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Le WANTED d'Hervé Giély, Président de Sitom-Sud-Gard

De : Régis Ravat, Président de l'A.FR.AV

Objet : Slogan illicite en anglais.

Destinataire : Sitom-Sud-Gard, à l’attention de M. Hervé Giély, Président  - « Le Marc Aurèle », 67 avenue Jean Jaurès - 30900 Nîmes

Lettre recommandée avec accusé de réception n° 1A 108 278 5264 5,

envoyée le mardi 16 juin 2015

 

M. Hervé Giély, Président de Sitom-Sud-Gard

Je vous adresse cette lettre pour vous signifier mon profond désaccord sur le fait que vous avez choisi un mot anglais comme slogan principal dans la publicité que vous avez lancée au    début du mois de juin, pour informer les habitants de Nîmes et de sa périphérie, que le Syndicat  intercommunal de traitement des ordures ménagères que vous présidez, allait ouvrir un nouveau centre de tri.

Faut-il le rappeler, la langue de la République, c’est le français et non l’anglais et votre "WANTED", est illicite, non seulement au regard de la Constitution française, mais également au regard de la loi commune. Un procès au Tribunal administratif donnerait raison à tout plaignant qui déposerait une requête auprès de cette instance.

Pour rappel encore, sachez que la loi n° 94-665, dite loi Toubon, stipule que les collectivités locales doivent contribuer à assurer le respect de la langue française, ainsi que le rayonnement de la Francophonie.

Article 1 : Langue de la République en vertu de la Constitution, la langue française est un   élément fondamental de la personnalité et du patrimoine de la France.

Article 2 : Toute inscription ou annonce apposée ou faite sur la voie publique, ou dans un lieu ouvert au public, et destinée à l’information du public, doit être formulée en langue française.

Article 15 : L’octroi par les collectivités et les établissements publics de subventions de toute nature est subordonné au respect par les bénéficiaires des dispositions de la présente loi.

Au-delà de l'aspect juridique de l'affaire, il est honteux que la langue de la République soit    bafouée ainsi, et bafouée, qui plus est, par une personne chargée d'une mission de service public qui a pourtant, comme nous venons de le voir, des obligations à l'égard de la langue française.

Penser qu'on est moderne, branché, djeun parce qu'on parle anglais, est aussi stupide que de penser qu'on est beau parce qu'on s'est affublé d’un masque d'Apollon.

Enfin, rappelons que si l’on fait apprendre l’anglais massivement aujourd’hui à nos enfants dans toutes nos écoles, au détriment des autres langues étrangères, et notamment de l’espagnol et de l’italien, les deux langues de nos voisins immédiats, ce n’est certainement pas une raison pour venir frapper le corps malade de la diversité linguistique à grands coups de "WANTED", comme vous venez de le faire dans votre publicité.

Pour information, j’étais venu vous voir en 2005 à la mairie de Redessan, alors que vous étiez maire de cette ville, pour vous demander de soutenir notre association qui demandait que figure l’espagnol en LV1 au nouveau collège de Manduel-Redessan, afin qu’il n’y ait pas que l’anglais de proposer en 6e. J’imagine maintenant, à la lueur de votre "WANTED", l’intérêt que vous avez dû porter à notre requête !

 Cela dit, nous sommes une association qui a pour objet de défendre la langue française, et avec elle, la diversité des langues. Quand nous défendons le français chez nous, ce sont toutes les langues du monde que nous défendons contre l’hégémonie d’une seule, vous comprendrez dès lors que votre slogan en anglais est perçu par nous, comme une profonde insulte.

Nous serons alors vigilants à l’avenir sur les futures publicités de Sitom Sud Gard, et, s’il      advenait, hélas, qu’il y ait récidive dans le caractère anglicisant des slogans choisis, nous serions alors contraints d’en appeler aux juges du Tribunal administratif pour que force revienne à la loi, c’est-à-dire à notre langue.

Dans l’espoir que cette lettre ait réveillé en vous un relent de conscience à l’égard de notre langue, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l'assurance de toute ma considération.

Régis Ravat,

Président de l’A.FR.AV

 

Réponse de M. Hervé Giély

Voici, le lettre que nous avons reçue de M. Giély :

Vous noterez que M. Giély emploie le mot anglais "e-mail" au bas de sa lettre. Il n'est donc pas au courant, non plus, que depuis juin 2003, le terme officiel pour remplacer cet anglicisme, est COURRIEL. Vraiment inquiétant tout cela !


À suivre...

Voici un collage de protestation opéré sur cette publicité illicite :

 

Trouvez l'erreur !

Redessan : Hervé Giély reçoit les insignes de l'ordre national du Mérite

Remise de l'ONM par le sénateur Simon Sutour et diplôme de maire Honoraire par  Fabienne Richard

Le 3 juillet en fin de journée, dans la salle Numa Gleizes, Hervé Giély qui fut le maire de la ville en 1985 et cela pendant 25 ans, recevait les insignes de  l'Ordre National du Mérite des mains de Simon Sutour, Sénateur du Gard. 

Fabienne Richard, le maire, après avoir accueilli et remercié les personnalités et l'assistance, laissait la parole à Georges Pages, président départemental  de l'association de l'Ordre National du Mérite.

Accompagné de Pierre Badia, porte drapeau de l'ONM, Georges Pages mettait en exergue la marque de reconnaissance que l'état accorde à ses serviteurs  pour leur dévouement  et  leur énergie au service de la communauté nationale. « L‘ONM ne doit pas décorer,  une femme ou un homme,  mais honorer une exemplarité dont l'intéressé ne peut se départir ».

Diplôme de maire Honoraire

Précédant la décoration officielle de l'ONM, Fabienne Richard,  remettait à Hervé Giély  le diplôme  de maire Honoraire en reconnaissance de son engagement pendant 25 ans au service de la commune. « Cette distinction, Hervé, t'a été conférée par M. Didier Martin, préfet du Gard, le 28 août 2014 ». Mentionnant le parcours électif atypique d'Hervé Giély qui à 35 ans en 1985 était élu maire de Redessan, elle citait les réalisations accomplies tout au long de ses mandats.

Mireille Bompard, qui a été première adjointe d'Hervé Giely, remettait  la médaille de la ville. Tour à tour le député Yvan Lachaud, au nom de Nîmes Métropole et Denis Olagnon, secrétaire général  préfectoral, prenaient la parole pour féliciter Hervé Giély.

Remise de l'Ordre National du Mérite

Simon Sutour  sénateur, avant de remettre les insignes de l'ONM  à Hervé Giély, retraçait le parcours du récipiendaire, son rôle d'élu, de maire, de vice président de Nîmes Métropole, homme d'action pour ses différentes réalisations.

Les grands dossiers défendus : le collège de Manduel en concertation avec Mme Sabatier, maire de Manduel à l'époque, la maison de retraite,  la gare TGV,  son action dans le financement de la piscine Nîmes Némausus, son rôle constant et toujours d'actualité au SITOM Sud Gard.

Moment solennel et d'intense émotion de la part d'Hervé Giély lorsque le sénateur épinglait les insignes de l'Ordre National du Mérite. C'est également très ému, qu'Hervé Giély  remerciait les autorités et ses amis présents, son épouse qui l'a accompagné tout au long de ses  25 années d'élu.

À l'issue de la cérémonie,  Mme Giély, recevait de la municipalité un bouquet de fleurs des mains de Gérard Hanouille. Un apéritif permettait à Hervé Giély d'échanger chaleureusement avec les nombreux invités.

Source : midilibre.fr, le mardi 7 juillet 2015

 

lettre du 23 mai 2005, à M. Hervé Giély

Destinataire : Mairie de Redessan - À l’attention de Monsieur le Maire, Monsieur Hervé Giély - 13, avenue de la République - 30129 Redessan

Lettre recommandée avec accusé de réception numéro : RA 3662 4278 2FR

Objet : Lutte contre le tout anglais

 

Manduel, le 23 mai 2005

 

Monsieur le Maire,

Suite à l’entretien que j’ai eu avec vous, le mardi 19 avril 2005, sur le fait qu’il n’était pas normal qu’il n’y ait pas d’espagnol (LV1) proposé en sixième au nouveau collège de Manduel-Redessan et constatant que les choses n’évoluent pas pour introduire cette langue en 6e au même titre et au même rang que l’anglais, j’ai l’honneur de vous demander, par la présente, de bien vouloir faire voter, lors du prochain Conseil municipal, une motion en faveur de la pluralité dans le choix des langues étrangères vivantes à apprendre en 6e.

Je propose, au nom de l’A.FR.AV, la motion suivante :

« le Conseil municipal de la ville de Redessan, constatant qu’il n’y aura, dans l’état actuel des choses, en ce qui concerne l’enseignement des langues étrangères, que l’anglais en 6e au futur collège de Manduel-Redessan, déclare ne pas trouver normal cet état de fait, alors que nous sommes en 2005, à l’heure de l’Europe, et que l’ouverture sur 25 pays devrait impliquer, en toute logique, l’ouverture sur les langues, aussi. En conséquence, le Conseil municipal de la ville de Redessan demande, afin d’ouvrir les classes de sixième du futur collège à la pluralité dans le choix des langues étrangères vivantes à apprendre, que l’espagnol, la langue de nos voisins immédiats, ait sa place en 6e au même titre et au même rang que l’anglais ».

Le Conseil fera part de cette motion à Monsieur François Fillon, Ministre de l’Éducation nationale, à Monsieur Christian Nique, Recteur d’académie, à Monsieur Jacky Raymond, Inspecteur d’académie, ainsi qu’à toute personne capable, au mieux et au plus vite, d’apporter une solution à ce problème.

En vous remerciant de votre attention et dans l’espoir d’avoir été entendu de votre part, et dans l’attente que vous me donniez une réponse à cette lettre, je vous prie, Monsieur le Maire, d’agréer l’expression de toute ma considération.

Régis Ravat,

Président de l’A.FR.AV

 

PAS DE RÉPONSE !

 

lettre du 28 mai 2005, à M. Simon Sutour

Destinataire : Permanence parlementaire - À l’attention de Monsieur le Sénateur, Monsieur Simon Sutour - 4 bis rue Bardaloue - 30000 Nîmes

Lettre recommandée avec accusé de réception numéro : RA 3363 4114 6FR

Objet : Lutte contre le tout anglais

 

Manduel, le 28 avril 2005

 

Monsieur le Sénateur,

À l’heure où l’on nous parle tant d’Europe, d’ouverture sur les autres, de respect des identités, de mise en valeur des patrimoines, de promotion des langues, d’encouragement au plurilinguisme, le nouveau collège de Manduel,  qui va ouvrir ses portes en septembre 2005, ne proposera que l’anglais dans ses classes de sixième.

Pourtant, au départ, il était prévu, pour ce futur collège, deux langues étrangères au choix en sixième : l’anglais ou l’espagnol.

En fait, c’est suite à un sondage tout à fait faussé —  nous en avons les preuves (voir notre lettre ci-jointe) —  que l’espagnol a été supprimé. Il n’y aura donc, dans l’état actuel des choses, que l’anglais d’enseigné en tant que langue étrangère vivante 1 (LV1) dans les classes de sixième du futur collège de Manduel.

Nous considérons ce fait comme particulièrement inique et anormal.

Nous vous demandons donc, par la présente, de bien vouloir nous soutenir dans notre action pour l’espagnol, car sans appui important nous n’arriverons pas à exiger auprès des autorités académiques que cette langue soit mise dans le cursus des sixièmes du futur collège de Manduel, au même titre et au même rang que l’anglais.

 En espérant que vous voudrez bien nous accorder votre collaboration dans ce digne combat, et dans l’attente,  nous vous prions, Monsieur le Député-Maire, d’accepter l’expression de toute notre considération.

Régis Ravat,

Président de l’A.FR.AV

 

PAS DE RÉPONSE !

 

lettre du 13 juillet 2015, à M. Yvan Lachaud (recours gracieux)

De : Régis Ravat, Président de l'A.FR.AV

Destinataire : Communauté d’agglomérations de Nîmes-Métropole - À l’attention de M. Yvan Lachaud, Président - 3 rue du Colisée - 30947 Nîmes Cedex 9

Objet : Recours gracieux envoyé par lettre recommandée numéro 1A 108 278 5263 8, avec accusé de réception (demande de suppression de la dénomination « OPENÎMES », dénomination non conforme avec les dispositions de la loi N°94-665 relative à l’emploi de la langue française).

Lettre recommandée avec accusé de réception n° 1A 108 278 5263 8,

envoyée le lundi 13 juillet 2015

 

Monsieur le Président,

Je vous adresse cette lettre pour vous faire part de mon profond désaccord sur le fait que vous avez choisi une dénomination à consonance anglophone pour qualifier l’agence de développement de Nîmes-agglo, agence qui vient d’être créée et qui dépend de votre autorité.

Faut-il le rappeler, la langue de la République, c’est le français et non l’anglais, et votre « OPENÎMES » est illicite.

Pour rappel encore, voici les articles 1, 2, 14, et 15 de la loi n° 94-665, dite loi Toubon, des articles de loi que vous semblez ignorer :

Article 1 : Langue de la République en vertu de la Constitution, la langue française est un   élément fondamental de la personnalité et du patrimoine de la France. Elle est la langue de l'enseignement, du travail, des échanges et des services publics. Elle est le lien privilégié des États  constituant la communauté de la Francophonie.

Article 2 : Toute inscription ou annonce apposée ou faite sur la voie publique, ou dans un lieu ouvert au public, et destinée à l’information du public, doit être formulée en langue française.

Article 14 : L'emploi d'une marque de fabrique, de commerce ou de service constituée d'une expression ou d'un terme étrangers est interdit aux personnes morales de droit public dès lors qu'il existe une expression ou un terme français de même sens approuvés dans les conditions  prévues par les dispositions réglementaires relatives à l'enrichissement de la langue française.

Cette interdiction s'applique aux personnes morales de droit privé chargées d'une mission de service public, dans l'exécution de celle-ci...

Article 15 : L’octroi par les collectivités et les établissements publics de subventions de toute nature est subordonné au respect par les bénéficiaires des dispositions de la présente loi.

Au-delà de l'aspect juridique de l'affaire, il est honteux que la langue de la République soit bafouée ainsi, et bafouée, qui plus est, par une personne chargée d'une mission de service public, un ex-député de surcroit.

Je crois savoir également, que vous êtes le directeur général de l’Institut d’Alzon, un institut qui est propriétaire du Château du Marquis de Montcalm, ce héros qui se battit contre les Anglais pour sauver la Nouvelle-France de l’emprise britannique et qui mourut en 1759, les armes à la main, contre le général Wolfe, dans les plaines d’Abraham, près de Québec. La France perdit alors la Nouvelle-France et, depuis ce temps, les Canadiens français colonisés luttent quotidiennement pour ne pas perdre leur langue, pour ne pas disparaître, pour ne pas être assimilés à l’anglais du vainqueur. Dans ce contexte, vous comprendrez qu’au pays de Montcalm, votre  « OPENÎMES » raisonne comme un air de trahison, comme un coup de poignard donné, non seulement à nous, mais aussi aux Francophones d’Amérique du Nord confrontés tous les jours à la politique assimilatrice des Anglophones canadiens. Êtes-vous conscient de cela, Monsieur Lachaud ?

Enfin, aux petits blancs-becs colonisés qui vous ont certainement dit que c’était bien de mettre de l’anglais dans la dénomination de la future agence, car cela ferait plus « international », vous auriez pu répondre, à défaut de leur rappeler la loi, que le français est aussi une langue internationale, une langue parlée sur les 5 continents, une langue qui, selon une enquête de l’UNESCO, pourrait atteindre les 800 millions de locuteurs d’ici 2050 grâce, notamment, à la Francophonie  africaine, une langue donc qui n’a pas à s’effacer face à l’impérialisme hégémonique de la langue du dollar, de la NSA, d’Hollywood, de Goldman Sachs et Cie.

Bref « international » peut rimer parfaitement avec « langue française », mais évidemment, si la France se met à promouvoir l’anglais, comme vous le faites, d’ici quelques années, le français perdra ce statut et plus personne dans le monde ne trouvera d’intérêts à continuer à apprendre et à parler le français. Êtes-vous conscient de cela, Monsieur Lachaud ?

Dans l’espoir que vous répondrez favorablement à notre demande - ce qui nous éviterait de  déposer une requête auprès du Tribunal administratif de Nîmes -, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l'assurance de toute ma considération.

Régis Ravat,

Président de l’A.FR.AV

 

P.-S.  : Merci de noter également que le bilinguisme est illicite, au regard de l’article 4 de la loi 94-665. Vous pouvez demander conseil en cela,  à votre ami, Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, qui vient de perdre au tribunal administratif dans l’affaire qui nous apposait à lui sur l’affichage public en bilingue illicite, de la ville de Nîmes.

 




Publié par Régis RAVAT le 03 juillet 2015

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