Connexion    



ÉCRIRE AU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIOVISUEL (CSA), 3e trimestre 2019

Il y a trop d'anglicismes à la télévision. Pourtant, la charte de France Télévisions stipule en son article 39 :

« Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

Protestons contre l'anglicisation ! Pour cela, écrivons régulièrement au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dès que nous surprenons un journaliste, un présentateur, un animateur d'émission, etc. en flagrant délit d'anglomanie.

1- Pour protester, utilisez le formulaire du CSA :

http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Alerter-le-CSA-sur-un-programme

2 - Après avoir écrit au CSA, envoyez une copie de votre protestation à la chaîne concernée.

- pour France 2, utilisez le formulaire suivant : http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/mediateur-info? -  http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 (ou
https://www.facebook.com/M%C3%A9diateur-des-programmes-France)- ​tél. : 0890 71 02 02 (0,15€/min) et Merci de protester contre l'anglomanie de France TWO, auprès du Président du CSA : Roch-Olivier.Maistre@csa.fr.

- pour France 3 :​ http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/votre-tele-et-vous/ - ​tél. : 0 890 71 03 03 (0,15€/min)

- pour France 4 :​ http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france4 - ​tél. : 0 890 71 04 04 (0,15€/min)

- pour France 5 :​ http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 - tél. : ​0 890 71 05 05 (0,15€/min)

- pour France  Ô :​ https://www.france.tv/services/aide-contact.html

- pour Arte : https://www.arte.tv/question/?lang=fr

- pour M6 : http://www.m6.fr/m6-et-vous/contact-service-telespectateurs.html

- pour Radio France : http://mediateur.radiofrance.fr/mediateur/

- etc.

3 - Après avoir écrit au CSA et à la chaîne concernée, envoyez une copie de votre protestation au journaliste ciblée.

S'il travaille pour le groupe France Télévisions (France 2, France 3, etc.), pour trouver son adresse électronique, c'est facile, elle se bâtit sur cette structure : prénom point nom @francetv.fr. On peut ainsi écrire à Laurent Ruquier (laurent.ruquier@francetv.fr) ou à Laurent Delahousse (laurent.delahousse@francetv.fr), etc.

        Il y a également d'autres structures utiles à connaître :

        Radio France : prénom point nom @radiofrance.com

        TF1 : initiale du prénom nom @tf1.fr

        Le Monde : nom @lemonde.fr

        Le Figaro : initiale du prénom nom @lefigaro.fr

        Libération : initiale du prénom point nom @liberation.fr

        Les Échos : initiale du prénom nom @lesechos.fr

        Etc.

4 - Ces trois phases terminées, envoyez une copie de votre protestation au président du CSA, M. Roch-Olivier Maistre : Roch-Olivier.Maistre@csa.fr, et au Président de la République : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

 

 5 - Enfin, pour parfaire votre travail de dépollution linguistique, adressez-nous la copie de votre protestation pour que nous puissions la mettre, ici, dans cette page, à la vue de tous, et qu'ainsi chacun puisse se faire le relai de celle-ci, étant entendu que plus nombreux nous serons à protester sur un sujet donné, plus nous aurons des chances de faire reculer l'anglicisation.

 

Quand France TWO diffuse de la publicité déguisée !

Mesdames, Messieurs,

Il n'y a pas que les coraux qui disparaissent, les langues des hommes aussi, et avec elles tous leurs cortèges de cultures, de savoirs, de pensées, de libertés, de visions du monde, etc. Et elles disparaissent d'autant plus qu’aujourd'hui il y a un rouleau compresseur qui est en train de toutes les écraser : l'anglo-américain.

Ainsi, aux actualités de 20h sur France 2, le lundi 1er juillet 2019, dans la série « Je sauve la Planète, en me foutant des langues et des cultures du monde », nous eûmes droit à un reportage sur une bande de jeunes en Polynésie française qui, se disant sauveurs des coraux des récifs polynésiens, nous ont parlé de respect de la nature, alors qu’ils ne sont même pas capables de respecter leur propre langue, le français, puisqu’ils ont donné un nom anglais à leur association.

 Eh oui, ces jeunes se nomment en anglais "Coral Gardeners", et cela en pleine Polynésie française, des jeunes qui font partie, inconsciemment ou non, de l’équipe qui fait marcher le rouleau compresseur.

 Même leur site sur la Toile est en anglais, pas un mot de français !

Mais comment peut-on vouloir sauver les coraux sur le cadavre de sa propre langue et avec la langue, de surcroît, qui menace de mort la diversité culturelle et linguistique de la planète tout entière ?

 Voilà bien une entreprise d’aujourd’hui où mercatique et communication l’emportent sur toutes les valeurs humanistes.

 Non, on ne sauvera pas les coraux avec la langue de Wall Street et de la City, car cédant à cette langue, on cède à tout le système de vie et de pensée qui va avec elle : profit, ultralibéralisme, individualisme, appât du gain immédiat, etc.

À noter, tout de même, que ces jeunes demandent 25€ à toute personne qui veut parrainer un corail ! - Le journaliste Hakim Abdelkhalec, qui commenta le reportage, s’est-il posé la question du financement de cette association, et quel était son rapport à l’argent ? - Non, il nous a présenté "The Coral Gardeners", comme une publicité à consommer et un produit à acheter ! Pas normal, tout ça !

 Honte à France 2, chaîne publique de notre télévision, qui, par la diffusion de ce reportage, a fait de la publicité à cette association-entreprise pollueuse de notre langue.

Puisse le CSA interdire ce genre de reportage, véritable publicité déguisée, une publicité qui n’a donc pas sa place dans le cadre d’un journal télévisé de 20 heures, sur une chaîne publique de la télévision française, qui plus est.

 

Arte, ou l'intox à l'anglais !

Mesdames, Messieurs,

Sur Arte, dans le 28 Minutes du vendredi 5 juillet 2019, force a été de constater, hélas, que la rubrique « Désintox » titrée « Comment fabriquer votre propre "fake news" ? » a fait la fête au mot anglais "fake news" !

En effet le présentateur de l’émission, Renaud Dély a lancé la rubrique « Désintox » avec ce mot, puis Benoit Forgeard n’a cessé de l’employer dans ses propos tout le long de sa rubrique.

Pourquoi ces deux personnes ont-elles employé le mot anglais "fake news", alors que le mot français pour éviter cet anglicisme est INFOX, un mot que nous avait présenté l’autre présentatrice de l’émission, Élisabeth Quin, le lundi 19 juin 2017.

Oui, ce soir-là, Élisabeth Quin nous a informés que la Commission d'enrichissement de la langue française, une commission qui dépend du ministère de la Culture, a créé le mot « INFOX » pour remplacer l'expression anglaise "fake news".

Cette précieuse information a ravi tous ceux qui se font un honneur d'éviter les anglicismes lorsqu'ils parlent français, et les journalistes et chroniqueurs présents sur le plateau de l'émission le 19 juin 2017 étaient tous ravis, eux aussi, de ce néologisme, et ont promis de l'employer.

Apparemment, et cela est bien triste, l’information n’est pas parvenue jusqu’aux oreilles de Renaud Dély et de Benoit Forgeard, alors merci au CSA et à la direction d’Arte de faire le nécessaire pour que cette information leur parvienne enfin, elle est accessible sur : https://youtu.be/Giypk3VcHnI

Merci de votre attention



Arte, chaîne franco-allemande colonisée par l'anglais !

Mesdames, Messieurs,

Sur Arte, dans l'émission « 28 Minutes » du mercredi 10 juillet 2019, j’ai pu constater dans le sous-titrage marqué à l'écran pour indiquer le nom et la fonction de l’intervenant, que M. Thierry Pech était le président du "think Tank" Terra Nova.

Qu’est-ce que c’est un think tank ? Pourrait-on parler français sur Arte-France ou est-ce trop demander ?

Pourquoi, là encore, n'a-t-on pas traduit le mot anglais "think Tank" en français, par « groupe de réflexion » ou « laboratoire d'idées », par exemple ?

Et pourquoi, pour la version allemande, n'a-t-on pas traduit le "think Tank" anglais par DENKFABRIK, un mot allemand qui, dans l'émission du vendredi 8 juillet 2016, avait été employé pour qualifier la fonction de M. Gaspard Koenig, président du groupe de réflexion « Génération Libre » ?

Pourquoi a-t-on pu traduire "think Tank" en allemand le 8 juillet 2016 et n'a-t-on pas pu le traduire le 10 juillet 2019 ? Que s’est-il passé entre temps ? - Une défaite militaire qui nous obligerait à passer peu à peu à l’anglais ?

Faut-il le dire, tout cela n'est pas normal, et cela est d'autant pas normal qu'Arte est une chaîne publique, et qui dit chaîne publique, dit chaîne au service de la langue du public : l’allemand, pour le public germanophone ; le français, pour le public francophone.

L'anglicisation de l’Europe va en s'accélérant, hélas, mais est-ce du rôle d’Arte de participer à ce mouvement, alors que l’anglicisation sera son tombeau, car quel sera les chances de survie d’une chaîne franco-allemande dans un paysage anglo-américano colonisé ?

Puisse le CSA vous conseiller dans la reconquête des langues publiques, allemande et française, langues que vous devez servir et non trahir.

 

Delahousse en servile facteur de l'anglicisation sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

À la fin du journal télévisé de 20 heures de France 2, le samedi 13 juillet 2019, Laurent Delahousse, le présentateur du JT ce soir-là, recevait le romancier Marc Lévy.

Force fut alors de constater que le nouveau livre que Marc Lévy vint présenter était titré en anglais Ghost in love !

- « Pourquoi un titre en anglais venant d’un auteur français pour un public francophone ? », me suis-je dit.

 Bien évidemment, j’aurais aimé que Laurent Delahousse pose cette question à Marc Lévy, mais il n’en a rien été, comme si, désormais pour lui, l’anglomanie était une chose acquise, normale et avérée.

Dans son entretien, Marc Lévy nous dit qu’il était redevable des lecteurs et des libraires. Là encore, Laurent Delahousse, profitant de cette affirmation, aurait pu lui demander - en faisant une allusion au titre anglais de son livre -, s’il ne se sentait pas aussi redevable de la langue française.

- Mais non, rien de tout ça, l’anglomanie de Lévy passa comme une lettre à la Poste, une lettre distribuée sans problème par le servile facteur Delahousse.

Laurent Delahousse fit également remarquer à Marc Lévy qu’il avait mis son adresse mail (sic) dans son livre pour que ses lecteurs puissent correspondre avec lui, mais, bien évidemment, pas question pour le servile facteur Delahousse de dire « adresse courriel », « courriel » étant un mot français, ce terme doit certainement faire mal aux oreilles de notre pauvre facteur.

Bref, tout cela n’est tout de même pas normal, je demande donc au CSA ce qu’il compte faire pour lutter contre l’anglomanie qui est en train de s’installer partout sur notre espace audiovisuel, et ce qu’il compte faire, notamment, contre des Delahousse, employés du service public de la télévision, qui, en totale impunité, s’assoient sur leurs obligations à l’égard de la langue française (voir, notamment, le décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de programme France Télévisions).

Salutations

 

La langue française, risque maximal sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Bravo à la journaliste, Caroline Sinz, qui a parlé de « vigilance maximale », et zéro pointé au sous-titreur qui a marqué « risque maximum » sur nos écrans, au lieu de « risque maximal » !

Cela s’est passé le mercredi 17 juillet 2019 aux actualités de 20 heures de France 2, lors de la diffusion d’un reportage consacré aux risques d’incendie dans le Sud de la France.

Merci au CSA de transmettre mes félicitations à Caroline Sinz et merci de la donner en exemple à la personne chargée des sous-titrages ce jour-là, pour qu’elle ne fasse plus la faute la prochaine fois.

Merci de prendre en considération ma réaction, car, entre ceux qui l’anglicisent et ceux qui la parlent ou l’écrivent mal, notre belle langue française est de plus en plus mal traitée, et il est temps, me semble-t-il de réagir.

Avec mes meilleures salutations.

 

L'anglais dans notre dos et France TWO n'y voit rien à redire !

Mesdames, Messieurs,

Le vendredi 19 juillet 2019, aux actualités de 20 heures de France 2, un reportage a été consacré à l’exposition « Back Side » du musée Bourdelle, à Paris.

J’aurais aimé que la journaliste, Valérie Gaget, qui commenta ce reportage, s’étonne de l’appellation anglaise de cette exposition, une exposition créée à Bruxelles, soit, mais cela ne justifie pas plus le nom anglais de l'exposition, car Bruxelles est une ville francophone et non anglophone.

Pourquoi alors cette exposition a-t-elle été nommée en anglais, et pourquoi la journaliste ne nous a pas informés sur le comment et le pourquoi du choix de ce nom ?

De plus, il semble que de plus en plus de musées français adoptent, eux aussi, des appellations anglaises pour nommer les expositions qu’ils créent, pourquoi ?

Pourquoi, même au niveau de l’art, les décideurs ont-ils décidé de se présenter en anglais plutôt qu’en français ?

Il y avait là, dans ce reportage, un vrai sujet d’information à traiter, mais, hélas, la journaliste a préféré parler de la pluie et du beau temps, mais surtout pas du problème qui fâche : l’anglicisation de notre société.

Valérie Gaget nous a parlé aussi des « Dos bavards », c’est-à-dire des habits où apparaissent des inscriptions au dos, et bien sûr, vu l’anglomanie ambiante, nous eûmes droit à un dos où l’écrit était en anglais.

Là encore, la journaliste aurait pu se poser la question : pourquoi en France, plus de 90% des maillots, chemises ou autre vêtement présentent-ils, lorsqu’ils sont pourvus de sérigraphies, des inscriptions en anglais ?

Bref, Valérie Gaget nous a présenté un reportage neuneu pour des gens qui ne doivent surtout pas se poser de questions, et cela n’est pas normal venant de notre télévision du service public, une télévision qui a tout de même parmi ses missions, celle d’élever les esprits et non de les enfermer dans l’idéologie du moment consistant à mettre de l’anglais partout.

Fort de ces remarques, je demande au CSA de tirer le signal d’alarme auprès de la direction de France télévisions afin que celle-ci rappelle à ses journalistes leurs obligations à l’égard de la langue française, des journalistes qui n’ont pas, ce faisant, à faire comme si de rien n’était lorsque notre langue est oubliée, bafouée, humiliée ou violée.

 

Le Laos en anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le 20 heures du lundi 22 juillet 2019 sur France 2, il y a eu un reportage sur un Français qui a créé une attraction touristique au Laos, une  attraction qu’il a appelée "The Gibbon Experience".

Deux choses m’ont choqué dans ce reportage : le Français en question, Jeff Reumaux, a donné un nom anglais à son attraction ; tout le monde, parmi ses employés, semblait parler anglais.

Apparemment, ni Jeff Reumaux ni le journaliste, Nicolas Bertrand qui a fait ce reportage, ne se sont interrogés sur le fait qu’il faille parler anglais au Laos, alors que le Laos fait partie des pays de la Francophonie (OIF), alors que ce pays a fait partie de l’Indochine française durant près d’un siècle, alors que la langue française y fut seconde langue durant tout ce temps.

Pourquoi ce revirement apparent des Laotiens au profit de l’anglais ?

Pourquoi le journaliste ne nous a pas informés du comment et du pourquoi de cette situation ?

Nous parler de la protection des singes gibbons est certes un sujet intéressant, mais le faire sur le cadavre de la langue française, c’est sauver une diversité pour en tuer une autre !

Et tout cela est passé sur France 2, une chaîne publique qui a parmi ses obligations, celle de veiller à la promotion, à l’illustration, à la diffusion et à la défense de la langue française.

Fort de ce constat, je demande au CSA de rappeler à l’ensemble du personnel de France télévisions, ses obligations à l’égard de la langue française et de lui faire comprendre, par la même occasion, que la protection de la diversité ne peut pas se faire en fermant les yeux sur la dictature du tout-anglais.   

 

France TWO, un agence de voyage pour l'anglophonie !

Mesdames, Messieurs,

Le vendredi 26 juillet 2019, au JT de 20 heures de France 2, il y a eu encore un énième reportage sur les États-Unis d'Amérique. Cette fois-ci, il s’agissait d’un désert en Arizona, un reportage présenté par la journaliste Anne-Charlotte Hinet.

Mais comment se fait-il, d’une manière générale, qu'il y ait pléthore de reportages sur la Grande-Bretagne, sur l'Australie et sur les États-Unis dans les JT de 20 heures de France 2 ?

Le but du JT de France 2 serait-il non pas d’informer le téléspectateur sur l’actualité du monde, mais de l’inciter plutôt à aller voyager, et voyager, anglicisation oblige, en terre anglophone, qui plus est ?

Pourquoi au lieu de ces reportages dignes d’une agence de voyage, pourquoi le JT ne nous parle-t-il pas, par exemple, de ce qui se passe en RDC, au Nord-Kivu où la population civile est la cible d'exterminateurs chargés de nettoyer le terrain pour le compte de multinationales à majorité anglo-saxonnes et belges, selon un rapport de l'ONU de 2003. Plus de 6 millions de morts depuis le début du conflit et silence des médias français qui, à l'image du JT de France 2 de ce soir avec son reportage sur un désert d’Arizona, préfèrent nous parler de destinations touristiques !

Pourquoi ne pas nous parler plutôt de grands évènements francophones ?

On sait que du 10 au 24 août se déroulera à Moncton au Nouveau-Brunswich (Canada), le Congrès mondial acadien 2019. Pourquoi cette bonne nouvelle devrait-elle être effacée au profit d’un quelconque reportage sur Londres ou New York, comme si le rôle du JT n’était plus de nous informer, mais de nous inciter à voyager comme le ferait une vulgaire agence de tourisme ?

On a appris aussi que les IXe jeux de la Francophonie allait se faire à Kinshasa en RDC, après le retrait de la province canadienne du Nouveau-Brunswick pour des raisons budgétaires. Là encore, pourquoi cette information a-t-elle été complètement occultée par les rédactions du JT de 20 heures de France 2 ?

Bref, le JT de 20 heures ne nous informe pas sur les aspects francophones du monde, il préfère nous parler de ce qui se passe en anglophonie, je demande donc au CSA de mettre de l’ordre dans tout ça ?

De l’ordre pour que ce journal ne soit plus dépendant des anglomanes et des commerciaux qui le dirigent. De l’ordre pour qu’il ne serve plus les intérêts de l’anglosphère, mais l’information, toute l’information, et sans oublier, bien évidemment, celles émanant des pays francophones.

 

Journalistes angliciseurs sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Au journal télévisé du 20 heures de France 2, le lundi 29 juillet 2019, j’ai remarqué que le reportage consacré aux conséquences du Brexit sur l’industrie automobile britannique, était sous-titré à l’écran : « Le warning de l’industrie automobile ».

Qu’est-ce qu’est venu faire le mot anglais "warning" sur nos écrans, ce soir-là ?

Que signifie-t-il ?

Dois-je apprendre l’anglais désormais pour être apte à suivre un journal télévisé sur France 2, chaîne publique de la télévision française ?

Pourquoi ne pas avoir titré tout simplement ce reportage : « Brexit : l’industrie automobile en détresse » ?

Qui sont ces anglomanes qui décident ainsi de substituer notre langue à l’anglais ?

Qu’attend le CSA pour rappeler le devoir de respect à l’égard de la langue française qui incombe à tout employé du Service public ?

Voir, notamment en cela, la Circulaire Vallini-Girardin de 2016 : https://www.francophonie-avenir.com/Archives/circulaire_Girardin-Vallini-du-1er_10_2016.pdf

Merci au CSA de bien vouloir intervenir pour que pareille chose ne se reproduise plus.

 

Pas de redevance-télé à France TWO, si notre langue y est bafouée !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé du 20 heures de France 2, le jeudi 1er août 2019, la journaliste Ozlem Unal qui commentait un reportage consacré aux amendes que doivent payer les mauvais payeurs pour retard de paiement, nous a parlé à un moment donné, de "name and shame".

- « Depuis le mois de mai, l’État pratique le "name and shame" pour dénoncer publiquement le nom des mauvais payeurs », a-t-elle dit, et le mot "name and shame" est même apparu en incrustation-vidéo sur nos écrans !

Qu’est venu faire ce mot anglais dans un journal télévisé d’un chaîne publique de la télévision française ?

La journaliste a eu beau nous expliquer sa signification, il n’en demeure pas moins que son rôle est de nous informer sur l’actualité et non de jouer le professeur d’anglais pour nous angliciser.

Plus loin dans le journal, il y eut un reportage sur le Yémen, et là, la journaliste Anne-Charlotte Hinet, employa le mot anglais cameraman en lieu et place du mot français CADREUR.

Fort de ces deux exemples qui ne sont pas des exceptions, hélas, je demande au CSA pour de bien vouloir rappeler le devoir de respect à l’égard de la langue française qui incombe à tout employé du Service public, devoir rappelé notamment, par les ministres Vallini et Girardin en 2016 : https://www.francophonie-avenir.com/Archives/circulaire_Girardin-Vallini-du-1er_10_2016.pdf ?

Je demande aussi que le CSA veuille bien les informer de l’existence du site http://www.culture.fr/franceterme, un site officiel du ministère de la Culture qui leur permettra d’éviter les anglicismes lorsqu’existe un équivalent français pour les remplacer,

Merci de bien vouloir intervenir.

 

Journalistes de France TWO, aveugles face à l'anglais !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 4 août 2019, aux actualités de 20 heures de France 2, j’ai appris que la Direction générale de l’armement (DGA) avait  donné une somme de 1,3 millions d’euros à Franck Zapata pour mener à bien son projet d’homme volant.

Très bien, me suis-je dit, mais, tout de même, pourquoi un organisme public donne-t-il de l’argent à un projet qui se nomme en anglais (Flyboard Air), et cela d’autant plus que selon l’article 15 de la loi n°94-665, dite loi Toubon, l’octroi à une subvention publique doit être assujetti au respect de la langue française ?

Pourquoi le journaliste, Julien Benedetto, qui a présenté les reportages et les journalistes, Anne-Charlotte Hinet et Ambrine Bdida, qui les ont commentés, n’ont-ils rien dit sur le caractère anormal, à défaut de connaître la loi, de recevoir de l’argent public pour un projet qui se nomme en anglais ?

Apparemment, ces trois journalistes ne savent pas qu’ils ont l’obligation, du fait de travailler pour le service public de la télévision française, de veiller au respect, à la promotion et à la défense de la langue française.

Puisque ces personnes ne semblent pas informées de leurs obligations à l’égard de la langue française, est-ce que le CSA, afin de pallier cette lacune, pourrait leur transmettre le dernier paragraphe du préambule du Décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de programme France Télévisions  :

« […] la télévision de service public a vocation à constituer la référence en matière de qualité et d'innovation des programmes, de respect des droits de la personne, de pluralisme et de débat démocratique, d'insertion sociale et de citoyenneté ainsi que de promotion de la langue française. […] » ?

En vous remerciant d’avance de bien vouloir faire ce travail.

 

Journalistes allergiques aux équivalents français, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le lundi 5 août 2019, aux actualités de 20 heures de France 2, pour nous présenter un reportage consacré au transport aérien, Julian Bugier employa les mots anglais "low cost" et "business" : « (…) un Paris-New York, par exemple, en classe business pour seulement… Que cache ce luxe low cost (…) », nous dit-il. 

Apparemment, Julian Bugier fait une allergie aux équivalents français qui remplacent les mots anglais qui nous envahissent, des équivalents qui pourraient pourtant lui éviter de parler franglais et qui permettraient ainsi aux téléspectateurs de ne pas avoir à subir une langue défigurée qui n’est ni française ni anglaise.

Le reportage en question fut commenté par le journaliste Julien Bigard, et ce fut l'expression « Classe business » qui eut les faveurs de ce monsieur, au point d’en imbiber l’infographe de service, qui, du coup, la mis en incrustation-vidéo sur nos écrans.

Bref, devant ce laisser-aller à l’égard de notre langue, qu'attend le CSA pour dire à ces messieurs, aux journalistes en général comme aux chefs des rédactions des JT, que c’est le français qu’il faut parler à l’antenne et non un sabir anglicisé ?

Merci au CSA d’agir vite, car l’anglomanie me semble gagner de plus en plus de terrain.

 

France TWO, ou le minimum pour le français !

Mesdames, Messieurs,

Le mercredi 7 août 2019, aux actualités de 20 heures de France 2, j’ai constaté que le journaliste Jules Lonchampt ne faisait pas la différence entre « minimum » et « minimal ».

Ainsi, dans un reportage sur des coursiers et des livreurs, il nous parla de « tarif minimum », alors qu’en français correct, il aurait fallu parler de « tarif minimal ».

Je sais bien que la faute est largement répandue, mais est-ce une raison pour ne rien faire, est-ce une raison pour ne pas la corriger ?

Le service public de la télévision française n’a-t-il pas parmi ses missions, celle de donner l’exemple à suivre en ce qui concerne le bon usage de la langue ? N’a-t-il pas, en la matière, un devoir d’exemplarité ?

Cela est prouvé, les gens lisent peu et les enfants à l’école n’étudient plus le français en profondeur comme il s’étudiait jadis. La télévision joue donc un grand rôle dans la connaissance de la langue, en cela, elle est devenue presque la référence en matière de ce qu’il faut dire ou ne pas dire. L’importance est donc grande de bien parler la langue française à la télévision, en évitant autant que faire se peut les anglicismes et en réinstaurant le bon usage lorsque c’est le mauvais qui semble tenir le pavé.

Alors, merci au CSA de rappeler à Jules Lonchampt que lorsque le mot « minimum » est un adjectif, il se décline, selon le nom qu'il qualifie, en « minimal », minimales » et « minimaux » ; cela dit, bien sûr, pour faire mieux, vous pourriez transmettre ce rappel sous la forme d'une note de service, à l’adresse de tous les journalistes de France Télévisions.

Merci également d’en parler aux infographistes chargés de mettre les titres et sous-titres dans les reportages, car eux aussi ont un rôle à jouer dans le respect de la qualité de la langue française à la télévision. 

Et, comme par hasard, l'infographiste qui a mis les sous-titres au reportage commenté par Jules Longchampt, a écrit « tarif minimum » à l'écran, répétant bêtement la faute qu'a fait le journaliste à l'oral.

À noter que du côté anglicisme, notre langue reçoit des claques sans arrêt, et c'est ainsi que le journaliste Julian Bugier pour présenter le reportage en question, employa un de ses anglicismes préférés "business" : « le "business" caché du covoiturage », nous dit-il, comme si de dire en français « le commerce caché du covoiturage » l’eut étouffé. 

Là encore, merci au CSA de rappeler aux journalistes que les anglicismes sont à la langue française, ce que sont les verrues à la peau : quelque chose à éliminer pour garder un corps sain.

 

Meghan-dénigre sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le samedi 10 août 2019, au JT de 20 heures de France 2, les journalistes Thomas Sotto, Laura Kalmus et Chloé Duval, ont parlé de "Meghan bashing", lors d’un énième reportage sur la vie des têtes couronnées en Grande-Bretagne.

Est-ce que quelqu’un à la télévision, ou au CSA, pourrait se charger de dire à ces journalistes de parler français, car tout le monde n’a pas envie de prendre des cours d’anglais pour les comprendre ?

Merci d'avance.

 

France TWO, le français sur le GRILL anglais !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures de France 2, le jeudi 15 août 2019, à la rubrique « enquête » consacrée ce soir-là, aux différentes qualités de merguez, j’ai constaté que le mot GRIL était écrit avec deux « L » (à l’anglaise !) à l’écran.

Comment se fait-il que les infographistes chargés de mettre les titres et les sous-titres à l’écran, ne fassent pas plus attention à ce qu’ils font ? Pourquoi n’ont-ils pas un dictionnaire à leur portée ou, s’ils en ont un, pourquoi ne l’utilisent-ils pas ?

Concernant le journaliste, Olivier Feniet, qui a commenté le reportage, pourquoi, alors qu’il travaillait sur un document en anglais provenant d’une « alerte de l’Europe (sic) », pourquoi ne s’est-il pas interrogé sur l’anglais qui se fourre partout, alors qu’avec le Brexit, il devrait théoriquement se faire la malle des instances européennes ?

Pourquoi n’y a-t-il jamais de protestations de la part des journalistes sur l’omniprésence de l’anglais ? Pourquoi, au contraire, semblent-ils collaborer à notre anglicisation ?

Merci au CSA, dont une des missions est de veiller au respect et aux intérêts de la langue française dans notre espace audiovisuel, de faire quelque chose pour tenter de réveiller les consciences endormies d'un bon nombre de journalistes, à l’égard de notre belle langue française.

 

Dur, dur pour le français sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Au JT de 20 heures de France 2, le lundi 19 août 2019, dans un reportage consacré aux secours qui sont intervenus en Italie suite à l’accident de Simon Gautier, la journaliste Claire Colnet a parlé de SMS pour "Short Message Service" en anglais, un sigle que l’on peut pourtant rendre en français par le mot TEXTO.

De plus, le sigle anglais est apparu sur l’écran en incrustation-vidéo et non le mot français.

Je sais bien que le sigle SMS est largement répandu, mais est-ce une raison pour ne rien faire, est-ce une raison pour ne pas employer le mot français TEXTO ?

Le service public de la télévision française n’a-t-il pas parmi ses missions, celle de donner l’exemple à suivre en ce qui concerne le bon usage de la langue ? N’a-t-il pas, en la matière, un devoir d’exemplarité ?

Cela est prouvé, les gens lisent peu et les enfants à l’école n’étudient plus le français en profondeur comme il s’étudiait jadis. La télévision joue donc un grand rôle dans la connaissance de la langue, en cela, elle est devenue presque la référence en matière de ce qu’il faut dire ou ne pas dire. L’importance est donc grande de bien parler la langue française à la télévision, en évitant autant que faire se peut les anglicismes et en réinstaurant le bon usage lorsque c’est le mauvais qui semble tenir le pavé.

Alors, merci au CSA de rappeler tout cela à Claire Colnet et à l’infographiste de service ce soir-là.

 

L'anglomalaria des journalistes de France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le vendredi 23 août 2019 sur France 2, aux actualités de 20 heures, nous eûmes droit à une belle série d’anglicismes.

Pour le reportage intitulé « les bonnes intentions de l’industrie de la mode », la journaliste Liane Courté nous parla de "fashion act". Pourquoi lier le fascisme à la mode ? - Je n’ai pas compris.

Pour le reportage sur les garde-robes qui polluent, le journaliste Thomas Sotto nous parla de "dressing". Faut-il dresser nos habits pour qu’ils ne polluent plus ? - Je n’ai pas compris.

Enfin, pour le reportage consacré à l’écoute en flux direct, Marie Radovic nous parla de "streaming", comme si de dire « flux direct » en français l'eut étouffée.

Bref, encore une fois, j’ai constaté le manque d’effort des journalistes pour éviter les anglicismes, un effort qui, pourtant, s’il était fait, montrerait que notre langue est bien vivante et dynamique, mais notre langue n’a pas l’air de les intéresser, c’est bien là le problème.

Fort de cette triste constatation, je demande au CSA de rappeler à ces messieurs, dames que, employés du Service public de la télévision, ils ont des obligations à l’égard de la langue française, des obligations rappelées notamment à l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de France Télévisions ?

Cet article est pourtant clair :

[La langue française] Tendant à être une référence dans l'usage de la langue française, France Télévisions contribue à sa promotion et à son illustration dans le cadre des recommandations du Conseil supérieur de l'audiovisuel.

 Elle veille à l'usage et au respect de la langue française par le personnel intervenant sur ses services conformément aux dispositions de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 et, notamment, proscrit les termes étrangers lorsqu'ils possèdent un équivalent en français. 

Comment se fait-il que cet article semble inconnu des journalistes ?

Pour remédier à cette carence, je demande donc au CSA, dans le cadre de sa mission pour la langue française, de rappeler ce fameux article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 aux journalistes Liane Courté, Marie Radovic et Thomas Sotto, mais également à l’ensemble du personnel de France Télévisions, car il n’y a pas de raison que pour céder à la pression des anglomanes, la loi de la République ne soit pas appliquée.

Merci de votre diligence.

 

Propagande subliminale anglo-mondialiste sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 25 août 2019, sur France 2, aux actualités de 20 heures, j’ai constaté qu’un reportage consacré à la Camargue était titré en partie en anglais : Camargue - le safari made in France.

Sur 6 mots, 3 sont en anglais !

Mais pourquoi ne pas avoir titré ce reportage en français, du style, par exemple : « Camargue, safari en France » ?

Pourquoi nous refourguer à toute occasion de l’anglais ?

Fait paradoxal, tout de même, alors que la journaliste Margaux Subra-Gomez qui commentait ce reportage n’a rien trouvé à redire sur son titre en franglais, elle fit chanter « la Coupo Santo » en provençal au chauffeur qui la conduisait.

Eh oui, « anglais » d’un côté et « langue régionale » de l’autre, n’a-t-on pas là le met préféré des anglo-mondialistes qui rêvent de détruire les nations en les morcelant en de multiples archipels, archipels sans défense sur lesquels ils auront la main pour leur imposer leur langue, et avec elle, bien sûr, le mode de vie et de pensée qu’elle véhicule.

La journaliste Margaux Subra-Gomez a certainement baigné dans l’anglais dès sa première couche-culotte, on peut comprendre dès lors qu'elle ne puisse pas être consciente de tout cela.

Il importe donc au CSA, dans le cadre de sa mission de défense de la langue française, de remettre les pendules à l’heure en rappelant à tout le personnel du Service public de la Télévision française que le français est la langue du service public et qu’il faut le défendre autant qu’il faut défendre le service public, car notre langue qui recule au profit de l'anglo-américain, c'est l'idéologie libérale qui avance et qui tuera à terme tout ce qui restera du service public.



Dépollueurs polluant sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le mardi 27 août 2019, la journaliste Khadija Adda-Rezig, dans un reportage diffusé au JT de 20 h de France 2, nous parla de "Clean Challenge" ! De l’anglais, de l’anglais encore !

Force est de constater que Khadija Adda-Rezig usa de cette expression anglaise de nombreuses fois dans ses commentaires, et avec l’accent anglais, qui plus est, alors qu'Anne-Sophie Lapix, la présentatrice du journal, ne l’employa pas une seule fois pour nous présenter le reportage avant sa diffusion. Anne-Sophie Lapix parla même de défi, de défi écologique !

Bref, comment se fait-il qu’une journaliste ait pu éviter d’employer l’expression anglaise "Clean Challenge", alors qu’une autre en ait fait ses choux gras ? 

De plus, l’expression anglaise a figuré écrite à l’écran dans le titre et les sous-titres du reportage.

Pourquoi, là encore, l’infographiste de service est-il resté passif devant cette expression anglaise qu’on lui demandait de transcrire à l’écran ? Ne pouvait-il pas réagir, en rappelant tout simplement à son supérieur hiérarchique, les obligations qui incombent au Service public à l’égard de la langue française ?

Bref, devant tant de laisser-aller au détriment de notre langue, je demande au CSA de faire quelque chose pour que cela cesse, car à l’heure où l’on nous parle tant des bienfaits de la diversité, je me demande pourquoi rien n’est fait contre l’uniformisation qui nous guette par l’imposition de l’anglais partout et en tout.

 

Équivalents français aux termes anglais, ignorés sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans un reportage consacré au piratage informatique, un reportage diffusé aux actualités de 20 h de France 2, le mercedi 28 août 2019, le journaliste Mathieu Boisseau, employa à tire-larigot, le terme "mail" pris dans son sens anglais !

Par conséquent, force est de constater, hélas, que ce journaliste ne sait pas, ou ne veut pas savoir, que les termes mail ou e-mail ont un équivalent français qui est COURRIEL. 

Cet équivalent a été officialisé en juin 2003 par une parution au Journal officiel de la République.

Comment se fait-il que 16 ans après cette publication, le journaliste Mathieu Boisseau continue d’employer le terme anglais ?

Lors de ce reportage, nous eûmes même droit aux termes anglais "hackers" (pirate, en français) et "e-mail" (courriel, en français) mis en incrustations-vidéo sur nos écrans comme s’il fallait en rajouter une couche avec l’anglais de Mathieu Boisseau.

Fort de ces tristes constatations, je demande au CSA de rappeler au personnel du Service public de la télévision, qu’il a des obligations à l’égard de la langue française, des obligations rappelées notamment à l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de France Télévisions.

Cet article est pourtant clair :

[La langue française] Tendant à être une référence dans l'usage de la langue française, France Télévisions contribue à sa promotion et à son illustration dans le cadre des recommandations du Conseil supérieur de l'audiovisuel.

 Elle veille à l'usage et au respect de la langue française par le personnel intervenant sur ses services conformément aux dispositions de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 et, notamment, proscrit les termes étrangers lorsqu'ils possèdent un équivalent en français. 

Comment se fait-il que cet article semble inconnu des journalistes ?

Pour remédier à cette carence, je demande donc au CSA, dans le cadre de sa mission pour la langue française, de rappeler, et de faire appliquer, ce fameux article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 à l’ensemble du personnel de France Télévisions.

 

« Crédit-bail », on ne connaît pas sur France TWO !

Mesdames, Messieurs, 

Le jeudi 29 août 2019, au JT de 20 heures de France 2, à l’écoute d’un reportage sur la location avec option d’achat, j’ai constaté que les journalistes Anne-Sophie Lapix et Julien Bigard ne connaissaient pas le mot français pour "leasing", qui est le mot CRÉDIT-BAIL !

Pourquoi cette ignorance, alors que cet équivalent français est donné sur le site France Terme, le site officiel de la Commission d’enrichissement de la langue française, la dite Commission dépendant directement du ministère de la Culture : http://www.culture.fr/franceterme/result?francetermeSearchTerme=leasing&francetermeSearchDomain ?

Est-ce à penser que ces journalistes ne connaissent pas ce site, un site qui pourtant leur éviterait l’emploi d’anglicismes lorsque cela est possible ?

Comment se fait-il qu'à ce niveau - parler à des millions de téléspectateurs -, ces journalistes ne soient pas plus consciencieux à parler un français correct sans anglicisme ? Leur mission est-elle de nous informer ou de nous angliciser ?

Que fait le CSA, lui qui, normalement, doit veiller au respect de la langue française au niveau de la diffusion audiovisuelle, et, plus particulièrement, au sein de la télévision du Service public ?

Le CSA, Conseil Supérieur de l'Audiovisuel ou Conseil Supérieur de l'Anglicisation ?

Je me pose la question.

 

On se fout de la langue française sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Au JT de 20 heures du samedi 31 août 2019, sur France 2, pour nous présenter un reportage sur des fêtes organisées sur des toits panoramiques, le journaliste Thomas Sotto employa le mot anglais "rooftop".

Puis, dans le reportage qui suivit, le journaliste Paul-Luc Monnier qui commentait les images, employa près d’une douzaine de fois le mot "rooftop".

Ma question : ces journalistes, qui se transforment de plus en plus en professeur d’anglais, touchent-ils une prime chaque fois qu’ils arrivent à caser un mot anglais dans leurs commentaires ?

Cela dit, qui va leur parler de leurs obligations à l’égard de la langue française ?

Qui va leur dire qu’en vertu du Décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de programme France Télévisions  :

« […] la télévision de service public a vocation à constituer la référence en matière de qualité et d'innovation des programmes, de respect des droits de la personne, de pluralisme et de débat démocratique, d'insertion sociale et de citoyenneté ainsi que de promotion de la langue française. […] » ?

Qu’attend le CSA pour leur dire cela, puisque, apparemment, ils n’ont plus assez d’honneur pour penser par eux-mêmes qu’il faut respecter notre langue ?

 

Les langues régionales, ça plaît à France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le 5 septembre 2019 aux actualités de 20h sur France 2, il y a eu un reportage sur les langues régionales.

Très bien, pourquoi pas !

Ce qui me gêne cependant c’est qu’il n’y a jamais de reportages sur la langue française dans le monde, sur la Journée internationale de la francophonie lorsqu’elle a lieu le 20 mars de chaque année, sur la préparation des Jeux de la francophonie qui se dérouleront à Kinshasa, en 2021, en République démocratique du Congo, sur les pays francophones qui affichent fièrement leur francophonie, sur des classes de français en pays non francophones, sur les perspectives d’avenir de notre langue pour les années à venir (l’ONU parle d’un potentiel de 700 millions de francophones d’ici 2050), etc.

Mais non, dans le JT de 20h de France 2, on ne parle pas de tout cela, par contre on y parle abondamment des pays anglophones où dès qu’il y a la moindre inondation, le moindre fait divers, y est dépêché un journaliste pour faire les titres du JT - Bonjour, Agnès Varahmian, Maryse Burgot, Jacques Cardoze et Cie !  

Pourtant, si les journalistes du JT de 20h de France 2 s’intéressaient quelque peu aux sujets qu’ils traitent, ils sauraient que les langues régionales, dans le contexte actuel de guerre « froide » des langues, c'est pour faire diversion, pour faire croire que l'État s'intéresse aux langues dans leurs diversités, alors que Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale, veut mettre l'anglais obligatoire dès la maternelle et l'enseignement EN langues étrangères en primaire (comprendre enseigner des matières comme l'Histoire, la géographie, les mathématiques, en anglais).

Ils sauraient que parler des langues régionales, c’est éviter de dire qu'il est fait obligation aux scientifiques français de publier leurs travaux en anglais, qu'il y a de plus en plus de masters - plus de 1000 - qui se déroulent entièrement en anglais (pas de cours en français) dans les universités françaises et grandes écoles, etc.

Ils sauraient aussi que parler des langues régionales, c’est ne pas dire que Benjamin Griveaux, qui se présente à la mairie de Paris, veut, entre autres choses, faire des Parisiens des bilingues français-anglais, et qu'il veut mettre en cela l'anglais dès la crèche.

Bref, nous sommes en train de perdre notre langue nationale, comme jadis, nos aïeux ont perdu leurs langues régionales, et, au lieu de nous pousser à régir contre ce processus, les journalistes du JT de 20h de France 2 participent à nous endormir avec des langues qui ne sont presque plus parlées et qui, de toute façon, ne pèseront rien contre l'anglais que veut imposer partout l'oligarchie mondialiste.

La langue française, elle, pourrait encore résister à ce diktat, serait-ce pour cela que les journalistes du JT de 20h de France 2 préfèrent parler des langues régionales ?

Cela étant, merci au CSA de faire quelque chose pour éviter que notre langue ne finisse un jour à la rubrique « langues régionales, même s’il paraît qu’il n’y a plus personne, comme par hasard, qui s’occupe de la langue française au CSA. 

- Un complot, une volonté politique ?

 

Laurent Delahousse, un chef d'escadrille de l'anglicisation sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 8 septembre 2019, à la rubrique le « 20h30, le dimanche » diffusée à la fin du journal télévisé de 20 heures de France 2, le journaliste Laurent Delahousse, animateur de cette rubrique, employa - et a plusieurs reprises -,  le mot anglais "live".

-  « C’est l’heure du "live" », « Gims en "live" en direct... », a-t-il dit au sujet du chanteur Gims convié à chanter une chanson de son nouvel album en direct sur le plateau de l’émission.

Pourquoi M. Delahousse a-t-il employé le mot "live", alors qu’il existe un mot français pour dire cela sans passer par l'anglais, un mot qui est DIRECT ?

L’émission se passant en direct, peut-être que M. Delahousse par l’emploi du mot "live" veut-il éviter une redondance, ou du moins marquer la différence entre les deux directs : celui de l’émission et celui de la chanson.

Mais comment peut-on chanter autrement qu’en direct lorsqu’on s’apprête à chanter dans une émission elle même en direct ?

Employer le mot "live" n’a donc aucun sens, et prouve bien que M. Delahousse est un anglomane patenté qui met de l’anglais là où il n’a pas lieu d’être, et où le français suffirait.

Fort de ces constatations, je demande au CSA de rappeler à ce journaliste ses obligations à l’égard de la langue française, des obligations écrites noir sur blanc dans l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de France Télévisions, un article qui dit :

[La langue française] Tendant à être une référence dans l'usage de la langue française, France Télévisions contribue à sa promotion et à son illustration dans le cadre des recommandations du Conseil supérieur de l'audiovisuel.

Elle veille à l'usage et au respect de la langue française par le personnel intervenant sur ses services conformément aux dispositions de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 et, notamment, proscrit les termes étrangers lorsqu'ils possèdent un équivalent en français.

ET merci au CSA de cesser de prendre prétexte de la décision du Conseil constitutionnel du 29 juillet 1994 censurant certains articles de la loi Toubon, pour rejeter en bloc tout ce qui pourrait protéger notre langue de son anglicisation, car cette décision du Conseil constitutionnel concerne la loi de 1994 et non, forcément, le décret n° 2009-796 du 23 juin 2009.

 

La mission du JT de France TWO, nous informer ou nous apprendre l'anglais ?

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures de France 2, le mardi 10 septembre 2019, la journaliste Sophie Piard, dans un reportage consacré à la gestion des lits aux urgences, a employé l’expression anglaise "bed manager".

Cette expression anglaise se retrouva même écrite noir sur blanc dans le titre présentant ce reportage sur Francetvinfo.fr : https://www.francetvinfo.fr/economie/greve/greve-aux-urgences/urgences-des-beds-managers-pour-mieux-gerer-les-lits-dans-un-hopital_3611485.html.

Pourquoi la rédaction de France 2, de France Info et cette journaliste ont-elles employé cette expression anglaise facilement traduisible, qui plus est, par « gestionnaire des lits » ?

La mission de France 2 serait-elle de nous apprendre l’anglais plus que de nous informer réellement sur l’actualité de France et du monde ?

Fort de ces constatations, je demande au CSA de rappeler aux rédactions de France 2, de France Info, ainsi qu’à leurs journalistes, qu’ils ont des obligations à l’égard de la langue française, des obligations rappelées au dernier paragraphe du préambule du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de programme France Télévisions  :

« […] la télévision de service public a vocation à constituer la référence en matière de qualité et d'innovation des programmes, de respect des droits de la personne, de pluralisme et de débat démocratique, d'insertion sociale et de citoyenneté ainsi que de promotion de la langue française. […] » ?

Et faire la promotion de nouveaux mots anglais, que je sache, ce n’est pas faire la promotion de la langue française.

Merci d’avance de votre intervention.

 

Pas de français en Tunisie sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Samedi 14 septembre 2019, aux actualités de 20 heures de France 2, le journaliste Mathieu Boisseau qui commentait un reportage consacré à la jeunesse tunisienne en proie au chômage, a trouvé le moyen de n’interroger personne en français, alors que, comme tout le monde le sait, la Tunisie a parmi sa population un grand nombre de francophones.

Ainsi, nous a-t-il fait entendre un jeune diplômé bac + 3 qui ne parlait pas français, chose étrange tout de même lorsqu’on sait que le français est obligatoire en Tunisie dès le primaire.

Mathieu Boisseau nous présenta également un jeune tunisien aidé par la France pour créer son entreprise, un Tunisien qui a passé plus d’un an en France, mais qui, comme par hasard, ne parle pas français.

On voudrait nous faire croire que la langue française est morte en Tunisie qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

Bien évidemment, il est facile de supposer, vu l’anglomanie ambiante du JT de France 2, que si l’anglais avait la même position que le français en Tunisie, le journaliste se serait fait alors un plaisir de nous faire entendre l’anglais des Tunisiens, mais pas question pour Mathieu Boisseau, apparemment, de faire voir aux Français que la langue française se porte bien de ce côté-là de la Méditerranée.

Tout cela n’est pas normal, et il serait temps que le CSA rappelle à tous ces gens qui travaillent pour le service public de la télévision française qu’ils ont, entre autres obligations, celle de veiller à la promotion de la langue française.

Cela est dit noir sur blanc dans le décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de programme de France Télévisions, alors merci au CSA de transmettre cette information à l’ensemble du personnel de cette grande maison, si peu francophonophile, hélas. 

 

Laurent Delahousse, aurait-il le feu vert de France TWO pour nous angliciser ?

Mesdames, Messieurs,

Au JT de 20 heures de France 2, le dimanche 15 septembre 2019, pour nous présenter un reportage sur la Tanzanie, le journaliste Laurent Delahousse nous parla de "greenwashing".

Pourquoi ce monsieur s’exprime-t-il en anglais ? Que veut dire exactement ce mot ?

Est-il normal qu’il faille avoir des connaissances en anglais pour comprendre un journal télévisé français ?

Curieux, j’ai regardé sur le site France Terme pour voir s’il y avait un mot français équivalent à ce mot anglais, et j’ai trouvé « écoblanchiment » et « verdissage » ( http://www.culture.fr/franceterme/result?francetermeSearchTerme=green+washing&francetermeSearchDomaine=0&francetermeSearchSubmit=rechercher&action=search ).

Pourquoi ce que j’ai réussi à faire, c’est-à-dire trouver un mot français pour éviter d’employer le mot anglais "greenwashing", pourquoi M. Delahousse n’a-t-il pas été capable de le faire ?

Il me semble tout de même qu’il pourrait faire l’effort de s’informer au sujet de sa langue, de constater qu’elle est toujours vivante, qu’elle crée des mots nouveaux et qu’elle n’a pas besoin, ce faisant, de s’angliciser pour continuer à vivre.

Quoi qu’il en soit, entre ses "business" et ses "live" à répétition, ce monsieur est atteint d’une profonde anglomanie, je demande donc au CSA de bien vouloir lui rappeler qu’il ne travaille pas pour le British Council, mais bien pour la télévision publique française dont la langue officielle est le français et non l’anglais, et je demande au CSA de prendre des sanctions à son encontre s’il ne veut pas comprendre.

 

Justin Trudeau à la mode de France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le vendredi 20 septembre 2019, dans le journal télévisé de 20 heures de France 2, à la rubrique consacré à l’actualité de la semaine en images, les journalistes Laurent Delahousse et Isabelle Sabourault ont prononcé le prénom du Premier ministre canadien à l’anglaise DJEUSTINE, alors qu’il s’agit du prénom JUSTIN, un prénom français, qui, bien évidemment en France et en Francophonie, doit se prononcer à la française et non à l'anglaise.

Comment se fait-il que ces journalistes aient préféré dire DJEUSTINE comme le font les Canadiens anglophones, plutôt que JUSTIN à la française comme le disent les Québécois ou tout autre francophone normalement constitué ?

Mais que fait le CSA pour que de telles anglomanies cessent de polluer notre environnement linguistique ?

À se demander s’il y a encore quelqu’un qui s’occupe de défendre les intérêts de la langue française dans cet organisme !

 

Le « i » prononcé à l'anglaise sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le mardi 24 septembre 2019, aux actualités de 20 heures de France 2, j’ai constaté que pour nous présenter le premier reportage, un reportage consacré à la réforme de l’assurance chômage, la journaliste Anne-Sophie Lapix a employé le mot "mail" en lieu et place du mot français COURRIEL.

Comment se fait-il qu’à ce niveau de journalisme, cette dame ne soit pas au courant de l’existence du mot COURRIEL, terme pourtant validé par l’Académie française dès 2003, il y a donc plus de 16 ans ?  

Mais peut-être qu'Anne-Sophie Lapix est au courant de l’existence de ce mot, la question serait alors de savoir pourquoi elle ne l’emploie pas, lui préférant le terme anglais ?

Une autre anglomanie est venue heurter mon oreille de francophonophile : la journaliste Stéphanie Pérez commentant un reportage sur le Groenland, a prononcé le mot "iceberg" à l’anglaise.

Pourquoi à l’anglaise, alors qu’il est recommandé de dire ce mot à la française, dans le respect de notre alphabet, le lettre « i » ne s’y prononçant pas « ail » comme chez les anglophones.

De plus, le mot "iceberg" est d’origine néerlandaise, et dans cette langue le « i » ne se prononce pas à l’anglaise !

Bref, encore une fois, des journalistes du JT de 20 heures de France 2 sont pris en flagrant délit d’anglomanie.

Fort de cette triste constatation, puis-je espérer que le CSA intervienne contre ce fléau, un fléau qui a tendance à prendre de l’ampleur, hélas, tant le laisser-aller à l'égard de notre langue semble être devenu la règle dans nos médias ?

 

Information orientée sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Jacques Chirac étant décédé le 26 septembre 2019, le vendredi 27 septembre, Laurent Delahousse aux commandes du JT de 20h de France 2, nous présenta alors ce soir-là une rétrospective des évènements marquants de la vie politique du défunt président.

Parmi ces moments, Laurent Delahousse nous montra le passage où Jacques Chirac, le 22 octobre 1996 à Jérusalem, a parlé en anglais à des agents de sécurité avec qui il avait des problèmes.

Ainsi, France 2, à des millions de téléspectateurs, fit voir Jacques Chirac parler en anglais, leur laissant croire, du coup, qu’il avait l’habitude de s’exprimer dans cette langue, ce qui est faux, et cela est d’autant plus faux que le 23 mars 2006 pour protester contre le fait que l’ex-patron du Medef, Ernest-Antoine Seillière, allait s’exprimer en anglais au Conseil européen à Bruxelles, il quitta la salle (voir la vidéo : https://youtu.be/aEUnkcfdeGA).

Cela dit, pourquoi Laurent Delahousse et l’équipe rédactionnelle du JT, ont-ils préféré faire voir aux téléspectateurs, Jacques Chirac en anglais plutôt qu’en défenseur de la langue française ?

Est-ce une façon sérieuse de présenter l’information : montrer un évènement qui met en avant l’anglais, et éviter de montrer celui qui montre la résistance à cette langue hégémonique ?

Face à cette constatation, ne serait-il pas temps pour le CSA de rappeler aux personnes qui travaillent pour le JT de 20h de France 2 qu’elles ont des obligations à l’égard de la langue française, des obligations écrites noir sur blanc au dernier paragraphe du préambule du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale des programmes de France Télévisions  :

« […] la télévision de service public a vocation à constituer la référence en matière de qualité et d'innovation des programmes, de respect des droits de la personne, de pluralisme et de débat démocratique, d'insertion sociale et de citoyenneté ainsi que de promotion de la langue française. […] » ?



Anglomanie ordinaire par Anne-Sophie Lapix chez France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20 heures de France 2, le lundi 30 septembre 2019, la journaliste Anne-Sophie Lapix, pour nous présenter un reportage consacré sur les nouveaux plans d’épargne retraite, a employé le mot anglais "newlook".

Pourquoi a-t-elle utilisé ce terme anglais, alors que pour le coup, le terme français « nouveau » aurait très bien pu faire l’affaire ?

À noter, cependant, que la journaliste Justine Weyl qui commenta le reportage en question, n’employa pas, elle, ce terme anglais.

Ainsi dit, est-ce que le CSA pourrait faire remarquer à Mme Anne-Sophie Lapix qu’avoir l’honneur de présenter le journal télévisé de 20 heures de France 2, ne l’autorise pas à déshonorer notre langue avec un terme anglais qui n’a rien à y faire et que le commun des francophones, qui plus est, n’est pas censé connaître ?

Merci de votre prompte intervention.

 




Publié par Régis RAVAT le 28 juillet 2019

0 personne aime cet article.


Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

Défendez le français, financez des procès,

nous ne recevons aucune subvention !


Inscription à l'infolettre!

S'il vous plaît, veuillez entrer votre courriel

Digital Newsletter

Pour vous desinscrire, veuillez cliquer ici ».