu droit encore à de l’anglais avec le chanteur Nakhane Toure

Fort d’avoir constaté la diffusion de toutes ces chansons en anglais, je demande aux responsables du CSA de bien vouloir dépêcher une enquête auprès de France Inter, afin de vérifier si cette radio respecte le quota de chansons en français qu’elle est tenue devoir suivre, car j’ai vraiment l’impression qu’avec France Inter, c’est 10% de chansons en français et 80% en anglais.

Merci d'agir vite, car il y a urgence.

 

Chinois en anglais et pas de BOGUES sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20 heures sur France 2, le jeudi 8 février 2018, j’ai remarqué que la journaliste Camille Guttin, pour les besoins d’un reportage consacré aux touristes qui viennent visiter notre pays, avaient interrogé des Chinoises en anglais et je ne trouve pas normal qu’un journaliste français, ici une journaliste, utilise l’anglais en France pour communiquer avec des personnes qui ne sont pas originaires d’un pays anglophone.

Bien évidemment, je sais bien que les journalistes ne peuvent pas parler toutes les langues du monde, mais il me semble tout de même qu’ils ont tendance à résumer les langues du monde au seul anglais, et cela n’est pas normal.

Je serais bien curieux de savoir quelle(s) langues étrangère(s) parle Camille Guttin. Pour passer le baccalauréat, il faut en avoir appris au moins deux, pour avoir un diplôme de journaliste en avoir appris trois me paraîtrait être tout à fait normal, or il me semble que l’immense majorité de nos journalistes réduisent ce trilinguisme au seul anglais.

Quoi qu’il en soit, pourquoi Camille Guttin qui avait l’intention pour les besoins de son reportage, de parler à des Chinois, pourquoi ne connaissant pas la langue, n’a-t-elle pas fait appel à un étudiant apprenant cette langue, pour lui servir d’interprète.

Ainsi, elle aurait fait d’une pierre quatre coups : elle n’aurait pas fait la publicité de l’anglais auprès de personnes dont ce n’est pas la langue maternelle, elle aurait permis à un étudiant de se faire un peu d’argent de poche, elle aurait montré du respect et du savoir-vivre en apostrophant dans leur langue, des étrangers non francophones et enfin, elle n’aurait pas concouru à donner de la France une image d’un pays où il est inutile d’apprendre le français lorsqu’on veut aller le visiter, puisqu’un étranger non francophone arrive avec l’anglais à se faire comprendre.

Si Camille Guttin a agi sans conscience linguistique, on peut souligner, tout de même, l’intelligence de M. Jacques Fournier, directeur général des statistiques à la banque de France, qui lui, dans le même reportage, nous a fait voir qu’il jouait la carte du plurilinguisme, puisqu’il a mis au point pour les touristes qui visitent notre pays, des sondages en plusieurs langues dont le chinois (mandarin).

Bravo donc à cet homme et zéro pointé pour Camille Guttin.

Yannick Sanchez, journaliste à France 2

Dans le reportage, l’Œil du 20 Heures qui a suivi, j’ai remarqué également de l’anglomanie chez le journaliste Yannick Sanchez.

En effet, celui-ci a employé, à un moment donné dans le reportage qu’il commentait, le mot "bug", preuve, bien évidemment, que ce monsieur ne consulte jamais France Terme, car il aurait su alors que ce mot anglais se dit « bogue » en français.

Mais ce qui est bon a noté, tout de même, c’est que son interlocuteur, M. Rémy Harroué, directeur des opérations de la société Moovia, n’a pas dit "bug", comme le journaliste, mais "couac".

Preuve donc que MM. Fournier et Harroué sont plus respectueux de notre langue que les deux journalistes de France 2. - Aberrant, non ?

Ces deux journalistes, Camille Guttin et Yannick Sanchez, nous ont montré à travers ces deux reportages, combien ils attachaient peu d’importance à la promotion et à la défense de la langue française.

Apparemment, notre langue, la langue du Service public, est loin d’être leur problème, alors je pose cette question aux membres du CSA : « Quand est-ce que vous allez vous décider à faire quelque chose pour former les journalistes à plus de respect envers la langue française en particulier, et envers le plurilinguisme en général, pour que ces messieurs dames cessent enfin de se faire partout, les ambassadeurs de l’anglais ? ».

- Merci d'agir vite, car le cancer de l'anglicisation est en train de gagner de plus en plus de terrain.

 

VINTAGE sur France 5 !

Mesdames, Messieurs,

Dans l’émission La Maison France 5, le vendredi 2 février 2018, en nous présentant Julie et son mari, tous deux férus de déco chic, bobo et rétro, Stéphane Thébaut a dit le mot anglais "vintage" au lieu du  mot français "rétro".

Mais quelle est donc cette maladie qui semble atteindre un bon nombre de journalistes et de présentateurs à la télévision, une maladie qui consiste à préférer utiliser les termes anglais aux termes français ?

En effet, pour le cas, pourquoi Stéphane Thébaut a-t-il employé le mot anglais "vintage", alors que le mot "rétro" aurait très bien pu faire l’affaire ?

Quand est-ce que le CSA va enfin taper sur la table pour que les Thébaut et Cie comprennent que les anglicismes ne sont pas les bienvenus à la télévision française, et, qui plus est, à la télévision française du Service public ?

 

Réveil douloureux avec France Inter !

Mesdames, Messieurs,

Le mardi 30 janvier 2018, mon poste-radio réglé sur France Inter me réveille à 5h10 sur une chanson en anglais du groupe étatsunien Queens of Stone Age.

La journée commence mal pour moi, puisque l’anglais que l’on est en train de nous imposer partout et par tous les moyens, commence à me sortir par les oreilles, mais Hélène Roussel, l’animatrice de l’émission du matin, elle, elle est aux anges.

Presque tout de suite après, à 5h20, la même Hélène s’extasie à nouveau en nous présentant un film France Inter - c’est elle qui le dit ! - , mais, comme c’est bizarre, un film nommé en anglais Good Time.

Dans la foulée, trouvant certainement que l’ambiance était trop franco-francophone, elle nous balance une chanson en anglais de Kendrick Lamar, et moi, pendant ce temps, je vérifie mon poste pour voir si par hasard, le curseur marquant la station, ne serait pas allé sur celle de la BBC (BéBéCé).

Mais non, je suis toujours sur France Inter, et à 5h40, Hélène Roussel, certainement en manque d’anglais, décide de nous larguer une chanson en anglais, une de plus, une chanson de Curtis Hardling cette fois-ci, et là encore, on la sent baver de joie sur son micro.

À 6h45, elle a envie de nous présenter un autre film France Inter, comme elle dit, Wonder Wheel, pour changer un peu, mais pour continuer avec l’anglais, pardi.

Fatigué de cet harcèlement matinal à la langue de la BUSHerie et de la TRUMPerie, je descends du lit pour aller boire un café et prendre une douche.

Je reviens à 7h20, et là, devinez ce qui s’est passé, c’est Rébecca Manzoni qui a pris le relais, et dans sa rubrique Rebecca and Co, après nous avoir fait écouter Every 1's a Winner, de Ty Segall, elle nous bombarde d’extraits de chansons en anglais de son nouvel album Freedom's Goblin.

Trop c’est trop, j’éteins ma radio et décide alors d’écrire au CSA, le Conseil supérieur de l’audiovisuel, pour protester contre cette mainmise de l’anglais sur France Inter, une radio publique française que je contribue à payer avec mes impôts et qui contribue, cependant, à tuer ma langue.

Malheureusement, on m’a dit que cela ne servirait à rien, que le Conseil supérieur de l’audiovisuel était des plus laxistes en matière de défense de la langue française, qu’il confondait « enrichissement » et « envahissement », qu’il était dans la recommandation et non dans la coercition, qu’il était plutôt gauche bobo-caviar que langue du peuple, bref que cet organisme d’État était un piège à cons, qu’il était en fait le Conseil Supérieur de l’Anglicisation et que toute remarque dénonçant un angliciseur serait renvoyée à l’angliciseur pour le féliciter.

Que dois-je faire alors pour protester ? - Sonner l'alerte sur les réseaux sociaux pour dénoncer cette imposture et pour préparer la révolte ? -Certaienement.

 

France TWO GATE la langue française !

Mesdames, Messieurs,

Pourriez-vous dire, s’il vous plaît, au journaliste Amaury Guibert qu’en français le mot « scandale » existe, et qu’il n’est pas nécessaire alors d’utiliser le mot anglais "gate" pour court-circuiter le français ?

"Gate", ça gâte la langue française, pourrait-on dire !

J’ai relevé cette anglomanie, le lundi 29 janvier 2018, dans un reportage sur le scandale du diesel chez Volkswagen en Allemagne, un reportage que ce monsieur commentait pour le 20 heures de France 2.

 

Chanson en anglais, LOW COST et LIGHT sur France Inter !

Mesdames, Messieurs,

Dans le 6/9 du samedi 27 janvier 2018, sur France Inter, j'ai entendu le journaliste Philippe Lefebvre dire par 3 fois l'expression anglaise "low cost" à l'occasion d'un reportage sur le trafic aérien. 

Comment se fait-il que ce monsieur n'ait pas employé une des expressions françaises généralement utilisées pour éviter de parler anglais sur une radio française : BAS COÛT ou Bas PRIX ?

Le lendemain, le diamnche 28 janvier, toujours sur le 6/9 de France Inter, j'ai eu la joie d'entendre le journaliste Éric Delvaux parler de « ALLÉGÉ » au sujet d'un reportage sur le trop de sucre dans certaines boissons.

Malheureusement, le député  Olivier Véran, invité dans l'émission pour venir parler de la taxe qu'il veut instaurer pour inciter les fabriquants de soda à mettre moins de sucre dans leus produits, malheureusement, ce député a employé, lui, l'anglicisme "light". 

Mais pourquoi, tout de même, le journaliste Éric Delvaux qui menait l'entretien, n'a-t-il pas interpelé le député sur cet anglicisme ?

Il aurait même pu le faire avec humour en faisant remarquer à M. Véran que s'il était bien de taxer les industriels qui mettent trop de sucre dans leurs produits, il serait peut-être bien aussi, par les temps qui courent où l'anglais devient une véritable langue d'occupation, de taxer ceux qui mettent de l'anglais partout.

M. Delvaux aurait pu dire cela d'autant plus qu'il travaille pour une radio publique, une radio, donc, qui a parmi ses missions celle de veiller à la défense, à l'illustration, à la promotion et à la diffusion de notre langue.  

Je signale également qu'avant cet entretien, a été diffusée une chanson en anglais du groupe Portugal The Man, une chanson en anglais comme il y en a beaucoup sur France Inter, tellement beaucoup, que je pense qu'il y a plus de chansons en anglais sur cette radio que de chansons en français et cela, bien sûr, n'est pas normal.

Fort de toutes ces remarques, je demande aux responsables du CSA d'aller contrôler France Inter au niveau des chansons que cette radio diffuse, car j'ai de fort doute que la loi sur le quota de chansons en français soit respectée.

Merci, également, de rappeler aux journalistes qui y travaillent, qu'une de leur mission est de veiller au respect de la langue française et que, pour ce faire, il faut, autant que faire ce peut, éviter d'employer des anglicismes et ne pas avoir honte de le dire, même à un député, que lui aussi à un devoir d'exemplarité à l'égard de notre langue commune, le français.

 

E-MAIL et TIE BREAK sur France Inter !

Mesdames, Messieurs,

Sur France Inter, le jeudi 25 janvier 2018, dans l’émission du 5/7, j’ai entendu le journaliste Olivier Bénis employer le terme anglais "e-mail" en lieu et place du terme français COURRIEL.

Pourquoi cet anglicisme, sur une radio du service public, qui plus est ?

Ensuite, toujours dans la même émission, j’ai entendu le journaliste Fabrice Abgrall employer le terme anglais "Tie Break" en lieu et place du terme français JEU DÉCISIF ?

Pourquoi encore un anglicisme, sur une radio du service public, qui plus est ?

Bref, avec ces maltraitances faites à notre langue, je me dis que ce n’est pas demain que « France » prendra un « F » majuscule dans le logo de France Inter, mais tout de même, qu’attend le CSA pour se bouger pour la langue française, une langue qui est de plus en plus bousculée par l’anglais omniprésent ? 

Ne pourrait-il pas travailler un peu pour notre langue, car, après tout, n’est-ce pas le CSA qui est chargé de faire respecter la loi Toubon sur le réseau des radios qui émettent en France ?

 

FAKE NEWS sur Arte !

Mesdames, Messieurs,

Dans l’émission 28 Minutes d’Arte, le lundi 22 janvier 2018, à la rubrique Désinfox, Céline Joly, la journaliste qui commentait le reportage, a employé à maintes reprises l’expression anglaise "fake news", cette expression est même apparue écrite sur l’écran de nos télévisions, lors de l’affichage du titre de la rubrique.

Apparemment donc, cette journaliste et l’équipe de Désinfox ne sont pas au courant que l’expression anglaise "fake news" a un équivalent en français, un néologisme récemment créé par la commission d’enrichissement de la langue française dépendant du ministère de la Culture, un nouveau mot qui est « INFOX ».

Cela dit, comment se fait-il que ces journalistes ne s’informent pas de l’actualité de leur langue, de notre langue, cela ne devrait-il pas faire partie de leur travail ?

Mais pourquoi, d’une façon générale, les journalistes ont-ils l’air de se régaler d’employer des anglicismes et pourquoi, d’autre part, nous donnent-ils l’impression de freiner des deux pieds pour ne pas promouvoir les nouveaux mots français ?

Force m’a été de constater que le mercredi 24 janvier, le mot anglais "fake news" est réapparu dans la rubrique de Désinfox et, cette fois-ci, même Élisabeth Quin, la présentatrice de l’émission qui s’était promis d’employer le mot INFOX (le lundi 19 juin 2017 : https://youtu.be/Giypk3VcHnI), a employé, elle aussi, l’affreux mot anglais.

Tout cela est bien triste, mais qu’attend le CSA pour mettre un peu de l’ordre dans tout ça, dans cette anarchie langagière où l’on a l’impression que chacun peut piétiner notre langue, à sa guise et en toute impunité ?

 

MAIL et DATA CENTER sur France TWO !

Mesdames, Messieurs

Aux actualités de 20 heures sur France 2, le dimanche 21 janvier 2018, dans un reportage sur la pollution d’Internet, Jihane Benzina, la journaliste qui commentait les images, a employé à un moment donné, le mot "mail", dans son sens anglais, pour COUURIEL en français.

Une fois de plus, un journaliste de France 2 - ici la journaliste Jihane Benzina - est attrapé en flagrant délit en train d’utiliser l’anglicisme "mail",  alors que le mot français COURRIEL doit normalement le remplacer depuis le mois de juin 2003 !

Comme si de l’avoir dit ne suffisait pas, le mot fautif a également été mis à l’écran en incrustation-vidéo ; et comme si un anglicisme ne suffisait pas, nous avons eu droit également à "data center", une expression anglaise qui aurait pu être évitée, si notre langue était respectée à la télévision, par les expressions françaises : "centre informatique" ou "centre de données".

Ces remarques faites, puis-je espérer que le CSA les fasse remonter auprès des responsables de la Rédaction des 20 heures de France 2, afin que la prochaine fois, ce soit mieux pour le français et moins bon pour l'anglais. Merci d’avance.

 

Françaises chantant en anglais et FACE BOOK sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le samedi 20 janvier 2018, sur France 2, dans l’émission « On n’est pas Couché », Laurent Ruquier, l’animateur et le co-producteur de l’émission,  nous a encore frappés de son nouvel anglicisme : "Face Book"

Après nous avoir soumis en toute impunité, à son affreux "Flop Ten", durant des années, voilà maintenant voilà qu’il nous fourre le "Face Book" chaque samedi soir, comme si un anglicisme devait en appeler un autre.

Veut-il rendre chèvre les Francophones amoureux et respectueux de leur langue ?

De plus, j’ai noté que dans cette émission du 20 janvier, étaient invitées les sœurs jumelles Lisa-kaindé et Naomi Diaz formant le duo Ibeyi, des Françaises qui chantent en anglais !

Là encore, on pourrait se demander pourquoi le Service public de la télévision dont une des missions est de veiller à la promotion de la langue française, invite sur ses ondes, des Françaises qui ne sont pas capables de chanter en français.

 Cerise sur le gâteau, le chroniqueur Yann Moix n’a pas trouvé mieux de s‘extasier devant elles et de dire au sujet de leur succès à l’étranger : « Vous voyez, ce n’est pas parce que c’est français, que ça ne peut pas être mondial (sic) ! ».

Ce pauvre Moix a dit cela comme si le fait de chanter en anglais pouvait s’associer au fait d’être français, comme si un étranger qui entend un étranger chanter en anglais, allait directement penser qu’il a à faire à un chanteur français ! Mais comment peut-on dire une telle ineptie ?

Fort de ces tristes exemples, je demande au CSA de faire quelque chose pour que cesse l’anglomanie à la télévision, et merci d'agir vite, car le mal empire de jour en jour.

 

RAIL-IANAIR et STEWARD sur France TWO !

Mesdames, Messieurs

Jeudi 18 janvier 2018, dans le 20 heures de France 2,  j’ai constaté que la journaliste présentatrice du JT, Anne-Sophie Lapix, prononçait à l’anglaise : "rail-ianair", le nom de la compagnie aérienne irlandaise Ryanair et il en a été de même ensuite pour la journaliste, Christine Méral, qui commenta le reportage sur cette compagnie.

Pourquoi ne pas prononcer Ryanair à la française, c’est-à-dire : Ri-ianair ?

Pour votre information, les Britanniques sont plus logiques avec leur langue que les Français, car, eux, par exemple, ils prononcent à l’anglaise le sigle français TGV, c’est-à-dire, ils disent Ti-tGi-Vi et non Té-Gé-Vé ! Pourquoi ne pas faire comme les Anglophones : prononcer les mots étrangers selon la prononciation des lettres de notre alphabet ?

J’ai constaté également qu’à un moment donné dans le reportage, il a été question de "Stewards", un mot anglais qui est même apparu en incrustation-vidéo à l’écran. Pourquoi, ne pas avoir employé le terme français qui est Agent de bord ?

Là encore le service public qui doit veiller au respect et à la qualité de notre langue, a été défaillant !

Par contre, bravo aux journalistes Anne-Sophie Lapix et Christine Méral qui ont employé le terme compagnie à "bas coût" sans le jumeler au terme anglais "low cost".

Cela dit, puisse le CSA faire en sorte d’établir une règle parmi les journalistes : 

- prononcer à la française, c’est-à-dire, en respectant la prononciation des lettres de l’alphabet français, les noms propres étrangers que l’on ne peut pas traduire dans notre langue

- et, bien sûr, comme pour "steward", préférer toujours le terme français au terme étranger.

 

Encore des E-MAILS sur France TWO !

Mesdames, Messieurs

 Dans le 20 heures de France 2, le lundi 15 janvier 2018, j’ai constaté que le journaliste, Nicolas Bertrand, qui commentait un reportage consacré aux soupçons autour d’un vaccin fabriqué par Sanofi, avait employé le mot anglais "e-mail" en lieu et place de son équivalent français COURRIEL.

-  « Après les "e-mails" et les coups de fils donnés chez Sanofi  », a-t-il dit à l’antenne. Pourquoi, une fois encore, un journaliste, travaillant pour le Service public qui plus est, emploie-t-il un terme anglais, alors qu’il aurait très bien pu l’éviter en utilisant l’équivalent français adéquat ?

Serait-ce parce qu’il n’est pas informé que depuis 2003, le mot officiel pour remplacer les mots anglais e-mail et mail, est COURRIEL ? Serait-ce parce qu’on ne lui a jamais dit qu’en tant que journalistes, il avait des obligations à l’égard de la langue française ? Serait-ce parce qu’il se moque du respect et de la qualité qu’il doit donner à notre langue ? Serait-ce parce qu’on ne lui a jamais parlé de l’article 39 de la Charte de France Télévisions qui proscrit les termes étrangers lorsqu’un équivalent français existe ? Etc.

Plus loin dans le reportage, une responsable de l’ONG « Volontaires contre le crime et la corruption », fut interrogée par la journaliste, Marianne Dardard.

Là, j’ai constaté, à regret, que la dénomination de l’ONG en question apparaissait en anglais en incrustation-vidéo à l’écran : "Volunteers against crime § corruption".

Pourquoi, ne pas avoir traduit en français cette dénomination pour les téléspectateurs ? La dénomination aurait été en russe, en arabe, en chinois ou en polonais, elle aurait été très certainement  traduite et non livrée en version originale aux téléspectateurs. Alors pourquoi ce deux poids, deux mesures ? Discrimination ?

Enfin, dans la phrase « Vous pouvez lui envoyer un mél » prononcée par la journaliste, Marianne Dardard, pour traduire les propos de la responsable de l’ONG qu’elle interrogeait, je me suis dit : « Tiens, encore une journaliste qui ne connaît pas la mot COURRIEL ? C’est dingue, tout de même.

Pour le cas, elle a employé l’abréviation « mél » pour « messagerie électronique », soit ce n’est pas de l’anglais, mais employer une abréviation comme un nom, c’est incorrect. Viendrait-il à l’idée de cette journaliste de demander à son collègue son « tél. » ou son numéro de « tél. » ?

Fort de toutes ces remarques, je demande aux responsables du CSA chargés de veiller au bon usage de notre langue dans les médias, de faire quelque chose pour responsabiliser davantage les journalistes sur la qualité et le respect qu’ils doivent à la langue française.

 

Ruquier, l'anglolâtre, fait de l'anglomanie sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Comme d’habitude, dans l’émission On n’est Pas Couché, le samedi 13 janvier 2018, ça a été une avalanche d’anglicismes.

Comme d’habitude, Laurent Ruquier l’animateur-coproducteur de l’émission en a été de son" Face Book", expression franglaise qui est venue remplacée l’expression non moins franglaise le "Top Ten", une expression dont il nous a rebattu les oreilles en toute impunité durant des années.

Au sujet des touits de Donald Trump, anglolâtrie oblige, il s’est fait un plaisir de nous les présenter à l’écran en version originale, pour se donner, bien sûr, le plaisir jouissif de les traduire à l'antenne devant des millions de téléspectateurs. C’est qu’il connaît l’anglais, le monsieur !

Aurait-il donné les touits en version originale s’ils avaient été en arabe, en russe ou en polonais, c’est moins sûr. Le Monsieur de la gauche bobo ferait-il alors de la discrimination ?

L’invité politique de l’émission étant Benoît Hamon, il ne trouva pas mieux, là encore, de placer de l’anglais : « Pourquoi vous ne dites pas "fuck you" au PS ? », dit-il à l’ex-candidat socialiste à l’élection présidentielle.

Bref, M. Ruquier le millionnaire qui travaille pour le Service public de la télévision se fout comme de sa première chemise, de la langue du service public : la langue française.

Moralité : S’il n’aime pas la langue française, il n’aime pas le Service public, alors qu’attend-on en haut lieu pour le virer et qu’attend le CSA pour aider à le pousser vers la porte ?

 

Un oubli de Valérie Astruc, journaliste sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le mardi 9 janvier 2018, dans le 20 heures de France 2, il a été question du voyage en Chine du Président de la République, Emmanuel Macron.

La journaliste, Valérie Astruc, en direct de Chine, nous a alors parlé de ce qui avait été dit et fait lors de ce voyage : méga contrat avec Aréva, mise en service du premier EPR, 500 moteurs d’avion Safran vendus, levé de l’embargo sur la viande française, mais rien sur ce qu’a dit le Président sur la langue française. Pourquoi ?

Pourquoi ne pas avoir informé les Français sur le fait que le Président Macron a profité de son voyage en Chine pour faire de la « publicité » à la langue française : « Faites du français, la première langue du monde dans les 30 à 40 ans qui viennent », a-t-il dit aux Chinois.

À l’heure où les Français s’abandonnent de plus en plus à l’anglais, convaincus que leur langue n’a plus de rôle international à jouer, je pense que Valérie Astruc est condamnable de ne pas avoir donné cette information aux téléspectateurs.

Cela dit, je demande au CSA de lui en faire la remarque et de lui rappeler, ce faisant, ses obligations à l’égard de la langue française, des obligations qui consistent notamment, à ne pas écarter une information concernant notre langue, et cela d’autant plus lorsque cette information est positive pour elle.



LOW COST et FAKE NEWS sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le 20 heures de France 2, le samedi 6 janvier 2018, Laurent Delahouse, le journaliste-présentateur du Journal, nous a parlé de "low cost" pour introduire un reportage sur les ouvertures de salles de sport aux abonnements à prix réduits.

Pourquoi ce monsieur a-t-il employé l’expression anglaise "low cost", pourquoi a-t-il occulté, ce faisant, les expressions françaises "à bas coût", "à prix réduit" ?

Dans le reportage qui suivit : « Salles de Sport : se dépenser sans trop se dépenser », la journaliste, Françoise Vallet qui commenta les images, se dépensa sans compter pour l’anglicisme "low cost", puisqu’elle n’hésita pas à l’employer moulte fois dans ses commentaires.

Tout cela donne vraiment l’impression que ces journalistes n’ont aucune conscience de l’obligation qu’ils ont à l’égard de notre langue, c’est-à-dire, la conscience de bien la parler, sans la polluer d’anglicismes inutiles.

Ils devraient se faire les publicitaires de notre langue, en aidant, notamment, les pouvoirs publics à lancer les mots nouveaux français créés pour remplacer les anglicismes, mais au lieu de cela, hélas, ils donnent plutôt l’impression de faire le contraire : c’est-à-dire, de jouer contre notre langue, pour notre anglicisation, er cela n'est pas normal.

 Ensuite, tard dans la soirée, dans l’émission On n’est pas Couché, se fut un déluge de l’expression anglaise "fake news", avec l’invité politique, M. Benjamin Griveaux.

Benjamin Griveaux, Infox et la langue française

Ce monsieur, en tant que ministre aurait dû montrer l’exemple en évitant d’employer cet anglicisme et aurait dû, pour le cas, utiliser le terme INFOX, un terme que la Commission d’enrichissement de la langue française a créé en juin dernier pour donner un équivalent français à "fake news".

Là encore, les chroniqueurs de l’émission, Yann Moix et Christine Angot, si critique par ailleurs, n’ont rien eu à redire sur les "fake news" du ministre, mais au contraire, au lieu de lui faire remarquer sa faute, ils ont emboîté avec lui sur le mot anglais.

À se demander si tout ce beau monde connaît le terme français INFOX, à  se demander si ces messieurs dames connaissent l’existence même de la Commission d’enrichissement de la langue française, une commission qui dépend du ministère de la Culture, tout de même !

Forts de ces tristes constatations, je demande au CSA de faire circuler des notes de service auprès des journalistes, présentateurs et chroniqueurs de France Télévisions afin de rappeler à chacun que sur le Service public de la télévision, c’est la langue française qui prime sur l’anglais, et que si la machine de guerre culturelle étatsunienne a tendance à imposer partout ses goûts et ses couleurs, l’honneur de la télévision publique est d’essayer d’y résister.

 

FAKE NEWS et non INFOX, sur France Inter !

Mesdames, Messieurs,

Le jeudi 4 janvier 2018, dans le 6/9 sur France Inter, l’expression anglaise "fake news" a été employée à moulte reprises par les journalistes Laetitia Gayet, Philippe Bertrand, Alexandra Ackoun, Virginie Pironon et Marc Fauvelle.

Apparemment, ces messieurs dames ne s’informent pas de l’actualité de leur langue, car ils sauraient alors que l’expression anglaise "fake news" a une équivalence française qui est INFOX.

Cet équivalent a été créé par la Commission d’enrichissement de la langue française qui dépend du ministère de la Culture, il est donc le terme officiel français pour remplacer l’anglicisme 'fake news'.

À quoi sert donc d’avoir une Commission d’enrichissement de la langue française, si les journalistes, et qui plus est des journalistes du Service public de la radio qui ont des obligations en matière de langue, ignorent les mots nouveaux créés par les centres de terminologie officiels ?

À l’appui de cette constatation, je demande au CSA de faire le nécessaire pour que les journalistes soient formés à consulter des sites comme celui de France Terme (http://www.culture.fr/franceterme), afin qu’ils puissent s'informer de la création terminologique française et qu’ainsi ils aient des armes pour éviter les anglicismes à l'antenne.



Ça part mal pour le français sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Patrick Sébastien qui était aux manettes pour animer avec son Grand Cabaret, la soirée du 31 décembre sur France 2, nous a offert, après les 12 coups de minuit et ses bons vœux pour l’année nouvelle, un terme anglais : AFTER, commençant ainsi le 1er janvier 2018 sous le signe de l’anglomanie.  

À noter également que la première chanson qui fut diffusée pour lancer l’année nouvelle fut une chanson en anglais de Chris Anderson.

Décidemment, pour 2018, France 2 part bien pour s'appeler France Two !

Voilà où ils en sont arrivés sur France 2 : une chaîne du service public de la télévision française, qui, loin de veiller au respect de notre langue, participe comme les autres à l’anglicisation générale.

Puisque c’est le moment de faire des vœux, puis-je alors faire le vœu que pour l’année qui vient, le CSA se mette enfin à la chasse aux anglomanes, car l’anglomanie non seulement va à l’encontre de nos intérêts linguistiques, mais elle est hors la loi, selon la loi Toubon et elle est, qui plus est, condamnée par l’article 39 de la Charte de France Télévisions.

Toutefois, si les membres du CSA ont honte de défendre notre langue de peur de passer pour des autoritaires, des passéistes, des réactionnaires, voire des faschistes qu’ils dénoncent alors l’anglomanie au nom de la DISCRIMINATION faite aux langues étrangères autres que l’anglais.

À l'heure où l'on balance les porcs pour harcèlement sexuel, pourquoi ne balancerait-on pas aussi les anglomanes pour harcèlement et discrimination linguistiques (#JeBalanceLesAngliciseurs) ?

 




Publié par Régis RAVAT le 22 janvier 2018

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