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« Français natif » », c'est un atout !

Judith K., 27 ans, étudiante à Senlis (Oise) :

« J'ai fait une école de commerce avec un cursus à l'étranger, à Singapour et à Séoul. Sur place, j'ai profité des fins de semaines ou des inter- sessions pour voyager. Afin de financer mes excursions, j'ai proposé mes services comme « Française native » (French native) sur les réseaux sociaux.

Là-bas, tout le monde est bilingue en anglais ; être bilingue en français, c’est un plus. Par exemple, j'ai gardé un enfant à qui je ne devais parler que français, car ses parents, binationaux, voulaient qu’il entende cette langue qu'ils ne pratiquaient pas au quotidien.

J'étais payée à peu près 35 euros par séance de deux heures. De même, en Corée, la culture française a la cote, et il y a une forte demande de la part d'étudiants qui veulent améliorer leur oral en conversant avec des natifs. Cela suppose de rester quelques mois dans la même ville, mais cela ne m'a pas empêchée de voyager dans toute l’Asie. »

 

Tirer parti de la culture française à l'étranger !

Notre langue et notre gastronomie font rêver les étrangers, profitez-en !

Même sans formation, il est facile de donner des cours de français où d'animer des conversations. Proposez vos services sur les réseaux sociaux de Français expatriés ou sur un Leboncoin local. Posez des annonces dans les sections langues des universités où dans des petites écoles privées. Si vous avez un bon accès internet, vous pouvez donner des cours en ligne, de n'importe où.

Un tuteur natif, mais non diplômé est ainsi payé environ 15 euros l'heure sur la plateforme italki.com. Mieux, une formation FLE (Français langue étrangère) ouvre les portes des Alliances françaises.

Vous pouvez également proposer vos services comme guide pour des groupes de Français ou comme traducteur occasionnel pour les cartes des restaurants ou les brochures de visites, par exemple. Ou encore concocter des plats français en tant que cuisinier à domicile ou en les vendant sur internet, dispenser vos connaissances œnologiques dans les restaurants ou démarcher les magasins de mode.

« Prospectez les boulangeries et restaurants français », rappelle Yvan Couallier.

Enfin, les moins de 26 ou 30 ans, selon les pays, ne doivent pas oublier le système au pair. En échange de garde d'enfants et de ménage, ils partagent le quotidien d'une famille, sont logés, nourris et reçoivent une petite rémunération. Comptez de 300 à 600 euros mensuels en Europe pour vingt-cinq heures de travail par semaine. Pour éviter les mauvaises surprises, privilégiez les agences de placement agréées par l'Union française des agences au pair (Ufaap.org).

Attention aux visas !

Si on peut circuler et travailler dans toute l’Union européenne, ce n’est pas le cas partout. La France a passé des accords avec 15 pays pour mettre en place le Visa Vacances Travail pour les 18-30 ou 35 ans. Mais il reste de nombreuses destinations touristiques, comme les États-Unis, la Thaïlande ou les Philippines, où un visa de travail est nécessaire si l’on veut travailler légalement.

Source : Dossier Familial pages 51 et 52, n°534 - juillet 2019

 

 

 




Publié par Régis RAVAT le 12 aout 2019

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Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

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