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ÉCRIRE AU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIOVISUEL (CSA), 1er trimestre 2015

Il y a trop d'anglicismes à la télévision. Pourtant, la charte de France Télévisions stipule en son article 39 :

« Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

Protestons contre l'anglicisation ! Pour cela, écrivons régulièrement au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dès que nous surprenons un journaliste, un présentateur, un animateur d'émission, etc. en flagrant délit d'anglomanie.

 

1- Pour protester, utilisez le formulaire du CSA 

http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Formulaire-de-contact

2 - Après avoir écrit au CSA, envoyez une copie de votre protestation à la chaîne concernée

- pour France 2, utilisez le formulaire suivant :

http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/mediateur-info?

- pour France 5 : http://www.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204

- pour Arte : http://acc.arte-tv.com/artetv_reaction/fr/loginForm.do

- etc.

3 - Après avoir écrit au CSA et à la chaîne concernée, envoyez une copie de votre protestation au journaliste ciblée

 S'il travaille pour le groupe France Télévisions (France 2, France 3, etc.), pour trouver son adresse électronique, c'est facile, elle se bâtit sur cette structure : prénom point nom @francetv.fr. On peut ainsi écrire à Laurent Ruquier (laurent.ruquier@francetv.fr) ou à Laurent Delahousse (laurent.delahousse@francetv.fr), etc.

Il y a également d'autres structures utiles à connaître :

Radio France : prénom point nom @radiofrance.com

TF1 : initiale du prénom nom @tf1.fr

Le Monde : nom @lemonde.fr

Le Figaro : initiale du prénom nom @lefigaro.fr

Libération : initiale du prénom point nom @liberation.fr

Les Échos : initiale du prénom nom @lesechos.fr 

Etc.

4 - Ces trois phases terminées, envoyez une copie de votre protestation au président du CSA, M. Olivier Schrameck : olivier.schrameck@csa.fr, à M. Patrice Gélinet, le Monsieur langue française et Francophonie au CSA : patrice.gelinet@csa.fr et au Président de la République : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

 

5 - Enfin, pour parfaire votre travail de dépollution linguistique, adressez-nous la copie de votre protestation pour que nous puissions la mettre, ici, dans cette page, à la vue de tous, et qu'ainsi chacun puisse se faire le relai de celle-ci, étant entendu que plus nombreux nous serons à protester sur un sujet donné, plus nous aurons des chances de faire reculer l'anglicisation.

 

Pop and Co

-- Madame, Monsieur,

Dans l'émission "Pop and Co", de France Inter, diffusée dans l'émission 5/7, le vendredi 2 janvier 2015, Didier Varrod, nouvellement promu directeur de la Musique sur cette radio, a fait un éloge dithyrambique de Yael Naïm, une chanteuse française qui chante en anglais. Il a présenté son nouvel album comme si c'était un cadeau venu du ciel : "du très grand art", "chante et fait chanter", "des chansons qui s'imposent", etc. Mais comment peut-on être tant élogieux envers une personne qui ignore sa langue, qui la trahit, en quelque sorte ? Et pourquoi, si cette dame avait autant de talent qu'il le dit, est-elle incapable de le transcrire et de le transmettre dans sa langue ? Pourquoi M. Varrod, soi-disant, spécialiste en musique, ne se pose-t-il pas cette question ? À moins qu'il ne pense que l'anglais est une langue supérieure, la langue élue et que les autres langues étant inférieures et inadaptées, n'ont, elles, qu'à disparaître, brûlées dans le four crématoire de l'uniformisation et de la bien-pensance du moment.

Tout de suite après Yael Naïm, Varrod nous parla, la bouche bée d'admiration, du chanteur israélite Asaf Avidan, qui lui aussi chante en anglais.

Ainsi, nous eûmes droit à deux chanteurs qui ont chanté en anglais dans cette émission ce qui, au niveau des quotas, donne 100% pour l'anglais et 0% pour le français ! Merci le service public, qui apparemment n'est plus au service de la langue française, mais de l'anglais !

Cela dit, est-ce que le CSA pourrait aller contrôler France Inter afin d'aller vérifier si cette radio respecte bien les quotas de chansons en français, car, à l'exemple de ce que je viens de citer, il me semble bien, qu'en la matière, la balance pèse plus en faveur de l'anglais que du français !

 

DEUBEULIOU ou DOUBLEVÉ ?

-- Madame, Monsieur,

Que dire de la journaliste, Valérie Astruc, qui, dans un reportage consacré à la famille Bush, diffusé au JT de 20 heures, sur France 2, le dimanche 4 janvier 2015,  a prononcé à plusieurs reprises la lettre "W" à l'anglaise, DEUBEULIOU, alors que tout naturellement, pour un public francophone, c'est  DOUBLEVÉ qu'il fallait dire ?

Qu'attend le CSA pour sensibiliser les journalistes à plus de respect à l'égard de la langue française ?

 

Désinformation sur le DIF !

Madame, Monsieur,

Lundi 5 janvier 2015, aux actualités de 20 heures sur France 2, Jean-Paul Chapel dans le reportage "le compte personnel est lancé", a dit que la première formation demandée au titre du DIF (Droit Individuel à la Formation) était l'anglais.

Il est regrettable que le journaliste n'ait pas fouillé davantage le sujet, car il se serait aperçu, par exemple, qu'à Carrefour, lorsqu'un employé demande une formation en langue(s) étrangère(s), dans le cadre du DIF, seul l'anglais est proposé. S'il veut apprendre l'espagnol, l'italien, l'allemand, l'arabe, le chinois, etc., c'est refusé. Carrefour, c'est 40 000 employés en France, et ce n'est certainement pas la seule entreprise à favoriser l'anglais !

Dans ces conditions, comment peut-on donner du crédit aux statistiques qui nous sont données ? Comment ne pas y voir une énième pub à l'anglais, la langue hégémonique du moment ? Et pourquoi, ce faisant, M. Chapel, qui se dit journaliste-économiste, ne prend-il pas le temps d'analyser les statistiques qu'on lui donne avant de les livrer à des millions de téléspectateurs ?

Je demande au CSA de parler de cela à M. Chapel pour que dans l'avenir de pareilles vraies-fausses infos ne soient plus diffusées à l'antenne.

 

Fabienne Pascaud, et autres anglomaqués !

Madame, Monsieur,

Que dire de la journaliste, Fabienne Pascaud, qui, sur France Inter, dans l'émission du 7/9, peu avant 9 heures, le dimanche 11 janvier 2015,  nous parle de  "flashback" en commentant le film de Pascal Thomas, récemment sorti ?

Que dire de la journaliste, Catherine Boullay, qui, sur France Inter, dans l'émission du 5/7, juste avant 7 heures, le jeudi 15 janvier 2015,   nous parle de "success story" pour qualifier le succès que rencontre le musée d'entreprise Haribo ?

Que dire de la journaliste, Charlotte Chaffanjon, qui, sur France Inter, dans l'émission du 5/7, juste avant 7 heures, le jeudi 15 janvier 2015,  nous parle de "standing ovation" au sujet du soutien consensuel de la droite à Emmanuel Vals, dans l'esprit du 11 janvier ?

Que dire de Nicolas Canteloup, qui, sur TF1, dans l'émission "C'est Canteloup", le jeudi 15 janvier 2015,  dit "cameraman" pour qualifier les cadreurs dans une imitation de Bernard Caseneuve, le ministre de l'Intérieur   ?

Qu'attend le CSA pour proscrire les anglicismes sur la radio et la télévision publiques ?

 

Film français en anglais !

Madame, Monsieur,

Samedi 17 janvier 2015, à la fin du JT de 20 heures sur France 2, Laurent Delahousse nous annonça la sortie prochaine de  "Taken 3", le nouveau film produit par Luc Besson.

Force fut alors de constater que la journaliste, Marie Jo Jouan,  en charge de nous présenter ce nouveau film à l'antenne, parla à son propos de film français. Mais, tout de même, comment peut-on qualifier de français, un film qui a un nom en anglais, qui a été tourné en anglais et, qui, plus est, a recours exclusivement à des acteurs étatsuniens ?

Est-ce que le CSA pourrait demander à Mme Marie Jo Jouan  où elle a trouvé du français dans "Taken 3" pour se permettre de dire à des millions de téléspectateurs que c'est un film français ?

 

Léa Salamé et Radu Mihaileanu ne cartoonnent pas pour le français !

Madame, Monsieur,

Samedi 17 janvier 2015, dans "On n'est pas couché", l'émission de Laurent Ruquier diffusée sur France 2 en fin de soirée, Léa Salamé et Radu Mihaileanu parlèrent, à un moment donné, de l'association du dessinateur Plantu, une association qu'ils nommèrent d'un nom bizarre, un nom que je ne compris que lorsque le logo de l'association apparut sur l'écran de ma télévision  : "Cartooning for Peace" !

Eh, oui, de l'anglais, encore et toujours, preuve que nos dessinateurs, si critiques par ailleurs sur bien des choses, sont insensibles à l'impérialisme et à l'hégémonie de la langue de la première puissance militaire et d'espionnage du monde, une langue qui est en train, qui plus est, de tuer la diversité linguistique et culturelle de toute l'humanité.

Je fus surpris cependant de constater que le logo de cette association était bilingue français-anglais et fus heureux d'apprendre ainsi que l'on pouvait nommer l'association en français, "Dessins pour la Paix".

Mais pourquoi donc, si cette association se nomme aussi en français, pourquoi Léa Salamé et Radu Mihaileanu l'ont-ils nommée en anglais ?  Est-il normal que des Français préfèrent utiliser l'anglais plutôt que leur propre langue et cela en s'adressant à des millions de Français, sur, de surcroit, une chaîne de la télévision publique où l'on est censé défendre et promouvoir la langue française ?

Je demande au CSA, et plus particulièrement aux membres de cette organisme en charge de la langue française, de bien vouloir me répondre.

 

Catherine Boullay, de France Inter, un boulet pour notre langue !

Madame, Monsieur,

Ce matin, mardi 20 janvier 2015, sur France Inter, dans le 5/7, juste avant 7 heures, la journaliste, Catherine Boullay, à sa rubrique " Les yeux dans la presse", s'étonne avec ironie que le ministre du Travail, François Rebsamen, n'ait pas mis de formations d'anglais, dans le nouveau compte personnel de formation qu'il vient de mettre en place.  La journaliste marquée à l'anglais, comme un bon nombre de ses camarades, hélas, démontre clairement par ce trait d'humeur, qu'elle n'a aucun esprit critique à l'égard de cette langue hégémonique et impérialiste. Elle justifie même sa demande d'anglais sur le seul fait que les deux milliardaires qu'elle a pris en exemple parlent anglais, faisant ainsi une corrélation entre parler cette langue et réussir en affaires.  Pourquoi alors n'a-t-elle pas pris ses exemples parmi les nouveaux milliardaires chinois qui, eux, parlent chinois ? Pourquoi ne pas avoir pris également, l'affairiste le plus riche du monde, le Mexicain Carlos Slim Helú qui lui parle espagnol ou, tout simplement, pourquoi n'a-telle pas pris le classement des milliardaires, publié par le magazine américain Forbes où figurent parmi les 3 premiers, 2 hispanophones et 1 anglophone (Bill Gates, Carlos Slim Helú et Amancio Ortega) ? Au regard de ce classement, où est donc la prétendue supériorité des Anglophones ? Sans oublier que dans les 10 premiers, il y a 2 Francophones !

Voici ce qu'a dit textuellement, cette folle d'anglais :

 « Quel est le point commun entre Bill Gates et Warren Buffet ? Parler anglais, et oui, quand on veut s'enrichir ou se développer à l'international, ça ne paraît pas absurde, mais ce n'est pas tout à fait ce que pense le ministère du Travail. Grâce à son nouveau compte personnel de formation entré en vigueur le 1er janvier dernier, vous avez 150 heures pour acquérir de nouvelles capacités, mais pas en anglais, ça ne fait pas partie des formations homologuées par le ministère. Petit cafouillage dû à un sous-effectif, explique François Rebsamen, le ministre. Nous ne sommes que 11 personnes pour s'occuper des milliers de certifications. Du coup, ils ont oublié la principale : 30% de DIF chaque année en anglais ».

Pour information, à Carrefour, si vous voulez apprendre une langue étrangère, ou vous perfectionner dans une langue étrangère, vous n'avez pas le choix, c'est l'anglais qu'il faut prendre. Si vous voulez étudier l'espagnol, l'allemand, l'italien, le russe, le chinois, l'arabe, c'est REFUSÉ ! Et Carrefour, n'est pas la seule entreprise à procéder ainsi. Pas étonnant, dans ces conditions, que l'anglais fasse 30 % des DIF ! Est-ce que Mme Boullay s'est renseignée sur les pratiques du DIF en entreprises, avant de jeter sa propagande pro-anglais à l'antenne ? - Certainement que non.

De plus, est-ce que Mme Boulay sait qu'elle travaille sur une radio de service public, et qu'elle a en cela des obligations à l'égard de la langue française, qu'elle doit, en autres actions, veiller à sa promotion et non faire l'inverse en promouvant à l'antenne la langue impérialiste du moment, la langue de la première puissance militaire et d'espionnage du monde ?

Je demande au CSA d'intervenir auprès de la direction de France Inter pour qu'un avertissement soit donné Mme Boullay.

 

Isabelle Sourbès-Verger, ou le français satellisé !

Madame, Monsieur,

Mercredi 21 janvier 2015, sur RTL, au journal de 13 heures, la journaliste Christelle Rebière nous parle de "Green Day", pour nous dire que c'est une Journée Verte aujourd'hui sur RTL qui, dans la perspective de la grande conférence qui se tiendra à Paris à la fin de l'année, reçoit le scientifique, le médecin et l'explorateur, Jean-Louis Étienne. Pourquoi  "Green Day" ? Pourquoi cette énième pollution linguistique ?

Mercredi 21 janvier 2015, sur Arte, dans l'émission "28 minutes" spéciale "Espace", Élisabeth Quin, parla à un moment donné que l'Inde lançait des sondes "low-cost".

"Low-cost", ça y est, le mot anglais a été lâché et aussitôt les invités, Jean-Pierre Haigneré, la journaliste Nadia Daam, Sylvestre Maurice, Isabelle Sourbès-Verger, se jettent sur ce mot anglais, sans qu'aucun d'entre eux, hélas, n'ait l'idée d'employer à la place son équivalent français "Bas coût". Lamentable !

 Isabelle Sourbès-Verger, plus anglicisée peut-être que les autres,  poussa le bouchon un peu plus loin, puisqu'elle opposa même le "Low cost" au "Hight cost". Auparavant, cette dame avait parlé de "projet marketing", pour "projet commercial", de "vol one way", pour "vol aller simple", une dame donc dans la pure tradition des chercheurs et scientifiques français qui ont l'habitude de publier leurs travaux en anglais et qui, apparemment, ne font pas plus d'efforts pour publier dans leur langue (et donc dans la langue de ceux qui les payent) qu'ils n'en font pour éviter les anglicismes. (Re)lamentable !

Cela dit, est-ce que le CSA pourrait enfin prendre des mesures contre l'anglicisation de notre langue, car au train où l'on va, il faudra bientôt se munir d'un dictionnaire d'anglais pour comprendre ce qui se dit sur les ondes françaises.

 

Demis Roussos, il a chanté en français !

Madame, Monsieur,

Lundi 26 janvier 2015, à la fin du JT de 20 heures, sur France 2, il y eut un hommage à Demis Roussos, décédé à Athènes, le dimanche 25.

S'il est vrai que ce chanteur grec a fait la plupart de ses chansons en anglais, il n'en demeure pas moins qu'il parlait français et qu'il a chanté tout de même dans notre langue, et notamment un de ses tubes de 1988, « On écrit sur les murs ».

Mais voilà, comme nous sommes en France, et de surcroît dans le JT de 20 heures de France 2, pas question de faire voir le chanteur sous son aspect francophone, pas question de faire un peu de publicité pour la langue française par ce chanteur connu mondialement, et c'est ainsi que le reportage d'Isabelle Baechler n'a fait voir le chanteur que sous son angle anglophone.

Eh, oui,  aucune chanson en français, mais des extraits de quatre en l'anglais !

Pour France 2, Demis Roussos n'a jamais chanté en français, et les jeunes n'ont pas à être informés du contraire, et dire que la télévision publique est censée promouvoir et défendre la langue française.

À n'en pas douter, il faudrait trouver un moyen pour ne plus payer la redevance  télévisuelle, car pourquoi donner notre argent à la télévision publique, si elle a honte de la langue du service public, c'est-à-dire, le français ?

Oui, mesdames et messieurs du CSA, pourquoi donnerait-on notre argent à la télévision publique, si elle ne veut pas notre langue ?

 

Alexandra Ackoun, une journaliste adepte de la soupe mondiale !

Madame, Monsieur,

Sur France Inter, le samedi 31 janvier, dans l'émission "Parlez-moi Médias", la journaliste, Alexandra Ackoun, commentant l'actualité aux côtés de Patricia Martin, une autre journaliste de même acabit, a descendu en flèche, Lisa Angell, la chanteuse qui représentera la France, le 23 mai, au concours de l'Eurovision. En effet, force a été de constater qu'Alexandra Ackoun a traité sa chanson de ringarde, "une chanson pleine de poncifs, une chanson qui risquent de faire saigner les oreilles", a-t-elle dit à l'antenne.

Voilà le genre de journaliste, qui, hélas, hante de plus en plus, les médias français, et les médias du service public, qui plus est !

À force de critiquer tout ce qui est français, de se moquer de ceux qui s'expriment en français, de ceux qui essaient de faire vivre la langue française, à force de n'avoir d'yeux que pour le monde anglo-américain, d'ignorer la Francophonie et le reste du monde, pas étonnant que de plus en plus de personnes s'éloigent de ces merdias, pour aller s'informer ailleurs, sur l'inter-réseau, notamment.

Et ce qui est heureux dans cette affaire, c'est que ces démolisseurs de francitude, ces casseurs de la diversité, ces façonneurs de la pensée unique, ces collaborateurs de la culture à Mickey se retrouveront du coup au chômage, au Pôle Emploi des journalistes, et ça c'est une bonne nouvelle !

Écoutez Ackoun parler de Lisa Angell, en double-cliquant sur le logo "Écouter",

Et protestez :

- auprès de France Inter : http://www.franceinter.fr/contact

- auprès d'Alexandra Ackoun sur tweeter : mot-clique : @alexackoun

 

Avec Ruquier, on couche avec l'anglais !

Samedi soir, le 7 février 2015, sur France 2, dans l'émission "On n'est pas couché", de Laurent Ruquier, nous eûmes droit, une fois encore, à notre dose d'anglais vitaminé !

Voici les twitts (mot-clique : #ONPC) que nous avons envoyés à Ruquier, pour protester contre le caractère anglicisant de son émission :

@ONPCofficiel "Guest Star" est le nouveau mot anglais que M. Ruquier veut introduire dans le PAF, pour mettre dans le Flop TEN notre langue.

@ONPCofficiel Caron critique l'accent français de Lulu chantant en anglais, au lieu de regretter qu'il ne chante pas en français, quel sot !

#ONPC Piketti a fait un débat en anglais à Bruxelles, Lulu en anglais ce soir, puis le flop TEN et le GUEST STAR de Ruquier, too va bien !

(pour écouter Piketti en anglais, à Bruxelles : http://dai.ly/x2a6f79

Vous aussi, ouvrez un compte Twitter et n'hésitez pas à vous en servir pour envoyer des messages pour défendre notre langue, promouvoir le plurilinguisme et dénoncer l'anglicisation.

 

Une Europe qui fonctionne bien !

Madame, Monsieur,

Jeudi 12 février, sur France Inter, dans le 7/9, vers 7 heures 40, les journalistes Sophie Bécherel et Hélène Roussel sont toute fières de prononcer à l'anglaise "Intermediate eXperiment Vehicule",  le nom anglais de la dernière mission de l'Agence Spatiale Européenne (ASE).

Aucune de ces journalistes ne va se poser la question du pourquoi de cet anglais et pourquoi, notamment, puisque c'est la France qui est la chef de file en Europe en matière d'espace, ce n'est pas le français qui est privilégié comme langue de travail et de communication à l'Agence Spatiale Européenne ? Non, au lieu de lancer une réflexion sur ce sujet, une des deux journalistes va dire, au contraire, que ce projet est une preuve éclatante que l'Europe fonctionne bien (sic) !

Notre langue est spoliée, l'Europe anglicise tout ce qu'elle touche, mais la journaliste ne trouve pas mieux de dire que l'Europe fonctionne bien ! 

Quels sont donc ces journalistes aux maneuvres sur France Inter, un médias du service public français, qui, au lieu - comme leur statut le stipule -, de défendre et promouvoir la langue du service public, le français, jouent aux bouffonnent sur les ondes en collaborant dans la joie et l'allégresse, à anglicisation générale ?

Je demande au CSA de faire en sorte que des mesures soient prises à l'encontre de ces journalistes indélicates qui ont failli à leurs obligations à l'égard de la langue française.

 

Le mot anglais de Boucher et de Caresche sur LCP !

Madame, Monsieur,

Jeudi 12 février 2015, sur la Chaîne parlementaire (LCP), vers 19 heures 40, dans l'émission "Ça vous regarde", présentée par la journaliste, Brigitte Boucher, j'ai entendu que celle-ci parlait de "think tank" à propos d'une association aidée par le député Christophe Caresche.

Malheureusement, celui-ci, au lieu de demander à la journaliste de parler dans notre langue et d'employer pour le cas, le mot français adéquat, un mot compréhensible de tous qui est  "laboratoire d'idées", enchaîna, lui aussi, sur le mot anglais.

Une journaliste qui emploie un mot anglais à l'antenne, alors sur le service public de la télévision, on est censé défendre et promouvoir la langue française, un élu de la République qui, au lieu de s'insurger contre l'anglomanie de son interlocutrice, emploie lui aussi le terme anglais, il y a vraiment de quoi être en colère.

Je demande au CSA de bien vouloir rappeler à la journaliste Brigitte Boucher, de la chaîne LCP, qu'une des obligations des personnes qui travaillent pour le service public de la République, est de veiller à la qualité de la langue française, et d'éviter pour cela, notamment, les mots anglais dans son vocabulaire.

Adresses utiles pour protester, en plus de celles données en haut de cette rubrique :

 

Avec Ruquier, l'anglais n'est pas couché !

Mesdames, Messieurs du CSA et M. Gélinet, président de la cellule langue française de cet organisme

Oui, avec Ruquier, l'anglais n'est pas couché.

En effet dans l'émission "On n'est pas couché", diffusée samedi 14 février 2015, sur France 2, nous pûmes constater, une fois encore, que les anglicismes étaient légion.

Le premier entendu, et incontournable depuis des années dans cette émission, fut le fameux "Flop TEN". Puis, ce fut le tour de "page-turner", que Ruquier plaça en présentant le romancier, Maxime Chattam. Il y eu aussi l'expression "l'art du teasing" et même un "top TEN". Ruquier lança également un "No Comment", que les invités, tels des moutons dociles, s'impressèrent de répéter, l'expression francophone "sans commentaire", étant somme doute trop ringarde à leurs yeux !

Mesdames, Messieurs du CSA et M. Gélinet, président de la cellule langue française de cet organisme, pourquoi n'exigez-vous pas de M. Ruquier qu'il respecte l'article 39 de la Charte de France Télévisions, qui proscrit les termes étrangers lorsqu'un équivalent français existe ?

Auriez-vous peur de lui ?

 

Ibeyi, des Franco-cubaines qui chantent en anglais !

Madame, Monsieur,

Le mardi 17 février 2015, sur France Inter, dans Pop and Co, la présentatrice de l'émission, Rebecca Manzoni, nous présenta, une fois encore, des artistes s'exprimant en anglais.

Pour le cas, il s'est agi des soeurs IBEYI, deux soeurs jumelles franco-cubaines, qui, bien qu'étant françaises et cubaines, chantent en anglais.

La présentatrice de l'émission, Rebecca Manzoni, loin de s'inquiéter de la prépondérence de la chanson en anglais sur les ondes de sa radio, nous dit, dans la foulée, que le 20 février, l'émission sera consacrée à Aretha Flanklin, puis une autre, dans 10 jours, à David Bowie. Encore des artistes de langue anglaise !

Vu le fait de la prépondérance de chansons en anglais sur France Inter, je demande au CSA de vérifier si le quota de chansons en français est bien respecté sur cette radio publique, une radio publique qui, normalement, devrait privilégier notre langue à l'anglais et non faire l'inverse.

 

Le Close Up de Patrick Sébastien !

Madame, Monsieur,

Samedi 21 février 2015, dans l'émission "Le plus grand cabaret du monde", une émission diffusée sur France 2 et présentée par Patrick Sébastien, j'ai constaté, une fois encore, que celui-ci parlait de "close up" pour qualifier le fait de faire de la magie de près.

Je demande au CSA de bien vouloir rappeler à M. Patrick Sébastien, ses obligations à l'égard de la langue française et de le prier, ce faisant, d'employer un mot francophone pour nommer ce type de magie.

Protestation sur Twitter via le compte de Patrick Sébastien :
@PatSebastien Patrick, hier soir, tu as dit "close up" ! Est-ce que cela aurait été  un tour de force pour toi que d'avoir la magie de parler français ?

 

Relooking et Business chez Julian Bugier !

Madame, Monsieur,

Lundi 23 février 2015, dans le journal télévisé de 20 heures sur France 2, le journaliste Julian Bugier, pour présenter le reportage "Quand une station fait peau neuve", employa l'anglicisme "relooking", un mot anglais construit par des Français anglomanes, car en anglais, on dit "makeover". J'ai noté, par contre, que tout au long du reportage qui a suivi, le mot fautif n'a pas été utilisé. Bravo donc à Anthony Joly,  le journaliste qui commenta le reportage.

Enfin, j'ai encore entendu le fameux mot anglais "Business" que M. Bugier doit avoir logé au plus profind de son cerveau puisqu'il emploie ce terme anglais dans presque tous les JT qu'il présente. Ça a été le cas, le jeudi 26 février, où, pour nous dire que le marché des médicaments anti-rhume est devenu une énorme source de profit pour les groupes pharmaceutiques, il nous parle d'énorme business pour les groupes pharmaceutiques (sic) !

Bref, est-ce que le CSA pourrait faire quelque chose pour sensibiliser M. Julian Bugier au respect de la langue française ? Est-ce qu'il pourrait lui demander, notamment, qu'il fasse tourner sept fois dans sa bouche tout anglicisme qu'il s'apprête à livrer aux téléspectateurs, afin d'exercer son cerveau à trouver le terme français adéquat ?

 

Drucker et The Chico and The Gypsies International Friends

Madame, Monsieur,

Samedi soir, le 28 février 2015, sur France 2, dans l'émission de variétés "Le Grand Show", une émission présentée par Michel Drucker, j'ai été quelque peu courroucé par celui-ci, quand il parla de la chanson Comme d'habitude : - La chanson française la plus célèbre au monde, dit-il, qui est une chanson que tout le monde connaît, c'est My Way (sic).

En effet, il est agaçant, voire humiliant, de constater que pour qualifier une chanson française, l'on préfère mettre en avant son titre en anglais : c'est My Way ! Cela est d'autant plus agaçant que cette chanson a été reprise en au moins une dizaine de langues étrangères, alors pourquoi ne parler que de la version en anglo-américain ? Pourquoi ce favoritisme pro-anglais ? Les autres langues seraient-elles des langues inférieures aux yeux de M. Drucker qu'elles ne méritent pas d'être citées ?

J'ai remarqué aussi que M. Drucker avait tendance à employer le terme anglais "guests", en lieu et place du terme français "invités". Là encore, pourquoi cette dérive anglomaniaque ?

Enfin, j'ai noté que lorsque M. Drucker a parlé avec Chico Bouchikhi, le chef de file du groupe des Gypsies (Gitans, en français !), j'ai noté qu'il n'a pas été surpris des titres en anglais des albums de ce groupe : - l'ancien s'appelle  "Chico and the Gypsies and Friends"  et le nouveau "Chico and the Gypsies and International Friends, dit-il sans étonnement, comme s'il était normal qu'un groupe franco-gitan s'habille d'anglais pour présenter ses chansons.

Serait-ce à dire que pour monsieur Drucker, il est tout à fait logique de parler anglais du côté d'Arles, et dans le milieu des gitans,  de surcroît  ? - C'est pour faire "international", aurait certainement répondu sieur Chico ! - Mais l'on peut faire international avec l'espagnol également, une langue tellement mieux adaptée à l'âme gitane, aurait pu alors lui répondre Sir Drucker.

Et pourquoi pas en français, puisque notre langue est aussi une langue internationale, une langue parlée sur les 5 continents, une langue qui pourrait avoir, selon une enquête de l'UNESCO, plus de 800 millions de locuteurs d'ici 2050, grâce à l'Afrique francophone, notamment.

Cela dit, est-ce que les membres du CSA qui s'occupent du volet langue française et Francophonie dans cet organisme, pourraient rappeler à Michel Drucker qu'en tant qu'employé du service public de la télévision française, il doit privilégier le français par rapport à l'anglais et non faire l'inverse. Lui dire également, pour le motiver, peut-être, qu'en défendant notre langue chez nous, ce sont toutes les langues du monde que nous défendons contre l'hégémonie d'une seule.

En plus de vos protestations adressées au CSA, à Drucker et Cie, vous pouvez mettre un mot sur le site des Gypsies : http://chico.fr/chicowp/nouvel-album-disponible-chico-the-gypsies-and-international-friends/ 

 

France Two, le 20 heures anglicisant !

Madame, Monsieur,

Vendredi 6 mars 2015, au JT de 20 heures sur France 2, comme bien souvent dans ce journal, hélas, nous eûmes droit à une pollution en règle de notre pauvre langue française.

Ce fut d'abord Valérie Astruc, la journaliste de France 2, envoyée spéciale pour cette chaîne aux É-U-A, qui lança le premier élément polluant en qualifiant de "Happy end", l'heureux dénoument de l'accident d'avion d'Harrison Ford. Soit dit en passant, que vient faire une telle "information" dans un journal télévisé national d'une chaîne publique française, n'y aurait-il pas d'autres sujets plus importants, notamment en Afrique francophone, au Québec, en Polynésie, au Liban, etc. ?

Ce fut ensuite, Laurent Delahousse, le présentateur du journal, qui, pour nous présenter un reportage sur les séminaires de groupes, en profita pour nous lancer au visage un mot barbare, inconnu de nos lexiques : "team Building". "Construction d'équipe", maugréa-t-il pour tout de même expliquer au peuple non encore colonisé par l'anglais, ce que ce mot signifie en français. " Une méthode qui a fait ses preuves outre Atlantique", dit-il. Évidemment, comme les États-Unis d'Amérique sont le mètre étalon du JT de 20 heures, nous ne connaitrons pas les autres méthodes managériales qui s'appliquent ailleurs dans le monde. Ouvert au monde, le Delahousse et le JT de France 2 !

Enfin, nous finîmes le journal en chansons, mais des chansons en anglais, pardi, pour ne pas déroger à la mission (secrète) d'anglicisation de ce journal. Pour cela, nous eûmes droit à un reportage sur David Bowie. "Le Mythe Bowie" fut le titre du reportage, et le journaliste de service, Christophe Airaud, commentant les images, en profita même pour glisser un mot anglais : "dancefloor", question de faire bonne figure dans ce milieu hautement anglicisé.

Cela dit, et fort de ces constatations, je demande aux responsables de la cellule langue française du CSA, de bien vouloir intervenir auprès des directions rédactionnelles des journaux de 20 heures de France 2, afin que cesse au plus vite leur politique d'anglicisation et, ce faisant, de décervelage des téléspectateurs.

 

Thalassa, souffle l'anglais sur la Camargue

Madame, Monsieur,

Vendredi 6 mars 2015, sur France 3, dans l'émission Thalassa consacrée à la Camargue, j'ai constaté que la musique de fond était faite exclusivement de chansons en anglais, et cela n'est pas normal.

Cela n'est pas normal, car la Camargue n'est pas une terre anglophone, mais une terre du Sud de la France, une terre colonisée par la mer et par le vent du large, et qui n'a pas à l'être par la langue hégémonique et impérialiste du moment.

Cela n'est pas normal, également, car le reportage en question est un reportage français fait pour le service public de la télévision française, un service public qui doit veiller à la promotion de la langue française et qui n'a pas à être l'outil, ce faisant, de propagande de la langue qui est en train de tuer toutes les autres.

De plus, il n'y a aucune réciprocité de la part des Anglophones, lorsqu'ils font des reportages de ce genre chez eux, à se demander d'ailleurs, s'ils ont conscience que la chanson en français existe.

Suite à ces remarques, je demande au CSA de bien vouloir prendre contact avec M. Georges Pernoud, le producteur-présentateur de l'émission Thalassa, pour lui faire part de mes remarques et pour lui rappeler que sur le service public de la télévision, c'est en français que ça se passe.

 

Le chèque de Léa Salamé !

Madame, Monsieur,

Samedi soir, le 7 mars 2015, sur France 2, dans l'émission "On n'est pas couché", une émission produite et animée par Laurent Ruquier, nous eûmes droit, après le traditionnel "Ten", du "Flop Ten" du début d'antenne, un mot anglais qu'apparemment le CSA est incapable de faire enlever, nous eûmes droit à une poussée d'anglomanie de Léa Salomé, la chroniqueuse de l'émission.

En effet, celle-ci, dans un premier temps prononça une phrase barbare : "Check, Check, Deubeul Check, Tripeul Check", pour dire, suite à l'affaire du faux décés de Martin Bouygues, que chaque journaliste devait vérifier et revérifier ses informations.

Cette dame parla, ensuite, de "quality star", au sujet de la chanteuse et comédienne Louane, invitée à cette émission pour présenter son nouvel album. Encore donc un mot anglais à l'actif de Mme Salamé, et ce n'est pas la première fois, hélas, que je remarque ce malheureux toc qui l'habite.

Pour tenter de soigner cette pauvre dame, est-ce que le CSA pourrait lui proposer d'aller immigrer en pays anglophone, où la-bas, bien sûr, il est normal de parler anglais et où, donc, elle pourrait assurer pleinement son addiction à cette langue ?

Ainsi d'une pierre, deux coups, vous aurez aidé à soigner une malade et vous aurez débarrassé le service public de la télévision française, d'une anglomane.

 

Le VINTAGE de Julian Bugier

Madame, Monsieur,

Serait-il possible de demander aux journalistes qui exercent sur le service public de la télévision, de privilégier les mots français plutôt que les mots anglais ?

En effet, pour prendre un énième exemple, le jeudi 12 mars 2015, au JT de 20 heures sur France 2,  j'ai encore constaté que Julian Bugier, le journaliste présentateur du journal, nous parlait de "Business" pour qualifier le commerce des meubles recyclés. Pourquoi cet affreux mot "Business" (Bises naissent ?), alors que "commerce" irait tout aussi bien ?

Et comme si cet anglicisme ne suffisait à la pollution générale, Julian Bugier nous parla ensuite de "Vintage" pour nous dire que la restauration de mobiliers industriels pour la décoration intérieure, s'appelait le "vintage industriel" ! Et pourquoi pas le "Rétro industriel" ?

Quand, le CSA va-t-il intervenir auprès de ces journalistes indélicats, pour que le processus d'anglicisation-disparition de notre langue soit enfin arrêté ?

 

L'E-MAIL et le LOW COST de la ministre Axelle Lemaire

Madame, Monsieur,

Le 14 mars 2015, dans l'émission "On n'est pas couché", de Laurent Ruquier, j'ai constaté que la ministre du numérique, Axelle Lemerre, lors de son passage dans le "fauteuil" pour être questionnée, employa le mot anglais "e-mail" en lieu et place du terme français officiel "courriel". Elle employa également le terme anglais "low cost" et lieu et place du terme français "bas coût".

Par ailleurs, j'ai constaté que Léa Salomé, fidèle à son anglomanie intrinsèque, employa, entre autres anglicismes, "France bashing", ainsi que le terme "e-mail". - « Partout sur le réseau, on peut lire le contenu de mes zimails, de mes zimails à mes amis, de mes zimails à... » dit-elle à la ministre Axelle Lemaire, en lui demandant ce que l'on pouvait faire contre le traçage sur Internet.

Par contre, il est à noter que François de Closets, un des invités de l'émission, employa, lui, le terme "courriel", preuve, s'il en est, que le français est possible sur la télévision française.

Merci au CSA de féliciter M. De Closets d'avoir employé le mot COURRIEL lors de son intervention et merci de rappeler aux autres leurs obligations à l'égard de notre langue.

 

Le 16 mars, Journée de la langue française sur France Two !

Madame, Monsieur,

Aujourd'hui, lundi 16 mars 2015, a été décrétée par le CSA « Journée de la langue française dans les médias » et pourtant, aucune allusion de cet évènement dans le journal de 20 h de France 2. Par contre, il n’y a eu que de l'anglais dans un reportage consacré au cyclone qui a dévasté le Vanuatu (pays pourtant en partie francophone !). Eh oui, nous servir le Vanuatu en anglais, le jour où l’on fête le français, il fallait le faire, et France Two l’a fait !

À la fin du journal, il y eut aussi, en cette belle journée de la langue française, quelques brides d'anglais de Zlatan Ibrahimovic, le joueur phare de l'équipe de ballon de Paris Saint-Germain, un joueur si doué en langues étrangères qu’il est incapable d'aligner deux mots en français, alors que cela fait 3 ans qu’il est en immersion linguistique (francophone ?) à Paris. Mais, pour le cas, force a été de constater que nos journalistes, d’ordinaire si prompts à critiquer la nullité des Français en langues étrangères, n’ont eu rien à redire sur la nullité d’Ibrahimovic en français, preuve qu’il y a un deux poids, deux mesures en matière de langues étrangères, selon que tu parleras la langue des puissants du moment ou pas.

Que dire aussi du journal du mardi 17 mars 2015, sans aucune allusion de près ou de loin à le semaine de la Francophonie,  mais qui finit, par contre, sur une chanson en anglais et des images vertes pour fêter la Saint-Patrick, la fête des Irlandais !

Bonnet d’âne donc au service public de la télévision française, un service public censé, de part son statut, promouvoir, illustrer et défendre la langue française, et qui fait tout le contraire en n’ayant d’yeux que pour l’anglais.

Merci au CSA d’intervenir pour que le JT de France 2 cesse de nous suicider linguistiquement.

 

La Grande Librairie fête la Francophonie avec un écrivain anglophone !

Madame, Monsieur,

Le jeudi 19 mars 2015 sur France 5, dans l'émission la Grande Librairie, alors que nous étions en pleine semaine dédiée à la Francophonie, François Busnel, le présentateur et animateur de l'émission, n'a pas trouvé mieux de fêter l'anniversaire de Philip Roth (82 ans), un écrivain étatsunien de langue anglaise.

N'y aurait-il pas assez d'écrivains de langue française, même Étatsuniens ou Canadiens, pour faire une émission ce jour-là, qui aurait mis en exergue la vitalité de la langue française, plutôt que celle de la langue hégémonique du moment ?

Ce mépris envers la Semaine de la Francophonie de la part de François Busnel est bien caractéristique, hélas, de l'air ambiant qui règne en France, un air ambiant qui consiste à n'avoir d'yeux que pour le monde anglo-américain et à considérer comme sans importance tout ce qui concerne, de  près ou de loin, la défense et la promotion de nos intérêts linguistiques.

Je demande au CSA d'organiser, à destination des journalistes et des décideurs responsables du contenu de nos médias, des formations en géo-linguistiques, des formations  basées, notamment, sur les stratégies du British Council pour imposer partout l'anglais.

 

20 mars, Journée de la Francophonie !

Madame, Monsieur,

Le vendredi 20 mars 2015, Journée internationale de la Francophonie, j'ai entendu sur RMC, dans l'émission Bourdin Direct (Bien, pour la nouvelle dénomination, car l'émission n'est plus nommée en anglais Bourdin and Co, comme cela était le cas, il n'y a pas si longtemps), j'ai entendu M. Bourdin nous dire qu'aujourd'hui, c'était la Journée internationale du Bonheur et que le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, avait lancé pour l'occasion le "Happysoundslike", c'est-à-dire, une opération à l'échelle mondiale pour chercher la chanson du bonheur, M. Bourdin nous parla alors de "Play list". Une publicité nommée "Kiss Days", me rappela, une fois encore, que non seulement la Journée internationale de la Francophonie allait être totalement ignorée chez M. Bourdin, mais que l'anglicisation continuait de plus belle sur les ondes, même pas une trêve comme pourtant, il y en a parfois en temps de guerre.

À 20 heures, au JT de France 2, ce fut la même constatation : pas un mot dans le journal sur la Journée internationale de la Francophonie. C'est scandaleux ! Par contre, là non plus, pas de trêve pour l'anglicisation, car si aucun mot ne fut prononcé pour fêter notre langue et la Francophonie internationale, nous entendîmes tout de même en fin de journal, de l'anglais, de l'anglais de la bouche de Lily James et de l'anglais de la bouche de Cate Blanchett, deux actrices du film Cendrillon, un nouveau film du réalisateur britannique Kenneth Branagh. Eh, oui, France 2, en cette Journée internationale de la Francophonie, a préféré finir son journal sur une note britannique plutôt que francophone ! 

À 20h50, dans l'émission Thalassa, dès le début, dans un reportage sur les pilotes de l'estuaire de la Loire, ce furent les "one, one, seven", les "one, one, five", les "one, zero, zero", qui me poussèrent à éteindre ma télévision pour, enfin, ne plus entendre d'anglais.

Que fait le CSA pour arrêter ce massacre ? Quand est-ce que cet organisme va comprendre qu'il faut passer du stade de la recommandation à celui de la coercition ?  Nous ne sommes pas, hélas, dans un monde de bisounours, l'anglosphère ne rêve que de voir disparaître la langue française sur la plan international, elle nous mène une guerre de velours et ce n'est certainement pas à coup de recommandations doucerettes qu'il faut aller au front.

 

On chante en anglais chez Ruquier, la semaine de la Francophonie !

Madame, Monsieur,

Comme pour faire un pied de nez à la Semaine de la Francophonie, comme pour nous montrer que la défense et la promotion de notre langue, ce n'est pas son problème, Laurent Ruquier, dans son émission "On n'est pas couché" du samedi 21 mars 2015, n'a pas trouvé mieux d'inviter sur son plateau, la chanteuse Yael Naim, une franco-israélienne qui chante en anglais.

Faire la promotion d'une chanteuse qui chante en anglais, la semaine de la Francophonie, fallait le faire, et Ruquier qui se croit tout permis, l'a fait !

Que peut faire le CSA avec "ses recommandations", alors que devant un tel personnage, c'est en tapant sur la table qu'on se fait respecter :

- « Tu respectes la langue française, tu respectes l'article 39 de la Charte de France Télévisions qui proscrit les termes étrangers lorsqu'un équivalent français existe, tu dis "DIX" au lieu de "TEN" (dans le fameux Flop Ten) ou tu prends la porte. Il y a des millions de chômeurs dans notre pays, des milliers rêvent de faire des émissions de débats comme la tienne, alors à toi de voir, c'est à prendre ou à laisser. Tu travailles pour notre langue ou tu t'en vas ! »

 Quand est-ce que le CSA aura le courage d'aller voir M. Ruquier pour l'obliger, enfin, à respecter ses obligations à l'égard de la langue française ?

 

CRASH en série au 20 heures de France 2 !

Madame, Monsieur,

Avec le triste évènement aérien que nous venons de connaître, les journalistes de France 2, aux actualités de 20 heures, s'en sont donnés à coeur joi avec le mot anglais "crash".

Pour prendre un exemple, au JT du mercredi 25 mars 2015, ce terme impropre était présent dans 7 titres du journal et était en incrustation-vidéo sur l'écran durant 80% du temps du JT. Pourquoi dire "crash aérien", alors que "accident aérien" ferait tout aussi bien l'affaire et éviterait, ainsi, de polluer notre langue avec ce terme malsain qui rappelle le verbe "cracher". Je sais bien que cracher sur la langue française aujourd’hui est chose courante, mais tout de même, un peu de retenue, un peu de retenue d'autant plus que ce mercredi 25 mars fait partie de la Semaine la langue française et la Francophonie. Ce qui est vrai pour "crash", est vrai aussi pour le terme "low cost", terme anglais également employé dans ce journal, un terme que l'on peut remplacer avantageusement par "bas coût".

Il y eut aussi le journaliste Nicolas Chateauneuf, qui vint sur le plateau nous montrer une boîte noire, mais qui la présenta devant un écran géant avec son slogan en anglais "Flight recorder do not open", alors que de l'autre côté, c'est écrit en français ! Où est la priorité au français dans cette façon de faire ?

MM. Schrameck et Gélinet pourraient-ils faire quelque chose pour notre langue à la télévision, quelque chose qui ne soit pas de l'incantation ou des discours de circonstance, mais bien quelque chose de réel, de sérieux et de concret ?

 




Publié par Régis RAVAT le 18 janvier 2015

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