Olivier Maingain, bourmestre at the City of Bruxelles !
De : Régis Ravat, Président de l'A.FR.AV
Objet : Visage anglocolonisé de Bruxelles.
Destinataire : Monsieur Olivier Maingain, Président des Fédéralistes démocrates francophones (FDF), député fédéral et bourgmestre de la commune de Woluwe-Saint-Lambert - avenue Herbert Hoover, 36 - 12000 BRUXELLES - BELGIQUE
Lettre envoyée, le vendredi 21 novembre 2014 Cher Monsieur, Cher Président, Je me permets de vous envoyer, pour information, le dernier numéro sorti de notre journal associatif, un numéro dans lequel je raconte, dans les premières pages, les péripéties linguistiques qui me sont arrivées lors de mon court séjour à Bruxelles, cet été. Comme vous pourrez le constater, j’ai été très désagréablement surpris du caractère anglicisé de Bruxelles. J’espérais voir Bruxelles-la-francophone, j’ai vu Bruxelles "city-of-the-futur-marché-transatlantique". Plus que jamais, le combat contre l’anglicisation-américanisation de nos sociétés me paraît urgent à mener pour que vive la diversité linguistique et culturelle du monde, la diversité linguistique et culturelle du monde étant l’élément principal à promouvoir si l’on veut garder notre liberté de pensée face au diktat de l’uniformisation-normalisation dont le vecteur premier est la politique du tout-anglais actuellement menée partout en Europe. En espérant qu’en tant qu’élu, vous pourrez prendre les mesures adéquates pour redonner à Bruxelles un air plus francophone, et en vous remerciant de votre attention, je vous prie d’agréer, Cher Monsieur, Cher Président, l’expression de mes salutations les plus distinguées. Régis Ravat, Président de l'Afrav
PAS DE RÉPONSE À CE JOUR !
Bruxelles, ou la mise en bière du français !
À Bruxelles, dont le centre-ville est très anglicisé, au niveau de l’anglomanie, on gagne le pompon avec les boutiques "Belgian Beer Tradition", des boutiques qui proposent 250 bières belges de tradition, mais qui ont une enseigne tout en anglais.
Il y en a plusieurs dans la ville : je suis entré dans celle de la rue Au-Beurre, à deux pas de la Grand-Place. Comme il n’y avait pas de clients, j’ai pu parler quelque peu au vendeur et lui ai demandé notamment pourquoi une enseigne en anglais pour vanter des bières belges en plein cœur de Bruxelles.
— « C’est pour les touristes, m'a-t-il dit, ici, nous sommes dans une zone touristique et la langue des touristes, c’est l’anglais ! »
— « Ah ! lui ai-je répondu, c’est donc parce qu’il y a beaucoup de touristes qui parlent anglais que vous vous affichez en anglais, mais dans vos banlieues où il y a beaucoup de Magrébins, alors tout est écrit en arabe ? ».
— « Non », me répondit-il, surpris par cette comparaison.
— « N’avez-vous pas l’impression, dans ces conditions, lançai-je pour alimenter la conversation, de pratiquer une certaine discrimination : les touristes qui parlent anglais au centre-ville, ont droit à une signalétique en anglais, tandis que les immigrés, eux, n’ont pas ce même droit à l’égard de leurs langues ? ».
Bien embarrassé, le vendeur pour me répondre !
Source : diaporama réalisé à partir d'un enregistrement-audio fait à partir d'un téléphone mobile (d'où le son de mauvaise qualité).
Publié par Régis RAVAT le 25 novembre 2014
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