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ÉCRIRE AU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIOVISUEL (CSA), 2e trimestre 2018

Il y a trop d'anglicismes à la télévision. Pourtant, la charte de France Télévisions stipule en son article 39 :

« Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

Protestons contre l'anglicisation ! Pour cela, écrivons régulièrement au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dès que nous surprenons un journaliste, un présentateur, un animateur d'émission, etc. en flagrant délit d'anglomanie.

1- Pour protester, utilisez le formulaire du CSA :

http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Alerter-le-CSA-sur-un-programme

2 - Après avoir écrit au CSA, envoyez une copie de votre protestation à la chaîne concernée.

- pour France 2, utilisez le formulaire suivant : http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/mediateur-info? -  http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 (ou
https://www.facebook.com/M%C3%A9diateur-des-programmes-France)- ​tél. : 0890 71 02 02 (0,15€/min) et Merci de protester contre l'anglomanie de France TWO, auprès du Président du CSA : olivier.schrameck@csa.fr  et de son responsable "langue française" : patrice.gelinet@csa.fr

- pour France 3 :​ http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/votre-tele-et-vous/ - ​tél. : 0 890 71 03 03 (0,15€/min)

- pour France 4 :​ http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france4 - ​tél. : 0 890 71 04 04 (0,15€/min)

- pour France 5 :​ http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 - tél. : ​0 890 71 05 05 (0,15€/min)

- pour France  Ô :​ http://www.franceo.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=franceo - ​tél. : 0 890 71 10 00 (0,15€/min):

- pour Arte : https://www.arte.tv/question/?lang=fr

- pour M6 : http://www.m6.fr/m6-et-vous/contact-service-telespectateurs.html

- etc.

3 - Après avoir écrit au CSA et à la chaîne concernée, envoyez une copie de votre protestation au journaliste ciblée.

S'il travaille pour le groupe France Télévisions (France 2, France 3, etc.), pour trouver son adresse électronique, c'est facile, elle se bâtit sur cette structure : prénom point nom @francetv.fr. On peut ainsi écrire à Laurent Ruquier (laurent.ruquier@francetv.fr) ou à Laurent Delahousse (laurent.delahousse@francetv.fr), etc.

        Il y a également d'autres structures utiles à connaître :

        Radio France : prénom point nom @radiofrance.com

        TF1 : initiale du prénom nom @tf1.fr

        Le Monde : nom @lemonde.fr

        Le Figaro : initiale du prénom nom @lefigaro.fr

        Libération : initiale du prénom point nom @liberation.fr

        Les Échos : initiale du prénom nom @lesechos.fr

        Etc.

4 - Ces trois phases terminées, envoyez une copie de votre protestation au président du CSA, M. Olivier Schrameck : olivier.schrameck@csa.fr, à M. Patrice Gélinet, le Monsieur langue française et Francophonie au CSA : patrice.gelinet@csa.fr et au Président de la République : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

 

 5 - Enfin, pour parfaire votre travail de dépollution linguistique, adressez-nous la copie de votre protestation pour que nous puissions la mettre, ici, dans cette page, à la vue de tous, et qu'ainsi chacun puisse se faire le relai de celle-ci, étant entendu que plus nombreux nous serons à protester sur un sujet donné, plus nous aurons des chances de faire reculer l'anglicisation.

 

Priorité aux termes anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le vendredi 29 juin 2018, Il a été question de « végan » et de « véganisme » dans le JT de 20 heures de France 2.

Pourquoi les termes français « végétalien » et « végétalisme » sont-ils passés à la trappe ?

Pourquoi la rédaction du JT a-t-elle préféré employer les termes anglais, des termes anglais francisés, certes, mais anglais, alors qu’il existe des termes français plus « parlants » pour désigner le fait que l’on ne consomme pas de viande, mais uniquement du végétal ?

D’une manière générale, car, hélas, le cas d'anglomanie que je signale présentement n'est pas un cas isolé, je demande au CSA de faire quelque chose pour que le JT de 20 de France 2 cesse d’être un écran publicitaire pour la langue et la culture des Anglo-Saxons ?

 

E-MAIL et pas COURRIEL, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le JT de 20 heures de France 2, le mardi 26 juin 2018, la journaliste Catherine Rougerie chargée de commenter un reportage consacré aux oubliés d’internet, employa - ce fut son premier mot - le mot anglais E-MAIL à propos d'un COURRIEL.

Pourquoi cette journaliste a-t-elle employé le terme anglais "e-mail" en lieu et place de l'équivalent français « courriel » ?

Pourquoi, une fois encore, le terme anglais a prévalu sur le terme français, alors que « courriel » est le terme officiel pour remplacer cet anglicisme depuis le 23 juin 2003, c'est-à-dire depuis plus de 15 ans ?

Comment se fait-il que cette journaliste ne soit pas informée qu'il existe un terme officiel pour remplacer l' "e-mail" anglais, et comment se fait-il, par ailleurs, qu'elle ne connaisse pas l'article 39 de la Charte de France télévisions qui proscrit les termes étrangers lorsqu'un équivalent français existe ?

Merci au CSA de bien vouloir répondre à mes interrogations.

 

Touristes en anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 24 juin 2018, dans le journal télévisé de 20 heures, a été diffusé un reportage sur les touristes étrangers qui viennent visiter la France.

Force a été de constater que sur 11 touristes interrogés par la journaliste Sophie Brunn, 10 se sont exprimés en anglais contre 1 seul en français, un Canadien francophone.

Ainsi, alors que nos médias se font un malin plaisir de dire et de redire que ce sont les Français les plus nuls en langues étrangères, j’aimerais bien que l’on m’explique pourquoi les touristes qui nous visitent, paraissent, eux, tous nuls en français.

Soit, la journaliste Sophie Brunn, est allée vers eux en anglais directement, sans se soucier s’ils parlaient français ; soit, ne connaissant que l’anglais, elle a écarté volontairement de son reportage les touristes non-anglophones ; soit, elle a sélectionné pour passer au 20 heures que ceux qui parlaient anglais, question de participer à la propagande actuelle de l’anglais-roi.

Bref, dans tous les cas, cela est lamentable et profondément scandaleux.    

Cela est d’autant plus lamentable et scandaleux que ce dimanche 24 juin était la fête des Canadiens-français, et, à travers eux, la fête de la langue française en Amérique.

Bien évidemment, je m’en doute, Sophie Brunn n’a certainement jamais entendu parler de la fête des Canadiens-français, de l’histoire de la Saint-Baptiste liée aux francophones d’Amérique, de la pendaison de Louis Riel par les WASP si chers à Sir John Alexander Macdonald, etc.

Normal diront certains, car à l’école désormais, on préfère apprendre l’anglais aux enfants, au cas, on ne sait jamais, où, pour quelques cacahuètes, ils devraient parler à des touristes aux abords de la Canebière, sur le parvis de la cathédrale de Strasbourg ou sur les quais de Seine.

Si le CSA n’est pas le Conseil Supérieur de l’Anglicisation, mais bien le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, alors merci au CSA de faire quelque chose pour que cesse la politique anglicisante de notre télévision du service public, car il devient un peu trop flagrant qu’elle est en train d’abdiquer face au tout-à-l’anglais.

 

FAKE NEWS et pas d'INFOX sur Arte !

Mesdames, Messieurs,

Dans l’émission « 28 Minutes d’Arte », l’émission diffusée le mercredi 20 juin 2018, à la rubrique « Désintox », il a été question du mot anglais "fake news", un mot qui a pourtant un équivalent français qui est INFOX.

Apparemment, Cécile Joly, la journaliste qui commentait la rubrique, et l’équipe de « Désintox » ne sont pas au courant que l’expression anglaise "fake news" a pour équivalent en langue française, le mot INFOX.

Des journalistes qui ne sont pas INFORMÉS de l’actualité de leur langue, c’est tout de même lamentable.

À noter que Cécile Joly a employé le terme anglais suite au fait que Luc Ferry, qui fut ministre de l’Éducation nationale, l’a employé lui-même dans un touit.

La journaliste avait donc là une bonne occasion d’épingler l’ex-ministre sur son peu de respect de la langue française. Mais, non, au lieu de critiquer l’anglicisme du ministre, elle lui a emboîté le pas, le répétant de plus belle.

Sur le même principe, espérons que si cette dame a un jour à faire un reportage sur les alcooliques, elles ne se mettent pas à boire !

Fort de ces constatations, je demande à la direction d’Arte de bien vouloir informer Mme Cécile Joly qu’il y a un mot français pour remplacer l’expression anglaise "fake news", et que ce mot est INFOX.

Je demande également que la direction d’Arte rappelle à Cécile Joly que, travaillant pour le Service public, elle a, plus que partout ailleurs, des obligations à l’égard de la langue française, et l’obligation notamment, d’éviter les anglicismes lorsque ceux-ci ont un équivalent français.

 

Patrimoine de la France sur fond sonore en anglais, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le mardi 19 juin 2018, sur France 2, à partir de 20h45, Stéphane Bern nous a présenté la septième édition de l’émission « Le village préféré des Français ».

Force a été de constater, hélas, que la plupart des chansons diffusées en fond sonore tout le long de l’émission, ont été des chansons en anglais, comme si subliminalement parlant, il fallait imprimer dans le cerveau des Français que le patrimoine de la France doit être accompagné obligatoirement du globiche, la langue préférée des globaliseurs, ceux qui, pourtant, sont à l’opposé de la préservation du patrimoine, préférant faire table rase des langues et des cultures du monde pour mieux le stardardiser, le normaliser, le compacter, le gouverner.

Scandaleux également que pour faire la bande annonce de l’émission, ait été pris la chanson "Come" de la chanteuse « française » Jain, une Française qui chante en anglais. Eh, oui, Stéphane Bern défend le patrimoine de la France avec une chanteuse française qui chante en anglais ! On nous prend vraiment pour des décérébrés !

J’ai noté également que Stéphane Bern nous incitait à mettre des commentaires sur le mot-clique #Villageprefere. Là encore, pourquoi ne pas avoir mis les accents sur « préféré » ? Pour faire plus anglais ?

Bref, si nous n’y prenons pas garde, notre patrimoine se déclinera bientôt en anglo-américain, comme celui des Amérindiens Sioux dans leur réserve du Dakota. Nous ne serons plus alors que l’ombre de nous-mêmes, justes bons à bredouiller du globiche pour satisfaire aux besoins de touristes acculturés qui, en guise de bonjour, nous jetterons des cacahuètes à la gueule.

Puisse le CSA, dans le cadre de sa mission pour la langue française, rappeler à Stéphane Bern que défendre notre patrimoine, c’est aussi, et surtout, défendre la langue française.

 

La langue française a disparu du Manitoba et France TWO n'y a vu que du feu !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures sur France 2, le jeudi 14 juin 2018, dans un reportage commenté par la journaliste Agnès Vahramian, il a été question de femmes indigènes portées disparues à Winnipeg, au Canada.

Agnès Vahramian nous a alors dit qu’en trente ans, 1182 femmes indigènes avaient été assassinées ou portées disparues.

Elle nous a précisé ensuite que pendant des années, le pays est resté indifférent aux meurtres de ces femmes. Indifférent, jusqu'en 2014 où une adolescente est retrouvée morte après avoir été violée et que des milliers de Canadiens sont descendus dans les rues, pour protester contre ces blessures vieilles de 150 ans.

Enfin, Agnès Vahramian a interrogé sur le sujet, la députée Nahanni Fontaine qui nous dit que les femmes indigènes ont été déconsidérées pendant la colonisation. « Les femmes indigènes étaient l'égal des hommes auparavant, elles donnaient la vie. Les colons venus d'Europe les ont considérées comme des prostituées à leur disposition », explique-t-elle.

Tout cela est bien triste, bien évidemment, mais force est de constater cependant qu’Agnès Vahramian n’a pas du tout creusé le sujet, car avant que cette région du Canada passe sous la coupe des Anglais, il y avait une forte présence française : des Coureurs des bois qui avaient fui la Nouvelle-France (l’actuel Montréal-Québec) à partir de 1763, conquise par l’Angleterre et qui ne voulaient pas devenir Anglais.

Ces Coureurs des bois se sont mariés alors avec des indigènes et s’est créé ainsi le peuple des Métis.

Leur chef, Louis Riel - qui avait du sang Montagnais, du côté paternel -, a été pendu par les Anglais en 1885 pour avoir mené la révolte des Métis, les Métis qui voulaient garder leur terre et leur culture, face à la volonté hégémonique de l’Empire britannique de tout leur prendre.

Dès la mort de Louis Riel en 1885, les WASP - les puritains protestants blancs de sa gracieuse Majesté -  ont fait la chasse aux Amérindiens et aux Métis, et comme la plupart d’entre eux parlaient français, il a même était interdit de parler cette langue dans l’Ouest-canadien, sous peine de s’entendre dire « SPEAK WHITE » !

 Apparemment, Agnès Vahramian ne sait rien de tout cela, et pourtant, elle a interrogé en anglais Mme Fontaine, de Winnipeg, peut-être une descendante du peuple des Métis si cher à Louis Riel, une descendante francophone qui a perdu son français, comme Louis Riel a perdu la vie, au bout d’une corde dressée par le Canada anglophone et puritain de Sir John Alexander Macdonald, le Premier ministre canadien de l’époque.

Cela dit, le reportage d’Agnès Vahramian, nous donne une preuve flagrante que notre télévision, via ses journalistes anglo-colonisés qu'elles emploient, contribue à propager une image anglo-saxonne du monde, tout en occultant, la richesse du volet francophone.

Cette autodestruction est purement scandaleuse.

À se demander si le CSA, silencieux sur l’anglicisation En Marche, ne serait pas partie prenante de l’œuvre des WASP, c’est-à-dire, partie prenante pour l’extension du monde anglo-saxon au détriment de tout ce qui n'est pas anglo-saxon.

J’espère qu’un jour, le CSA et tous les responsables qui ont collaboré à cette politique d'assimilation-disparition, seront contraints de s’expliquer.

 

DIGITALE au lieu de NUMÉRIQUE sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Au JT de 20 heures sur France 2, le mardi 12 juin 2018, dans un reportage consacré au partenariat Carrefour-Google, pour qualifier la fonction de Mme Marie Cheval qui parlait au nom de Carrefour de ce partenariat, est apparu à l’écran  : « Directrice transformation digitale, service clientèle de carrefour ».

Pourquoi employer le mot « digitale », alors qu’ici, pour ce cas, c’est le mot « numérique » qu’il faut mettre.

Rappel : « digital », en français, c’est tout ce qui touche au « doigt » (exemple : empreinte digitale), mais lorsqu’il s’agit d’informatique, contrairement à l’anglais, en français, et en toute logique, on dit « numérique ».

Que Carrefour se trompe, cela n’est guère étonnant, car cette entreprise est très anglicisée, mais que le Service public de la télévision suive le mauvais exemple de Carrefour, cela n’est pas normal.

Fort de cette constatation, je demande au CSA, d’aller voir les responsables des rédactions des JT de France 2, pour leur transmettre ma remarque et pour leur rappeler, ce faisant, leurs obligations à l’égard de la langue française.

 

JUSTIN prononcé à l'anglaise sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Il y a eu le DEUBEULIOU Bush, doit-il y avoir le DJEUSTINN'e Trudeau !

Aux actualités de 20 heures sur France 2, le vendredi 8 juin 2018, j’ai eu la désagréable surprise d’entendre les journalistes Anne-Sophie Poignard et Philippe Deslandes prononcer à l’anglaise, le prénom du premier ministre canadien, Justin Trudeau.

Bien évidemment, anglicisation oblige, ces journalistes, ont plongé directement tête baissée dans la prononciation à anglaise de « Justin », alors que pourtant, ce un prénom est on ne peut plus francophone et qu’il est prononcé à la française, en toute logique, partout au Québec.

Ces mêmes journalistes vont-ils prononcer un jour, sur le même principe, le saucisson « Justin Bridou », « Saucisson Djeustinn’e Bridoo » ?  

Tout cela démontre le caractère fortement anglicisé de nos journalistes.

Face à ce triste constat, est-ce qu’un jour le CSA, chargé, entre autres missions, de veiller au respect de la langue française sur les ondes de nos radios et de nos télévisions, va enfin se mettre au travail pour défendre notre langue ou est-ce qu’il attend, tout simplement, que l’anglicisation se fasse pour ensuite pleurer avec les Français, notre langue perdue ? 

 

Slogans en anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le lundi 4 juin 2018, aux 20 heures de France 2, j’ai appris, à travers un reportage, que l’État pourrait vendre ses parts d’Air France au groupe hôtelier Accor Hotel.

Depuis quelques temps, je remarque que les termes « anglicisation-privatisation-américanisation » sont de plus en plus liés et je me suis alors rappelé qu’en 2014, Air France avait changé son slogan publicitaire, « Faire du ciel le plus bel endroit de la terre », en un slogan en anglais, « Air France, France is in the air ».

Comme par hasard, je constate aujourd’hui que l’État veut se désengager de notre compagnie nationale, comme hier, il s’est désengagé de ses obligations à l’égard de la langue française.

Comme par hasard, encore, le groupe hôtelier Accor Hotel a un slogan en anglais, « Feel Welcome ». À se demander alors, si l’anglicisation d’une entreprise publique n’est pas le signe avant-coureur de sa future privatisation.

Quoi qu’il en soit, il est bien dommage que les journalistes Camille Guttin et adèle Zouioueche, qui ont fait le reportage, n’aient pas parlé de ce problème ; bien dommage, car ne pas vouloir faire de l’investigation dans son travail de journaliste, c’est se condamner, demain, à être remplacés par des machines.

Le triptyque « anglicisation-privatisation-américanisation » risque alors de devenir le quadriptyque « standardisation-anglicisation-privatisation-américanisation ».

Ne serait-il pas alors temps d’agir avant que nos cerveaux lobotomisés par le triptyque « anglicisation-privatisation-américanisation » ne puisse plus réagir à la standardisation qui nous guette ?

Merci aux journalistes de prendre conscience de ce problème, merci au CSA de sonner le tocsin.

 

Une information peut en cacher une autre sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux JT de 20 heures de France 2, le vendredi 1er juin 2018, les journalistes Laurent Delahousse et Grégory Naboulet nous ont parlé d’un incident qui s’est déroulé lors du tournoi de Roland-Garros, ce jour-là, à Paris.

Grégory Naboulet, l’envoyé spécial de France 2 à Roland-Garros, nous a dit alors qu’il y a eu un contact, ce vendredi, entre un jeune ramasseur de balles et le joueur bosnien Damir Dzumhur. Ils se sont télescopés, nous a-t-il dit, en voulant récupérer tous les deux une balle qui arrivait en l'air. Et forcément, dans le choc, Damir Dzumhur, 1m75, 70 kg, a renversé le jeune ramasseur de balles qui, sur le coup, a quelque peu perdu connaissance.

Cet incident m’a permis de constater que dans le dos des ramasseurs de balles était écrit l’inscription anglaise "We are tennis".

J’en ai conclu alors que la langue française était également mal menée à Roland Garros, et cela, hélas, non pas l’espace d’un instant, comme pour le ramasseur de balles, mais tout le long du tournoi, puisque les ramasseurs de balles sont présents à toutes les prestations des joueurs de tennis.

Apparemment, c'est la BNP qui est à l'origine du slogan "We are tennis" ! Ils ne sont donc pas rancuniers à la BNP : les Américains, il y a quelques années, leur ont donné une amende pour avoir fait des transactions en dollars, mais ils continuent bêtement de faire la promotion de leur langue, l'anglais ! Syndrome de Stockholm ou intense soumission ?

Quoi qu’il en soit les journalistes Laurent Delahousse et Grégory Naboulet n’ont rien eu à redire de l’inscription en anglais dans le dos des ramasseurs de balles.

Soit, ils n’ont rien remarqué, alors pour des journalistes, ils ne sont vraiment pas curieux, donc pas doués pour le métier qu’ils font ;

soit, ils ont fait semblant de ne rien remarquer, alors ils sont complices avec les angliciseurs de cette énième trahison linguistique ;

soit ils ont remarqué l’inscription en anglais dans le dos des ramasseurs de balles, mais pour eux, ce n’est pas un problème.

Dans les trois cas, ces messieurs sont indignes du métier de journaliste.

Le CSA sera-t-il digne, lui, de la tâche qui lui incombe en matière de respect de la langue française, en faisant remarquer aux deux journalistes en question que diffuser une information qui en contient une autre, c’est une faute que d’en parler que d’une, surtout quand celle-ci touche à la langue française, la langue qu’ils sont censés servir et défendre de part leur contrat avec le Service public ?

Quoi qu’il en soit, moi, en attendant, si la BNP ne veut pas de ma langue, alors, il n'y a pas de raison que je lui donne mon argent.

Et ça tombe bien, il y a un Crédit Mutuel près de chez moi !

 

Cancer du Collomb sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le JT de 20 heures de France 2, le jeudi 31 mai 2018, il a été question de "Benchmarking".

En fait, c’est le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, qui a prononcé ce mot anglais lors d’une conférence de presse, et, bien sûr, comme on pouvait s’y attendre, les journalistes se sont délectés de répéter cet anglicisme, à gogo.

Anne-Sophie Lapix, la présentatrice du journal, pour lancer le reportage en question, s’est même lancée - au lieu de le critiquer - dans l’explication du terme : « Le "Benchmarking" est un mot en "marketing" (mercatique, elle ne connaît pas !) qui signifie étude comparative ».

Ensuite, dans la foulée, Thierry Curtet, le journaliste qui commenta les images, nous dit que le ministre avait déclaré que « les migrants faisaient des comparaisons, ce qu’on appelle du "benchmarking"... »

Bref, nos journalistes se sont fait l’écho du terme anglais employé par le ministre, ils se sont même appliqués à expliquer ce qu’il voulait dire en français, mais aucun, hélas, n’a fait remarquer que M. Gérard Collomb, en tant que ministre, aurait tout de même pu éviter d’employer ce terme anglais qui ne fait pas honneur à la langue française, la langue de la République.

Moralité, les journalistes Anne-Sophie Lapix et Thierry Curtet sont en faute d’avoir fermé les yeux et de n’avoir rien dit face à l’agression faite à notre langue par le ministre Collomb.

Puisse alors le CSA rappeler à ces deux journalistes, plus zélés à expliquer l’anglais qu’à venir au secours de notre pauvre langue, que c’est le français qu’il faut promouvoir en France sur le service public de la télévision, le français et non l’anglais.   

 

Le Vietnam en anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Sur France 2, dans le 20 heures du lundi 28 mai 2018, nous avons eu droit à un reportage consacré à de jeunes Français qui ont trouvé une astuce pour voyager à l’étranger à moindre frais.

On nous a alors expliqué qu’en fait, en échange d’un travail, on leur offrait le gîte et le couvert.

Une chose m’a toutefois choqué dans ce reportage qui se passait au Vietnam : tout le monde semblait parler anglais, les jeunes Français, compris.

Apparemment, ni ces jeunes ni le journaliste - Nicolas Bertrand qui a fait ce reportage-, ne se sont interrogés sur le fait qu’il faille parler anglais au Vietnam, alors que le Vietnam fait partie des pays de la Francophonie (OIF), alors que ce pays a fait partie de l’Indochine française durant près d’un siècle, alors que la langue française y fut seconde langue durant tout ce temps.

Pourquoi se revirement des Vietnamiens à l’anglais ? - Serait-ce pour remercier les Américains d’avoir déversé pendant près de 10 ans des tonnes et des tonnes d’herbicide sur le pays (agent orange) et d’avoir ainsi condamné plusieurs générations de Vietnamiens à souffrir de graves pathologies liées à la dioxine ?

Oui, à l’image de ces jeunes Français et de ce journaliste, les Vietnamiens semblent avoir la mémoire courte puisqu’ils se livrent aujourd’hui à la langue de la TRUMPerie et de la BUSHerie, la langue de ceux qui les ont vaincus à coup de défoliants, comme s’il s’était agi simplement de détruire de la mauvaise herbe.

Dans ces conditions, pourquoi avoir opté pour la langue de ceux qui les ont vaincus ainsi et contaminés, qui plus est, pour des générations et des générations ? Pourquoi ne pas avoir conservé plutôt la langue française qui leur aurait rappelé leur victoire, celle de Dien Bien Phu, sur les Français ?

Syndrome de Stockholm, que d’avoir de l’empathie pour son bourreau, peut-être ; puissante hégémonique et impérialiste étatsunienne, sûrement. Apparemment, les Étatsuniens ont su transformer leur défaite militaire au Vietnam, en victoire culturelle, linguistique et économique. Et tout le monde n’y a vu que du feu.

À noter enfin, qu’à la fin du journal, David Delahousse nous présenta la chanteuse Kimberose, une jeune française qui chanta en anglais en direct sur le plateau, ou plutôt « en live », comme a dit Delahousse, car dire « en direct » en français, l’aurait somme doute décoiffé.

Kimberose chanta en anglais, et bien sûr, Laurent Delahousse n’a eu rien à redire sur cet abandon caractérisé de notre langue au profit de la langue hégémonique du moment.

Et tout cela est passé sur France 2, une chaîne publique qui a parmi ses obligations, celle de veiller à la promotion, à l’illustration, à la diffusion et à la défense de la langue française.

Que fait le CSA pour rappeler à chacun ses obligations à l’égard de la langue française ?

 

FACT CHECKING sur France 5 !

Mesdames, Messieurs,

Le vendredi 25 mai 2018, sur France 5, dans l’émission « C à Vous », je me suis rendu compte qu’il y avait une rubrique nommée en anglais, "Fact Checking".

Pourquoi ce terme anglais, et sur une chaîne de télévision publique, qui plus est ?

Pourquoi ce terme anglais, alors qu’il existe un équivalent français que l’on trouve sur le site France Terme,  un site consacré aux termes publiés au Journal officiel de la République française par la Commission d'enrichissement de la langue française ?

Pourquoi ce terme anglais, alors que selon l’article n°39 de la Charte de France télévisions, les termes étrangers sont proscrits sur les chaînes publiques lorsqu’il y a un équivalent français pour les remplacer ?

Cette rubrique est animée par le journaliste Samuel Laurent, et ce journaliste non seulement n’a pas l’air de connaître l’équivalent français pour "Fact Checking", non seulement n’a pas l’air de connaître l’article n°39 de la Charte de France Télévisions, mais n’a pas l’air, non plus, d’être au courant que le mot anglais "mail", se dit COURRIEL en français, puisqu'il a prononcé "mail" à l’antenne.

Bref, nous avons à faire, à un journaliste qui, soit ne s’informe pas de l’actualité de sa langue, soit s’en fout carrément de la langue française et de l’anglicisation qui est en train de s’installer partout.

Quoi qu’il en soit, fort de ces constatations, je demande au CSA d’intervenir auprès de ce journaliste et auprès de l’équipe de « C à Vous » pour que le mot "Fact Checking" disparaisse de l’émission et pour qu’il soit remplacé, ce faisant, par sa traduction française telle que donnée par France Terme qui est « Vérification des faits ».

Dans le même mouvement, merci de rappeler à Samuel Laurent, ainsi qu’aux autres journalistes de l’émission qu’ils ont, en tant qu’employés du service public de la Télévision, un devoir à l’égard de la langue française : celui de veiller à  son illustration, sa promotion, sa diffusion et sa défense.

 

France TWO ferme les jeux sur l'anglais de l'école de Marion Maréchal-Le Pen !

Mesdames, Messieurs,

La rubrique « L’œil du 20 heures » du JT de 20 heures de France 2, le mercredi 23 mai 2018, était consacrée à l’ISSEP, l’Institut de sciences sociales, économiques et politiques que vient d’ouvrir Marion Maréchal-Le Pen.

Bien évidemment, comme on pouvait s'y attendre, ce reportage a été à charge contre cette école, les journalistes cherchant à dénigrer le contenu enseigné, à mettre en doute son financement et à jeter le discrédit sur la qualité ou la neutralité des professeurs.

Mais tous ces journalistes, Julien Nény, Élodie Delevoye, Matthieu Rénier, Xavier Lepetit, Roméo Cristien, comme par hasard, n’ont pas dit que, comme toutes les grandes écoles françaises de ce genre, l’école de Marion Maréchal-Le Pen était vendue à la langue hégémonique du moment, c’est-à-dire, à l’anglo-américain ; ils n’ont pas dit cela comme si la politique du tout à l’anglais faisait consensus que l’on soit de droite, de gauche, du milieu ou des extrêmes, journalistes ou politiciens.

Moi, par curiosité, pour mieux m’informer, je suis allé sur le site Internet de l’école Issep, de Marion Maréchal-Le Pen.

J’ai constaté alors que les mots anglais "e-mail", pour COURRIEL, en français et "newsletter", pour INFOLETTRE, en français, y étaient employés. Pourquoi ces mots anglais, me suis-je dit, alors qu’il existe des mots français pour les remplacer ?

 J’ai constaté également que les magistères proposés étaient donnés en partie en anglais. Autrement dit, l’école de Marion Maréchal-Le Pen est autant soumise à la langue hégémonique et impérialiste anglo-américaine que les autres grandes écoles françaises.

Cette école est donc dans la mouvance actuelle du tout à l'anglais, et, ce faisant, elle est vendue autant que les autres au diktat de la finance anglo-mondialisée des BAFA et Cie et, par voie de conséquence, de la pensée unique qu’elle sous-tend.

Pourquoi les journalistes de « L’œil du 20 heures » n’ont-ils pas parlé de ce point commun entre l’Issep et les autres écoles françaises de ce type ?

Serait-ce pour ne pas dénoncer l’anglicisation En Marche, qu’elle vienne de l’ISSEP ou d’ailleurs ?

Moi, j’aurais demandé à Marion Maréchal-Le Pen pourquoi, si son école doit sortir du rang, si elle doit montrer une autre voie, si elle doit prouver, au nom de notre indépendance culturelle et linguistique, que l'on peut se passer de la langue de la TRUMPerie et de la BUSHerie, pourquoi elle n’a pas joué la carte de la Francophonie, la Francophonie pure et dure, institutionnelle et transnationale.

Pourquoi, à l’encontre de cela, a-t-elle l’air de regarder plus du côté de l’Oncle Sam que du côté de l’Afrique Sub-saharienne ? Pourquoi préfère-t-elle aller faire la belle en anglais, à Washington plutôt que d’aller à Dakar, à Abidjan, à Bamako, à Ougadougou, à Kinshasa, à Lomé, à Yaoundé, à Bangui, à Libreville, etc. donner des conférences en français.

Enfin, je lui aurais demandé si, in fine, elle n’en pincerait pas pour la langue des WASP, la langue des puritains blancs protestants d’Amérique, ceux qui, entre autres crimes, ont fait pendre Louis Riel en 1885, ce qui entraîna la mort politique, et la disparition à terme, des francophones de l’Ouest canadien. 

J’en aurais dit des choses, mais, hélas, force est de constater que les journalistes de « L’Œil du 20 heures » ont été moins curieux que moi, et cela n’est tout de même pas normal.

Fort de toutes ces constatations, est-ce que le CSA pourrait faire quelque chose pour que cesse le semblant d’information qui nous est infligé chaque soir au JT de 20 heures de France 2 ?

Je vous rappelle que la France tenait la 39e position du classement mondial de la liberté de la presse en 2017, une situation qui ne s’améliore pas, hélas. Il serait donc temps que le CSA sorte de son sommeil et agisse, enfin.



JT de 20 heures de France TWO, sous l'emprise britannique !

Mesdames, Messieurs,

Cela fait plusieurs années que je constate que les actualités de 20 heures de France 2 sont minées par l'anglomanie et qu'elles ne servent plus, ce faisant, les intérêts de la France, de la Francophonie et de la langue de la République, le français.

Les JT de 20 Heures diffusés le vendredi 18 et le samedi 19 mai 2018, qui ont fait une place énorme au mariage d'Harry et de Meghan Markle - les 3/4 du journal -, sous prétexte qu'Harry est de sang « royal » anglais, sont une preuve éclatante de l'abrutissement mental qui règne dans les équipes rédactionnellse de France 2.

Cela montre clairement, hélas, que cette chaîne du Service public FRANÇAIS est non seulement sous l'emprise de la langue anglaise, mais, plus encore, sous la botte du monde anglo-américain.

Cela dit, et fort de ce que j'ai vu aux JT de 20 h de France 2, les 18 et 19 mai, je demande au CSA de rappeler aux responsables éditoriaux des journaux télévisés, que nous sommes en République, que la France est un pays républicain, que la monarchie a été abolie pour instaurer le pouvoir du peuple par le peuple et que ce qui se passe dans la famille royale d'Angleterre devrait relever pour nous, du fait divers, ni plus ni moins.

Merci de rappeler aussi, aux journalistes et à tous les rédacteurs en chef des journaux télévisés de France 2, que la famille que nous devrions traiter royalement en France, c'est la famille des pays qui forment la Francophonie, la Francophonie qui est notre seule chance, dans la mondialisation, de pouvoir vivre et travailler demain, en français.

Faire remarquer alors à ces messieurs-dames que c'est de cette famille à construire et à fortifier qu'il faut parler, car ce qui se passe à la cour d'Angleterre ne servira jamais nos intérêts.

 

Karaoké en anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Au 20 heures de France 2, le vendredi 18 mai 2018, la journaliste, Caroline Sinz, qui commentait un reportage consacré au Karaoké haut de gamme à Paris, a trouvé le moyen de placer de l’anglais dans les images qu’elle nous a transmises.

En effet, si l’immense majorité des chansons utilisées en France pour faire du Karaoké sont des chansons en langue française, Caroline Sinz est tombée, elle, comme par hasard, sur une chanson en anglais !

Qui dira après ça qu’il n’y a pas de volonté politique sur France 2, d’abrutir les Français à l’anglais pour les convaincre coûte que coûte de se mettre à cette langue ?

À l’appui de cet exemple, puis-je demander au CSA de diligenter une enquête d’investigation auprès des journalistes et des directions éditoriales des JT de France 2, pour savoir si ces messieurs-dames ne percevraient pas des dessous de table du British Council, ou autres Wall Street Institute, des dessous de table afin d’arrondir leurs fins de mois tout en répondant aux directives euro-mondialistes d’anglicisation générale des masses ?

 

L'OPEN SPACE et le TURNOVER de Valérie Heurtel sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le lundi 14 mai 2018, aux actualités de 20 heures, sur France 2, la journaliste Valérie Heurtel qui commentait un reportage sur le travail de nuit, a employé deux mots anglais qu’elle aurait pu éviter si elle avait un tant soit peu de respect pour la langue française, la langue des téléspectateurs.

Elle a employé le mot anglais "open space" pour qualifier un espace de travail ouvert, puis "turnover" pour nous parler d’une forte ROTATION de personnel.

Ces deux termes anglais trouvent des traductions françaises dans le site France Terme (http://www.culture.fr/franceterme), un site qui est consacré aux termes publiés au Journal officiel de la République française par la Commission d'enrichissement de la langue française. Ainsi, plus de 7 900 termes sont accessibles pour nommer en français les réalités nouvelles et les innovations scientifiques et techniques.

Pourquoi, ce faisant, Valérie Heurtel n’a-t-elle pas fait son travail correctement en cherchant dans le site France Terme des équivalents français aux mots anglais qu’elle a utilisés dans son reportage ? C’est tout de même à elle de faire l’effort de parler français correctement et non aux téléspectateurs d'apprendre l’anglais pour la comprendre.

Qu’attend le CSA pour diffuser auprès des journalistes de France Télévisions une note de service rappelant leurs obligations à l’égard de la langue française et qu’attend-il pour les « abonner » à France Terme pour leur faire comprendre qu’il y a moyen d’éviter les anglicismes ?

 

L'Eurovision ou l'horreur linguistique sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Samedi 12 mai 2018, France 2 a diffusé la finale du concours de l’Eurovision de la chanson.

Une question m’est tout de suite venue à l’esprit lorsque j’ai entendu les présentatrices portugaises s’exprimer en anglais : pourquoi ont-elles commenté la cérémonie de l’Eurovision en direct du Portugal, en anglais ?

Pourquoi, ce faisant, Stéphane Bern et Christophe Willem, envoyés spéciaux à Lisbonne, pour France 2 pour commenter cet évènement, n’ont-il eu rien à redire sur le caractère pro-anglais de la présentation portugaise de la cérémonie ?

En anglais, alors que la cérémonie aurait dû se faire en portugais, puisqu’elle se déroulait au Portugal, et, de plus, pas en anglais seulement, puisque les langues officielles de l’Eurovision sont le français et l’anglais.

Quel mépris pour les langues portugaise et française que cette présentation ! Et quel mépris pour les spectateurs portugais de la salle : ils sont chez eux et doivent subir le spectacle en anglas ! Mais dans quel monde vivons-nous ?

De plus, pourquoi avoir envoyé Stéphane Bern et Christophe Willem à Lisbonne, au Portugal pour nous commenter cette finale, alors qu’il aurait suffit qu’ils fassent leurs commentaires à partir d’un studio, à Paris ? À l’heure où l’on ne cesse de nous parler de faire des économies en tout domaine, n’est-ce pas gaspiller de l’argent public, que de procéder ainsi ?

Enfin, je dénonce l’attitude d’Élodie Gossuin, la Française qui a présenté à l'antenne, les résultats du jury français, car elle a présenté ces résultats en anglais et en français, comme si la France était un pays bilingue français-anglais.

C’est la troisième fois qu’elle présente pour la France, les résultats du jury français, et c’est la troisième fois qu'elle le fait en bilingue français-anglais.

N’y aurait-il personne à France 2, à France télévisions ou au CSA pour rappeler à cette dame que le français étant une des deux langues officielles de l’Eurovision, il est inutile de faire de la publicité à l’anglais, la langue qui, non seulement est en train de tuer le français à l’Eurovision, mais d’y tuer également toute la diversité linguistique.

Qu’Élodie Gossuin prenne exemple sur Leticia Carvalho qui a communiqué les résultats pour la Suisse avec une entrée en politesse en portugais, puis est passée au français pour donner les résultats du jury suisse.

Eh oui, c’est comme cela qu’il faudrait faire lorsqu’on est un pays francophone (je pense également à la Belgique) : une phrase de politesse dans la langue du pays où se déroule la cérémonie, puis passer au français pour les résultats officiels !

Je me félicite tout de même de la prestation de nos représentants, Madame Monsieur, qui non seulement ont bien chanté, mais ont chanté entièrement en français !

Cela dit, fort de toutes ces constatations, je demande au CSA, au cas où, hélas, la France participerait encore à ce concours l'an prochain, de faire le nécessaire pour qu’elle y participe par une chanson chantée entièrement en français et pour que la représentante du jury français cesse d'utiliser l'anglais dans ses commentaires, notre pays n’étant pas encore tout à fait sous domination anglo-américaine.

Eurovision 2018, l'anglicisation En Marche ! от Télé-Afrav на Rutube.



FASTING et faute d'orthographe sur M6 !

Mesdames, Messieurs,

Le mardi 8 mai 2018, Xavier de Moulins, le journaliste présentateur du journal télévisé du 19/45 de M6, a employé le mot anglais FASTING, pour nous parler de JEÛNE.

De plus, le mot anglais est apparu sur nos écrans de télévision, un terme anglais ou anglo-américain bien inutile, puisqu’il était presque correctement traduit, juste au-dessus, par « JEŪNE INTERMITTANT » ? (sic).

 Je dis « presque », parce que, malheureusement, outre l’accent circonflexe bien timide, sur le « U » de « JEÛNE » (Ū), ressemblant plutôt à un macron*, il y avait aussi une belle faute d’orthographe, puisque le « ent » d’intermittent était écrit avec un « a » (INTERMITTANT(sic)) ! ».

Cela dit, le CSA pourrait-il rendre obligatoire un Monsieur, ou une Madame, langue française pour chaque chaîne de télévision, une personne qui veillerait au bon usage de notre langue et qui ferait le nécessaire pour éviter qu’elle ne s’anglicise de trop ?

Merci d’agir vite, car il y a urgence.

(*)  Le macron est un signe diacritique (du grec διακριτικός / diakritikós, « qui distingue ») c’est-à-dire un signe accompagnant une lettre ou un graphème pour :

- en modifier le son correspondant ;

- distinguer le mot qui l’inclut d'un autre mot homonyme.

Ainsi les accents, le tréma et la cédille sont des signes diacritiques. Mais la langue française n’utilise normalement pas de macron, barre horizontale que l’on place le plus souvent au-dessus d’une voyelle dans certaines langues.

 

SNOW FARMING sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Au JT du 20 heures de France 2, le samedi 5 mai 2018, j’ai constaté que les journalistes Laurent Delahousse et Denis Sébastien avaient employé les mots anglais "snow farming" pour nous parler d’une technique de pré-conservation de la neige.

Laurent Delahousse, pour lancer le reportage qui allait traiter ce sujet, nous a dit « […] on appelle cela le "snow farming" » !

Denis Sébastien en commentant le reportage, a dit « cette technique appelée le "snow farming" » !

« On appelle cela le "snow farming" », « cette technique appelée le "snow farming" » ont-ils dit. Soit, on dit certainement cela, mais dans les pays anglophones et, il n’y a aucune raison qu’on appelle cela ainsi en Francophonie !

Si ces messieurs ont la flemme de traduire ou de chercher un équivalent français pour remplacer cette expression anglaise, il n’ont qu’à changer de métier, il paraît qu’il y a beaucoup de chômeurs en France, et, par conséquent, France Télévisions ne devrait donc pas avoir de mal à les remplacer.

Merci au CSA de parler de cela au directeur de France 2.

 

Busnel, l'anglolâtre, n'a rien à dire face au THE END de Zep !

Mesdames, Messieurs,

Sur France 5, le jeudi 3 mai 2018, François Busnel, le présentateur et l’animateur de l’émission littéraire « La Grande Librairie », a invité sur le plateau Zep, un auteur français de bandes dessinées. Celui-ci nous présenta alors son nouveau livre, un livre intitulé en anglais, "The End".

Hélas, comme on pouvait s’y attendre, François Busnel ne fit aucune remarque au sujet de ce titre en anglais, comme s’il était tout à fait normal qu’un auteur français qui publie un livre, qui vient en parler en France dans une émission littéraire, qui est reçu pour en faire la promotion sur une chaîne du service public de la télévision française, comme s’il était tout à fait normal donc, que ce livre soit nommé en anglais !

Bien évidemment, cette non-réaction de François Busnel n’est pas surprenante de sa part, vu que, dans la plupart de ses émissions, il nous inflige une entrevue en anglais d’un auteur anglophone.

Mais tout de même, à force de ne rien dire, à force de fermer les yeux et les oreilles sur l’anglais qui s’installe partout, ne risque-t-on pas de le laisser prendre le dessus sur notre propre langue ?

Et de se demander si le sort des émissions littéraires françaises ne sera pas le même que celui des émissions de variétés, c’est-à-dire des émissions envahies par l’anglais ?

Pour tenter d’éviter cette triste perspective, je demande alors aux responsables du CSA de rappeler à M. Busnel que, lorsqu’on a l’honneur de travailler pour la télévision du service public français, on doit servir la langue française surtout et avant tout, et non pas profiter de sa présence à l'antenne pour rappeler
les téléspectateurs au bon souvenir de l’anglais.

 

La langue française hors CADRE sur France Two !

Mesdames, Messieurs,

Le lundi 30 avril 2018, au journal télévisé de 20 heures sur France 2, j’ai constaté que le journaliste, André de Chalvron, a employé par deux fois le mot anglais « cameraman » dans le reportage qu’il commentait sur le double attentat qui avait eu lieu dans la journée en Afghanistan.

Le mot anglais est également apparu en sous-titre sur nos écrans pour nous présenter un cadreur afghan rescapé de l’explosion, M. Alam, de Zhwandoo TV.

Pourquoi le terme français CADREUR n’a été employé ni par le journaliste ni par le technicien chargé de faire les sous-titres ?

Pourquoi cela, alors que l’équivalent français pour le terme anglais existe, un terme qui est paru, de surcroit, au Journal officiel en 1972, c’est-à-dire depuis plus de 46 ans !

Il y a vraiment du laisser-aller dans la rédaction des JT des 20 heures de France 2 !

Fort de cette triste constatation, je demande aux responsables du CSA quand est-ce qu’ils comptent faire quelque chose pour venir au secours de notre langue malmenée ?

 

Non assistance à langue en danger, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le cadre de l'opération "Duo Day"(sic), une opération conduite par la secrétaire d'État aux personnes handicapées, le journal de 20 Heures de France 2, le jeudi 26 avril 2018, a invité Alienor Vinçotte, une étudiante en journalisme atteinte d'un handicap, celui d’être sourde de naissance.

Très bien, cette journée pour aider l’insertion des personnes en situation de handicap dans le monde du travail, très bien, d’avoir invité une handicapée sur le plateau pour nous présenter la météo et pour ensuite s’entretenir de sa situation avec Anne-Sophie Lapix, la présentatrice du JT, mais pourquoi, cependant, cette journaliste n’a-t-elle rien dit sur le caractère illégal de la dénomination en anglais de cette journée ?

Pourquoi Anne-Sophie Lapix n’a-t-elle eu rien à dire au sujet de cet anglicisme qui est venu polluer notre environnement linguistique ?

En effet, elle a fait comme si de rien n’était, comme s’il était normal qu’en France, un organisme public nomme en anglais un évènement qu’il crée ou parraine.

Anne-Sophie Lapix a fait comme ces gens dans le métro qui font semblant de ne rien voir, de ne rien entendre, alors qu’au fond de la rame, une personne se fait agresser.

La langue française s’est fait agresser avec l’opération "Duo Day" et la journaliste n’a rien dit, c’est inadmissible.

Et cela est d’autant plus inadmissible qu’Anne-Sophie Lapix, comme tous les journalistes qui travaillent pour le service public de la télévision ou de la radio, a parmi ses obligations, celle de veiller à la promotion, à l’illustration, à la diffusion et à la défense de la langue française.

Cela dit, pour qu’il ne devienne pas un handicap de vouloir vivre, travailler et être informé en français, en France, je demande au CSA d’intervenir auprès d’Anne-Sophie Lapix et des journalistes de France Télévisions, en général, pour qu’ils cessent de rester les bras croisés ou fassent semblant de ne pas entendre, lorsque notre langue se fait agresser.

Les montrer du doigt pour non-assistance à langue en danger, devrait leur donner mauvaise conscience, à défaut de pouvoir les verbaliser.

 

France TWO, tellement anglicisée qu'elle en devient royaliste !

Mesdames, Messieurs,

Les deux premiers reportages du JT du 20 heures de France 2, le lundi 23 avril 2018, ont été consacrés au Royaume-Uni : un reportage sur le troisième enfant de Kate et de William et un reportage sur le prénom qui pourrait bien être donné à cet enfant.

Franchement, n’y a-t-il pas plus important, en ce moment où la lutte sociale bat le pavé partout en France, que de nous parler des princes et des princesses d’Angleterre ?

Pour le coup deux envoyés spéciaux de France 2 étaient sur le terrain : Maryse Burgot et Loïc de La Mornais.

Apparemment, on a de l’argent à France 2, car, tout de même, il y a bien d’autres sujets d’information de par le monde, autrement plus dignes d’intérêt que ce fait divers qui, de surcroit, ne devrait intéresser que les Britanniques, voire que l’anglosphère.

Mais non, France 2, nous parle de cet évènement comme si nous étions nous-mêmes des Britanniques, preuve s’il en fallait une, que la Rédaction du JT de France 2 est sous influence du monde anglo-américain et que ce n’est pas pour demain qu’elle nous vante la langue française, la Francophonie et le plurilinguisme.

On se souvient qu’Agnès Vahramian, ancienne directrice de la rédaction des JT de 20 heures, avait fait des pieds et des mains, pour partir aux É-U-A en tant qu’envoyée spéciale de France Télévisions.

Eh oui, c’est qu’elle voulait partir pour parler encore un peu plus l’angliche, tout frais payés de surcroît, et pour revenir, encore plus forte d’anglo-certitudes, pour les immiscer encore un peu plus, une fois rentrée en France, dans les rédactions qu’elle aura sous sa coupe.

Tout cela est vraiment scandaleux.

Fort de ces constatations, est-ce que le CSA pourrait mettre un peu d’ordre dans tout ça, en rappelant, notamment, aux directions éditoriales des JT de 20 heures de France 2 que les téléspectateurs français ne sont pas des Britanniques, qu’ils sont plutôt républicains et non royalistes et qu’en cela, ils n’ont pas à être abrutis avec des reportages sur des princes et des princesses, qui n’ont eu pour seul mérite que de naître dans un château à l’abri, qui plus est, d’une des monarchies les plus nantie du monde. 

 

Promotion de cours d'anglais à Malte sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le vendredi 20 avril 2018, aux actualités de 20 heures de France 2, il y a encore eu un reportage qui a mis en avant l'enseignement de l'anglais !

Cette fois-ci, ça se passait à Malte, ancienne colonie britannique

Pourquoi, toujours et encore l'anglais, une langue qui est devenue la langue de la globalisation, le globiche, c'est-à-dire, la langue du compactage humain qui transformera l'humanité en un seul bloc uniforme, gérable et serviable à souhaits, dans une dictature mondiale de type GAFA et Cie.

Notre télévision de service public, face à la politique du tout-anglais, tant française qu'européenne, ferait mieux d’œuvrer à notre émancipation linguistique en ouvrant les téléspectateurs vers les autres langues et cultures du monde et, en ce sens, elle serait bien inspirée de diffuser sur ses ondes, des reportages qui mettent en avant d'autres langues que l'anglais, des langues comme l'espagnol, l'italien, l'allemand, le russe, le mandarin, par exemple ?

Oui, refusons la discrimination linguistique qui met en avant la langue anglaise au détriment de toutes les autres langues du monde.

Je sais bien qu'il y a des pressions de partout pour que l'anglais, ou plutôt l'anglo-américain, règne en maître absolu en France et en Europe. Je sais bien que les partisans de la langue de la première puissance militaire et d'espionnage du monde, ont les moyens d'imposer en douceur (et dans le divertissement) cet idiome, mais, tout de même, comment se fait-il qu'il n'y ait personne, ou presque, qui proteste contre cette imposture, cette dictature qui ne dit pas son nom.

Nous sommes en train de tout perdre : nos retraites, notre Sécu, notre code du travail, etc.... et notre langue.

L'anglais partout, c'est d'autant plus ridicule qu'avec la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE, l'anglais ne fera plus partie des langues officielles de l'Union. Autrement dit, l'hégémonie actuelle de l'anglais au sein des Instances de Bruxelles devra cesser sous peu au nom des traités qui régissent l'Union.

Cela dit, et au nom de la lutte contre la discrimination, je demande aux responsables du CSA d'exiger auprès de nos chaînes publiques de ne passer de reportages sur l'anglais que si elles sont capables de diffuser en même temps et en parallèle, un reportage traitant d'une autre langue étrangère.

Cette exigence aurait le double mérite : celui d'oeuvrer pour une meilleure équité entre les langues étrangères et celui de participer à la préservation de la diversité linguistique.

De plus, cette exigence répondrait à l'esprit de l'article 4 de la loi n°94-665, dite loi Toubon qui dit : « Lorsque des inscriptions ou annonces visées, apposées ou faites par des personnes morales de droit public ou des personnes privées exerçant une mission de service public font l'objet de traductions, celles-ci sont au moins au nombre de deux. (...) »

 

FREE sur Arte, une chaîne de télévision prisonnière de l'anglomanie ambiante !

Mesdames, Messieurs,

Le mardi 17 avril 2018, sur Arte, à la rubrique Désintox de l’émission 28 Minutes, j’ai constaté que l’image de fin était faite d’un billet de train avec marqué dessus FREE, autrement dit en anglais pour nous dire que le billet était GRATUIT.

Pourquoi avoir eu recours à un terme anglais, alors que sur une chaîne de télévision franco-allemande, en toute logique, ce sont plutôt les termes allemand et français qui auraient dû apparaître ?

Ce n’est pas la première fois, hélas, que je remarque cette préférence à l’anglais dans cette rubrique. Il y a notamment le terme anglais NEWS pour qualifier les INFOS qui y apparaît régulièrement. J’ai vu également l’expression "Insert Coin", sur une machine à café, "drink", "on/off", "out", etc.

Pourquoi cette manie qui consiste à nous intoxiquer à l'anglais ? 

- Serait-ce parce qu’il faut qu'Arte participe à l'anglicisation-américanisation en marche ou serait-ce pour des raisons purement mercantiles : Arte, étant une chaîne franco-allemande, elle utiliserait l'anglais pour éviter de faire les frais d'une double traduction, français-allemand ?

Autrement dit, cette chaîne publique franco-allemande ne serait-elle pas prête à vendre son âme, puisque, apparemment, elle est prête à vendre les langues allemande et française au profit de l'anglais-roi.

Fort de cette constatation, je demande au CSA d'aller voir les responsables d'Arte pour leur rappeler qu'Arte est une chaîne franco-allemande et non anglo-américaine et que, ce faisant, la langue anglaise n'a pas à y être prépondérante ni à servir de langue commune entre les téléspectateurs allemands et la français.

 

Le PIPELINE, de Jacques Munier sur France Culture !

Mesdames, Messieurs,

Sur France Culture, le vendredi 13 avril 2018, vers 6h45, j’ai entendu, de la bouche du journaliste Jacques Munier, le mot anglais PIPELINE.

Comment se fait-il que ce monsieur ait employé ce mot anglais, alors qu’en français, il faut dire OLÉODUC, tout simplement ?

Est-ce que le CSA pourrait rappeler à M. Munier ses obligations à l’égard de la langue française, lui dire que travailler pour une radio du service public entraîne un devoir d’exemplarité en matière de langage et que ce n’est pas parce que « France » est écrit avec un « f » minuscule dans le logo de France Culture qu’il faut minorer le français au profit de l’anglais ?

 

Faute de français en direct sur France 5 !

Mesdames, Messieurs,

Le lundi 9 avril 2018, sur France 5, l’animatrice de l’émission « C à Vous », Anne-Élisabeth Lemoine, pour nous dire qu’une jeune fille allait chanter en direct sur le plateau, a employé le mot anglais "LIVE".

« C’est l’heure du "LIVE" ! », a-t-elle lancé !

Pourquoi ne pas avoir plutôt dit, afin d’éviter le mot anglais "LIVE", quelque chose du style : « Voici l’instant : chanson en direct ! » ?

La jeune fille en question était Jane Constance, une jeune aveugle désignée artiste de l'UNESCO pour la paix en septembre 2017, en reconnaissance de son engagement à promouvoir et à sensibiliser le public à l'inclusion et à l'autonomisation des personnes handicapées dans la société.

Cette jeune fille d’origine mauricienne a très bien chanté, et en français de surcroit - double bravo, donc à elle-, mais par contre, si Anne-Élisabeth Lemoine nous a accablé du mot anglais "LIVE" pour nous la présenter, le technicien responsable de l’inscription du titre de la chanson sur nos écrans, a fait une faute de français, puisqu’il a oublié le « n' » qui marque la négation dans « Quand on n’a que l’amour ».

Voilà où nous en sommes : quand on manque de rigueur pour éviter les anglicismes, le manque de rigueur déteint sur toute la langue, et plus généralement, encore, bien sûr, sur tout ce qui fait notre vie.

Merci au CSA de signaler ce manque de rigueur à Anne-Élisabeth Lemoine et au technicien chargé des incrustations-vidéo ce jour-là, et, plus généralement parlant, merci de rappeler à ces messieurs-dames les journalistes et employés de France Télévisions qu’ils ont parmi leurs obligations celle de veiller à la promotion, à l’illustration et à la défense de la langue française.

 

Ruquier et l'anglais de Macron sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Sur France 2, le samedi 7 avril 2018, dans l’émission « On n’est pas Couché », une émission animée et coproduite par Laurent Ruquier, celui-ci et ses deux chroniqueurs, Christine Angot et Yann Moix, ont parlé du mot "bottom up" que le président Macron avait employé le 29 mars dernier, lors d’un colloque qu’il a organisé à Paris, sur l’intelligence artificielle.

Force a été de constater que ces messieurs-dames ont longuement disserté sur le sens que le mot anglais "bottom up" pouvait bien avoir en français, mais aucun n’a critiqué le fait que le président de la République française farcisse ainsi ses discours de mots anglais et que les Français, ou autres Francophones qui l’écoutent, soient obligés alors de faire un travail de traduction pour le comprendre.

Un proverbe dit que lorsque le sage montre la lune avec le doigt, l’idiot regarde le doigt du sage. Eh bien moi, ce soir-là, j’ai eu l'impression que Ruquier, Moix et Angot se comportaient comme des idiots en se focalisant sur le "bottom up" de Macron et non sur Macron, l’anglomane.

Oui, peu importe après tout, ce que "bottom up" veut dire, car ce qui compte avant tout, c’est de dénoncer un président de la République qui ne s’exprime pas pleinement en français, dans une langue compréhensible de tous, un président qui participe avec ses anglicismes coutumiers à l’anglicisation de notre pays, un président anglolâtre qui nous enferme chaque jour davantage dans le giron de la langue de Goldman Sachs et Cie et de celle de la TRUMPerie.

Alors merci au CSA d’aller dire à MM. Ruquier et Moix, ainsi qu’à Mme Angot que lorsqu’on a l’honneur de travailler pour le service public de la télévision française, son travail ne consiste pas à jouer aux traducteurs anglais-français pour participer à apprendre l’angliche aux téléspectateurs, mais plutôt à mettre en exergue la langue française en œuvrant à sa promotion, à son illustration et à sa défense, et quand viendrait même de parler d'un anglomane, c’est de l’anglomanie de l’anglomane qu’il faut parler pour essayer de le guérir et non se contenter d’essayer de traduire ce qu’il a bien voulu dire.

Ruquier et l'anglais de Macron ! от Télé-Afrav на Rutube.



François Busnel, un anglomane sur France 5

Mesdames, Messieurs,

Sur France 5, dans l'émission La Grande Librairie du jeudi 5 avril 2018, il y a eu, une fois encore, un invité anglophone : Jonathan Franzen. Pour le coup, François Busnel, l’animateur et présentateur de l’émission, s’était déplacé à Santa-Cruz, en Californie, aux États-Unis d’Amérique.

Il y avait eu Douglas Preston, en angliche sur le plateau de l’émission, le 29 mars et il y aura John Le Carré, le jeudi 12 avril, chez lui, en Angleterre, et, pour le coup encore, redéplacement à l’étranger de Busnel pour les besoins du reportage. Soit dit en passant, est-il normal que le service public de la télévision française paye ainsi des voyages « linguistiques » aux États-Unis d’Amérique ou en Grande-Bretagne à ce monsieur ?

Force est donc de constater que sur 3 émissions, il y en aura eu 3 dans lesquelles la langue anglaise aura été invitée !

Pourquoi tant de favoritisme à l'égard de la langue anglaise ? N'y aurait-il pas là de la discrimination dans l’air à l'encontre des autres langues étrangères, puisque « langues étrangères » n'a l'air de rimer, dans La grande Librairie de Busnel, qu'avec l'anglais ?

Plus généralement parlant, pourquoi faut-il qu'il y ait de l'anglais partout, même dans une émission littéraire, sur une chaîne publique, qui plus est, une chaîne censée mettre en avant, de par ses statuts, la langue française et la Francophonie.

Bien évidemment, inviter un écrivain non francophone à venir s’exprimer dans cette émission n’est pas un problème, le problème, c'est que dans 98 % des cas, il s'agit d’un anglophone, comme s’il n’y avait que les écrivains qui écrivent en anglais qui méritent d’être connus et entendus, comme si les langues étrangères, devaient se résumer au seul anglais.

En France, hélas, on a tendance à parler de « langues étrangères » au pluriel, pour nous présenter au final que de l'anglais au singulier et cette réduction des langues est proprement scandaleuse.

Quand le ministre socialiste de l'Éducation nationale, Lionel Jospin, dans les années 2000, a voulu instaurer l’initiation aux langues étrangères à l’école primaire, on a assisté à une imposition de l'anglais partout : moralité, 98% des cours de langues qui sont donnés actuellement en primaire sous prétexte d’initier nos enfants aux langues étrangères, sont pour l'anglais.

Il en est de même pour Busnel : lorsqu'il reçoit un invité non-francophone, dans la plupart des cas, il s'agit d'un anglophone. D'ailleurs, Busnel parle anglais, parle-t-il une autre langue étrangère ? -  J'en doute !

Je veux bien que l'on donne la parole aux langues étrangères à la télévision française, mais à condition qu'il y ait un réel plurilinguisme, une réelle égalité entre les langues, sans favoritisme aucun pour l'anglais.

Est-ce que le CSA aura le courage d'aborder ce problème ? Vu la politique du tout-anglais menée actuellement par la France et par l'Union européenne, j'en doute fort, mais je pose la question tout de même.

Face aux invités anglophones de Busnel, nous serions tout de même en droit de nous poser au moins deux questions :

1 - Pourquoi tant d'anglais dans une émission qui devrait plutôt mettre le français en exergue ?

2 - Quel est le but de cette émission : nous faire aimer la lecture ou de nous donner envie d'apprendre l'anglais ?

Enfin, pour tenter de soigner M. Busnel de son anglomanie patentée, pourquoi le CSA ne lui ferait pas découvrir l'art de la géo-linguitique en lui proposant d’inviter sur le plateau de La Grande Librairie, le professeur d'université anglais Robert Phillipson, un éminent linguiste qui a écrit de nombreux livres dénonçant l'impérialisme planifié de la langue anglaise ?

Dans l’attente de vos actions, je vous remercie de votre attention.

 

Rebecca Manzoni, une taupe de l'anglicisation sur France Inter !

Mesdames, Messieurs,

Le lundi 2 avril 2018, sur France Inter, vers 7h30, dans l’émission le 7/9, l’animatrice Rebecca Manzoni, profitant que la comédie musicale Le Livre de la Jungle était jouée (en français) actuellement au théâtre des Variétés à Paris, consacra sa rubrique Pop and Co à nous passer des extraits de chansons en anglais du Livre de la Jungle.

Mais de qui cette dame se moque-t-elle ? Si elle aime tant que ça l’anglais, qu’elle quitte la France, aille chez les Ricains et qu’elle nous foute la paix.

Il n’est tout de même pas normal qu’au moins 80% des chansons que cette dame nous présente à travers ses prises d’antenne, soient en anglais. Et que dire des titres de ses rubriques : Pop and Co, Tubes and Co ? De l’anglais, encore !

Non seulement, Rebecca Manzoni participe à rendre minoritaire la chanson en français sur France Inter, mais sa forte propension à lécher tout ce qui est anglophone, est profondément discriminant à l’égard des autres langues du monde.

Avec elle, c’est sûr, notre jeunesse sera convaincue que l’anglais est une langue supérieure et que les autres langues, forcément, puisqu’on ne les entend jamais, sont inférieures et ne méritent donc que de continuer à mourir.

Il est donc inadmissible que Rébecca Manzoni agisse ainsi et en toute impunité, qui plus est ; inadmissible de faire passer l’anglais avant le français en France et inadmissible de passer à la trappe (d’auschwitzïser) l’expression en langues étrangères autres que celle exprimée en anglais.

Je demande au Président du CSA et à tous les membres de cet organisme chargés de faire respecter la loi sur les ondes françaises, d’agir auprès de la direction de France Inter pour que des sanctions soient prises à l’encontre de Mme Rébecca Manzoni et qu’il lui soit intimé l’ordre de cesser au plus vite son comportement discriminatoire et anti francophone.

 




Publié par Régis RAVAT le 20 avril 2018

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