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10 points à savoir sur le Rwanda... afin de ne plus se faire piéger !

Cet article, aux nombreuses données précises et incontestables, est l'occasion de rétablir la vérité sur le Rwanda face à une propagande unique en son genre sur le continent africain.

10 choses à savoir sur le Rwanda... afin de ne plus se faire piéger.

Le CERMF se réjouit de la très large diffusion de cet article, relayé par de nombreux médias de premier plan dans divers pays (en Côte d'Ivoire, en Algérie, au Togo, au Mali, en Mauritanie, au Tchad et probablement d'autres encore).

Ilyes Zouari

Président du CERMF (Centre d'étude et de réflexion sur le monde francophone)

Site : www.cermf.org

Courriel : info@cermf.org

Source de l'article : https://www.cermf.org/10-choses-a-savoir-sur-le-rwanda-afin-de-ne-plus-se-faire-pieger

 

La vérité sur le Rwanda

Si tous les pays du monde, y compris les pays occidentaux, pratiquent la propagande d’une manière ou d’une autre, ce qui est différent dans le cas du Rwanda est que le régime à la tête de ce pays se livre à un usage excessif de cette arme de communication. Une méthode qui nous rappelle celle de certains pays communistes de l’époque de la guerre froide, et un niveau de propagande qui n’avait encore jamais été atteint par un autre pays africain.

Un an après la désignation de l’ancienne numéro deux du régime rwandais à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), lors du sommet d’Erevan des 11 et 12 octobre 2018, voici donc dix points à connaitre sur le Rwanda afin de rétablir la vérité :  cinq points d’ordre économique et social, et cinq autres d’ordre politique.

 

Les 5 points d’ordre économique et social à connaître sur le Rwanda :

1. Le Rwanda est l’un des pays les plus pauvres du continent, avec un PIB par habitant de seulement 773 dollars début 2019, selon les données fournies par la Banque mondiale. Un niveau plus faible que celui de nombreux pays d’Afrique subsaharienne pauvres en richesses naturelles, comme la Sénégal (1522 dollars, soit +97 %), le Mali (901 dollars, soit +17 %), le Bénin (902 dollars, soit +17%) ou encore la Côte d’Ivoire (1715 dollars, soit +122 %). Un écart très important avec ce dernier pays, mais qui n’a pourtant pas permis au Rwanda de réaliser une croissance économique supérieure ou égale sur les sept dernières années (période 2012- 2018).

2. De 2014 à 2018, des populations du Sud et du Nord-est du pays ont été frappées par une grave crise alimentaire, suite à une sécheresse ayant également touché d’autres pays d’Afrique de l’Est. Cependant, le gouvernement rwandais a été le dernier des gouvernements de la région à reconnaître cette situation dramatique et à demander, en catimini en 2016, l’appui du Programme alimentaire mondial (PAM, une des structures de l’ONU), préférant ainsi laisser se dégrader la santé d’une partie de la population plutôt que de faire connaître son échec à subvenir aux besoins les plus élémentaires des habitants du pays. Une attitude qui rappelle, justement, celle de pays totalitaires communistes de l’époque de la Guerre froide.

Le mot N’arama (NZARAMBA), qui signifie « que ta vie soit longue » en Kinyarwanda (première langue du pays), est d’ailleurs un des termes utilisés par les populations concernées pour désigner discrètement cette période de quasi-famine, afin de ne pas se faire arrêter par la police ou par l’armée.

Mais à cette crise alimentaire s’ajoute à un autre problème structurel et touchant, à divers degrés, toutes les régions rurales du pays : celui de la  de moins de cinq ans. Selon les dernières données disponibles (officielles et reprises par l’ONU), 37 % des enfants rwandais de cette tranche d’âge étaient frappés par ce problème en 2017. À titre de comparaison, ce taux n’était pas bien plus important en RDC voisine (43%), qui connaît pourtant de graves difficultés.

Des chômeurs-agriculteurs

3. Dans le « pays des mille collines », de nombreux chômeurs sont officiellement considérés comme des « agricultures », profession automatiquement inscrite sur leur carte d’identité. De même, de nombreuses personnes se livrant, hélas, à la prostitution, sont également « agricultrices ». Cette politique permet ainsi de présenter des statistiques officielles fort éloignées de la réalité, sur le niveau réel de pauvreté dans le pays.

À tel point que nombreux sont les experts, travaillant au sein d’institutions internationales ou pour des organismes de recherche privés, à ne plus accorder le moindre crédit aux chiffres officiels présentés par le régime. En se basant sur différentes données, un expert international belge était parvenu à la conclusion que la grande pauvreté aurait progressé de six points de pourcentage entre 2010 et 2014 (passant de 44,9 % à près de 51 %, avant la sécheresse), alors que les autorités annonçaient une baisse significative et du même ordre, à 39,1% !  Autre exemple, un ancien expert de la Banque mondiale, Bert Ingelaere, publiait en 2017 un article intitulé « Le président pour toujours du Rwanda », et dans lequel il disait que sa hiérarchie avait décidé de détruire toutes les informations récoltées sur place lors d’une vaste étude sur la pauvreté, menée par lui-même et par d’autres spécialistes de l’organisation, suite aux pressions exercées par le régime rwandais et avant que la moindre analyse des données ne soit effectuée. Par ailleurs, d’autres experts affirment également que le gouvernement rwandais a tendance à gonfler les taux de croissance réalisés par le pays, ou encore à réduire considérablement les taux réels d’inflation.

Bill Clinton et Paul Kagame ami-amiDe fortes critiques qui, toutefois, ne se font pas entendre au plus haut niveau de ces institutions, le régime rwandais bénéficiant d’une protection totale et très active des États-Unis et du Royaume-Uni, qui avaient patiemment œuvré à installer Paul Kagame au pouvoir (en finançant et en armant le FPR - Front patriotique rwandais, qui, dirigé par Paul Kagame, avait multiplié les attaques meurtrières au Rwanda à partir de l’Ouganda au début des années 1990, sans ne jamais respecter le moindre accord de cessez-le-feu, et créant ainsi une climat de peur et de paranoïa ayant tristement conduit au génocide. Un drame dont le fait déclencheur fut l’assassinat simultané de deux présidents, ceux du Rwanda et du Burundi, par le tir d’un missile ayant abattu l’avion qui les transportait. Un double assassinat unique dans l’histoire de l’humanité).

Où va l’argent ?

4. Depuis plus de 20 ans, le Rwanda est l’un des tous premiers pays bénéficiaires de l’aide publique au développement (APD) dans le monde. Sur la période de cinq années allant de 2013 à 2017, selon les dernières données de l’OCDE et proportionnellement à sa population, le Rwanda a été le troisième principal bénéficiaire d’aides étrangères sur l’ensemble du continent africain (hors pays en guerre, comme le Soudan du Sud, et hors très petits pays de moins d’un million d’habitants, essentiellement insulaires). Avec une enveloppe annuelle de 1,116 milliard de dollars en moyenne, il n’a été devancé, par habitant, que par le Liberia et la Sierra Leone (deux pays anglophones faisant partie des trois pays le plus pauvres d’Afrique de l’Ouest, avec le Niger).

À titre de comparaison, le Bénin et le Burundi (pays voisin du Rwanda, et un des quatre pays le plus pauvres du continent, avec le Malawi, le Soudan du Sud et la Somalie), comptent une population à peu égale à celle du Rwanda (10,6 et de 10,2 millions d’habitants en moyenne sur cette période, respectivement, contre 11,4 millions, selon l’ONU), mais n’ont reçu que 572 et 522 millions de dollars d’aide par année en moyenne, respectivement. En d’autres termes, le Rwanda a reçu 81 % et 91 % d’aides par habitant en plus que le Bénin et le Burundi, respectivement. Autre comparaison possible, l’Ouganda, autre pays voisin du Rwanda et huitième pays le pauvre du continent (avec un PIB de 643 dollars, début 2019), n’a bénéficié que de moitié plus d’aides sur la même période (1,745 Md de dollars par année en moyenne), alors que le pays est 3,4 fois plus peuplé. Ainsi, le Rwanda a proportionnellement reçu 116 % d’aides supplémentaires par habitant que son voisin du nord.

Ces financements massifs que reçoit le régime rwandais sont principalement versés par les États-Unis et le Royaume-Uni, ce qui démontre bien que la Rwanda est particulièrement « ciblé » par les aides américaines et britanniques. Compte tenu de la grande pauvreté qui frappe encore le pays (en dehors de sa capitale Kigali), de la très petite taille du territoire rwandais (12 fois plus petit que la Côte d’Ivoire, par exemple, ce qui rend facilement accessible l’intégralité du territoire, et bien plus facile la mise en œuvre d’une politique nationale de développement), et compte tenu des éléments se trouvant dans le point n°5 (ci-dessous), la question qu’il convient de se poser légitimement est donc la suivante : où va l’argent ?

Rwanda, l'Histoire secrète par Abdul Joshua Ruzibiza

Le génocide rwandais

5. Depuis 2013, le Rwanda est le premier producteur et exportateur mondial de tantale, un élément stratégique extrait à partir d’un minerai appelé coltan. Pourtant, le sous-sol rwandais est très pauvre en coltan, dont le Congo-Kinshasa (ou RDC) détient, à lui seul, plus de 60 % des réserves mondiales (pourtant dispersées sur plusieurs continents). Ce paradoxe s’explique, simplement et tristement, par le pillage massif et systématique des riches naturelles de l’est de la RDC voisine.

Un pillage de type « colonial » (et même plus grave encore, la RDC n’en retirant aucun bénéficie), qui n’existe plus ailleurs sur le contient, qui se fait au vu et au su de tous, et ce, sans la moindre sanction internationale. Il est d’ailleurs regrettable de constater une certaine indifférence des pays africains eux-mêmes, qui s’honoreraient à se montrer plus solidaires du peuple congolais frère, véritable victime du régime rwandais depuis de nombreuses années. Un régime dont le président est parfois surnommé le « Hitler africain » par les Congolais, étant responsable de la mort de millions de personnes dans l’est du pays, sur les 25 dernières années (la plus grande catastrophe humaine depuis la seconde guerre mondiale). Une responsabilité qui a encore été récemment rappelée par le très respectable et respecté M. Faustin Twagiramungu, homme de paix et de dialogue ayant perdu 36 membres de sa famille lors du génocide, et qui avait occupé la fonction de Premier ministre du Rwanda au lendemain de ce drame (et non avant, point important à souligner). Une personnalité aujourd’hui en exil, et en danger.

Ce génocide rwandais qui est « à 100 % de la responsabilité américaine… Il est de la responsabilité de l’Amérique, aidée par l’Angleterre, mais il y a aussi la passivité des autres États », selon les propres termes de l’ancien secrétaire général de l’ONU, M. Boutros-Ghali, en 1998, près de deux années après avoir quitté ses fonctions à la tête de l’organisation. Une affirmation bien sûr exagérée (ceux ayant commis les massacres étant les premiers responsables), mais fort révélatrice du niveau d’implication américaine dans ce terrible drame. Les États-Unis qui avaient longtemps interdit à l’ONU d’utiliser – et donc de reconnaître – le terme « génocide » afin d’empêcher toute intervention visant à arrêter les massacres, et ce, jusqu’au 08 juin 1994, soit 23 jours après la France (qui avait été la première grande puissance à parler ouvertement de génocide, dès le 16 mai 1994) et des centaines de milliers de morts plus tard.

Régime totalitaire

Un blocage volontaire des États-Unis, pour qui il fallait absolument que le FPR du Paul Kagame prenne d’abord le contrôle de la majeure partie du pays, avant de reconnaître le génocide et de permettre ainsi à l’ONU de demander une intervention militaire humanitaire. Quitte à laisser se faire massacrer presque tous les Tutsis du pays et les Hutus qui leur étaient proches (et auxquelles s’ajoutent les dizaines de milliers de civils hutus massacrés par les forces du FPR). Et une fois le feu vert de l’ONU obtenu, et même si elle aurait pu faire davantage, la France fut tout de même la seule puissance à accepter d’intervenir, sauvant ainsi la grande majorité des survivants tutsis du sud-ouest du pays. Dans un monde « juste et parfait », Bill Clinton comparaitrait devant un tribunal pénal international, de préférence situé en Afrique, afin d’être jugé pour complicité de génocide.

 

Les 5 points d’ordre politique à connaître sur le Rwanda :

6. Le Rwanda est l’un des quatre régimes les plus totalitaires du continent africain, qui sont au « degré zéro » de liberté d’expression (avec l’Égypte, l’Érythrée et le Eswatini, anciennement Swaziland et dernière monarchie absolue du continent). Tous les opposants politiques qui ne quittent pas le pays sont soit exécutés, d’une manière ou d’une autre, soit jetés en prison.

7. Le régime rwandais est celui ayant commis le plus grand nombre d’assassinats d’opposants politiques en dehors de ses propres frontières (au Kenya, en Afrique du Sud, en Ouganda, en RDC, et auxquels s’ajoutent des tentatives d’assassinat en Belgique et au Royaume-Uni, empêchés in extemis par les autorités locales, qui se refusent toutefois et étrangement de protester). Chose qui est pourtant extrêmement rare dans le monde, mais qui est habituelle pour ce régime.

Impunité totale

8. Paul Kagame, officiellement au pouvoir depuis l’an 2000, mais de facto depuis 1994, a modifié la constitution de son pays en 2015 afin d’être en mesure de se maintenir au pouvoir jusqu’en 2034, soit 40 années de règne. Kagame est d’ailleurs le seul dictateur africain à oser encore « se faire élire » avec des taux de 99 % (98,6 % lors de la dernière élection présidentielle de 2017).

9. Le régime totalitaire du Rwanda, et l’impunité la plus totale dont il jouit, est hélas en train d’inspirer d’autres pouvoirs africains qui s’appuient sur cet exemple afin d’interrompre un processus de démocratisation en cours. Et notamment dans la région de Grands lacs, et en particulier en Ouganda et au Burundi (dont le président a récemment procédé à un véritable « copier-coller » de la nouvelle constitution rwandaise).

Plus loin sur le continent, il est également regrettable d’observer la dérive autoritaire que connaît aujourd’hui le Bénin, qui fut pourtant le deuxième pays d’Afrique continentale à devenir une démocratie, après le Botswana et dès 1990 (au Sénégal, Léopold Sédar Senghor avait été le premier président, hors Afrique du Sud - non encore véritablement démocratique pour cause d’apartheid, à quitter le pouvoir de lui-même, fin 1980. Mais la démocratie ne fut instaurée que bien plus tard). Le Bénin, un pays dont le président est bien connu pour être un ami proche de Kagame…

Anglophonie

10. Louise Mushikiwabo, ancienne numéro deux de régime rwandais, avait invité en 2017 le directeur général d’Human rights watch, une importante ONG internationale de défense des droits de l’homme, à se faire soigner dans un hôpital psychiatrique, après que celui-ci ait courageusement qualifié le pouvoir en place de « dictature meurtrière ».

Cet ancien haut dignitaire du régime rwandais, totalitaire et de surcroît totalement anglophone (comme l’atteste le fait qu’aucun des nombreux sites internet gouvernementaux ne dispose de la moindre version, ni du moindre paragraphe, en langue française – même si certaines indications trompeuses font parfois croire le contraire, ou encore l’absence totale d’une version en français sur le site internet du tour cycliste du Rwanda, une compétition à laquelle participent, en plus, de nombreux francophones), est aujourd’hui à la tête de l’Organisation internationale de la francophonie... Une organisation qui affiche une totale indifférence à l’aspect totalitaire et anti-francophone du régime, et qui perd donc presque toute crédibilité et légitimité.

 

La vérité sur le génocide de 1994 au Rwanda

Les propos qui tendent à dire que la France serait responsable du génocide de 1994 au Rwanda, sont faux, ils datent de 2006 et émanent du monde imaginaire inventé par le dictateur génocidaire Paul Kagame.

La France n'a absolument rien à se reprocher au Rwanda. 

La responsabilité du bain de sang rwandais incombe à Bill Clinton. Et les États-Unis étaient loin d'en être à leur premier crime de masse, eux qui ont froidement largué la bombe sur Hiroshima et Nagasaki.

Voici quelques documents qui vous permettront d'en savoir davantage :

- le blogue de Bernard Desgagné : http://www.demokratia.info/Rwanda/Accueil.html

- Le rapport Davenport et Stam, universitaires étatsuniens, les seuls à avoir sérieusement étudié les massacres de 1994, au lieu de copier et coller les approximations de l'ONU :

 http://www.francophonie-avenir.com/Document-sur_le_genocide_rwandais_(rapport-de-Davenport-et-Stam).htm

- Le rapport de l'ONG "Refugees-International", daté du 17 mai 1994, en plein génocide. Ce rapport corrobore le témoignage de Marcel Guérin et Gloria Martinez (voir : Les massacres du FPR en 1994, pendant le génocide) et prouve bien que c'est l'APR (Armée patriotique rwandaise [APR] dirigée par Paul Kagamé) qui massacrait des milliers de personnes, et non les « extrémistes hutus »

- Je vous fais grâce des nombreuses preuves indubitables des massacres commis par l'APR après 1994, notamment à Kibeho (1995) et au Zaïre, devenu la RDC, entre 1996 et aujourd'hui.

- Enfin, deux articles à lire impérativement :

un article paru dans Marianne, le 31 mars 2014 : Rwanda : « J'ai assisté à la préparation de l'attentat qui a déclenché le génocide »

et un article de Bernard Lugan, paru dans "polemia.com", le lundi 7 avril 2014 : Rwanda, un génocide en questions

Bernard Desgagné,

Québec, avril 2014



Le 21 novembre 2019 : Troisième Journée de lutte contre le mensonge au Rwanda

COMMUNIQUÉ Spécial CLIIR du 21 novembre 2019

« La violence naît de la soif de richesses et de pouvoir » : le mensonge d’Etat pour couvrir le squattage et le vol organisé des biens mobiliers et immobiliers sous le régime du général Paul Kagame.

Plusieurs dossiers seront publiés durant cette campagne de fin 2019Nous lançons une campagne spéciale qui sera consacrée à la dépossession généralisée du peuple rwandais sous couvert de mensonges d’Etat. Quelques exemples : dont l’assassinat de deux commerçants tués à des époques différentes pour mieux déposséder leurs veuves et orphelins de leurs biens. Il s’agit de :

1.     M. KALIMUNDA Gérard, Hutu, a été enlevé et porté disparu depuis le 19 juillet 1994 sur invitation du Lieutenant Adamo qui l’a amené sous prétexte d’assister à la cérémonie de prestation de serment du gouvernement Twagiramungu Faustin qui a eu lieu à Kigali. Il n’est plus revenu.

2.     M. RWIGARA Assinapol, Tutsi, a été invité par deux agents de la Mafia du FPR et tué par la police dans la soirée du 04 février 2015 à Kigali.

3.     Un Racket est organisé dans la prison «internationale» de MPANGA où le Directeur de prison, M. KARERA, a instauré un système douanier au portail d’entrée pour dépouiller les détenus de leur argent. Le prix des denrées alimentaires est multiplié parfois par trois ou quatre fois par rapport aux prix du marché local. La TORTURE par bastonnade infligée aux détenus par un autre détenu,  surnommé Brigadier Benjamin, est systématique pour terroriser et museler les détenus qui sont ainsi rackettés avec la complicité des responsables pénitentiaires.

4.     La confiscation maffieuse, sous couvert des lois injustes, des terrains à bâtir que les dignitaires du régime Kagame ont décidé d’acquérir à moindres frais dans la capitale KIGALI, sous prétexte d’assurer la propreté urbaine.

5.     Les cultivateurs sont dépouillés de leurs récoltes confisquées par le biais de plusieurs structures mises en place par le Mafia FPR qui paralyse l’Etat.

La soif de richesses et de pouvoir du président Paul Kagame et ses collaborateurs les pousse à s’approprier les biens d’autrui, à dominer et à dépouiller ses rivaux. Cette soif a toujours constitué une source majeure de violence, tant pour les individus que pour les nations. Il s’agit là d’une violence utilitaire, prédatrice, calculatrice et généralement sans merci. Un criminel, à qui l’on demandait pourquoi il dévalisait les banques, répondit froidement : « Parce que c’est là où se trouve l’argent. » C’est aussi le plus souvent pour des raisons pratiques – par crainte d’être dénoncé ou parce qu’un hold-up tourne mal – que les malfaiteurs tuent les témoins de leur crime, sans l’avoir prémédité.

Une clique de mafiosi qui est supervisé par le président KAGAME infiltre et neutralise les institutions officielles de l’État Rwandais depuis la prise du pouvoir par le Front Patriotique Rwandais (FPR) le 04/07/1994. A partir de cette date, plusieurs grands et petits commerçants ont été assassinés, emprisonnés ou contraints de s’exiler. Ils sont dépossédés de leurs biens au Rwanda par un cartel du crime organisé dont la chaîne de commandement remonte jusqu’au président Paul Kagame. Nous rappellerons, dans les documents en annexe, notre dossier présenté à la deuxième Conférence Internationale des Avocats de la Défense auprès du Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIRtenue à Bruxelles du 21 au 23 mai 2010. Il s’agit du dossier intitulé : « L’industrie du génocide rwandais » détaille les stratégies maffieuses du FPR et présenté par le CLIIR le 23 mai 2010.

Pour notre troisième campagne de quinze jours en 2019, le CLIIR va se concentrer sur toutes les stratégies imaginées par la MAFIA pour déposséder les propriétaires de biens, les paysans, les détenus et le peuple rwandais en général.

Le 21 novembre 2018, le CLIIR avait lancé pour la deuxième fois sa Deuxième journée de lutte contre le mensonge au Rwanda. Le slogan de cette campagne en 2018 était le suivant : « Refusons l’inacceptable : l’atteinte à la dignité humaine» comme le disait Stéphane HESSEL, résistant français et auteur de deux petits livres « Indignez-vous » et co-auteur de « Engagez-vous ». Stéphane Hessel est un des rédacteurs de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) en 1948. L’article 1er consacre la dignité humaine : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ».

Dans la perspective de démystifier, combattre, lutter et déconstruire systématiquement et méthodiquement la culture du mensonge avec son cortège de ruse, d’intrigues, de perfidie et de fourberie pour édifier une véritable culture de la vérité ; nous avons proposé la date du 21 novembre de chaque année comme journée de lutte contre le mensonge au Rwanda. Nous vous encourageons à appuyer notre présente initiative. 

Pour la deuxième journée de lutte contre le mensonge, nous avons emprunté à Stéphane Hessel sa propre conviction selon laquelle « il est nécessaire et possible de refuser l’inacceptable. L’inacceptable, c’est l’atteinte à la dignité humaine ». Nous refusons la violation de nos droits et de nos libertés. Non, Nul n’est jamais légitimement traité en inférieur. Un tel traitement est inacceptable.

Les trois principaux piliers de toute tyrannie sont : la terreur, le mensonge et la corruption. Sans le mensonge (itekinika), le régime totalitaire du Rwanda serait désarmé pour éliminer et/ou neutraliser ses opposants politiques. Dès lors, il est urgent de lutter contre le mensonge d’État d’abord et ensuite contre le mensonge social entre individus. Le mensonge social, nourri par les rumeurs, pollue les relations sociales et entretient la méchanceté, les intrigues, etc. Ces deux sortes de mensonges ne nous permettront jamais de reconstruire notre pays. Le peuple rwandais doit changer de mentalité pour survivre face à l’impitoyable culture du mensonge qui est source de la tragédie rwandaise.

Suivez notre troisième campagne de 2019 contre le Mensonge au Rwanda.

Fait à Bruxelles, le 21 novembre 2019

Pour le Centre, MATATA Joseph, Coordinateur

Centre de Lutte contre l'Impunité et l'Injustice au Rwanda (CLIIR) Rue de la Colonne, n°54/4 1080 BRUXELLES Tél/Fax : +32.81.601.113 GSM : +32.487.616.651 (Base) & +32.476.701.569 (Proximus)

 

 

 




Publié par Ilyes ZOUARI le 30 novembre 2019

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Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

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