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Si l'Acadie m'était contée !

Voici un documentaire sur l’identité acadienne dont Édith Butler signe la musique. Ce film nous fait voyager au cœur de la famille acadienne dispersée pour nous faire saisir de l’extérieur les perspectives d'avenir toutes nouvelles sur la vie sociale, économique, culturelle, religieuse, traditionnelle et même politique de l'Acadie.

Tourné au Canada, en France et en Louisiane.

Les Acadiens de la dispersion

Les Acadiens en dispension, un film de Léonard Forest.

Une histoire des Acadiens racontait par eux-mêmes.

Selon Wikipédia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27Acadie) :

L'histoire de l'Acadie (territoire du Canada au sud-ouest de Terre-Neuve) débute au xvie siècle. Ce territoire est toutefois déjà habité depuis au moins onze millénaires, d'abord par les Paléoaméricains. La période du grand hiatus, entre -8000 et -3000, correspond à un manque de preuves archéologiques. La culture archaïque maritime s'installe ensuite près de la mer et vit surtout des ressources halieutiques, côtoyant probablement d'autres peuples. La céramique est adoptée vers -500, à l'époque où se développent les peuples des Micmacs et des Etchemins. Ce qui est arrivé à ces derniers n'est pas connu, mais les Malécites, à qui leur sont probablement liés, occupent ensuite leur territoire.

Les Vikings fréquentent au moins une partie des côtes au xie siècle, suivis des pêcheurs basques et d'autres Européens à partir du xiiie siècle. Giovanni da Verrazzano longe les côtes en 1524 et utilise pour la première fois le nom Acadie. Jacques Cartier prend possession de l'Acadie au nom de la France en 1534.

Pierre Dugua de Mons fonde officiellement l'Acadie en 1604, à l'île Sainte-Croix ; la colonie est déplacée à Port-Royal, en raison de conditions hostiles. L'arrivée des Européens change complètement le mode de vie des Amérindiens alors qu'un certain métissage a lieu avec les Acadiens, en plus d'une influence culturelle réciproque. L'Acadie souffre dès sa fondation de sa position stratégique entre le Canada et la Nouvelle-Angleterre. En plus des guerres civiles entre seigneurs, les attaques britanniques culminent par la conquête en 1710, officialisée par le traité d'Utrecht en 1713. La France garde dans les faits le contrôle d'une partie de ce territoire. Malgré cette position précaire, l'Acadie connait trois décennies de paix et de prospérité. La Déportation des Acadiens débute en 1755 et, malgré un nombre élevé de morts, une partie de la population parvient à se maintenir sur place.

La proclamation royale de 1763 permet à certains exilés de revenir en Acadie, tandis que les provinces du Nouveau-Brunswick et de l'Île-du-Prince-Édouard se séparent de la Nouvelle-Écosse à la fin du xviiie siècle. Lentement la société acadienne se restructure, en dépit de lois discriminatoires, dont elle souffre, tandis que la renaissance acadienne, a lieu entre 1850 et 1881, marquée par l'élection des premiers députés, et la création des premières institutions. Les Acadiens s'opposent à la Confédération canadienne, qui les agrège néanmoins en 1867. La première Convention nationale acadienne de 1881 ouvre une période de mise en valeur culturelle, de révolution industrielle et d'adoptions de symboles et d'institutions nationales. L'Acadie est touchée par les deux guerres mondiales et la Grande Dépression mais l'acadianisation de la société bat son plein, tandis que les mouvements coopératifs et syndicaux font leur apparition. Les institutions d'enseignement se développent à partir des années 1950 et l'Université de Moncton est fondée en 1963. Son ouverture provoque une effervescence culturelle, alors que les années suivantes sont marquées par les mouvements contestataires, notamment chez les étudiants. Le Parti acadien est fondé en 1972 dans le but de créer une province acadienne; sa dissolution en 1982 coïncide avec un recul des mouvements collectifs. Le premier Congrès mondial acadien a tout de même lieu en 1994. L'économie rattrape alors son retard, tandis que la défense des institutions et du français se poursuit. Commencée dans les années 1980, la reconnaissance légale et constitutionnelle des droits acadiens se poursuit également.

Les Acadiens de la dispersion, Léonard Forest, offert par l'Office national du film du Canada




Publié par Régis RAVAT le 26 juillet 2020

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