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ÉCRIRE AU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIOVISUEL (CSA), 1er trimestre 2019

Il y a trop d'anglicismes à la télévision. Pourtant, la charte de France Télévisions stipule en son article 39 :

« Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

Protestons contre l'anglicisation ! Pour cela, écrivons régulièrement au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dès que nous surprenons un journaliste, un présentateur, un animateur d'émission, etc. en flagrant délit d'anglomanie.

1- Pour protester, utilisez le formulaire du CSA :

http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Alerter-le-CSA-sur-un-programme

2 - Après avoir écrit au CSA, envoyez une copie de votre protestation à la chaîne concernée.

- pour France 2, utilisez le formulaire suivant : http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/mediateur-info? -  http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 (ou
https://www.facebook.com/M%C3%A9diateur-des-programmes-France)- ​tél. : 0890 71 02 02 (0,15€/min) et Merci de protester contre l'anglomanie de France TWO, auprès du Président du CSA : Roch-Olivier.Maistre@csa.fr.

- pour France 3 :​ http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/votre-tele-et-vous/ - ​tél. : 0 890 71 03 03 (0,15€/min)

- pour France 4 :​ http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france4 - ​tél. : 0 890 71 04 04 (0,15€/min)

- pour France 5 :​ http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 - tél. : ​0 890 71 05 05 (0,15€/min)

- pour France  Ô :​ https://www.france.tv/services/aide-contact.html

- pour Arte : https://www.arte.tv/question/?lang=fr

- pour M6 : http://www.m6.fr/m6-et-vous/contact-service-telespectateurs.html

- pour Radio France : http://mediateur.radiofrance.fr/mediateur/

- etc.

3 - Après avoir écrit au CSA et à la chaîne concernée, envoyez une copie de votre protestation au journaliste ciblée.

S'il travaille pour le groupe France Télévisions (France 2, France 3, etc.), pour trouver son adresse électronique, c'est facile, elle se bâtit sur cette structure : prénom point nom @francetv.fr. On peut ainsi écrire à Laurent Ruquier (laurent.ruquier@francetv.fr) ou à Laurent Delahousse (laurent.delahousse@francetv.fr), etc.

        Il y a également d'autres structures utiles à connaître :

        Radio France : prénom point nom @radiofrance.com

        TF1 : initiale du prénom nom @tf1.fr

        Le Monde : nom @lemonde.fr

        Le Figaro : initiale du prénom nom @lefigaro.fr

        Libération : initiale du prénom point nom @liberation.fr

        Les Échos : initiale du prénom nom @lesechos.fr

        Etc.

4 - Ces trois phases terminées, envoyez une copie de votre protestation au président du CSA, M. Roch-Olivier Maistre : Roch-Olivier.Maistre@csa.fr, et au Président de la République : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

 

 5 - Enfin, pour parfaire votre travail de dépollution linguistique, adressez-nous la copie de votre protestation pour que nous puissions la mettre, ici, dans cette page, à la vue de tous, et qu'ainsi chacun puisse se faire le relai de celle-ci, étant entendu que plus nombreux nous serons à protester sur un sujet donné, plus nous aurons des chances de faire reculer l'anglicisation.

 

Encore une série anglophone au titre non traduit sur France Télévisions !

Mesdames, Messieurs,

Le mercredi 2 janvier 2019, je suis tombé par hasard sur la série "Dancing on the edge", une série diffusée à partir de 20h55, sur France Ô, une série au titre en anglais, comme, hélas, on peut le constater.

Force est de remarquer cependant que les droits de diffusion ont été achetés par des Français du service public de la télévision française, mais un achat pour lequel ces acheteurs, pourtant liés au respect de la langue française de par leur statut, voir notamment l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de France Télévisions, n’ont pas eu l’idée, semble-t-il, de préciser dans le contrat d’achat que le titre sera changé pour être mis en français !

À noter que dans les pays anglophones, la série française qui a le plus de succès à l’étranger est la série « Dix Pour Cent », mais les anglophones, eux, moins stupides et plus respectueux de leur public, ont traduit le titre français en anglais par "Call My Agent".

Alors pourquoi, si les anglophones sont capables de traduire en anglais le titre d’une série française, pourquoi les francophones ne seraient-ils pas capables de traduire en français, le titre d’une série anglophone ? - France Ô voudrait-elle se noyer dans l’Ô profonde de l’anglicisation En Marche ?

Merci aux responsables du CSA de se pencher sur ce deux poids deux mesures, et merci de demander des comptes, ce faisant, aux acheteurs français de séries étrangères qui ne prennent pas la peine de traduire en français le titre des séries qu’ils achètent.

Un rappel de la loi à ces mauvais francophones, la loi qui régie l’emploi de la langue française en France, me semble plus que nécessaire.

Je remarque également que France Ô, tout comme France 2 et France 3, a enlevé le mot « FRANCE » de son logo, cela voudrait-il dire que la France, tout comme sa langue, doit disparaître selon les nouvelles consignes de France Télévisions ?

 

Arte, chaîne franco-allemande, roule pour l'anglais, pourquoi ?

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 6 janvier 2019, j'ai appris qu'Arte allait diffuser jusqu’au 20 janvier, une série intitulée : WINTER OF MOON !

Voilà donc, une fois encore, qu'un thème produit et réalisé par Arte, est affublé d'une dénomination en anglais.

Force est de constater cependant que ce WINTER OF MOON vient après une longue série de SUMMERS : Summer of Love, en 2007 ; Summer of Seventies, en 2008 ; Summer of Eighties, en 2009 ; Summer of Sixties, en 2011 ; Summer of Girls, en 2011 ; Summer of Rebels, en  2012 ; Summer of Soul, en  2013 ; Summer of Nineties, en 2014 ; Summer of Peace, en 2015 ; Summer of Scandals, en 2016 ; Summer of Fish’n Chips, en 2017 ; Summer of Lovers, en 2018.

Mais pourquoi avoir créé une chaîne publique franco-allemande si ce n'est pas pour promouvoir les langues et cultures des deux pays qui la financent : l'Allemagne et la France ?

Pourquoi Arte promeut-elle l'anglais et la culture qui va avec elle, alors que l'anglais et sa culture sont hégémoniques un peu partout dans le monde et qu'il serait, ce faisant, plus opportun, à faire de la promotion, faire la promotion de l'allemand et du français ?

L'anglicisation s'installe donc lentement, mais sûrement sur Arte, comme elle s'est installée sur l'Eurovision et comme elle s'installe, apparemment, sur tout ce qui de près ou de loin contient le mot « Europe ».

Rappel : Arte a pour forme juridique celle d'un Groupement public européen d'intérêt économique (GEIE). Sa structure comprend donc le mot « Europe ».

Serait-ce alors pour cette raison que la chaîne se croit permis de nous angliciser, pensant qu'il est normal et acquis que l'Europe doive parler l'anglo-américain et qu'il faille ainsi pousser les Allemands et les Français à se mettre à l'anglais plutôt que de les pousser à apprendre la langue de l'autre ?

Face à cet infâme WINTER OF MOON, face à la politique anglicisante d'Arte, je demande aux responsables du CSA chargés de la langue française et de la Francophonie, de bien vouloir aller voir Mme Véronique CAYLA, Présidente d’ARTE et M. Fabrice PUCHAULT, Directeur de l’Unité des Programmes Société et Culture , pour leur rappeler que cette chaîne reçoit un financement public de l'Allemagne et de la France et qu'elle a pour mission, ce faisant, non pas de jouer la carte de l'anglophonie, mais plutôt celle des langues allemande et française.

 

Carlos Ghosn, mauvais exemple pour Anne-Charlotte Hinet de France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures de France 2, le mardi 8 janvier 2019, dans un reportage consacré à Carlos Ghosn en prison au Japon, la journaliste Anne-Charlotte Hinet qui commentait le reportage, nous dit que devant le juge, Carlos Ghosn s’exprima en anglais.

Le fait que Carlos Ghosn s’exprima en anglais ne surprit nullement la journaliste, car elle enchaîna aussitôt sur autre chose sans développer le pourquoi du comment du choix de l’anglais par le P-DG français.

Pourtant, est-il normal que Carlos Ghosn qui est Français préfère s’exprimer en anglais devant le juge japonais, un juge qui, par ailleurs, ne comprend pas plus l’anglais que le français, puisqu’un traducteur était aux côtés du Français pour traduire ses propos en japonais et vice versa.

Oui, pourquoi Carlos Ghosn s'est-il exprimé en anglais devant le juge japonais, alors qu'il avait la possibilité d’avoir un traducteur à sa disposition et qu'il aurait donc très bien pu s'exprimer en français, car on lui aurait donné alors un traducteur français-japonais et japonais-français ?

Pourquoi la journaliste Anne-Charlotte Hinet ne s’est-elle pas posé la question ?

- Serait-elle anglicisée, elle aussi, comme Carlos Ghosn, au point qu’à l’étranger, en pays non francophones, lorsqu’elle ne connaît pas la langue du pays, elle aurait tendance à prendre un traducteur anglais-langue du pays, plutôt qu’un traducteur français-langue du pays ?

Si, tel est le cas, en préférant l’anglais au français, elle serait en contradiction avec une des missions du service public qui est de veiller à la promotion, à la diffusion et à la défense de la langue française.

À l’appui de cette constatation, je  demande aux responsables du CSA de bien vouloir parler de ce problème à la journaliste Anne-Sophie Hinet, et, plus généralement, à l’ensemble des journalistes de France Télévisions.

Merci d’avance de votre action.

 

Agnès Vahramian, une journaliste digne de France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Sur France 2, le samedi 12 janvier 2019, aux actualités de 20 heures, Agnès Vahramian qui commentait un reportage intitulé « les faussaires de l’information aux États-Unis », a employé le terme anglais "fake news" une douzaine de fois sans jamais employer, ne serait-ce qu’une seule fois, le terme français INFOX, terme officiel de la Commission d’enrichissement de la langue française pour remplacer cet anglicisme.

Le mot "fake news" est même apparu, par trois fois, écrit sur nos écrans.

Pourquoi Agnès Vahramian et la personne chargée de mettre les titres à l’écran, ont-ils utilisé le mot anglais "fake news", alors qu’en français, ce mot anglais a un équivalent qui est INFOX  ?

Serait-ce à dire que ces personnes ne s'informent pas sur l’actualité de leur langue, de notre langue, alors que cela devrait faire partie de leur travail, aussi ?

Enfin,  pourquoi, d’une façon générale, les journalistes ont-ils l’air de se régaler d’employer des anglicismes et pourquoi, d’autre part, nous donnent-ils l’impression de freiner des deux pieds pour ne pas promouvoir les nouveaux mots français ?

Tout cela est bien triste, alors merci au CSA s’il peut contribuer à mettre un peu de l’ordre dans tout ça, dans cette anarchie langagière où l’on a l’impression que chacun peut piétiner notre langue, à sa guise et en toute impunité ?

 

Pour que France 2 fasse le maximum pour le français !

Mesdames, Messieurs,

Sur France 2, aux actualités de 20 heures, le mardi 15 janvier 2019, j’ai constaté que le journaliste Clément Le Goff a dit, dans un reportage sur les armes de défense de la police, « distance minimum » au lieu de « distance minimale » en français correct.

Comment se fait-il que ce journaliste, ainsi que la personne qui a mis « distance minimum » en incrustation-vidéo sur nos écrans, comment se fait-il qu’il ne fasse pas la différence entre « minimum » et « minimal » ?

Je sais bien que la faute est largement répandue, mais est-ce une raison pour ne rien faire, est-ce une raison pour ne pas la corriger ?

Le service public de la télévision française n’a-t-il pas parmi ses missions, celle de donner l’exemple à suivre en ce qui concerne le bon usage de la langue ?

Cela est prouvé, les gens lisent peu et les enfants à l’école n’étudient plus le français en profondeur comme il s’étudiait jadis. La télévision joue donc un grand rôle dans la connaissance de la langue, en cela, elle est devenue presque la référence en matière de ce qu’il faut dire ou ne pas dire.

L’importance est donc grande de bien parler la langue française à la télévision, en évitant autant que faire se peut les anglicismes et en réinstaurant le bon usage lorsque c’est le mauvais qui semble tenir le pavé.

Alors, merci au CSA de rappeler à Clément Le Goff, ainsi qu’à la personne qui a mis cette inscription fautive sur nos écrans, que lorsque le mot « minimum » est un adjectif, il s’accorde en genre et en nombre selon le nom qu'il qualifie, en « minimal », minimales » et « minimaux » ; cela dit, bien sûr, pour faire mieux, vous pourriez transmettre ce rappel sous la forme d'une note de service, à l’adresse de tous les journalistes de France Télévisions.

 

Pas d'ÉTRANGERS sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le reportage consacré au tourisme en France, un reportage diffusé au 20 heures de France 2, le jeudi 17 janvier 2019, j’ai constaté que les journalistes Anne-Sophie Lapix et Manuel Tissier nous parlaient de « visiteurs internationaux qui ont visité la France », alors qu’il aurait fallu dire en bon français « visiteurs étrangers qui ont visité la France ». 

Cette faute qui consiste à employer le terme « international » au lieu du terme « étranger » est très répandue dans les médias, hélas, mais il faut l'éviter, car, si en France, on ne peut pas être Français et Étranger à la fois, on peut très bien, par contre, être Français et international à la fois.

Mine de rien, en évitant de dire « étranger » au lieu de « international », les journalistes insinuent que ce qui est français ne peut pas être international. Pourtant, un Français peut très bien être qualifié d’international, par exemple, Charles Aznavour a bien eu une carrière internationale ce qui ne l’a pas empêché d’être Français pour autant. On peut donc bien être « international » et « Français » à la fois !

À l'heure où tout est fait, pour que les Français ne croient plus au caractère international de la langue française, faire croire que les deux termes « étranger » et « international », sont synonymes, est bien révélateur de l'état d'infériorité dans lequel on veut mettre les Francophones.

Pour le cas, la langue française est bien une langue internationale, c’est une langue étrangère et internationale pour les non-francophones, mais n’est pas une langue étrangère pour les Français, les termes « étranger » et « international » n’ont donc pas le même sens et expriment des nuances qu’il faut respecter !

Je demande donc aux responsables du CSA en charge de la langue française dans les médias, de faire le nécessaire pour que nos journalistes ne considèrent plus comme étant des synonymes, les mots « étranger » et « international », étant entendu que l'on peut être étranger et non international et que l'on peut être Français et international.

 

Séries françaises et chansons en anglais, pourquoi ?

Mesdames, Messieurs,

Mardi 22 janvier 2019, sur France 3, j’ai regardé le premier épisode de la série « Au-delà des apparences », une série produite, entre autres partenaires, par France télévisions.

Force m’a été de constater qu’une fois de plus, c’est une chanson en anglais qui a été choisie pour illustrer le générique, le générique de fin, ici, en l’occurrence.

Quelle est donc cette maladie qui consiste à enrober les séries françaises de chansons en anglais ?

Oui, les séries françaises, car, hélas, la série Au-delà des apparences  n’est pas une exception, ce tic touchant de nombreuses autres série : Balthazar, Chérif, Candice Renoir, Profilage, Versailles, Les Bracelets Rouges, Clem, Falco, Sam, Les Témoins, On va s’aimer un peu beaucoup, Hippocrate, Disparue, Alice Nevers, Munch, etc.

Puisque, dans les médias, le CSA est normalement chargé de faire respecter la loi Toubon, la loi relative à l’emploi de la langue française en France, je demande qu’au nom de cette loi qui dit notamment à son article 15 que :

« L'octroi, par les collectivités et les établissements publics, de subventions de toute nature est subordonné au respect par les bénéficiaires des dispositions de la présente loi. Tout manquement à ce respect peut, après que l'intéressé a été mis à même de présenter ses observations, entraîner la restitution totale ou partielle de la subvention. »,

je demande que toute subvention publique donnée à la production de séries françaises soit assujettie au fait que la série respecte la langue française : dénomination de la série et illustration musicale, notamment.

 

Tous couchés devant l'anglais-Roi dans ON N'EST PAS COUCHÉ sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le samedi 26 janvier 2019, dans l’émission de Laurent Ruquier « On n’est pas couché », nous eûmes droit à une orgie d’anglicismes, sans que personne sur le plateau, autant Ruquier, les chroniqueurs que les invités, ne s’en offusque.

Il y eut Bernard-Henri Lévy qui vint présenter sa nouvelle pièce, une pièce intitulée "Looking for Europe" !

Personne sur le plateau n’a traduit ce que ce titre en anglais voulait dire en français. Personne ne demanda à Bernard-Henri Lévy pourquoi un titre en anglais, comme s’il était normal et acquis que tout ce qui concerne l’Europe se dise et se fasse en anglais.

Il y eut ensuite Michèle Cotta qui nous présenta son dernier livre, "Fake News", un livre, comme on a pu le constater avec un bel anglicisme en guise de titre !

Michèle Cotta Robert Namias Fake News

Là encore, pourquoi parmi Ruquier, les chroniqueurs ou les invités, personne ne fit remarquer à Michèle Cotta  qu’en tant qu’ex-haute fonctionnaire et directrice de rédaction, elle aurait tout de même pu éviter l’anglicisme "Fake News", d’autant plus que la Commission d’enrichissement de la langue française préconise le terme INFOX pour le remplacer.

Tout cela est bien décevant, et il est préoccupant que France 2, chaîne de notre télévision du service public, laisse ainsi se faire maltraiter la langue française, alors qu’elle a parmi ses missions celle de veiller à la promotion, l’illustration, le diffusion et la défense de la langue française.

Fort de ces tristes constatations, je demande au CSA de bien vouloir intervenir pour que les angliciseurs ne fassent plus la loi sur notre télévision du service public, car à force de nous marcher sur la langue, ils finiront par nous marcher sur le corps tout entier !

 

Moutons de Panurge sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures de France 2, le mercredi 30 janvier 2019, la journaliste Justine Weyl en commentant  un reportage consacré aux dessous de la guerre entre Leclerc et le gouvernement, a prononcé le mot anglais "Fake News", et ce mot anglais a même été repris en incrustation-image sur nos écrans de télévision.

Il est vrai que Justine Weyl et le titreur n’ont fait que reprendre ce mot employé par le Cabinet du ministère de l’Agriculture qui avait qualifié de "fake news", un communiqué de Michel-Édouard Leclerc, mais était-il bien utile de reprendre à son compte cet anglicisme, alors qu’il existe un équivalent français pour le remplacer qui est INFOX ?

En toute logique, si votre interlocuteur fait une faute de français, vous n’êtes pas obligé tout de même de répéter bêtement la faute qu’il a commise.

Oui, pour le cas, le ministère de l’Agriculture a fait une faute en employant l’anglicisme fake news, alors que, pour l’éviter, la Commission d’enrichissement de la langue française sous tutelle du ministère de la Culture, propose le mot INFOX. 

Au nom du devoir d’exemplarité qu’a tout ministère à l’égard du bon usage de la langue française, le Cabinet du ministre de l’Agriculture a eu tort d’avoir employé le terme anglais fake news, alors qu’il y a un équivalent officiel pour le remplacer.

Eu égard à ce même devoir d’exemplarité, tout journaliste qui travaille pour le service public de la télévision a l’obligation d’éviter les anglicismes, lorsque ceux-ci ont un équivalent français (article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de France Télévisions).

Merci donc au CSA de rappeler à Justine Weyl, ainsi qu’à l’ensemble des journalistes de France Télévisions qu’ils ont des obligations à l’égard de la langue française, et que suivre ceux qui ne respectent pas notre langue, va à l’encontre de ces obligations.

 

Remplacement de mots français par des mots anglais sur France TWO et France 5 !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 3 février 2019, après avoir entendu Laurent Delahousse
dans « 20h30 le dimanche » sur France 2, employer pour la énième fois le mot anglais LIVE pour nous dire qu’Enrico Macias allait chanter EN DIRECT, je fus interpellé à nouveau, mais cette fois-ci sur France 5, par un anglicisme inutile - puisque le terme français existe pour l’éviter -, le mot anglais "businessman", « affairiste », « homme d’affaires », en français.

En effet, dans l’émission « La doc du dimanche », consacrée le dimanche 3 février au boum de la grenade, la journaliste, Sandrine Mary, pour nous parler d’un producteur de grenades turc, M. Cagri Esmekaya, dit dans son commentaire : « Cagri n’a pas l’âme d’un cultivateur, mais celle d’un "businessman"... ».

Pourquoi employer un tel anglicisme, alors qu’« affairiste»  ou « homme d’affaire », aurait très bien pu faire l’affaire ?

Qui va aller voir les journalistes pour leur demander de cesser d’angliciser notre langue ? Qui va leur expliquer qu’« enrichissement de la langue » ne veut pas dire remplacer les mots français par des mots anglais ?

Est-ce que le CSA pourrait se charger de cette mission ?

 

Quand France TWO redevient France 2 !

Mesdames, Messieurs,

Bravo à Anne-Sophie Lapix qui, le mercredi 6 février 2019, au 20 heures de France 2, pour nous présenter la nouvelle rubrique intitulée « Faux et usage de faux », a employé le mot français INFOX en lieu et place de l’expression anglaise "fake news", un anglicisme trop largement répandu, hélas, dans nos médias.

Puisse-t-elle continuer à éviter les anglicismes et à donner ainsi l’exemple à tout un chacun, du bon usage de la langue.

Puisse le CSA l’encourager à continuer sur cette bonne voie et puisse-t-il inviter ses collègues à la suivre.

 

Pour un partenariat France Terme-France 2 !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20 heures sur France 2, le vendredi 8 février 2019, trois anglicismes sont venus écorchés mon oreille.

-1) L’anglicisme "Pom-Pom Boys" dit par les journalistes Laurent Delahousse et Sophie Brunn.

Soit cet anglicisme n’a pas d’équivalent français officiel pour le remplacer, mais rien n’empêche, tout de même, d’essayer d’en trouver un, ne serait-ce que pour expliquer aux téléspectateurs ce que ce mot bizarre veut dire.

Lorsque j’étais un petit enfant et que je regardais à la télévision un film de James Bond, je disais « James Bond Belle » lorsque apparaissait à l’écran une « James Bond Girl ».

En somme, je m’étais inconsciemment approprié cette expression anglaise qui ne voulait rien dire pour moi, et l’avais francisée en « James Bond Belle » pour lui donner du sens dans mon cerveau de jeune francophone en construction.

Ainsi, je faisais corps avec ma langue, je la faisais vivre, je la rendais vivante, j’étais dans la lignée de ceux qui jadis avaient transformé le "Packed Boat" en « Paquebot », le "Riding Coat" en « Redingote ».

Aujourd’hui, hélas, l’anglicisation de la France a atteint un tel niveau qu’il n’est plus question de franciser quoi que ce soit, on prend les mots anglais comme ils nous arrivent, on ne cherche guère des équivalents français pour les remplacer, et on les prononce et on les écrit à l’anglaise, qui plus est.

Alors, bien sûr, ce n’est pas demain que Laurent Delahousse et Sophie Brunn nous parleront de « Pompon-Belles » ou de « Pompon-Beaux », mais tout de même, si nous voulons que notre langue reste une langue vivante, ne pourrait-on pas sensibiliser les journalistes sur le fait qu’il faut la faire vivre à travers son génie propre et non se contenter de répéter bêtement des termes étrangers qui ne correspondent ni à la graphie ni à la prononciation des mots de notre langue.

-2) les anglicismes "mail" et "hacker" dit par la journaliste Ambrine Bdida.

Pour ces cas, ces deux anglicismes ont des équivalents officiels donnés et rappelés sur le site France Terme (http://www.culture.fr/franceterme), site officiel de la Commission d’enrichissement de la langue française, un site que tout journaliste consciencieux de respecter la langue des téléspectateurs, devrait consulter impérativement lorsqu’il est confronté à un anglicisme.

Ainsi, si la journaliste Ambrine Bdida qui commenta le reportage consacré à une nouvelle arnaque à la webcam (ce dernier mot pourrait donner en français « ordicam »), s’était rendue sur France Terme, elle aurait dit « courriel » au lieu de "mail" et « pirate informatique » au lieu de "hacker".

Pourquoi n’a-t-elle pas fait ce travail ? Voilà une question que j’aimerais bien que le CSA lui pose.

J’aimerais également que le CSA rappelle à nos journalistes, l’existence du site France Terme pour qu’ils évitent les anglicismes lorsqu’un équivalent français existe pour les contourner.

Enfin, il serait bon, aussi, de dire à tout un chacun qu’une langue vivante n’est vivante que si on la fait vivre à travers son génie propre, c’est-à-dire en créant des néologismes respectant sa graphie, la prononciation des lettres de son alphabet, sa syntaxe, etc., et non en introduisant massivement par paresse intellectuelle ou par snobisme, des mots étrangers non assimilables, ne correspondant pas aux racines gréco-latines de notre langue.

Merci de transmettre mon message.

 

Reportage bâclé sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Le mercredi 13 février 2019, aux actualités de 20 heures sur France 2, il y a eu un reportage consacré aux frais d’inscription en forte augmentation dans les universités françaises pour les étudiants étrangers non-européens.

La journaliste Florence Griffond qui commenta le reportage en question nous dit alors que « le gouvernement souhaitait que l’argent récolté serve à mieux accueillir les étudiants avec plus de cours de français et d’anglais (sic) ».

« Plus de cours d’anglais » ! Mais pourquoi « plus de cours d’anglais » ? En quoi un étudiant étranger peut-il trouver de l’intérêt à venir faire ses études en France pour avoir plus de cours d’anglais ? En toute logique, s’il avait voulu avoir plus de cours d’anglais, ne serait-il allé plutôt faire ses études dans un pays anglophone ?

À moins que la nouvelle politique en matière d’enseignement supérieur de la France soit de vouloir fondre nos universités et grandes écoles dans le moule uniforme du système anglo-saxon, ce qui expliquerait qu'on aille de plus en plus vers un enseignement en anglais : plus de cours d’anglais pour, au final, faire les cours EN anglais !

J’aurais bien aimé que la journaliste Florence Griffond se pose toutes ces questions, qu’elle approfondisse son sujet, bref qu’elle nous informe sur ce qui est réellement en train de se passer au niveau de nos universités et grandes écoles.

Quid également de l’Erasmus francophone que le candidat Macron voulait mettre en place dans le cadre d’une francophonie dynamique et de partage ?

Non seulement, il semble qu’il ne soit plus question d’un Erasmus francophone, mais il semble que les étudiants francophones d’Afrique, tel Monsieur Souleymane Onivogui que l’on a vu dans le reportage, soient obligés de payer plus chèrement leurs études en France et, qui plus est, de se mettre à l’anglais !

Souleymane Onivogui étudiant guinéen et l'Erasmus francophone

Cela s’appelle, en terme stratégique, se tirer une balle dans le pied ! Et la journaliste n’a rien vu venir, ni la balle, ni le pied !

À l’appui de ces tristes constatations de carences journalistiques, est-ce que le CSA pourrait faire quelque chose auprès des équipes rédactionnelles du JT de 20 heures de France 2, pour que les reportages qui y sont diffusés soient un peu plus approfondis afin que les téléspectateurs aient à leur disposition de réelles informations et non des images bouche-trous ?

 

Delahousse et Rougerie, journalistes anglomaqués sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Le dimanche 17 février 2019, Laurent Delahousse, le présentateur ce jour-là du JT de 20 heures sur France 2, nous parla de "fake news" dans les titres donnés au tout début du journal, puis de "live" au sujet du chanteur Christophe qu’il recevait dans le cadre de son émission  le « 20h30 le Dimanche ».

Qui dira à ce monsieur que ces deux anglicismes sont à éviter et que, travaillant pour la télévision du service public, il a permis ses obligations - selon l’article 39 du décret n°2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de France Télévisions -, celle d’employer les équivalents français proposés par la Commission d’enrichissement de la langue française ?

Ensuite, ce fut la journaliste Catherine Rougerie qui me surprit désagréablement par une réflexion qu’elle dit en commentant un reportage consacré aux réseaux sociaux, terrain de jeu des harceleurs : « [Charles Cohen, fondateur d’une application pour filtrer les insultes] Lancée en 2017, l’application compte déjà 19000 utilisateurs, elle sera disponible en anglais dans 2 ou 3 mois... »

Mais pourquoi diable, Catherine Rougerie nous informe-t-elle que l’application sera bientôt disponible en anglais ? En quoi cela devrait-il intéresser les téléspectateurs de France 2 qui, jusqu’à preuve du contraire, sont tous francophones ?

Et pourquoi pas alors nous dire aussi quand sortiront les versions espagnole, italienne, allemande, arabe, chinoise, etc. de cette application ? À défaut de ne rien nous dire sur ces éventuelles futures versions, Catherine Rougerie ne ferait-elle pas de la discrimination linguistique en ne parlant que de la seule version en anglais ?

Petit détail certes, mais qui montre, ô combien, que nos journalistes sont imprégnés d’anglicité, plus prompts à promouvoir l’anglais que la langue française et les langues étrangères dans la richesse de leur diversité.

Les anglicismes de Delahousse, le favoritisme pro-anglais de Rougerie, cela n’est pas normal, c’est pourquoi je demande au Conseil supérieur de l’audiovisuel de faire quelque chose pour ramener ces journalistes dans le camp de la langue française, pour qu’ils préfèrent ses mots aux anglicismes et pour qu’ils évitent de résumer les langues étrangères au seul anglais.

Merci d’avance de votre action.

 

Presque France DEUX, sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Le mercredi 20 février 2019, sur France 2, aux actualités de 20 heures, j’ai constaté avec plaisir que les journalistes Anne-Sophie Lapix et Marion Mercier qui présentaient toutes les deux la rubrique « Faux et usage de faux », avaient employé le mot français INFOX en lieu et place du mot anglais "fake news".

Félicitations donc à ces deux journalistes qui, consciencieuses, ont peut-être consulté le site de France Terme de la Commission d’enrichissement de la langue française pour éviter d’employer l’anglicisme "fake news".

Par contre, on pourrait tirer les oreilles à l’infographiste de Francetvinfo.fr qui, sur le site du 20 heures où figure  en réécoute ce journal, a nommé la rubrique avec le mot anglais "fake news".

Puisse donc le CSA féliciter les journalistes Anne-Sophie Lapix et Marion Mercier d’avoir employé le terme français INFOX et puisse-t-il faire remarquer à l’infographiste de Francetvinfo.fr qu’il n’a pas à écrire à l’écran des mots anglais et cela d’autant plus, comme pour le mot "fake news", qu’on peut les dire en français.



Pas de tirelire et pas de conteneur sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Sur France 2, aux actualités de 20 heures, le dimanche 24 février 2019, dans un reportage intitulé « Riches : les mal-aimés », force a été de constater que les mots français « coffre-fort » ou « tirelire » ont été remplacés par une illustration frappée du mot anglais "Cash Box".

Pourquoi, une fois encore, faut-il que l’anglais vienne éclipser le français ?

Était-il si difficile que ça, pour les besoins de ce reportage, de trouver un accessoire nommé en français ?

La journaliste, Sophie Brunn, qui a fait ce reportage, ne sait-elle donc pas que c’est le français qui doit être mis en valeur à la télévision française et non l’anglais ? Ne sait-elle pas non plus que la télévision publique a un devoir d’exemplarité à l’égard de la langue française et qu’elle doit veiller en cela à sa promotion, sa diffusion et à sa défense ?

Que dire également du mot « conteneur » apparu dans le reportage « Containers, igloos : la montagne insolite », écrit à l’anglaise par l’infographiste de service et prononcé à l’anglaise, pardi, par le journaliste Luc Bazizin qui commentait les images.

France 2, en français, on dit CONTENEUR et non CONTAINER

Mais comment se fait-il que de telles personnes travaillant pour le service public de la télévision, un service public qui touche des millions de téléspectateurs n’aient pas plus de rigueur et de conscience à l’égard de notre langue ?

Est-ce que le CSA pourrait faire quelque chose pour mettre un peu d’ordre dans tout ça, pour rappeler, tout simplement, à toutes ces personnes qu’elles ont des obligations à l’égard de notre langue comme le stipule l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de France Télévisions ?

 

Jean-Baptiste Marteau et Julian Bugier sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Nous avons eu droit à un « maximum » au lieu d’un « maximal », dans le journal de 20 heures de France 2, le mercredi 27 février 2019, lorsque les journalistes Jean-Baptiste Marteau et Julian Bugier, nous ont parlé des primes gouvernementales pour aider à l’acquisition d’un véhicule automobile neuf et non polluant. Ces primes, nous ont-ils dit et écrit sur un tableau visible à l’écran, pourront atteindre un « total maximum (sic) de 11000 € ».

Je sais bien que la faute est largement répandue, mais est-ce une raison pour ne rien faire, est-ce une raison pour ne pas la corriger ? Le service public de la télévision française n’a-t-il pas parmi ses missions, celle de donner l’exemple à suivre en ce qui concerne le bon usage de la langue ?

Cela est prouvé, les gens lisent peu et les enfants à l’école n’étudient plus le français en profondeur comme il s’étudiait jadis. La télévision joue donc un grand rôle dans la connaissance de la langue, en cela, elle est devenue presque la référence en matière de ce qu’il faut dire ou ne pas dire.

Au niveau des anglicismes, l’affaire est loin d’être gagnée avec le sieur Julian Bugier qui a l’air d’en être particulièrement imprégné. 

Ainsi, nous a-t-il parlé de "Fast Fashion", pour présenter un reportage sur l’industrie du textile au Bengladesh ; de "low cost" au sujet de la médecine enseignée en Roumanie pour des Français aspirant à devenir médecin ; de "business", pour qualifier le filon prometteur des téléphones portables.

Oui, ce monsieur n’est apparemment pas au courant que lorsqu’on a l’honneur de travailler pour le Service public de la télévision française, c’est la langue du Service public, le français, qu’il fait mettre en valeur, et non l’anglo-américain, la langue qui est en train de tuer la diversité des langues et des cultures du monde.

L’importance est donc grande de bien parler la langue française à la télévision, en évitant autant que faire se peut les anglicismes et en réinstaurant le bon usage lorsque c’est le mauvais qui semble tenir le pavé.

Alors, merci au CSA de rappeler à Jean-Baptiste Marteau et Julian Bugier, ainsi qu’à l’infographiste qui a mis l’inscription « maximum » sur nos écrans, que lorsque ce mot est un adjectif, il s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu'il qualifie, en « minimal », minimales » et « minimaux » ; et merci d’abonner Julian Bugier à France Terme afin qu’à l’antenne, il cesse d’employer des anglicismes lorsque ceux-ci ont un équivalent français pour les remplacer.

 

Pas PRESSé de mettre le français à l'honneur sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le samedi 2 mars 2019, au 20 heures de France 2, Stéphanie Pérez, envoyée spéciale de cette chaîne en Syrie, nous est apparue avec un gilet de protection marqué en anglais PRESS en gros caractères, un gilet, donc, qui ne protège pas de l'anglophonie ambiante, puisqu’en français, c’est PRESSE qu’il aurait fallu écrire. 

Mais tout de même, comment se fait-il que France Télévisions ne soit pas capable de fournir à ses journalistes des gilets de protection avec le mot PRESSE écrit en français et non en anglais ?

C'est tout de même inquiétant cette manie de se soumettre systématiquement à la volonté des Anglophones qui imposent leur langue partout et à tout le monde. Pourquoi faut-il que ce soit toujours l'anglais qui gagne ? Pourquoi devons-nous être les éternels perdants ?

L'été dernier, j'ai fait un voyage en Afrique, à Kinshasa, en RDC, pour être plus précis,. Là-bas, j'ai assisté à une manifestation et j'ai vu des journalistes-reporteurs parmi la foule : ils avaient, eux, pour qu'on les reconnaisse, un gilet et le mot PRESSE y était marqué en français !  

Journalistes congolais avec un gilet PRESSE

Alors pourquoi ce que les Congolais peuvent faire, France Télévisions ne le pourrait pas ? Volonté politique de participer à l'anglicisation générale ?

Il faudrait même pour que la France fasse mieux que les Anglophones qui veulent imposer leur langue partout, il faudrait pour cela que nos reporteurs-journalistes arborent des gilets avec le mot PRESSE en français, mais également écrit dans la langue de ceux qui sont censés leur tirer dessus, c'est-à-dire, pour le cas, l'arabe.

Ainsi d'une pierre trois coups : on lutte contre l'anglicisation, on défend notre langue et on s'ouvre vers le plurilinguisme !

Autre remarque, il y eut dans le JT, un reportage consacré à la chasse au trésor organisé dans le musée du Louvre.

Était-il bien utile que dans leurs commentaires, les journalistes Thomas Sotto et Valérie Gaget fassent la « publicité » de l’expression anglaise "escape game", alors qu’il était facile de parler uniquement de « jeu d’évasion », tout simplement.

Pourquoi cette manie de toujours vouloir jouer la carte du bilinguisme : mot français d’un côté, mot anglais de l’autre ? Serait-ce pour au final, mettre carrément de côté le mot français ?

À l'appui de toutes ces remarques, je demande aux personnes chargées de la langue française au CSA - s’il y en a encore -, de bien vouloir parler de tous ces problèmes de laisser-aller à l’égard de notre langue, aux responsables de France Télévisions, car, il est temps, plus que temps, de faire le nécessaire pour que l’on cesse, enfin, de nous marcher sur la langue.

 

Journalistes sans conscience linguistique sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans les journaux télévisés du 20 heures de France 2, des 4 et 5 mars 2019, j’ai constaté que les journalistes Agnès Vahramian, Loïc de la Mornais et Valéry Lerouge, parlaient en anglais respectivement au Venezuela, au Québec et en Pologne, autrement dit, ils parlaient en anglais dans des pays non anglophones.

Je trouve cette façon de faire anormale et contraire à une des missions de notre Télévision publique qui consiste à œuvrer à la promotion, à l’illustration, à la diffusion  et à la défense de la langue française.

Je me demande pourquoi la journaliste Agnès Vahramian envoyée au Venezuela pour les besoins d’un reportage, a interrogé en anglais une vénézuélienne ?

France 2 et Agnès Varahmian

De plus, comment se fait-il que Mme Vaharamian ne parle pas espagnol, une langue qui a tout de même le statut de langue internationale. Cette journaliste ne parlerait-elle que l’anglais en guise de langues étrangères, un comble pour une journaliste grand-reporteur, un comble qui plus est, lorsqu’on sait que la connaissance de deux langues étrangères est obligatoire pour passer le baccalauréat !

Mais quelles langues étrangères, au pluriel, parle Mme Varhamian, serait-elle trilingue : anglais de Londres, anglais de New York et anglais d’Australie ?

Que dire aussi de Loïc de la Mornais qui, au Québec, un pays où 95% de la population est francophone, a fait parler à l’antenne une Québécoise anglophone pour les besoins de son reportage.

Loïc de la Mornais au Québec pour France 2

À l’heure où l’anglicisation de la France ne s’est jamais aussi bien portée, est-ce bien intelligent de la part de ce monsieur, et par delà, de l’équipe rédactionnelle du JT du 20 heures de France 2, de faire entendre à des millions de téléspectateurs français, une voie anglophone venant du Québec ?

Pour qui travaille M. de la Mornais ?

- Pour le Service public français ou pour les partisans du Canada anglais ?

Que dire enfin du journaliste, Valéry Lerouge, qui dans un reportage en Pologne pour témoigner que le combat continue après le meurtre du maire de Gdansk, n’hésite pas à parler anglais avec la plupart de ses interlocuteurs polonais ?

Pourquoi, sachant qu'il allait faire un reportage en Pologne, un pays non francophone, sachant que les personnes qu’il interrogerait ne parleraient pas forcément français, sachant que lui-même ne maîtrise pas le polonais, sachant que de s'exprimer en anglais en Pologne, pays faisant partie de la Francophonie (OIF), concourt à fortifier encore un peu plus l'hégémonie de cette langue tout en affaiblissant la nôtre, bref, pourquoi Valéry Lerouge, sachant tout cela, n'a-t-il pas pris le soin de s'octroyer les services d'un traducteur, quitte à prendre pour cela un étudiant polonais francophile et amoureux de notre langue ?

Ces trois exemples montrent, hélas, que la conscience, ou la vision, linguistique font défaut chez certains journalistes, alors, pour tenter d’éviter que ce mal ne se répande, je me permets de demander au CSA de bien vouloir intervenir auprès de la direction de France Télévisions afin que, dans les conditions d'embauche des journalistes pour entrer à France Télévisions, figure le fait qu’ils connaissent au moins 3 langues étrangères (normalement un bachelier doit en connaître au minimum 2 !).

Je voudrais également que le CSA encourage la direction de France télévisions à développer le recours à des traducteurs-interprètes par ses journalistes lorsque ceux-ci ne connaissent pas la langue du pays qu’ils visitent, cela afin qu’ils évitent l’emploi systématique de l’anglais face à des locuteurs non-anglophones de naissance qui ne parleraient pas français ?

Merci de votre attention et du suivi que vous donnerez à mes remarques.

 

La chanson en français, on ne connaît pas sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Pourquoi lorsque les journaux télévisés du 20 heures de France 2 se terminent par des images sans commentaire, pourquoi, dans la plupart des cas, ces images sont-elles accompagnées d'une chanson en anglais ?

Cela s’est notamment avéré, le vendredi 8 mars 2019, lorsque Thomas Sotto, le journaliste-présentateur du 20 heures, ce jour-là, pour clore le journal, nous dit au revoir en nous présentant des images de Paris sur une chanson en anglais, comme s’il était normal de faire rimer la capitale de la France et le berceau de la francophonie mondiale sur une chanson en anglais.

Les rédacteurs en chef de ce journal étaient Thibaud de Barbeyrac, Willy Gouville, Virginie Fichet et Jean-François Monier, alors merci au CSA de rappeler à ces personnes que la chanson en français existe et qu’il n’est ni du rôle ni de la mission de la télévision publique française de l’ignorer en lui préférant la chanson en anglais.

Merci, ce faisant, de leur demander de changer de disques pour en prendre de plus francophones et de ne pas CD ainsi à la tentation de résumer la chanson aux seules voix anglophones.

 

Caroline Broué, une anglomaquée sur France Culture !

Mesdames, Messieurs,

Le samedi 9 mars 2019, dans son émission « Les Matins du Samedi », sur France Culture, Caroline Broué recevait le contre-ténor français Philippe Jaroussky à l'occasion de la sortie de son nouvel album "Ombra mai fu".

Dans l'entrevue qui suivit, elle demanda au contre-ténor pourquoi il ne chantait pas en anglais !

- « Tiens donc, me suis-je dit, est-ce bien le rôle de France Culture qui est une radio française, et une radio publique qui plus est, de demander pourquoi un chanteur français ne chante pas en anglais, ne devrait-on pas lui demander plutôt pourquoi il ne chante pas en français ? » 

C’est un fait, la question de Caroline Broué montre, ô combien, que la journaliste est loin de s'inquiéter de l'impérialisme et de l'hégémonie de l’anglais, une langue qui opère pourtant aujourd'hui une réelle dictature tant elle est présente partout et en tout.

Mais voilà, Caroline Broué, considérant certainement qu'il n'y a pas encore assez d'anglais dans notre paysage audio linguistique, en redemande en s'étonnant même du trop d'italien de Philippe Jaroussky.

Quant à demander plus de français, alors là, bien évidemment, c'est une question qui n'a même pas effleuré le cerveau anglo-colonisé de la journaliste.

Face à cette triste constatation, je demande qu’un responsable du CSA chargé de veiller sur les ondes, aux intérêts de la langue française, aille voir Mme Caroline Broué et lui rappelle qu’elle est salariée d'une radio du service public français et qu’elle n’a pas en cela à faire la promotion de la langue du British Council, ou autre Wall Street Institute. 

 

L'Héritage du français pourrait se perdre sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le mardi 12 mars 2019, aux actualités de 20 heures sur France 2, j’ai eu la désagréable surprise d’entendre et de voir sur l’écran de ma télévision, le mot anglais "think tank".

En effet, dans un reportage consacré à la passation d’héritages entre parents et enfants, la journaliste Camille Guttin, pour nous présenter Gaspard Koenig, un libéral qui s’est penché sur le problème de l’héritage et qui préside le groupe de réflexions « Génération Libre », nous présenta ce monsieur comme étant le président d’un "think tank" et, au cas où nous aurions pas bien compris ce mot barbare, l’infographiste de service en rajouta une couche  en inscrivant ce mot en incrustation-vidéo sur nos écrans.

Pourtant, dans un premier temps, Camille Guttin employa l’expression « groupe de réflexions », mais hélas, sous l’influence peut-être du très américano-anglicisé Gaspard Koenig, ou pour éviter une redondance, elle tomba dans le piège de l’anglomanie.

Cela dit, pourrais-je demander au CSA d’aller voir l’infographiste du JT de ce jour-là pour lui dire que l’expression française « groupe de réflexions » serait préférable à l’expression anglaise think tank, les téléspectateurs français étant encore pour le moment des téléspectateurs francophones et non anglophones.

Pourrais-je lui demander également d’aller voir la journaliste Camille Guttin pour lui faire remarquer que chasser la redondance en alternant entre l’anglais et le français, n’est pas une attitude correcte à l’égard de notre langue, car celle-ci marche normalement sur ses deux jambes et n’a donc pas besoin de la béquille de l’anglais pour exister.

Merci de votre attention et, je l’espère, de votre action.

 

Pollution passée inaperçue sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans l’émission « On n’est pas couché », de Laurent Ruquier, l’émission diffusée le samedi 16 mars 2019, il y eut parmi les invités, Hugo Viel, qu’on nous présenta comme étant le secrétaire général de l’ONG "Climates" et comme étant également un des coordinateurs de l’organisation "Youth for the Climate France".

Si l’ONG française (!) "Climates" n’a apparemment qu’une dénomination en anglais (en comble !), l’organisation "Youth For the Climate", a, par contre, sa traduction en français qui est « La jeunesse pour le Climat ». 

Pourquoi alors cette organisation a-t-elle été nommée en anglais dans l’émission de Ruquier, autant à l’oral qu’à l’écrit, à l’écrit puisqu’elle était donnée en anglais en incrustation-vidéo chaque fois que le nom de Hugo Viel apparaissait à l’écran ? 

De plus, il a été bien triste de constater que personne n’a eu rien à redire de tout l’anglais qui ressortait de ces soi-disant combattants pour le climat qu'ils se nomment "Climates" ou "Youth the For Climate", alors que l'anglais mondial est la première des pollutions : celle qui introduit partout l'idéologie du capitalisme anglo-saxon, un capitalisme qui pousse à vouloir faire toujours plus de profits, c’est-à-dire à toujours plus épuiser les ressources de la planète. Combattre le tout à l'anglais, c'est donc déjà participer à sauver la planète.

Cela dit, devant toute l’anglomanie dégagée par Hugo Viel et les organisations qu’il représente, comment se fait-il que Laurent Ruquier, le présentateur et le producteur de cette émission, soit resté impassible, alors qu’employé du Service public de la télévision française, il aurait tout de même pu, à minima, faire l’effort de nommer en français toutes ces organisations.

Je demande donc au CSA de bien vouloir rappeler à M. Ruquier ses obligations à l’égard de la langue française, des obligations qu’en tant qu’employé du service public, il doit respecter.

 

Pas de Journée mondiale de la langue française et de la Francophonie sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Comme l'an dernier et l'année d'avant, le 20 mars 2019, la Journée mondiale de la langue française et de la francophonie a encore été totalement ignorée dans le JT de 20 heures de France 2.

Par contre, on a eu droit a des touristes qui parlaient anglais à Paris, comme pour bien faire voir aux téléspectateurs que « tourisme » doit rimer obligatoirement avec « anglais », et, cerise sur le gâteau, à la faveur d’un reportage sur le "crooner"(sic) Marvin Gaye qui sortait en 1971 un album politique intitulé "What’s Going On", on nous lava les oreilles avec du son anglais. 

Bref, on se fout pas mal de la langue française et de la francophonie au JT de 20 heures de France 2.

Mais qui rappellera aux responsables éditoriaux des JT de 20 heures qu’une des missions de la télévision du service public est de veiller à la promotion, à l’illustration, à la diffusion et à la défense de la langue française et non de faire le contraire en n’ayant d’yeux que pour l’anglais au point d’ignorer la Journée mondiale de la langue française et de la francophonie ?

CSA es-tu là ?

 

Après Kévin Razy, Macha Méril !

Macha Méril, invitée elle aussi à participer à l’émission pour la sortie de son livre, un livre sur Michel Legrand, feu son mari, s’immisça dans la conversation, en demandant comment on disait "smartphone" en français.

Kévin Razy lui dit que l’on disait « téléphone intelligent », mais Ruquier, encore lui, trouva à redire sur cette traduction et en conclut, en contradiction de ses obligations à l’égard de la langue française, qu’il allait continuer à dire "smartphone".

Quant au mot « ordiphone » qui pourrait être l’équivalent français parfait pour « smartphone », il n’a bien évidemment pas effleuré le cerveau de ces pauvres colonisés linguistiques.

Et que dire de Ruquier, des chroniqueurs et des invités qui sont restés sans réaction face au manque de cohérence de Macha Méril qui demande comment on dit « smartphone » en français, alors que pour le titre du livre qu’elle vient présenter, elle n’a pas été capable de trouver les mots français pour « For Ever » ?

Oui, devant le « Fake News » de Razy, le « For Ever » de Méril et le laisser-faire chronique à caractère anglomaniaque de Ruquier, je pense qu’il serait temps que le CSA intervienne par que cesse le massacre de notre langue sur les ondes de la télévision publique française.

Le CSA a les moyens d’agir sur le personnel qui y travaillent puisque ces personnes ont des obligations légales à l’égard de la langue française, obligations rappelées notamment à l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de programme France Télévisions.

Alors merci au CSA d’agir avant que le degré d’anglomanie n’ait atteint un stade de non-retour.

Macha Méril et le mot français ! от Télé-Afrav на Rutube



Ruquier, l'anglomane, sévit toujours sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Samedi 23 mars 2019, dans l’émission de Laurent Ruquier, « On n’est pas couché », j’ai constaté combien cet homme était indigne de travailler pour le service public de la télévision française, car il se moque manifestement et éperdument de la langue française.

Je ne comprends pas que le service public se laisse gagner par un tel personnage qui pourtant doit la plus grande partie de sa fortune à l’argent du service public qui l'emploie.

Ainsi, ce soir-là, il a invité sur le plateau, l’humoriste Kévin Razy pour le livre qu’il vient de sortir et qu’il a nommé en anglais "Fake News".

Déjà, en ayant donné un titre pareil à son livre, Kévin Razy n’aurait jamais dû être invité dans cette émission, le service public de la télévision française n’ayant pas pour vocation de faire de la publicité à des gens qui préfèrent l’anglais au français.

De plus, circonstance aggravante, dans la conversation qui suivit la présentation de son livre, Kévin Razy nous apprit qu’il connaissait parfaitement le terme français pour "fake news", mais nous dit que « infox, c’est comme "courriel" pour "mail", c’est pas beau, alors il préfère "fake news" ».

Et Ruquier, au lieu de le reprendre, au lieu de lui dire que les mots « courriel » et « infox » sont bien trouvés et méritent d’être plus largement connus du public pour être appréciés, acquiesça les propos de Kévin Razy en disant : « alors on va continuer avec "fake news" ».

Razy et la langue française ! от Télé-Afrav на Rutube



Claire Colnet, de Frace TWO, pas informée sur sa propre langue !

Mesdames, Messieurs,

Sur France 2, dans le journal télévisé de 20 heures du mardi 26 mars 2019, dans un reportage consacré à la rumeur, j’ai constaté que la journaliste Claire Colnet a employé le terme anglais "fake news", alors qu’il y a un beau terme français pour remplacer cet anglicisme qui est INFOX.

J’ai constaté également que le terme anglais est apparu sur nos écrans, preuve que l’infographiste chargé de mettre les sous-titres à ce reportage, n’est pas au courant, lui aussi, de l'existence du mot français pour remplacer le "fake news" anglais.

Tout cela est bien dommage, car, par ailleurs, certains journalistes commencent maintenant à employer le terme français, comme cela semble être le cas, par exemple, pour les journalistes Anne-Sophie Lapix et Clément Le Goff à la rubrique qu’ils animent « faux et usage de faux ».

Alors merci au CSA de rappeler l’existence de l’équivalent français INFOX à Claire Colnet et à l’infographiste qui a illustré le reportage qu’elle a commenté et merci de leur citer en exemple Anne-Sophie Lapix et Clément Le Goff qui, eux, l’emploient désormais.

 

Valérie Heurtel, une journaliste de France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Valérie Heurtel, au JT de 20 h de France 2, le vendredi 29 mars 2019, dans un reportage sur la tendance de vouloir manger vite et bien, nous a parlé de "snacking".

« Des repas pris sur le pouce, c’est ce qu’on appelle le snacking (…) », nous dit-elle et il fut question également de "healthy".

Ces mots anglais ont une traduction en français, mais Valérie Heurtel préfère, apparemment, employer les mots anglais plutôt que les mots français. Cela n’est tout de même pas normal.

Bien sûr, on va me dire qu’il s’agit de nouvelles tendances qui nous viennent des États-Unis d’Amérique et qu’il faut donc livrer le tout dans sa version originale sans se soucier de traductions ou d’équivalences. Mais alors demain, s’il nous revient des É-U-A le cassoulet et le bœuf bourguignon tendances, devons-nous aussi abandonner leur vocable français ? 

Mais comment se fait-il qu’au pays de la gastronomie, on se fasse également "bananer" par l’anglais pour qualifier des tendances gastronomiques ?

En n’ayant plus le courage de traduire les mots étrangers qui arrivent dans notre langue, ou en n’ayant pas la force d’essayer de leur trouver un équivalent français ou en n’ayant pas la volonté de les franciser si le terme équivalent pour les remplacer est difficile à trouver, nous tuons notre langue, puisque nous ne sommes plus capables de la faire vivre.

Valérie Heurtel, quand elle se gargarise avec des "snacking" en veux-tu en voilà, a-t-elle conscience de cela ?

Merci au CSA de lui poser la question.

 

 

 




Publié par Régis RAVAT le 04 février 2019

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