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ÉCRIRE AU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIOVISUEL (CSA), 4e trimestre 2018

Il y a trop d'anglicismes à la télévision. Pourtant, la charte de France Télévisions stipule en son article 39 :

« Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

Protestons contre l'anglicisation ! Pour cela, écrivons régulièrement au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dès que nous surprenons un journaliste, un présentateur, un animateur d'émission, etc. en flagrant délit d'anglomanie.

1- Pour protester, utilisez le formulaire du CSA :

http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Alerter-le-CSA-sur-un-programme

2 - Après avoir écrit au CSA, envoyez une copie de votre protestation à la chaîne concernée.

- pour France 2, utilisez le formulaire suivant : http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/mediateur-info? -  http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 (ou
https://www.facebook.com/M%C3%A9diateur-des-programmes-France)- ​tél. : 0890 71 02 02 (0,15€/min) et Merci de protester contre l'anglomanie de France TWO, auprès du Président du CSA : olivier.schrameck@csa.fr  et de son responsable "langue française" : patrice.gelinet@csa.fr

- pour France 3 :​ http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/votre-tele-et-vous/ - ​tél. : 0 890 71 03 03 (0,15€/min)

- pour France 4 :​ http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france4 - ​tél. : 0 890 71 04 04 (0,15€/min)

- pour France 5 :​ http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 - tél. : ​0 890 71 05 05 (0,15€/min)

- pour France  Ô :​ https://www.france.tv/services/aide-contact.html

- pour Arte : https://www.arte.tv/question/?lang=fr

- pour M6 : http://www.m6.fr/m6-et-vous/contact-service-telespectateurs.html

- pour Radio France : http://mediateur.radiofrance.fr/mediateur/

- etc.

3 - Après avoir écrit au CSA et à la chaîne concernée, envoyez une copie de votre protestation au journaliste ciblée.

S'il travaille pour le groupe France Télévisions (France 2, France 3, etc.), pour trouver son adresse électronique, c'est facile, elle se bâtit sur cette structure : prénom point nom @francetv.fr. On peut ainsi écrire à Laurent Ruquier (laurent.ruquier@francetv.fr) ou à Laurent Delahousse (laurent.delahousse@francetv.fr), etc.

        Il y a également d'autres structures utiles à connaître :

        Radio France : prénom point nom @radiofrance.com

        TF1 : initiale du prénom nom @tf1.fr

        Le Monde : nom @lemonde.fr

        Le Figaro : initiale du prénom nom @lefigaro.fr

        Libération : initiale du prénom point nom @liberation.fr

        Les Échos : initiale du prénom nom @lesechos.fr

        Etc.

4 - Ces trois phases terminées, envoyez une copie de votre protestation au président du CSA, M. Olivier Schrameck : olivier.schrameck@csa.fr, à M. Patrice Gélinet, le Monsieur langue française et Francophonie au CSA : patrice.gelinet@csa.fr et au Président de la République : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

 

 5 - Enfin, pour parfaire votre travail de dépollution linguistique, adressez-nous la copie de votre protestation pour que nous puissions la mettre, ici, dans cette page, à la vue de tous, et qu'ainsi chacun puisse se faire le relai de celle-ci, étant entendu que plus nombreux nous serons à protester sur un sujet donné, plus nous aurons des chances de faire reculer l'anglicisation.

 

France TWO : règles publicitaires dans l'automobile, mais rien sur le français dans la publicité !

Mesdames, Messieurs,

Le vendredi 5 octobre 2018, dans le journal de 20 heures de France 2, il a été question de la publicité qui se fait dans le monde de l’automobile.

Force a été de constater que si la journaliste, Anaïs Bard, qui commentait le reportage, nous a dit que la publicité dans l’automobile devait être consensuelle, qu’elle devait redorer l’image de la voiture ternie par la pollution et le scandale du diesel, qu’elle devait être respectueuse des valeurs environnementales qui interdisent notamment des images de voitures hors des routes, qu’elle devait jongler également avec les règles du code de la route et que, ce faisant, il fallait veiller au port de la ceinture de sécurité pour tout conducteur ou passager, etc., bref, la liste des contraintes mentionnées dans ce reportage pour faire de la publicité dans l’automobile a été longue.

Cette liste a été longue en effet au point que le directeur de la BETC Paris (une agence publicitaire), M. Antoine Choque, a qualifié toutes ces règles de très contraignantes.

Très contraignantes, peut-être, mais en matière de langue française, très, très laxistes, tout de même, ce monsieur parlant même devant un panneau (publicitaire) sur lequel est marqué ‶Fight The UNoriginal″ !

Conclusion : la journaliste, Anaïs Bard, faisant ce reportage sur la publicité dans l’automobile - publicité qui doit respecter de nombreuses règles -, n’a strictement rien dit au niveau de la langue française pourtant largement bafouée dans ce milieu en dépit de la loi (loi n°94-665, dite loi Toubon), pourquoi ?

Pourquoi cette dame a-t-elle occultée le sujet ? Pourquoi n’a-t-elle pas fait son travail jusqu’au bout ? Le mot « investigation » lui  serait-il inconnu ?

Serait-elle, elle aussi, un agent infiltré de l’anglicisation En Marche ?

Merci au CSA de bien vouloir se pencher sur la question.

 

Le français n'a pas la cote sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

La langue française n'a pas la COTE aux 20 heures de France 2, au point qu’on y confond « avoir la cote (être bien noté) » et « être près de la côte (partie du continent qui borde la mer) ».

Ainsi, peut-on voir sur le site de Francetvinfo mettant en ré-écoute le journal télévisé du dimanche 7 octobre 2018, le mot « cote » écrit avec un accent : « Automobile : la location longue durée à la côte (sic) » (https://www.francetvinfo.fr/economie/automobile/automobile-la-location-longue-duree-a-la-cote_2974993.html).

De plus, il y a un accent sur le « a », ce qui fait une seconde faute.

Deux fautes dans une phrases, bravo le Service public de la télévision censé pourtant défendre, promouvoir et illustrer la langue française !

Que penser aussi de la journaliste Justine Weyl qui a commenté ce reportage, et qui nous a parlé en anglais en employant le mot "leasing" à plusieurs reprises, alors qu'elle aurait pu parler français en employant le mot « crédit-bail » ? Cette journaliste a même fait apparaître le mot "leasing" en incrustation-vidéo sur nos écrans pour appuyer les explications qu’elle donnait.

Bref, pourquoi cette jeune journaliste s’est-elle crue autorisée à court-circuiter notre langue au profit de l’anglais ?

Est-ce que les responsables de France 2 qui l’emploient, lui ont parlé de ses obligations à l’égard de la langue française, de l'article 39 de la Charte de France Télévisions, notamment, cet article qui stipule que les termes étrangers sont proscrits de l'antenne lorsqu'il existe un équivalent français pour les remplacer ?

Devant tout ce laisser-aller, ce manque de rigueur à l’égard de notre langue, je demande au CSA de faire quelque chose pour que cela cesse et, en ce sens, pourquoi ne ferait-il pas passer une note de service à tout le personnel de France Télévisions pour lui rappeler que la langue française est la langue du Service public, qu’elle est l’élément premier de notre patrimoine et qu’il est de leur devoir de la protéger, de la bien parler et de la mettre en valeur. 

 

Le français, affaire classée sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le jeudi 11 octobre 2018 était le premier jour du Sommet de la Francophonie à Erevan, en Arménie, et, pas un mot de ce Sommet dans le journal de 20 heures de France 2 !

Par contre, Anne-Sophie Lapix, la journaliste présentatrice du journal, avec son COLD CASE et son NO DEAL, n'a pas oublié de nous rappeler au bon souvenir de l'anglais-roi.

De leurs côtés, dans un reportage consacré aux affaires policières non élucidées, les journalistes, Valéry Lerouge et Frédéric Furnémont, ont fêté la Francophonie à leur façon, en usant et en abusant du mot anglais COLD CASE (merci l’influence des séries américaines !), expression qu’ils auraient très bien pu éviter en nous parlant plutôt d’AFFAIRES CLASSÉES.

Mais qui est aux commandes de ce journal ?

Le British Council, le Wall Street Institute, le congrès pour la liberté de la culture (anglo-saxonne), les anciens de Blum-Byrnes, les retraités de l'Anglo-conference de 1961 ?

Que fait le CSA pour rappeler aux dirigeants de France 2 qu'en tant que chaîne publique française, elle a parmi ses missions celle de promouvoir, d'illustrer, de diffuser et de défendre la langue française et non de faire l'inverse en promouvant les anglicismes et en ignorant la francophonie ?

Par son silence, le CSA serait-il complice de l'anglicisation En Marche ? Ne serait-il, en fait, qu’un faux nez qui cacherait le Conseil Supérieur de l'Anglicisation ?

 

Rétro cassé sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 14 octobre 2018, sur France 2, le présentateur du journal télévisé du 20 Heures, Laurent Delahousse, nous parla de "vintage" pour introduire un reportage sur le retour des marques rétro.

Ensuite, la journaliste, Sophie Lanson, qui commenta le reportage, employa une dizaine de fois ce mot anglais sans prononcer, ne serait-ce qu'une fois,  le mot français « rétro ».

Devant cette anglomanie patente, n’est-on pas en droit de se demander s’il est normal que des journalistes qui, de surcroit, sont écoutés par plusieurs millions de téléspectateurs, fassent ainsi l'impasse sur un mot français, préférant faire la « pub » de son homologue anglais ?

Cela dit, est-ce que le CSA pourrait intervenir auprès de ces personnes indélicates pour leur rappeler leurs obligations à l’égard de la langue française ?

Merci.

 

Tous d'ACCORD pour angliciser, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20 heures de France 2, le mercredi 17 octobre 2018, à l’occasion d’un reportage sur l’impossibilité de trouver un accord dans le cadre du Brexit, les journalistes Anne-Sophie Lapix, Arnaud Comte et Valéry Lerouge nous ont parlé de NO DEAL pour nous dire qu’il n’y avait toujours pas d’accord de sortie entre la Grande-Bretagne et l’UE.

Pourquoi ces personnes ont-elles dit en anglais ce que par « PAS D’ACCORD », on pouvait dire en français ?

Pourquoi toujours et encore de l’anglais, comme si le rôle des journalistes était moins de nous informer que de participer à nous angliciser ?

De plus, pourquoi ne s’interrogent-ils pas sur les effets du Brexit au niveau de la langue anglaise dans l’UE ?

En effet, le Brexit devrait être une bonne occasion pour l’UE de rompre avec l’omniprésence de l’anglais en son sein, car avec la sortie de la Grande-Bretagne, plus aucun pays n’aura l’anglais comme langue officielle, l’Irlande ayant déclaré, le gaélique et Malte, le maltais.

Trouvera-t-on un journaliste de France 2 qui aura le courage de s’arracher de ses cours d’anglais, pour mettre cette question à l’ordre du jour ?

Merci au CSA de bien vouloir poser la question à l’ensemble des journalistes de France Télévisions.

 

VU sur France TWO, dans ONPC : Jean-Paul Gaultier en manque d'inspiration lexicale !

Mesdames, Messieurs,

Dans l’émission « On n’est pas couché » diffusée le samedi 20 octobre 2018 sur France 2, il y eut parmi les invités Jean-Paul Gaultier, le styliste et grand couturier bien connu.

Il est venu dans cette émission pour faire la promotion de son nouveau spectacle, un spectacle nommé "Fashion Freak Show" !

Eh oui, encore une dénomination en anglais, une dénomination en anglais émanant d’un Français, qui plus est, une dénomination qui n’a pas gêné le moins du monde Laurent Ruquier et ses chroniqueurs, ni aucun des invités présents sur le plateau ce soir-là.

Pourtant une oreille francophone saine, quand elle entend "Fashion Freak Show", aurait tendance à comprendre « Facho », «  fric » et « chaud » ! Le spectacle de M. Gaultier aurait-il pour thème le fascisme, le fric et le réchauffement climatique ?

Et Ruquier et son équipe d’en rajouter au niveau des anglicismes, et va-y les "guests", les "playlists", les "live", "les one women show" (il y avait sur le plateau Muriel Robin), etc.

Mais qui va rappeler à tous ces bobos que la moindre des politesses lorsqu’on parle aux Français, c’est de leur parler dans leur langue ?

Qui va demander à M. Jean-Paul Gaultier, lui qui est un créateur, pourquoi il n’a pas été capable de créer une expression française pour nous éviter cet affreux "Fashion Freak Show" et pourquoi, pour le coup, a-t-il l’air de suivre la mode de mettre de l'anglais partout, alors qu’il est plutôt quelqu'un que l'on suit et non un suiveur ?

- Le CSA ?

 

Non-assistance à langue en danger sur M6 !

Mesdames, Messieurs,

Encore un nouveau terme anglais : "LIGHT VIBES" (?!), un terme vu et entendu dans le « 19/45 » de M6, le lundi 22 octobre 2018, alors que, selon ce qu’il est dit au début du reportage, il s’agirait d’une innovation… française (?!)

Ce faisant, comment se fait-il que les journalistes du 19/45 qui ont fait ce reportage, n’aient pas demandé à Monsieur Jocelyn BOUYSSY, Directeur général du groupe CGR et créateur de cette innovation technologique, pourquoi il a eu recours à un terme anglais, court-circuitant notre langue et participant ainsi à son déclin ?

Ce monsieur fait certainement partie de ces personnes trop nombreuses en France hélas, qui, sous prétexte de modernité ou, plus exactement, de pseudo-modernité de pacotille, voudraient nous faire croire que rien de ce qui est actuel (même lorsqu’il s’agit d’une invention française !) ne peut s’exprimer autrement qu’avec des termes anglais ? Une sorte de snobisme, de faux clinquant nourri d’anglicismes totalement inutiles …

Cela dit, est-ce que le CSA pourrait faire quelque chose au niveau de la formation des journalistes afin que ceux-ci cessent d’être passifs face à l’anglomanie régnante et ne considèrent plus comme normal la culture de non-assistance à langue en danger.

 

France TWO, hors la loi ?

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 28 octobre 2018, le journaliste Laurent Delahousse, présentateur de la rubrique « 20h30, le dimanche », une rubrique qui est diffusée à la fin du journal télévisé de 20 heures de France 2, employa le mot anglais "live".

-  « C’est l’heure du "live" », a-t-il dit, pour convier son invité, le chanteur Patrick Bruel, à chanter en direct sur le plateau de l’émission, une chanson de son nouvel album.

Pourquoi M. Delahousse a-t-il employé le mot "live", alors qu’il existe un équivalent français qui est DIRECT ?

Fort de cette constatation, je demande au CSA de rappeler à ce journaliste - et aux autres journalistes de France 2, par la même occasion -, l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de France Télévisions, un article qui dit :

[La langue française] Tendant à être une référence dans l'usage de la langue française, France Télévisions contribue à sa promotion et à son illustration dans le cadre des recommandations du Conseil supérieur de l'audiovisuel.
Elle veille à l'usage et au respect de la langue française par le personnel intervenant sur ses services conformément aux dispositions de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 et, notamment, proscrit les termes étrangers lorsqu'ils possèdent un équivalent en français.

Merci par avance de faire respecter la loi.

 

Comme si la Francophonie n'était pas une force pour Dechalvron, journaliste à France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Très bien le reportage sur les centres d’appels à Madagascar diffusé le mardi 30 octobre 2018 aux actualités de 20 heures de France 2.

Très bien, que le journaliste Marc de Chalvron, qui a commenté ce reportage, ait fait parler M. Igor Godenec, un directeur d’un centre d’appels, qui, du coup, a rappelé que Madagascar était un pays économiquement en difficulté et que, ce faisant, les centres d’appels étaient une solution pour des étudiants qui ont le bac plus 2, le bac plus 3, ces centres d’appels leur donnant leur première expérience professionnelle, leur premier métier.

Dommage, tout de même que le journaliste ait donné l’impression que ces travailleurs enlevaient ce travail aux travailleurs français ; oui dommage, car Marc Dechalvron aurait dû plutôt mettre l’accent sur l’avantage d’avoir le français en partage avec Madagascar, d’avoir cette langue commune entre nous, une langue qui doit permettre de s’aider mutuellement, de coopérer fraternellement et de travailler ensemble pour se développer et s’enrichir respectivement, en partant du principe que si demain nous voulons vivre, travailler et prospérer en français en France, c’est l’espace francophone qui, fort de plusieurs centaines de millions de locuteurs - selon une enquête de l’UNESCO, plus de 800 millions d’ici 2050 -, nous permettra cela, et non notre repli systématique sur l’Union européenne, une Union qui nous invite plus à apprendre l’anglais qu’à parler et à travailler en français avec les Francophones du monde entier.

Merci aux responsables du CSA de bien vouloir communiquer ma réflexion à M. Marc Dechalvron.

 

Lapix et Le Goff bredouillent de l'anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Jeudi 1er novembre 2018, aux actualités de 20 heures sur France 2, nous eûmes droit, de la part des journalistes Anne-Sophie Lapix et Clément Le Goff, a une belle envolée anglophone dans l’énonciation du nom d’une organisation de défense des droits humains, une organisation étatsunienne appelée par les anglophones "Human Rights Watch".

En effet, pourquoi Anne-Sophie Lapix et Clément Le Goff, pour éviter de nommer en anglais cette organisation aux téléspectateurs francophones que nous sommes, pourquoi n’ont-ils pas dit tout simplement : « Voici un reportage sur des viols institutionnalisés en Corée du Nord et dénoncés par l’organisation HRW, une organisation américaine de défense des droits humains. » 

Partant de cet exemple, est-ce que le CSA pourrait rappeler à ces journalistes qu’informer les téléspectateurs, c’est d'abord leur parler dans leur langue et non profiter du moindre prétexte pour leur parler en anglais ?

Merci au CSA d’intervenir avec tact et diligence, car il ne faut pas que, parmi les journalistes, le viol de Madame la langue française devienne une habitude, et une habitude impunie, qui plus est.

 

Série au titre en anglais sur MYTF1 !

Mesdames, Messieurs,

Le mardi 6 novembre 2018, je suis tombé par hasard sur la série "Good Doctor", une série diffusée sur TF1, à partir de 21 heures.

Une série dont les droits de diffusion ont été achetés par des Français, mais une série pour laquelle les acheteurs français n’ont pas eu l’idée, semble-t-il, de préciser dans le contrat d’achat que le titre sera changé pour être mis en français !

Bizarre, tout de même, car le titre original est "The Good Doctor", les Français ont donc modifié le titre puisqu’en France la série est nommée "Good Doctor" sans le "The", mais pourquoi, à le modifier, lui ont-ils gardé son caractère anglais ?

Apparemment, l’anglolâtrie de ces Français-là a atteint des sommets, les sommets de l’absurde, bien évidemment.

À noter que dans les pays anglophones, la série française qui a le plus de succès à l’étranger est la série « Dix Pour Cent », mais les anglophones, eux, moins stupides et plus respectueux de leur public, ont traduit le titre français en anglais par "Call My Agent".

Alors pourquoi, si les anglophones sont capables de traduire en anglais le titre d’une série française, pourquoi les francophones ne seraient-ils pas capables de traduire en français, le titre d’une série anglophone ?

Merci aux responsables du CSA de se pencher sur ce deux poids deux mesures, et merci de demander des comptes, ce faisant, aux acheteurs français de séries étrangères qui ne prennent pas la peine de traduire en français le titre des séries qu’ils achètent.

Un rappel de la loi à ces mauvais francophones, la loi qui régit l’emploi de la langue française en France, me semble plus que nécessaire.

 

L'anglolâtrie triomphante, un samedi soir sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Sur France 2, le samedi 10 novembre 2018, dans l’émission de Laurent Ruquier « On n’est pas couché », j’ai constaté une surdose d’anglomanies :

- Christine Angot, la chroniqueuse de l’émission, a arboré un maillot marqué "Save My Soul" ;

- Pascal Obispo a présenté son nouvel album "Ob is Po", un titre composé de son nom découpé, comme pour donner l’illusion d’une phrase en anglais ;

- Marc Lambron, de l’Académie française, nous a appris qu’il parrainait une exposition nommée "Michael Jackson, On the wall" !

- Philippe Geluck a annoncé la sortie d’un nouveau livre : "Le Chat pète le feu, le best of" ;

- Le couple Alagna-Kurzak nous a fait découvrir son nouvel opus : "Puccini In Love" ;

- Laurent Ruquier a, entre autres anglicismes, parlé de "live" pour nous dire qu’Obispo allait chanter ;

Bref, il y a eu ce soir-là dans ONPC, de l’anglais partout, à tous les étages, à petites doses, soit, mais suffisamment pour participer à imbiber les téléspectateurs de l’idéologie de l’anglais-roi, des téléspectateurs qui se font prendre sans le vouloir et sans le savoir dans les filets de cette langue hégémonique et glottophage, et qui finiront ainsi par trouver normal, hélas, que leurs enfants soient mis à l’anglais dès la maternelle, au détriment de leur propre langue et au détriment des langues étrangères autres que l’anglais.

Guillaume Larivé, l’invité politique de la soirée, venu parler entre autres choses, de son livre « Le coup d’État Macron », a jeté un regard critique sur Macron, mais un regard critique sans dénoncer toutefois la dictature de l’anglais qu’il est en train de mettre en place partout. Bizarre, non ? - Parler de Macron d’une manière critique et ne pas s’insurger contre l’anglolâtrie qui l’habite !

Qu’attend donc le CSA pour intervenir au nom de la loi Toubon qu’il est censé faire appliquer sur les ondes, afin que la télévision publique française redevienne l’ambassadrice de la langue française et de la francophonie, et cesse, ce faisant, de jouer contre son camp en faveur de l’anglicisation En Marche et de l’anglais triomphant ?

 

France 2 voudrait-elle devenir France TWO ?

Mesdames, Messieurs,

Le lundi 12 novembre 2018, je suis tombé par hasard sur la série "Take Two", une série diffusée à partir de 21 heures, sur France 2, une série au titre en anglais, comme, hélas, on peut le constater.

Force est de remarquer cependant que les droits de diffusion ont été achetés par des Français du service public de la télévision française, mais un achat pour lequel ces acheteurs, pourtant liés au respect de la langue française de par leur statut, voir notamment l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de France Télévisions,  n’ont pas eu l’idée, semble-t-il, de préciser dans le contrat d’achat que le titre sera changé pour être mis en français !

À noter que dans les pays anglophones, la série française qui a le plus de succès à l’étranger est la série « Dix Pour Cent », mais les anglophones, eux, moins stupides et plus respectueux de leur public, ont traduit le titre français en anglais par "Call My Agent".

Alors pourquoi, si les anglophones sont capables de traduire en anglais le titre d’une série française, pourquoi les francophones ne seraient-ils pas capables de traduire en français, le titre d’une série anglophone ? - France 2 voudrait-elle devenir France Two ?

Merci aux responsables du CSA de se pencher sur ce deux poids deux mesures, et merci de demander des comptes, ce faisant, aux acheteurs français de séries étrangères qui ne prennent pas la peine de traduire en français le titre des séries qu’ils achètent.

Un rappel de la loi à ces mauvais francophones, la loi qui régie l’emploi de la langue française en France, me semble plus que nécessaire.

 

Nagui, sur France TWO, en direct sur les anglicismes !

Mesdames, Messieurs,

Le vendredi 16 novembre 2018, sur France 2, j’ai constaté que l’émission de variétés de Nagui, « Taratata », était présentée sous le titre « Taratata 100% live ».

Pourquoi avoir mis de l’anglais dans ce titre, alors que « Taratata 100% en direct » ou « taratata 100% direct » aurait très bien pu faire l’affaire ?

J’ai remarqué également qu’il était souvent question de "teaser" pour nous présenter l’émission à partir d’une vidéo.

Pourquoi, là encore, l’expression « bande-annonce » n’est-elle pas employée pour éviter l’anglicisme "teaser" ?

Pas sûr, non plus que le quota de chansons EN français soit respecté !

Bref, est-ce que le CSA pourrait intervenir au niveau de cette émission, en allant rappeler au sieur Nagui, notamment, qu’en vertu de l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de France Télévisions, les anglicismes sont proscrits à l’antenne pour peu qu’il existe un équivalent français pour les remplacer, et de lui signaler, ce faisant, qu'il existe bien des équivalents français pour ne plus employer à l'antenne les termes anglais "live" et "teaser" ?

 

Pas de COURRIELS sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Sur France 2, le mardi 20 novembre 2018, la journaliste-présentatrice du JT de 20 heures, Anne-Sophie Lapix, a employé le mot anglais "e-mail" en nous présentant un reportage sur la fille du président des États-Unis d’Amérique, Ivanka Trump, sa fille qui a envoyé des courriels sans passer par le service de sécurisé de la Maison-Blanche.

Pourquoi Anne-Sophie-Lapix a-t-elle employé le mot anglais "e-mail", alors que depuis 2003, le terme officiel français est COURRIEL ?

Le reportage qui suivit fut titré sur nos écrans par la phrase : « Des mails qui font polémique ». Là encore, pourquoi  écrire à l’écran le terme "mail", alors qu’en français, il aurait fallu écrire COURRIEL ?

Bien évidemment, hélas, comme on pouvait s'y attendre, le journaliste Loïc de la Mornais qui commenta le reportage ignora lui aussi le terme français COURRIEL pour ne parler que de "mails".

Tout cela est tout de même extrêmement regrettable et préoccupant à la fois, car, partant du principe que tout ce qui est dit à l’antenne est préparé à l’avance, comment se fait-il alors que personne n’ait eu l’idée de dire, parmi l’équipe rédactionnelle, qu’il fallait éviter d’employer les anglicismes "e-mail" et "mail", pour les remplacer par COURRIEL ?

Je viens d’apprendre que M. Schrameck, président du CSA, vient d’obtenir le Prix de la Carpette anglaise, prix d’indignité linguistique décerné chaque année à un membre des élites françaises qui s’est distingué par son acharnement à promouvoir la domination de l’anglais en France, serait-ce alors pour cette raison que les plaintes contre les journalistes anglomanes du Service public de la télévision restent  sans suite ?

Le peuple vêtu d’un gilet jaune est en train de se révolter contre l’injustice sociale, preuve que les Français mis à bout sont encore capables de réagir, dans ces conditions que M. Schrameck prenne garde que le peuple ne se révolte pas un jour contre les kollabos qui participent à l’éviction de leur langue, il pourrait alors étre sommé de rendre des comptes.

 

Pour Busnel, sur France 5, DIGITAL et NUMÉRIQUE, c'est pareil !

Mesdames, Messieurs,

Sur France 5, le mercredi 21 novembre 2018, François Busnel, le présentateur-animateur de l’émission « La Grande Libraire », nous a montré, une fois encore, à quel point il était imbibé d’anglais, car il n’a pas trouvé mieux que de ne pas faire la différence entre « Digital » et « numérique » !

Un présentateur d’une émission littéraire avec des lacunes en français, il faut le faire !

En effet, dès le début de l’émission, en nous disant que « la société digitale a remplacé la civilisation industrielle (sic) », il a commis la faute.

Une faute répétée plusieurs fois dans l’émission et écrite, cerise sur le gâteau, en incrustation-vidéo sur nos écrans, lors de la présentation du livre de Daniel Cohen « Il faut dire que les temps ont changé ».

Force est de constater, hélas, que personne sur le plateau parmi les invités, Daniel Cohen, Gérald Bronner, Natacha Appanah, Jean-François Marmion, Pierre Rosanvallon  n’a signalé la faute pour tenter de la corriger.

Certains même, comme Gérald Bronner et Pierre Rosanvallon, ont répété allégrement la faute en intervenant dans le débat, et sans la moindre hésitation, qui plus est.

Le niveau en français a baissé à l’école, nous dit-on, mais j’ai comme l’impression que le niveau en français de nos écrivains a baissé également !

Quoi qu’il en soit, tout cela n’est pas normal, je demande donc aux responsables du CSA chargés de veiller à la qualité de notre langue dans les médias, d’aller voir M. Busnel pour lui rappeler la différence entre « Digital » et « numérique », et de profiter de l’occasion pour faire une note de service afin que, sur nos ondes, l’on ne confonde plus ces deux mots.

 

Anne-Sophie Lapix et l'anglicisation sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Pourquoi Anne-Sophie Lapix a-t-elle employé le terme anglais "Fake news", alors que l’on peut dire en français « fausse nouvelle » ou « Infox », le terme proposé par la Commission d’enrichissement de la langue française.

En effet, dans le journal de 20 heures de France 2, le lundi 26 novembre 2018, pour nous présenter « L’Œil du 20 heures » intitulé « Gilets jaunes : la bataille des fausses nouvelles », Anne-Sophie Lapix a lâché à la face de millions de téléspectateurs, l’affreux anglicisme "fake news". Pourquoi ?

Oui, pourquoi, nom d’une pipe, cette dame ne prend-elle pas plus soin de son langage ? Pourquoi ne s’informe-t-elle pas de l’actualité de notre langue et pourquoi les anglicismes n’ont pas l’air de la gêner, alors que selon l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de France Télévisions, les anglicismes sont proscrits à l’antenne pour peu qu’il existe un équivalent français pour les remplacer ?

Je pense qu’avec le gros salaire que cette dame gagne pour sa prestation, elle pourrait tout de même faire l'effort de parler correctement en français aux téléspectateurs qui, de surcroît, la paient via leur redevance-télé.

Puisse le CSA se bouger un peu, et contraindre tous les angliciseurs de type Anne-Sophie Lapix, à plus de respect envers la langue des téléspectateurs.

 

MINIMUM au lieu de MINIMAL et NATURE WRITING sur notre télévision publique !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures de France 2, le mercredi 28 novembre 2018, j’ai constaté que la journaliste Anaïs Bard ne faisait pas la différence entre « minimum » et « minimal ».

Ainsi, dans le reportage sur le SMIC qu'elle commenta, a-t-elle dit « salaire minimum », alors qu’en français correct, on doit dire « salaire minimal ».

Je sais bien que la faute est largement répandue, mais est-ce une raison pour ne rien faire, est-ce une raison pour ne pas la corriger ?

Le service public de la télévision française n’a-t-il pas parmi ses missions, celle de donner l’exemple à suivre en ce qui concerne le bon usage de la langue ?

Cela est prouvé, les gens lisent peu et les enfants à l’école n’étudient plus le français en profondeur comme il s’étudiait jadis. La télévision joue donc un grand rôle dans la connaissance de la langue, en cela, elle est devenue presque la référence en matière de ce qu’il faut dire ou ne pas dire. L’importance est donc grande de bien parler la langue française à la télévision, en évitant autant que faire se peut les anglicismes et en réinstaurant le bon usage lorsque c’est le mauvais qui semble tenir le pavé.

Alors, merci au CSA de rappeler à Anaïs Bard que lorsque le mot « minimum » est un adjectif, il se décline, selon le nom qu'il qualifie, en « minimal », minimales » et « minimaux » ; cela dit, bien sûr, pour faire mieux, vous pourriez transmettre ce rappel sous la forme d'une note de service, à l’adresse de tous les journalistes de France Télévisions.

À noter également que du côté anglicisme, notre langue reçoit des claques également.

En effet, dans la soirée de ce mercredi 28 novembre, vers 21h15, sur TV5, qu’est venu faire cet horrible "Nature writing", sorti tout droit de la bouche de François Busnel, le présentateur et animateur de l’émission littéraire « La Grande librairie » ?

 

Loi Toubon, loi ignorée sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités télévisées de 20 heures de France 2, le mardi 4 décembre 2018, pour nous présenter un reportage sur des jouets fabriqués en Europe, Anne-Sophie Lapix, la présentatrice du journal, nous a parlé en anglais. Pourquoi ?

En effet, c’est par ces phrases qu’elle a introduit le reportage : «  les jouets pourraient bien être étiquetés "made in Spain", cette année », puis « À Noël, sous le sapin, les jouets ne seront peut-être pas "made in China", mais" made in Spain" ».

Et comme si les "made in Spain" et les "made in China" ne suffisaient pas, sur la page de France-Info, il est question aussi de "made in Europe" !

Franchement, à voir et à entendre tous ces mots anglais, on pourrait se demander si la loi Toubon est bien parvenue aux rédactions de France 2 et aux oreilles de leurs journalistes.

Un point positif, tout de même : aucun mot anglais ne fut prononcé dans le reportage qui suivit, un reportage commenté par la journaliste Christelle Méral. Bravo donc à elle et zéro pointé à Anne-Sophie Lapix.

Cela dit, merci au CSA d’informer le personnel de France Télévisions de l’existence de la loi Toubon et de lui rappeler, ce faisant, ses obligations à l’égard de la langue française.

 

Encore une série française qui CHANTE en anglais !

Mesdames, Messieurs,

Le mercredi 6 décembre 2018, sur TF1, était diffusé le premier épisode d’une nouvelle série produite par cette chaîne, une série intitulée Balthazar.

Force a été de constater qu’une fois de plus, c’est une chanson en anglais qui a été choisie pour illustrer le générique.

Quelle est donc cette maladie qui consiste à enrober les séries françaises de chansons en anglais ?

Oui, les séries françaises, car, hélas, la série Balthazar n’est pas une exception, ce tic touchant de nombreuses autres série : Chérif, Candice Renoir, Profilage, Versailles, Les Bracelets Rouges, Clem, Falco, Sam, Les Témoins, On va s’aimer un peu beaucoup, Hippocrate, Disparue, Alice Nevers, Munch, etc.

Puisque le CSA est normalement chargé dans les médias de faire respecter la loi Toubon, la loi relative à l’emploi de la langue française en France, je demande qu’au nom de cette loi qui dit à son article 15 que :

« L'octroi, par les collectivités et les établissements publics, de subventions de toute nature est subordonné au respect par les bénéficiaires des dispositions de la présente loi. Tout manquement à ce respect peut, après que l'intéressé a été mis à même de présenter ses observations, entraîner la restitution totale ou partielle de la subvention. »,

je demande donc que toute subvention publique donnée à la production de séries françaises soit assujettie au fait que la série respecte la langue française : dénomination de la série et illustration musicale, notamment.

 

La France d'outre-mer serait-elle atteinte d'anglicite aiguë, elle aussi ?

Mesdames, Messieurs,

Le lundi 10 décembre 2018, regardant France Ô chez des amis, j’ai appris que le pôle d’outre-mer de France Télévisions avait lancé une émission de radio-crochet pour partir à la découverte des plus belles voix ultramarines de Polynésie, de la Réunion, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de la Nouvelle-Calédonie.

Très bonne idée, me suis-je dit, mais j’ai été vite déçu par le nom donné à cette émission, un nom à connotation anglaise : Zik Truck !

Pourquoi "Zik Truck", une dénomination anglaise ? - Est-ce ainsi que la France d'’outre-mer fait rayonner la langue française et la Francophonie ?

- Mais qui est aux gouvernes de France Télévisions : le British Council, le Wall Street Institute, un ancien du Congrès pour la liberté de la Culture, la CIA, un Young leader en mal de reconnaissances de ses maîtres étatsuniens, un reconverti de Goldman Sachs, de Davos ou de Bilderberg, le Council on Foreign Relations, un technocrate de la Commission européenne, etc. ?

J’ai appris aussi qu’un conteneur ambulant avait été aménagé en studio d’enregistrement pour la circonstance, mais, hélas, pour les organisateurs de cette émission, il n’a été question que de "container", la graphie française du mot n’ayant pas encore atteint, semble-t-il, leurs cerveaux.

J’ai remarqué enfin que beaucoup de candidats chantaient en anglais. Certes, nous n’en sommes pas encore au même niveau de délabrement linguistique et culturel que l’on a atteint au Concours de l’Eurovision de la chanson, mais tout de même, il est bien triste d’entendre autant d’anglais venant de la France d’outre-mer. 

Pourquoi le CSA, chargé de veiller à la promotion et à la défense de la langue française, laisse-t-il faire tout cela ?

Pourquoi l’argent public a-t-il servi à financer une telle émission, alors que cette émission ne sert pas correctement les intérêts de la langue française et de la Francophonie ?

Le CSA serait-il dirigé par un agent de l’anglicisation En Marche ? Pour qui travaille M. Schrameck, son président ?



Mme Garrido, du bon et du pas bon, chez Ruquier, l'anglomane, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le samedi 15 décembre 2018, sur France 2, dans l’émission « On n’est pas Couché », une émission animée, et coproduite  par Laurent Ruquier, il y eut, entre autres invités, Raquel Garrido pour son livre « Manuel de la Guerilla médiatique ».

Quand vint le tour de parler de son livre, Raquel Garrido employa un mot bizarre, un mot qui me prit plusieurs  minutes pour le comprendre pleinement, le mot anglais "Infotainment", « info-divertissement », en français !

Au début, je comprenais « hypotainment », « hypo » préfixe signifiant « sous », « infériorité », donc, pour moi, « hypotainment » signifiait « sous-culture », « sous-divertissement ».

Bref, on est loin d'un langage clair et précis, un langage qui n'aurait pas plu à Rivarol, lui qui disait : « Ce qui n'est pas clair n'est pas français ! »

Mais pourquoi Raquel Garrido qui se dit défendre le peuple, pourquoi a-t-elle parlé si peu « peuple » avec ce mot bizarre que personne, ou presque, parmi les francophones, ne comprend ?

Par contre, elle employa à un moment donné dans son discours, le mot « intelléchiant », « une émission intelléchiante », dit-elle. Voilà un mot qui n’est pas dans le dictionnaire, mais que tout le monde comprend, et qui montre même la vitalité de notre langue à générer de nouveaux mots.

- « Bien, madame Garrido, me suis-je dit », car c’est bien de faire vivre ainsi la langue française.

Mon enthousiasme fut quelque peu freiné tout de même par Laurent Ruquier qui demanda d’un air narquois ce que « intellechiant » voulait dire, alors que 5 minutes avant cela, l’affreux "infotainment" de Mme Garrido, l’avait laissé de marbre.

Quel nul ce Laurent Ruquier que la langue française n’intéresse pas et qui se croit malin d’employer des anglicismes à tout va.

Le CSA aura-t-il le courage de lui faire remarquer que son anglomanie est incompatible avec le Service public de la télévision française et de lui montrer la porte, s'il ne veut pas se soigner ?



Tirs sur la langue française sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Au journal télévisé de 20 heures sur France 2, le jeudi 20 décembre 2018, la journaliste Stéphanie Perez commentant un reportage consacré à la Syrie, employa le terme anglais "sniper" en lieu et place des termes français « tireur isolé », « tireur embusqué », « franc-tireur », etc.

Comment se fait-il que cette journaliste soit si peu professionnelle à l'égard de notre langue au point de ne pas savoir que le mot anglais "sniper" peut se dire en français ?

Comment se fait-il que personne dans la rédaction où elle travaille ne lui en ait fait la remarque ?

Et que fait le CSA dont une des missions est de veiller au respect de la loi Toubon, la fameuse loi qui régit l’emploi de la langue française en France ?

- Attend-il que le mauvais usage s’installe pour nous dire ensuite que c’est l’usage qui fait la langue ?

 

Thomas Sotto, professeur d'anglais, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures de France 2, le samedi 22 décembre 2018, Thomas Sotto, le journaliste-présentateur du journal, pour nous présenter un reportage qui allait parler du mur que veut construire Donald Trump aux États-Unis, se gargarisa du mot anglais "Shutdown" : « C’est un mot anglais qui veut dire fermeture », nous dit-il, par ailleurs, comme pour se transformer en professeur d’anglais qui doit apprendre cette langue à ses élèves.

Le problème, ce que nous ne sommes pas les élèves de M. Sotto, que ce monsieur est journaliste et non professeur d’anglais et que les téléspectateurs, qui plus est, n’ont pas envie forcément d’apprendre l’anglais.

Le problème aussi c’est qu’il est toujours question de mots anglais, comme si les autres langues du monde n’existaient pas, comme si elles ne méritaient pas d’être connues elles-aussi, comme si le favoritisme pro-anglais était admis, comme si, ce faisant, la discrimination linguistique à l’égard des langues étrangères autres que l’anglais était la règle.

Tout cela n’est donc pas tolérable, et encore moins tolérable que France Terme, le site officiel de la Commission d’enrichissement de la langue française, site que tout journaliste devrait avoir en mémoire dans son agenda, donne pour équivalent français à "shutdown", l’expression « suspension des Services publics » : http://www.culture.fr/franceterme/result?francetermeSearchTerme=shutdown&francetermeSearchDomaine=0&franceterme.

Fort de ces remarques, je demande au CSA d’appliquer, et de faire appliquer, l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de France Télévisions, un article qui dit noir sur blanc que les anglicismes sont proscrits à l’antenne pour peu qu’il existe un équivalent français pour les remplacer ?

Dans ces conditions, que M. Sotto et les autres soient priés de consulter le site de France Terme dès qu’ils ont à faire à un anglicisme, soient obligés d’employer l’équivalent proposé, et cessent ainsi - et enfin - de jouer au professeur d’anglais. 

 

Julian Bugier ou la ruée sur les anglicismes sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Pourquoi le 26 décembre 2018, Julian Bugier, le présentateur du journal télévisé de 20 heures de France 2, nous a-t-il parlé de RUSH pour annoncer un reportage concernant la ruée dans les magasins de Grande-Bretagne pour les soldes d’Après-Noël ?

Pourquoi a-t-il employé ce terme anglais, alors que ce mot n’a été employé ni dans le titre du reportage ni dans le reportage lui-même ? Pourquoi cette anglomanie ?

De plus, autant par Julian Bugier que par Laura Kalmus, la journaliste qui commenta le reportage, il n’a été question que du terme anglais "Boxing Day".

Mais pourquoi, pour plus de compréhension et de clarté pour les téléspectateurs, ces deux journalistes n’ont donné en aucun moment, la traduction française de "Boxing Day" qui est « Jour des boîtes « ou « Après-Noël » ?

Bref, comme je le constate souvent, hélas, dans le JT de 20 heures de France 2, les journalistes sont trop enclin à angliciser leurs propos sans faire l’effort de traduire ou de chercher l’équivalent juste pour éviter le terme anglais, cela n’est tout de même pas normal.

Face à ce laisser-aller, je demande au CSA de rappeler aux journalistes, et plus largement aux gens des médias, leurs obligations à l’égard de la langue française, car, comme l’a dit un célèbre humoriste, à force de se laisser marcher sur la langue, on finira par nous marcher sur la gueule.

 

Le minimum contre l'anglicisation sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Vendredi 28 décembre 2018, aux actualités de 20 heures sur France 2, a été diffusé un reportage consacré aux Français qui font de plus en plus de fautes d'orthographe.

Triste a été de constater qu'il a été question de "mails" et d' "e-mails", alors qu'en bon français, il aurait fallu dire COURRIEL, le mot officiel français depuis 2003 pour remplacer ces affreux anglicismes.

Triste aussi de constater que la journaliste, Caroline Guyon, nous a parlé ensuite de "digital", dans le sens anglais du terme, au lieu du mot "numérique", qui est sa traduction en français : « le digital a placé l'écrit au cœur des échanges professionnels » dit-elle, alors qu'en français correct, c'est la phrase « le numérique a placé l'écrit au cœur des échanges professionnels » qu'il aurait fallu dire.

Enfin, triste de constater encore que, plus avant dans le journal, dans un reportage consacré à l’alcool au volant, il est dit et écrit à l’écran « Taux maximum d’alcool autorisé », alors qu’il aurait fallu dire et écrire en bon français « Taux maximal d’alcool autorisé ».

Triste donc de constater que les journalistes qui présentaient ce reportage, Jihane Benzima et Thomas Sotto, n’aient pas l’air de savoir que lorsque le mot « minimum » est un adjectif, il se décline, selon le nom qu'il qualifie, en « minimal », « minimale », « minimales » et « minimaux ».

Oui, le niveau en français a baissé. Mais la journaliste aurait dû tout de même se creuser un peu la tête, faire un minimum d’investigation en tentant d’expliquer les causes de ce désastre.

Par exemple, en fouillant un peu son sujet, elle aurait pu dire que depuis 1969 dans le primaire et depuis 1972 dans les collèges et lycées, on n’a eu de cesse de diminuer le nombre d’heures d’enseignement de français, tendance qui ne s’est jamais inversée ; qu’en 2004, un élève entrant en seconde n’a plus suivi que 2000 heures de français depuis le CP, soit 800 heures de moins qu’en 1976. Il a donc perdu l’équivalent de deux ans et demi de cours, qu’en 1976, les écoliers de CP suivaient 15 heures de français par semaine, contre seulement 8 heures aujourd’hui. Etc.

Caroline Guyon aurait pu même rajouter qu’installer l’anglais précoce et obligatoire dès la maternelle, ne va certainement rien arranger au problème, mais, anglicisation oblige, cela, bien évidemment, il n'était pas question d'en parler.

Bref, est-ce que le CSA pourrait faire faire quelque chose pour essayer d’élever le niveau des journalistes pour qu’ils soient plus curieux, plus respectueux de notre langue et plus indépendants par rapport à l’anglais et au monde anglo-américain. 

 

Quand France TWO oublie les Francophones du Pacifique !

Mesdames, Messieurs,

C'est bien que Marie-Sophie Lacarrau, la présentatrice du JT de 20 heures, le lundi 31 décembre 2018 sur France 2, c’est bien qu’elle nous ait parlé des populations qui ont basculé les premières dans la nouvelle année, mais pourquoi alors n’a-t-elle pas parlé des Néo-Calédoniens, les premiers francophones à être passés en 2019 et qui ont fait pour la circonstance un feu d’artifice qui a réuni à Nouméa près de 35 mille personnes ?

Pourquoi, n’a-t-elle parlé que de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, en ignorant la Nouvelle-Calédonie,qui fait partie de la même région du Pacifique ?

Pourquoi n’avoir mis en avant que les Anglophones ? - Serait-ce pour répondre à la consigne générale qui consiste à mettre de l’anglais partout et de participer ainsi à l'anglicisation En Marche ?

Puisse le service public de la Télévision, pour l’année 2019, remplir sa mission à l'égard de la langue française et de la francophonie qui consiste à veiller à leur promotion et non à faire le contraire en n'ayant d'yeux que pour l'anglais et le monde anglo-américain.

Puisse le CSA faire son travail qui consiste, entre autres missions, à faire appliquer la loi relative à l’emploi de la langue française conformément aux dispositions de la loi Toubon et puisse-t-il par ses résultats, nous faire oublier que son président, M. Olivier Shrameck, a reçu le Prix de la Carpette anglaise 2018 pour son aplatventrisme devant les anglomanes.

 

 

 

 




Publié par Régis RAVAT le 25 octobre 2018

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