ÉCRIRE AU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIOVISUEL (CSA), 2e trimestre 2020
Il y a trop d'anglicismes à la télévision. Pourtant, la charte de France Télévisions stipule en son article 39 :
« Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »
Protestons contre l'anglicisation ! Pour cela, écrivons régulièrement au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dès que nous surprenons un journaliste, un présentateur, un animateur d'émission, etc. en flagrant délit d'anglomanie.
http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Alerter-le-CSA-sur-un-programme - pour France 2, utilisez le formulaire suivant : http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/mediateur-info? - http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 (ou - pour France 3 : http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/votre-tele-et-vous/ - tél. : 0 890 71 03 03 (0,15€/min) - pour France 4 : http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france4 - tél. : 0 890 71 04 04 (0,15€/min) - pour France 5 : http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 - tél. : 0 890 71 05 05 (0,15€/min) - pour France Ô : https://www.france.tv/services/aide-contact.html - pour Arte : https://www.arte.tv/question/?lang=fr - pour M6 : http://www.m6.fr/m6-et-vous/contact-service-telespectateurs.html - pour Radio France : http://mediateur.radiofrance.fr/mediateur/ - etc. S'il travaille pour le groupe France Télévisions (France 2, France 3, etc.), pour trouver son adresse électronique, c'est facile, elle se bâtit sur cette structure : prénom point nom @francetv.fr. On peut ainsi écrire à Laurent Ruquier (laurent.ruquier@francetv.fr) ou à Laurent Delahousse (laurent.delahousse@francetv.fr), etc. Il y a également d'autres structures utiles à connaître : Radio France : prénom point nom @radiofrance.com TF1 : initiale du prénom nom @tf1.fr Le Monde : nom @lemonde.fr Le Figaro : initiale du prénom nom @lefigaro.fr Libération : initiale du prénom point nom @liberation.fr Les Échos : initiale du prénom nom @lesechos.fr Etc.
https://www.facebook.com/M%C3%A9diateur-des-programmes-France)- tél. : 0890 71 02 02 (0,15€/min) et Merci de protester contre l'anglomanie de France TWO, auprès du Président du CSA : Roch-Olivier.Maistre@csa.fr.
Avec son “ Vrai ou Fake ”, France TWO est hors la loi !
Mesdames, Messieurs,
Pourquoi cette chronique au nom en partie en anglais « Vrai ou Fake » ?
Pourquoi ai-je vu cette horreur au 20h de France 2, le 1er avril 2020 ? Serait-ce un mauvais poisson d’avril ?
Hélas, vu l’anglomanie ambiante, je crains que non, mais tout de même, quand va-t-cesser de mettre de l’anglais partout, cela tourne à l'obsession malatice.
Pourtant, il était facile - et il est facile si on le veut-, de nommer cette rubrique « Vrai ou Faux », voire « Vrai ou Infox » !
J’ai remarqué aussi que la présentatrice du JT, Anne-Sophie Lapix, a annoncé cette chronique sans la moindre hésitation dans le prononcé de son titre, sans s’étonner du mot anglais "fake" qu'il contient, mot que, bien sûr, elle n’a pas traduit.
Par contre, si Mme Lapix a employé sans sourciller le mot anglais "fake" pour présenter la chronique, le journaliste Julien Pain qui l'a commentée a employé le mot INTOX (c'est mieux que "fake"), mais le maire de Woippy, M. Cédric Gouth, lui, et bravo à ce monsieur, a employé le mot exact, le mot INFOX.
Faut-il ne pas être journaliste au 20h de France 2 pour parler notre langue dans le respect de ses mots ?
On s’indigne facilement qu’il y ait eu des Kollabos durant la dernière guerre, mais s’indigne-t-on aujourd'hui de tous ces gens de médias, décideurs et politiques qui collaborent avec ardeur et volontarisme à notre anglicisation, c'est-à-dire à notre disparition comme entité linguistique francophone ?
Michel Serres, professeur d'université, philosophe et académicien, a dit :
- « … il y a sur les murs de Paris plus de mots anglais qu'il n'y avait de mots allemands pendant l'Occupation, et ça c'est quand même sous la responsabilité de ceux qui veulent bien les mettre, parce qu'il n'y a pas de troupes d'occupation aujourd'hui. Je les appelle des collabos ».
Cela dit, j’ai remarqué également que le titre « Vrai ou Fake » était une marque déposée par France Télévisions auprès de l’INPI, l’Institut national de la propriété industrielle.
Ainsi fait, on peut dire sans se tromper que cette marque contrevient à la loi, à l’article 14 de la loi Toubon, plus précisément, puisque cet article dit noir sur blanc que l’emploi d’une marque constituée d’un terme étranger, est interdit aux personnes morales de droit public dès lors qu’il existe un équivalent français pour remplacer le terme étranger utilisé.
Ici, en l’occurrence, le terme étranger est "fake", et ce terme est facilement traduisible en français puisqu’il fait partie du lexique anglais.
Autrement dit, l’emploi de cette marque est illégal.
Je demande donc au CSA de bien vouloir intervenir auprès de la direction de France 2 ou de France télévisions pour que le nom franglais « Vrai ou Fake » disparaisse du JT de 20h de France 2, à défaut que le mot anglais "fake" soit rendu en français.
Je vous demande d’intervenir rapidement avant que la chronique ne s’en aille par elle-même et que vous n’ayez plus l’occasion, ce faisant, de corriger les anglomanes qui ont eu l’idée de créer un tel titre, une telle marque.
Je vous en remercie par avance.
Delahousse et le “ tracking ” sur France TWO !
Mesdames, Messieurs,
« Tracking » semble être le nouveau mot anglais que les macronistes veulent lancer en pâture aux Français, et Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur, invité du JT de 20h de France 2, le dimanche 5 avril 2020, ne s’est pas gêné de l’employer à l’antenne, sans traduction aucune, face aux millions de téléspectateurs français.
Malheureusement, mais comme on pouvait s’y attendre, hélas, vu l’anglomanie du personnage, le journaliste Laurent Delahousse qui interrogeait le ministre, n’hésita pas une seconde, lui aussi, à employer cet anglicisme.
Cela est bien dommage, car il avait là une belle occasion de faire voir à tout un chacun que le service public de la télévision française respecte la langue des Français contrairement au ministre pour qui, apparemment, la question ne se pose même pas.
Poussant plus loin la réflexion, ne pourrait-on pas se demander si l’alignement du journaliste Laurent Delahousse sur le parlé du ministre, ne trahirait pas son choix de suivre la volonté du Gouvernement de vouloir mettre toujours plus d’anglais partout ?
Si tel était le cas, que penser alors de l’indépendance des journalistes par rapport aux politiciens ? Que penser de M. Laurent Delahousse préférant suivre le ministre dans son anglomanie que le cahier des Charges de France télévisons lui donnant des obligations à l’égard de la langue française ?
Fort de cette remarque, est-ce que le CSA pourrait se pencher sur ce problème, sur l’indépendance de nos journalistes face à la puissance des politiciens qui nous gouvernent ?
“ Vrai ou Fake ”, une marque illicite au 20h de France TWO !
Mesdames, Messieurs,
Je vous écris, car cela fait plusieurs fois que je constate en regardant le journal télévisé de 20h sur France 2, qu'apparaît une chronique appelée "Vrai ou Fake", et cela a été le cas, ce jeudi 9 avril 2020.
Au premier abord, je me suis demandé ce que signifiait le mot "fake". On m'a dit que c'était de l'anglais et que ça signifiait "faux" en français.
Mais pourquoi alors de pas dire "Vrai ou Faux" en français tout simplement ?
Par curiosité, j'ai posé la question au médiateur de France Télévisions, M. Jérôme Cathala.
Celui-ci m'a répondu : « (...) En l’occurrence, le titre "Vrai ou Fake" est un nom déposé, le même que l’on retrouve sur franceinfo.fr ou dans l’émission éponyme qui est diffusée sur franceinfo canal 27. »
Donc, si je comprends bien, le titre "Vrai ou Fake" est une marque déposée par France Télévisions, mais, si je comprends bien encore, les marques relevant du domaine public sont assujetties à la loi Toubon, et, pour le cas, cette marque de France télévisions paraît ne pas respecter l’article 14 de cette loi puisqu'elle est formée d'un mot anglais facilement traduisible en français.
Cette marque serait donc hors la loi par rapport à la loi Toubon !
Je vous demande donc, Mesdames, Messieurs du CSA, au nom de la loi, d’interdire à France télévisions l’utilisation de cette marque sur tout son réseau de chaînes de télévision dont France 2 fait partie, bien évidemment.
Je vous remercie de prendre ma demande en considération et vous prie de croire en mes meilleures salutations.
Refusons le REC pour “ recording ” de France TWO !
Mesdames, Messieurs,
Je constate que l’on met de l’anglais de plus en plus partout et que le journal télévisé de 20h de France 2, hélas, n’échappe pas à cette mauvaise habitude.
Pour prendre un exemple de cette anglicisation rampante qui ne dit pas son nom, j’ai remarqué qu’au JT du dimanche 12 avril 2020, dans un reportage consacré à la réforme des retraites en suspens, apparaissait en haut à gauche de l’image, l’abréviation REC qui signifie « recording » en anglais.
Pourquoi, tout simplement, ne pas mettre ENR. qui signifie « enregistrement » en français ?
Cela pourrait passer pour être un petit détail aux yeux de certains, mais des petits détails de ce genre multipliés par cent, par mille, font que de petits détails en petits détails, on passe à une tendance, et que de la tendance, on passe finalement à la règle.
Pour que notre langue ne devienne pas incompréhensible aux francophones que nous sommes encore, est-ce que le CSA qui normalement veille à la défense de notre langue dans l’audiovisuel, pourrait faire quelque chose pour que le REC anglais laisse sa place au ENR. français dans les JT de 20h de France 2 ?
Merci d’avance de votre intervention.
De l'anglais sur l'anglais avec Julian Bugier de France TWO !
Mesdames, Messieurs,
Au JT de 20h de France 2, le mardi 14 avril 2020, pour nous annoncer la chronique « Vrai ou Fake », le journaliste-présentateur du journal, Julian Bugier, employa l’expression anglaise "fake news".
- « Cette pandémie du covid-19 donne lieu à de nombreuses "fake news", des fausses nouvelles... », nous dit-il en substance.
Première constatation, pourquoi la rubrique « Vrai ou fake » se nomme-t-elle en partie en anglais ?
Pourquoi ne pas l’avoir nommée, tout simplement, « Vrai ou Faux » ?
Deuxièmement, pourquoi le journaliste Julian Bugier en rajoute-t-il une louche avec son "fake news" qu’il traduit d’ailleurs aussitôt par « fausses nouvelles » ?
Tout cela donne vraiment l’impression que la défense, la promotion et l’illustration de la langue française est le dernier des soucis des journalistes qui travaillent à la rédaction de ce journal, et cela n’est pas normal.
Cela n’est pas normal, car, autant que je sache, la défense, la promotion et l’illustration de la langue française font partie des missions qui incombent à notre télévision de Service public.
N’y aurait-il personne à France 2 qui veille à la bonne application des textes réglementaires relatifs à la langue française, des textes figurant dans le cahier des charges et dans la Charte des antennes de France télévisions ?
S’il n’y a réellement personne pour faire ce travail salutaire, est-ce que le CSA qui lui aussi doit veiller « à la défense et à l’illustration de la langue française » dans la communication audiovisuelle, pourrait alors faire le nécessaire pour pallier cette carence ?
Sur France TWO, Delahousse s'excuse de mal prononcer un titre anglais plutôt que de le traduire !
Mesdames, Messieurs,
À la fin du journal télévisé de 20h de France 2, le samedi 18 avril 2020, Laurent Delahousse, le journaliste-présentateur de ce journal, s’excusa de mal prononcer le titre en anglais, "One world together at home", le titre d’un concert virtuel organisé au profit des malades touchés par le virus du corona par l’organisation Global Citizen et la chanteuse Lady Gaga .
- « Pas terrible mon anglais », dit-il à l’antenne.
Ce commentaire de Laurent Delahousse, m’interpella au point que je me suis demandé comment se fait-il que ce monsieur préfère s’excuser de mal prononcer ce titre en anglais, plutôt que de s’excuser de ne pas le traduire en français pour les téléspectateurs ?
Serait-ce que M. Delahousse est tellement anglicisé qu’il ne lui vient même plus à l’idée de traduire l’anglais qui nous est jeté en pâture, et que son seul problème soit de bien le prononcer ?
Dans le reportage qui précéda les excuses de M. Delahousse, un reportage précisément consacré à ce récital virtuel, j’ai remarqué que le journaliste Éric Cornet qui le commentait, nous dit que la seule Française qui y participerait serait Christine and The Queens.
La question que je me suis alors posée, et que, hélas, le journaliste ne s’est pas posée, c’est en quelle langue cette chanteuse allait y chanter, car à quoi bon qu’une Française participe à un tel concert si c’est pour y chanter en anglais, la langue qui menace d’uniformiser, de standardiser, d’agglomérer les langues et les cultures du monde pour les faire disparaître.
Le problème était donc de savoir s’il y aurait des chansons autres qu’anglophones dans ce concert, et non s’il y aurait des chanteurs français, car, hélas, désormais, chanteurs français n’est plus synonyme de chanteurs francophones.
Toutes ces remarques montrent, autant du côté de Laurent Delahousse que de celui d’Éric Cornet, que nous sommes loin d’avoir des journalistes à la hauteur des exigences de notre télévision de service public laquelle pourtant a mis la promotion et l’illustration de la langue française parmi ses missions statutaires (Cahier des charges et Charte des antennes).
À l’appui de ces constatations, est-ce que le CSA pourrait faire quelque chose pour que nos journalistes aient connaissance de leurs obligations et devoirs à l’égard de la langue française et cessent, ce faisant, de se muer en agents inconscients ou pas, de notre anglicisation ?
REC, FAKE, BOOM, c'est la fête aux anglicismes sur France TWO !
Mesdames, Messieurs,
Le mardi 21 avril 2020, aux actualités de 20h de France 2, j’ai remarqué une ribambelle d’anglicismes, et cela n’est pas normal d’autant plus que cette chaîne fait partie de la télévision nationale et qu’elle devrait, ce faisant, être exemplaire sur la qualité et le respect à donner à la langue française.
Ainsi, j’ai remarqué le fameux REC qui apparaît sur nos écrans régulièrement depuis le confinement sanitaire, un REC qui en anglais signifie « recording », mais qui en français à la télévision française n’a pas sa place, car il occulte ainsi le ENR. français qui signifie « enregistrement ».
Pourquoi personne n’a l’idée parmi tout le personnel qui travaille pour le 20h de France 2, de dire que c’est l’abréviation française qu’il faut mettre et non l’anglaise ?
J’ai remarqué également, à la faveur de ce maudit confinement, qu’une nouvelle chronique était apparue dans le 20h, une chronique en charabia franglais nommée « Vrai ou Fake », comme si d’écrire en français « Vrai ou Faux » eut été une chose impossible à penser dans le cerveau de ses concepteurs.
Enfin, j’ai remarqué dans le JT de ce jour que le mot BOUM était écrit à l’anglaise avec 2 « oo » pour titrer un reportage consacré à la formation à domicile pendant le confinement.
Pourquoi, la graphie anglaise a-t-elle été préférée à la graphie française ? - Honte de notre langue ?
Bref, tous ces mots anglais sont de trop, ils sont parfaitement évitables et ne pas les éviter n’est pas excusable.
Qu’attend le CSA pour intervenir afin de faire quelque chose contre cette pollution qui ne dit pas son nom, mais qui n’en est pas moins une ? J’ai l’impression que nous perdons notre langue comme nos aïeux ont perdu petit à petit leurs langues régionales.
Alors oui, merci au CSA d’intervenir auprès des directions rédactionnelles des JT de 20h de France 2 pour que les anglomanes n'y fassent pas la loi et pour qu'ainsi notre langue ne finisse pas comme un patois dégénéré et de seconde zone.
REC, CRASH, LOW COST, c'est toujours la fête aux anglicismes sur France TWO !
Mesdames, Messieurs,
Dans le journal télévisé de 20h de France 2, le dimanche 25 avril 2020, dans un reportage consacré au transport aérien, trois mots anglais sont venus perturber mon environnement linguistique.
Il s’est agi des mots REC, CRASH et LOW COST.
Trois mots que les journalistes auraient très bien pu éviter en employant respectivement ENR., FAILLITE (le titre du reportage étant : « Transport aérien : comment éviter le crash ? », on aurait très bien pu écrire en français : « Transport aérien : comment éviter les faillites ? ») et BAS COÛT.
Cela étant dit, pourquoi, le travail de traduction que j’ai fait en une minute, les journalistes qui préparent le JT de 20h ne l’ont-ils pas fait ?
Pourquoi la journaliste Sophie Lanson qui a commenté le reportage a employé elle-même le mot anglais low cost ?
Ces personnes auraient-elles été marquées au fer rouge par l’anglais au point qu’elles ne sont plus capables de parler correctement en français aux téléspectateurs qu’elles sont censées informer ?
Que fait le Conseil supérieur de l’audiovisuel contre l’anglomanie qui nous assaille ?
Cet organisme n’a-t-il pas parmi ses missions celle de veiller à la défense et à l’illustration de la langue française ?
Pas de ENR. sur France TWO !
Mesdames, Messieurs,
J’ai remarqué qu’à l’occasion de la crise sanitaire que nous vivons actuellement, apparaissait très souvent dans les reportages du 20h de France 2, l’abréviation anglaise REC (pour « recording ») en lieu et place de l’abréviation française ENR. (pour « enregistrement »).
Cela a été le cas, notamment, dans le journal télévisé du mercredi 29 avril 2020.
En effet, pourquoi mettre l’abréviation anglaise, alors qu’il y a une abréviation française qui peut très bien la remplacer ?
Ce qui est préoccupant dans cette façon d’agir, c’est que, mine de rien, le JT de 20h de France 2 instaure une accoutumance à cette abréviation anglaise qui, à force de son passage répétitif à l’antenne, finira par s’imprégner dans le cerveau des téléspectateurs au point que l’abréviation française ENR. leur paraîtra étrangère, tombera dans l’oubli et ne sera plus du tout utilisée.
Pourtant, autant que je me souvienne, le Service public de la télévision a des obligations à l’égard de la langue française, des obligations écrites, notamment, à l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de France Télévisions :
« [La langue française] Tendant à être une référence dans l'usage de la langue française, France Télévisions contribue à sa promotion et à son illustration dans le cadre des recommandations du Conseil supérieur de l'audiovisuel.
Elle veille à l'usage et au respect de la langue française par le personnel intervenant sur ses services conformément aux dispositions de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 et, notamment, proscrit les termes étrangers lorsqu'ils possèdent un équivalent en français. »
Comment se fait-il que cet article semble être totalement inconnu des équipes rédactionnelles des JT de 20h de France 2 ?
Pour pallier cette lacune, est-ce que le CSA pourrait se charger de leur rappeler ?
Merci d’avance
Denis Sébastien, encore un journaliste anglomane sur France TWO !
Mesdames, Messieurs,
Aux actualités de 20h de France 2, le lundi 4 mai 2020, le journaliste Denis Sébastien en commentant un reportage sur la nouvelle vie au bureau suite à la crise sanitaire que nous vivons, a employé le mot anglais OPEN SPACE.
Pourquoi ce mot anglais dans un journal télévisé francophone ?
Voilà donc encore un journaliste pris en flagrant délit d’anglomanie, qui emploie un mot anglais en toute impunité, alors qu’il s’adresse à des millions de téléspectateurs qui n’ont pas forcément envie d’apprendre l’anglais en regardant le JT de 20h, ni de voir leur langue polluée par un énième anglicisme.
Chose remarquable, une employée de bureau qu’il interrogeait pour les besoins du reportage a parlé, elle, de « plateau » et non de « open space ».
Preuve donc qu’il est possible de parler français sans la béquille lexicale de l’anglais.
Merci au CSA de faire part de ma remarque à ce monsieur indélicat.
La Reine d'Angleterre en version originale sous-titrée au JT de France TWO !
Mesdames, Messieurs,
Dans le journal télévisé de 20h de France 2, le samedi 9 mai 2020, la rédaction du JT nous a fait entendre la Reine d’Angleterre en version originale sous-titrée.
À ce sujet, je voudrais faire une remarque.
En effet, généralement, lorsqu’on regarde le 20h de France 2, c’est l’heure du repas du soir, et, par conséquent, la plupart des téléspectateurs ont les yeux plongés dans leur assiette. Il leur est donc difficile de suivre à l’écran la traduction d’une personne qui ne parle pas en français.
C’est pourquoi, il me paraît tout de même préférable de donner la traduction de ce que dit cette personne, non pas par des sous-titrages vidéo à l’écran, mais par une voix en cadre.
Jusqu’à maintenant, c’était cette façon de faire qui était privilégiée, j’espère qu’on y reviendra.
Est-ce que le CSA pourrait faire part de ma remarque aux directions rédactionnelles des JT de 20h de France 2 ?
Je vous en remercie par avance.
Quand FAUX devient FAKE sur France TWO !
Mesdames, Messieurs,
Le lundi 11 mai 2020, dans le journal télévisé de 20h de France 2, j’ai constaté qu’apparaissait une chronique appelée « Vrai ou Fake », une chronique, comme on peut le constater, au nom mi-français mi-anglais.
Pourquoi ne pas l’avoir nommée, tout simplement, « Vrai ou Faux » ?
J’ai remarqué que cette rubrique au nom franglais se présentait régulièrement dans le JT de 20h depuis le début du mois d’avril, comment se fait-il alors que depuis tout ce temps, personne n’ait réagi pour demander que le mot anglais « fake » soit remplacé par le mot français « faux » ?
Faut-il rappeler que France 2 fait partie de France Télévisions qui est notre télévision nationale du Service public de l’audiovisuel et que, par conséquent, comme tout ce qui touche le Service public, France 2 a des obligations à l’égard de la langue française ?
Dire « fake » en anglais au lieu de « faux » en français ne me paraît pas être la meilleure façon de respecter ces engagements.
Est-ce que le CSA pourrait mettre bon ordre dans tout ça ?
Le manque de goût d'Alexandre Le Quéré, journaliste à France TWO !
Mesdames, Messieurs,
Le vendredi 15 mai 2020, au JT de 20h de France 2, j’ai constaté que le journaliste, Alexandre Le Quéré, qui commentait un reportage consacré à Michel Audiard, employa le mot anglais « punchline » en lieu et place de ce qu’il aurait pu dire en français par « phrase choc », « réplique percutante », « phrase culte », etc.
Dire « punchline », pour dire Audiard, quel manque de goût tout de même, et faut-il être anglicisé jusqu’à la moelle pour en arriver à ce stade !
Face au virus de l’anglomanie qui semble avoir infecté de nombreux journalistes, qu’attend le CSA pour intervenir, pour rappeler à l’ensemble des rédactions que la Télévision publique a des obligations envers la langue française, et que, notamment, les termes étrangers sont proscrits lorsqu’il existe des termes français pour les éviter ?
Cette obligation est rappelée à l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de France Télévisions, et merci au CSA de ne pas s’appuyer sur la décision du Conseil constitutionnel du 29 juillet 1994 pour dire que ce décret n’est pas applicable, alors qu’il a été écrit 15 ans après cette décision, donc écrit en conscience de cause et dans le respect de la loi.
L'anglais en version originale sous-titrée sur France TWO !
Mesdames, Messieurs,
Dimanche 17 mai 2020, la rédaction du JT de 20h de France 2, nous a fait écouter Barack Obama en anglais en version originale sous-titrée.
Quelle est donc cette nouvelle façon de faire : traduire par des sous-titres et non plus par une voix hors cadre ?
Serait-ce pour suivre les recommandations du gouvernement lequel voudrait faire des Français des citoyens bilingues français-anglais ?
Si tel est le cas, je voudrais dire que ce vœu d’Emmanuel Macron, l’anglomane, n’est pas une loi votée par nos élus, et que, par conséquent, notre télévision nationale, au nom de son indépendance à l’égard du pouvoir en place, n’a pas à suivre cette recommandation.
L’anglais doit être considéré comme une langue étrangère comme les autres et n’a donc pas de passe-droit particulier à avoir par rapport aux autres langues, car, si je ne m’amuse, je n’ai jamais entendu au JT de 20h de France 2, du russe, de l’arabe ou du chinois en version originale sous-titrée.
Merci alors au CSA de faire cesser cette pratique, de faire cesser ce deux poids, deux mesures qui n’est rien d’autre qu’une discrimination linguistique indigne de notre télévision du service public.
France TWO, un foyer d'anglomanes !
Mesdames, Messieurs,
Le mercredi 20 mai 2020, au JT de 20h de France 2, dans un reportage consacré au covid-19, pour nous dire si les nouveaux foyers d’infection étaient un signe inquiétant d’une éventuelle deuxième vague épidémique à venir, la journaliste Catherine Rougerie employa le mot anglais « cluster » au lieu du terme français « foyer ».
Le mot « cluster » apparut même sur nos écrans de télévision en incrustation vidéo !
Encore une fois donc, un journaliste est pris en flagrant délit d’anglomanie, préférant employer un terme anglais que la plupart des Français ignore, au lieu d’un terme français connu de tous.
Mais qu'attend le CSA pour intervenir vigoureusement auprès de ces journalistes indélicats qui oublient que leur métier c’est de nous informer dans notre langue avec des mots que tout un chacun comprend, et non, de jouer aux journalistes professeurs d’anglais.
Est-ce que le CSA pourrait rappeler à ces Messieurs, Dames qu’ils sont payés avec l’argent des contribuables français et non avec celui du British Council ?
Pas de DIRECT pour Clément Rochefort sur France Musique !
Mesdames, Messieurs,
Sur France Musique, le samedi 23 mai 2020, à partir de 16h, a eu lieu une émission présentée par Clément Rochefort, une émission nommée « Génération France Musique, le Live ».
À entendre le titre de cette émission, je me suis dit pourquoi, sur une radio du Service public français, emploie-t-on le mot en anglais « live », un mot anglais parfaitement traduisible en français, qui plus est ?
Pourtant, n’y a-t-il pas parmi les missions de notre radio nationale, celle de veiller à la promotion, à l’illustration et à la défense de la langue française ?
Bien évidemment, hélas, le mot anglais « live » est non seulement présent dans le titre de l’émission, mais il est prononcé tout le long des deux heures pendant lesquelles Clément Rochefort tient l’antenne.
Apparemment, Clément Rochefort n’est pas gêné par les anglicismes puisque, de plus, il a parlé de « guest star » au sujet d’un de ses invités, le clarinettiste, Manuel Metzger.
Fort de ces remarques, serait-il possible au CSA, qui normalement veille au respect de notre langue sur l’audiovisuel français, d’intervenir auprès de la direction de France Musique afin que soit francisé le titre de l’émission « Génération France Musique, le Live » et lui serait-il possible également d’intervenir auprès de Clément Rochefort afin de lui rappeler ses obligations à l’égard de notre langue commune.
Je l’en remercie par avance.
L'aliénation mentale à son paroxysme sur France TWO !
Mesdames, Messieurs,
Cela fait plusieurs fois que la chronique « Vrai ou Fake » est diffusée au JT de 20h de France 2, et cela a été le cas, notamment, le lundi 25 mai 2020.
Mais, tout de même, comment se fait-il que personne parmi les journalistes et le personnel des rédactions du journal, ne se soit insurgé contre ce titre mi-français, mi-anglais ? Comment se fait-il qu’il n’y ait eu aucune protestation de leur part contre ce manque de respect flagrant envers notre langue, donc envers les téléspectateurs.
L’anglais est-il si bien implanté dans le cerveau du personnel des JT de 20h de France 2 que désormais plus personne n’est capable de réagir pour demander la moindre traduction ?
Nous avons atteint là, il me semble, un niveau préoccupant d’aliénation mentale ou de servitude volontaire comme l’a si bien décrite Étienne de La Boétie.
Quoi qu’il en soit, cette façon d’écrire le titre d’une chronique est une violation de notre droit au français, c’est-à-dire notre droit à comprendre ce qui se dit sur une chaîne de la télévision publique française ?
De plus, cette violation représente une discrimination linguistique, c'est-à-dire une discrimination entre les Français qui comprennent l’anglais et ceux qui ne le comprennent pas ?
L’article L.225-1 du code pénal dit que « Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques sur le fondement (...) de leur capacité à s'exprimer dans une langue autre que le français ».
Or, France 2, avec sa chronique « Vrai ou Fake », fait une distinction entre les téléspectateurs sur le fondement de leur capacité à comprendre une langue autre que le français ».
À l’appui de toutes ces précisions, je demande au CSA d’étudier le problème et d’agir en conséquence.
Merci.
Pas de ENR. sur France TWO !
Mesdames, Messieurs,
Dans les JT de 20h de France 2, j’ai constaté que depuis la crise sanitaire que nous vivons à cause du coronavirus, apparaissait régulièrement sur nos écrans de télévision, l’abréviation REC qui signifie « recording » en anglais, et cette abréviation est apparue notamment, dans le journal de 20h du samedi 30 mai 2020.
La question que l’on pourrait alors se poser serait de savoir pourquoi France 2 n’a pas utilisé l’abréviation française ENR. qui signifie « enregistrement » dans notre langue ?
En effet, pourquoi, en l’espèce, c’est l’anglais qui est privilégié et le français délaissé ?
Est-ce vraiment bien le rôle de notre télévision publique d’agir ainsi ?
Apparemment donc, personne parmi les journalistes et le personnel des rédactions du JT, ne s’est posé la question du pourquoi du comment de l’abréviation anglaise en lieu et place de celle en français.
L’anglais serait-il si bien implanté dans le cerveau du personnel des JT de 20h de France 2 que désormais plus personne n’est capable de réagir face à cette langue qui s’immisce partout ?
Enfin, pourquoi le CSA n’est-il pas intervenu à la première apparition du REC anglais sur nos écrans, n’a-t-il pas, pourtant, parmi ses missions, celle de veiller sur la langue française dans l’audiovisuel ?
Attendrait-il que l’abréviation REC entre dans l’usage pour nous dire ensuite que l’abréviation française ENR. n’est pas utilisée par les Français ?
« Qui ne dit rien consent », dit le proverbe, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel serait-il alors favorable à l’anglicisation que nous subissons ? Quid alors de sa mission pour la langue française ?
La langue du peuple bafouée sur France TWO !
Mesdames, Messieurs,
Le dimanche 31 mai 2020, au JT de 20h de France 2, pour illustrer un reportage consacré à l’application Stop-Covid, la journaliste Sophie Neumayer fit parler Mme Anne-Sophie Bordry en nous la présentant en sous-titrage à l’écran comme étant la présidente du THINK TANK (sic) objets connectés et intelligents.
THINK TANK ! Ne connaissant pas la signification de cette expression barbare, j’ai alors cherché dans mon dictionnaire de quoi il en retournait.
Le Larousse dit que c’est un nom masculin anglo-américain signifiant littéralement réservoir de pensée. Il précise ensuite qu’il s’agit d’un cercle de réflexion émanant généralement d’institutions privées, et apte à soumettre des propositions aux pouvoirs publics. Enfin, il signale que la recommandation officielle pour éviter cet anglicisme est laboratoire d’idées.
Autrement dit, la rédaction du 20h de France 2 aurait très bien pu éviter d’employer cet anglicisme puisque, pour ce faire, il existe un terme français, un terme officiel qui plus est.
Pourquoi alors avoir préféré le terme anglo-américain au terme français ?
Où est dans cette façon de faire, le respect d’une des missions de notre télévision nationale qui consiste à veiller à la promotion, à l’illustration et à la défense de la langue française ?
Il y a 26 ans, la loi Toubon faisait son apparition. Son but était de donner aux Français le droit au français, c'est-à-dire le droit d’être informés en français partout en France dans un environnement francophone.
Malheureusement, un bon nombre de bobos de gauche se sont alors moqués de cette loi, la jugeant liberticide au prétexte que chacun est libre d'employer les mots qu'il veut, comme si les anglicismes qui nous tombent dessus étaient le produit du peuple libre de la France profonde, alors que chacun sait que ces mots nous sont jetés en pâture par la force des multinationales anglo-américaines et les GAFAM qui ont bien compris l’intérêt de nous angliciser le plus possible pour que nous épousions avec leur langue, leurs us et coutumes et que nous devenions ainsi d’insatiables demandeurs de leurs produits de consommation.
Non, l’expression THINK TANK n’émane pas du parlé du peuple libre de la France profonde, il émane de snobinards irrespectueux de la langue du peuple, de la langue du service public, de notre langue commune, celle qui permet de tisser le lien social et de donner du concret à la devise de la République : Liberté, Égalité, Fraternité.
Puisse le CSA rappeler tout cela aux anglomaniaques qui tiennent les rédactions du 20h de France 2.
HEC en anglais, les journalistes de France TWO n'ont rien à en redire !
Mesdames, Messieurs,
Le lundi 1er juin 2020, au journal télévisé de 20h de France 2, dans le cadre de la chronique l’Œil du 20h, il y eut un reportage sur les examens à distance organisés par l’École des hautes études commerciales de Paris (HEC).
Nous y vîmes une étudiante, Capucine Durieux, nous présenter le logiciel mis en place par HEC pour surveiller les étudiants lorsqu’ils passeront leurs examens chez eux.
Les journalistes de l’équipe de l’Œil du 20h, Ambroise Bouleis et Julien Nény, demandèrent alors à l’étudiante ce qu’elle pensait de ce logiciel, si elle n’avait pas l’impression d’être fliquée, si la surveillance ainsi mise en place n’aller pas trop loin.
Bref, le reportage fut entièrement axé sur la surveillance engendrée par le logiciel d’HEC, mais, hélas, force fut de constater, que jamais il ne fut question de la langue dans laquelle se présentait le logiciel en question : l’anglais.
En effet, à travers les diverses manipulations que l’étudiante fit à l’écran du logiciel, nous pûmes constater qu’il était entièrement en anglais.
Ainsi, l’étudiante et les journalistes se sont trouvés devant un programme tout en anglais, sans un mot de français, et leur seule interrogation a été de demander si le logiciel n’allait pas trop loin dans la surveillance.
La langue française est violée sous leur yeux, la loi Toubon est bafouée par la même occasion, une grande école de la République ne respecte pas la loi sur le français, et aucune réaction des journalistes de France 2 !
Nous avons atteint là, me semble-t-il, un niveau préoccupant de l’aliénation mentale ou de la servitude volontaire comme l’a si bien décrite Étienne de La Béotie.
Qu’attend donc le CSA pour sonner le tocsin, pour faire quelque chose afin de sensibiliser les journalistes sur le problème de l’anglicisation en marche ?
Attend-il pour agir que notre langue arrive au stade qu’elle a atteint en Louisiane, c’est-à-dire une langue qui n’est plus que facultative et folklorique ?
Publicité pour un anglomane sur France TWO !
Mesdames, Messieurs,
Pourquoi notre télévision nationale du service public fait-elle de la publicité à un personnage qui ne respecte pas la langue française ?
En effet, dans le journal télévisé de 20h de France 2, à la chronique le Kiosque, le jeudi 4 juin 2020, pourquoi avoir donné l’antenne à Franck Annese, le fondateur du groupe So Press, alors que ce monsieur donne des noms en anglais à ses diverses publications :
SO FOOT, SOCIETY, SO FOOT CLUB, SO FILM, SO GOOD, THE RUNNING HEROES SOCIETY, TRASHTALK, DOOLITTLE, ALLSO, SOVAGE, DOOLITTLE AGENCE, DERBY DIGITAL, SO LONELY, ALLSOUND, ATELIER DOWNTOWN ?
Et que dire de la journaliste présentatrice du JT, Anne-Sophie Lapix, qui demande à Franck Annese pourquoi So Good dans le sens de pourquoi cette nouvelle revue et non dans le sens de pourquoi ce nom en anglais ?
Apparemment, ce monsieur n'aime pas la langue française, on se demande bien alors pourquoi notre télévision nationale du service public dont une des missions est de veiller à la promotion et à l'illustration de la langue française, lui accorde un temps d'antenne dans le JT de 20h, véritable publicité gratuite pour cet anglomane qui, par essence, ne la mérite pas.
Pourtant, il y a en France des centaines de revues qui sont bien plus respectueuses de notre langue que celles de Franck Annese et qui mériteraient donc, bien plus que les siennes, d’être présentées au 20h de France 2.
Fort de mes remarques, est-ce que le CSA pourrait entrer en contact avec les équipes rédactionnelles des JT de 20h de France 2 afin de les informer que la télévision du service public a parmi ses missions, celle de veiller à la défense et à la promotion de la langue française, et que passer à l’antenne des personnages du style de Franck Annese, c’est faillir à cette mission ?
Merci de votre attention.
Crime majeur sur notre langue sur France TWO !
Mesdames, Messieurs,
Le lundi 8 juin 2020, à la fin du JT de 20h de France 2, Anne-Sophie Lapix, la journaliste présentatrice du journal, nous annonçait que la soirée continuait sur France 2 avec la série « meydjeure craïmeus’ », autrement dit avec la série au titre en anglais « Major Crimes ».
Force fut de constater qu’Anne-Sophie Lapix au lieu d’essayer de prononcer à la française ce titre anglais pour que tout le monde comprenne, s’appliqua à le prononcer à l’anglaise au risque que la plupart des téléspectateurs se demandent de quoi il est question.
Moi-même, j’ai compris de quoi il s'agissait lorsque j’ai vu la bande-annonce de la série après le JT.
Quoi qu’il en soit, je ne trouve pas normal qu’Anne-Sophie Lapix attache plus d’importance à être comprise des Anglophones que des Francophones.
De plus, pourquoi France 2 n’a-t-elle pas francisée ce titre comme l’a fait le Québec.
En effet, au Québec, cette série étatsunienne apparaît sous le titre « Crimes Majeurs ».
Pourquoi ce que le Québec peut faire, le France ne le peut pas ?
D’ordinaire, le Conseil supérieur de l’audiovisuel trouve mille et une excuses pour ne pas agir en faveur de notre langue, un coup c’est la décision n° 94-345 DC du 29 juillet 1994 du Conseil constitutionnel qui est invoquée, un coup c’est parce que France télévisions en acquérant les droits de diffusion d’une émission ou d’une série ne peut pas modifier le titre, car la conception lui échappe.
Bref, tout est bon pour laisser l’anglais gagner du terrain.
Si le CSA est devenue une carpette anglaise que faire pour venir au secours de notre langue ?
Merci de me renseigner.
Chantage à l'anglais sur France TWO !
Mesdames, Messieurs,
Le 6 juin 2020, Laurent Delahousse consacra son « 20h30 le Samedi » à la chanteuse américaine Nina Simone. Le samedi d’après, le 13 juin, à la fin du JT de 20h, il nous présenta un reportage sur le groupe Abba.
Ainsi, sur deux samedis de suite, nous eûmes droit à deux reportages sur des chanteurs qui chantent en anglais.
Je sais bien que ces chanteurs-là ont une aura internationale et ont marqué un grand nombre de Français par leurs chansons, mais notre télévision nationale du service public ne serait-elle tout de même pas mieux dans son rôle de parler de chanteurs francophones plutôt que de chanteurs anglophones lesquels, qui plus est, n’ont pas besoin de la publicité de la télévision française pour faire carrière ou vendre des albums ?
Par contre, il y a en France et en Francophonie des centaines de chanteurs qui chantent dans notre langue et qui ont du talent, mais qui restent dans l’ombre parce que l’anglomanie du moment fait que nos médias privilégient l’anglophonie à la francophonie.
Cela n’est pas normal, et cela est encore moins normal venant de notre télévision publique qui a, parmi ses missions, la mission de veiller à la promotion et à la défense de la langue française.
Pourquoi Delahousse, avec l’appui des journalistes envoyés spéciaux en Afrique, ne nous présente-il jamais des artistes africains ? La chanson en Afrique serait-elle inexistence, voire interdite, qu’on ne nous en parle jamais au 20h de France 2 ?
N’y aurait-il pas de la discrimination dans l’air que de n’avoir d’yeux que pour la chanson anglo-saxonne ?
Merci au CSA de bien vouloir se pencher sur ce problème.
Le mot COURRIEL, un mot pestiféré sur France TWO !
Mesdames, Messieurs,
Le mardi 16 juin 2020, au journal télévisé de 20h de France 2, pour nous présenter un reportage consacré aux compagnies aériennes qui annulent un grand nombre de billets, Anne-Sophie Lapix, la présentatrice du JT, employa le mot « mail » pris dans son sens anglais, en lieu et place du mot français COURRIEL.
- « … (les clients) sont bombardés de mails annonçant l’annulation de leur vol ... », dit-elle, et cela n’est pas normal, d’autant pas normal venant d’une journaliste qui travaille pour notre télévision publique qui a, parmi ses missions, la mission de veiller à la promotion et à la défense de la langue française.
Julien Bigard, le journaliste qui commenta le reportage qui suivit, employa lui aussi le mot « mail » en lieu et place du mot COURRIEL.
- « … et malgré plusieurs mails... », « aucune réponse par mails .. », dit-il dans le déroulé du reportage.
Là encore, cette ignorance, voire cette mise à l’écart du mot français COURRIEL n’est pas normale.
Comment voulez-vous que la population évite les anglicismes qui polluent notre langue, alors que notre télévision de service public montre le mauvais exemple ?
Puisque ces personnes ne semblent pas informées de leurs obligations à l’égard de la langue française, est-ce que le CSA, afin de pallier cette lacune, pourrait leur transmettre le dernier paragraphe du préambule de l’annexe « Étendue des droits cédés par genre d'œuvre » du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de programme France Télévisions :
« […] la télévision de service public a vocation à constituer la référence en matière de qualité et d'innovation des programmes, de respect des droits de la personne, de pluralisme et de débat démocratique, d'insertion sociale et de citoyenneté ainsi que de promotion de la langue française. […] » ;
Ainsi que l’article 39 du même décret :
« [ La langue française] Tendant à être une référence dans l'usage de la langue française, France Télévisions contribue à sa promotion et à son illustration dans le cadre des recommandations du Conseil supérieur de l'audiovisuel.
Elle veille à l'usage et au respect de la langue française par le personnel intervenant sur ses services conformément aux dispositions de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 et, notamment, proscrit les termes étrangers lorsqu'ils possèdent un équivalent en français. » ?
En vous remerciant d’avance de bien vouloir faire ce travail salutaire.
Laurent Delahousse, un foyer d'infection à l'anglais sur France TWO !
Mesdames, Messieurs,
Laurent Delahousse, pour nous présenter le reportage sur la menace planétaire que représente le Coronavirus, un reportage diffusé au JT de 20 h de France 2, le vendredi 19 juin 2020, a employé 5 ou 6 fois le terme anglais "cluster".
Pourquoi ce monsieur se croit-il autorisé à jargonner en anglais, alors qu'un terme français existe pour éviter cet anglicisme inutile.
Ce terme est tout simplement « foyer ».
Pourquoi M. Delahousse lui préfère-t-il le terme anglais ?
Pourtant, en tant qu'employé du service public de la télévision nationale française, il a des obligations à l'égard de la langue française, et, notamment, celle d'éviter les anglicismes lorsqu'un terme français existe pour les remplacer.
Que fait le CSA pour rappeler à ce monsieur ses obligations à l'égard de la langue française ?
Les Francophones respectueux de leur langue aimeraient bien que ce monsieur soigne son anglomanie ou aille présenter le journal ailleurs, à la BBC, par exemple, s'il n'arrive pas à contrôler ses pulsions d'anglais.
Merci d’agir pour le soigner ou pour le faire partir.
Le CSA complice de l'anglicisation avec France TWO !
Mesdames, Messieurs,
Cela fait plusieurs fois que je remarque qu’apparaît sur nos écrans de télévision, l’abréviation anglaise « REC » pour « recording » en anglais, alors que l’on pourrait très bien mettre, puisque nous sommes tout de même en France, l’abréviation française « ENR. » pour « enregistrement » en français.
Par exemple, j’ai vu ce fameux « REC » au JT du 20h de France 2, le mardi 23 juin 2020, dans le reportage consacré à la deuxième vague « extrêmement probable » du coronavirus.
Comment se fait-il que personne parmi les équipes rédactionnelles des JT de 20h n’ait été interpellé par cet anglicisme inutile ?
Comment se fait-il que parmi tous ces professionnels de la télévision et du journalisme, il n’y ait eu aucune réaction, cela me paraît bien triste et préoccupant.
Pour information, j'ai un caméscope SONY (HDR-XR155) qui, lui, marque bien l'abréviation en français « ENR. ».
Pourquoi, ce qu'une société japonaise peut faire pour la langue française, France 2, chaîne de la télévision publique, ne pourrait-elle pas le faire ?
J’espère que ce manque de rigueur au niveau de la langue française, ne reflète pas aussi un manque de rigueur général au niveau de l’information donnée.
Cela dit, est-ce que le CSA pourrait intervenir pour que le « REC » anglais disparaisse de nos écrans au profit du « ENR. » français.
Mais est-ce qu’il y a encore quelqu’un au CSA qui veille au respect de la langue française dans l’audiovisuel ?
- À voir l’anglomanie qui y prospère, je commence à en douter fortement.
Des Français en anglais, c'est normal pour France TWO !
Mesdames, Messieurs,
"Tame Care", "Easy Vid" ! Voilà des dénominations en anglais sorties tout droit d'une entreprise française de Montpellier (34).
En France, il y a désormais un fait inquiétant qui tend à prendre de l'ampleur : on s'étonne et on s'offusque de moins en moins de l'omniprésence de l'anglais.
Et ce n’est pas la journaliste Anne Domy qui commentait un reportage sur un test salivaire 100% français, le samedi 27 juin 2020 au JT de 20h de France 2 qui démentira cette triste réalité.
En effet, tout le long du reportage, elle n’eut de cesse dans ses commentaires de se faire l’écho du 100% français du produit "Tame Care - Easy Vid", sans jamais soulever la question de la dénomination 100% en anglais de ce produit. Pourtant, employée du service public de la télévision française, n’a-t-elle pas des obligations à l’égard de notre langue ? Des obligations qui consistent à veiller à sa défense, à sa promotion, à son illustration.
Hélas, l'anglais semble être devenu pour certains quelque chose d'incontournable et de normal.
Bien sûr, on voit là le résultat de plusieurs décennies de propagande et de mise en condition des cerveaux des Français, une propagande qui a commencé avec le plan Marshall et les accords Blum-Byrnes de 1946 et qui a continué en douceur jusqu'à nos jours au point que désormais des noms anglais tels "Tame Care", "Easy Vid" émanant d'une entreprise française, font l'objet d'aucune critique des journalistes de France 2, pourtant censés veiller sur la langue française de part leur statut d'employés du service public.
Bref, un tel phénomène anglicisant, impossible à réaliser il y a de cela 50 ans, est réalisable aujourd'hui. Certains appellent cela l'évolution, d'autres plus résistants et plus informés appellent cela la colonisation, une colonisation douce que nous a menée le monde anglo-saxon dans une guerre de velours qui a fini par lobotomiser une grande partie de la population française.
Bien sûr, à force de nous rabâcher que la langue du commerce c'est l'anglais, on finit par le croire.
C'est la bonne vieille méthode de ce qu'on appelle la prophétie autoréalisatrice, c'est-à-dire qu'à force de nous dire qu'il n'y a pas de vie sans anglais, que la langue française n'est plus une langue internationale, on crée les conditions pour que cette réalité qui au départ n'était pas vraie, le devienne.
Ce qui n’est pas normal dans cette histoire, c’est que notre télévision nationale se fasse complice de cette propagande.
Si le CSA est encore en capacité d’agir pour notre langue, merci alors de faire quelque chose pour que les journalistes de France Télévisions - au moins eux ! - cessent de fermer les yeux devant l’anglicisation qui nous assaille.
Publié par Régis RAVAT le 11 avril 2020
Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr
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