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Nos enfants ne connaîtront plus les Lumières !

Dans sa réforme du Collège, la ministre de l'Éducation nationale, Mme Valaud-Belkacem, veut supprimer, entre autres choses, l'enseignement du grec et du latin.

Bien évidemment, cela correspond à un plan général élaboré cher Bilberberg, à Davos et Cie, un plan qui a consisté dans un premier temps à mettre l'anglais obligatoire pour tous, langue des banquiers-bandits et de l'ultralibéralisme oblige, et qui consiste dans une seconde phase à vider l'école de ce qu'elle peut avoir encore comme vestige des Lumières : les Humanités. Exit donc le grec et le latin. 

Il ne s'agit plus désormais pour l'école d'apprendre à nos enfants d'être heureux selon Voltaire, en se contentant de cultiver son jardin, ou de penser, selon Pascal, mais il s'agit plutôt pour elle d'essayer de les conditionner pour leur donner envie d'être milliardaires, à l'image de Bill Gates ou à l'image d'autres richissimes entrepreneurs de la côte Ouest des États-Unis d'Amérique.

 

Jeunes Français en voyage d'étude en Lettonie pour apprendre l'anglais !

Quand l'école de la République ne fabrique plus que de jeunes abrutis anglo-américanisés, heureux d'aller apprendre l'anglais en terre non anglophone !

Voici une vidéo tirée de l'émission Thalassa, de France 3, une émission diffusée le vendredi 2 mai 2015, dans laquelle on peut voir deux jeunes Français respirant plus l'américanité que la francitude.

En effet, il est bien triste de constater que les deux jeunes Français du reportage, vont à Riga, capitale de la Lettonie, pour apprendre l'anglais (le jeune garçon le dit et la jeune fille française arbore fièrement sur son ticheurte "Paris is Town of love"), comme si la Lettonie était un pays anglophone, comme si la France devait parler anglais, comme s'il était normal que tout le monde parle anglais ou plutôt le globiche américanoïde.

Voilà donc une jeunesse anglicisée, soi-disant européenne (mais plutôt d'aspect et de comportement américains) qui ne se pose pas trop de questions à savoir pourquoi, notamment, le russe devrait être remplacé par l'américain dans ce coin-là de l'Europe.

Mais ne plus se poser de questions, apprendre à bouffer du voyage et des études comme on boufferait un hambourgeois chez McDo, n'est-ce pas, après tout, la nouvelle mission pédagogique de l'éducation (a)nationale ?


Des députés se rebiffent !

La réforme de Najat Vallaud-Belkacem est de plus en plus contestée. À droite, mais aussi à gauche : Julien Dray, un proche de François Hollande demande qu'elle soit modifiée.

La fronde contre la réforme du collège de Najat Vallaud-Belkacem prend de plus en plus d'ampleur. Notamment à droite. « Détestable », s'écrie Nicolas Sarkozy mercredi 6 mai, dans Le Figaro, Dès mardi, François Fillon demandait sur RTL la suspension de la réforme. Chez les parlementaires de l'opposition, c'est l'ancien ministre Bruno Le Maire qui a pris l'initiative en faisant signer une lettre au président de la République à 152 parlementaires UMP et UDI. Parmi eux : Hervé Morin, Patrick Balkany, Bernard Debré, Isabelle Le Callennec, Marc Le Fur, Eric Woerth ou François Sauvadet.

Sous la forme d'une anaphore, chère au chef de l'État, Bruno Le Maire critique tous les points polémiques du texte présenté par le gouvernement. « L'histoire retiendra que c'est une majorité de gauche qui propose de rendre facultatif l'enseignement des Lumières au collège (...) de couper la langue française de ses racines en réduisant l'enseignement du latin à de simples notions de civilisation (...) de fragiliser l'apprentissage de l'allemand en France en supprimant les classes bilangues ».

Le député de l'Eure met en garde contre « un naufrage pour notre Nation ». «L'égalitarisme ne peut pas faire un projet pour notre Nation », affirme encore l'ex-ministre, réponse aux arguments développés par Najat Vallaud-Belkacem contre des filières qualifiées « d'élitistes ».

« Monsieur le président, qui soutient cette réforme ? Personne et surtout pas les enseignants. Qui s'inquiète ? Tout le monde », affirme le parlementaire qui demande lui aussi le retrait du texte.

Le socialiste Julien Dray tance la réforme

À gauche aussi, le doute gagne les ténors. Interrogé mercredi 6 mai, par RTL, le conseiller régional Julien Dray juge qu'il faut « reprendre la réforme du collège ». « Sur les questions d'éducation, je pense que j'ai quelques compétences. La novlangue technocratique qui entoure cette réforme doit être abandonnée au profit de concepts simples », avance le socialiste. « Je pense par exemple que le latin et le grec ne sont pas des matières périmées. Je pense que l'enseignement chronologique de l'histoire doit être maintenu. Et je pense aussi qu'il faut ouvrir l'enseignement à de nouvelles disciplines, notamment à l'éducation artistique et sportive », explique Julien Dray, proche de François Hollande.

Source : lefigaro.fr, le mercredi 6 mai 2015


Une députée UMP critique la loi à l'Assemblée

Des associations d'enseignants redoutent que le latin et le grec soient voués à disparaître dans le cadre de la réforme du collège en 2016. « Nous ne pouvons nous taire devant ce projet de réforme inadapté et lourd de conséquences », a lancé la députée UMP Virginie Duby-Muller.

Et de conclure : « Errare humanum est, perseverare diabolicum ». Cette une locution latine qui signifie « l'erreur est humaine, persévérer dans son erreur est diabolique ».

Source BFMTV, le mardi 14 avril 2015


Haro sur les philosophes des Lumières !

Voici, l'émission "Le Grand Décryptage" du mercredi  29 avril 2015, où il est question de la polémique autour de la réforme des collèges, une réforme qui délaisse l'histoire de France, qui aborde la question de la jupe à l'école, parfois jugée "trop longue" par certains établissements.

Olivier Galzi, journaliste sur I Télé, reçoit Odon Vallet, historien des religions, Hubert Tison, secrétaire général de l'Association des professeurs d'histoire-géographie, et Guylain Chevrier, spécialiste de la laïcité. Le président de l'Observatoire des actes islamophobes du CFCM, Abdallah Zekri, est également joint par téléphone au cours de l'émission.

Source : itele.fr, le mercredi 29 mai 2015


Comprendre la réforme du collège

Parents, Enseignants, Citoyens, Madame, Monsieur,

 

Avec la réforme, les collèges français vont changer en 2016.
Ils seront différents à la fois dans leur organisation, mais aussi par les contenus qui y seront enseignés.


Les changements qui nous sont proposés sont nombreux, profonds et difficiles à comprendre.

Nous sommes une vingtaine de professeurs de l'Éducation Nationale en activité en collège ou en lycée (à une exception près).
Seuls, nous avions du mal à comprendre ce qui allait changer.

Nous nous sommes alors rencontrés sur internet, car nous étions curieux de découvrir ce projet de "réforme du collège 2016".


Ensemble, il nous a fallu des semaines de discussions et plusieurs dizaines de personnes pour réussir à décoder l'essentiel des changements que l'on nous propose.
Un petit groupe issu de ces discussions a alors décidé de faire ce travail d'information pour aider parents et collègues à comprendre concrètement ce qui les attend.

En travaillant à ce site, notre but est de vous informer clairement : pour chaque sujet, nous avons veillé à bien séparer les faits (s'appuyant sur les textes officiels) des opinions les plus courantes, aussi bien positives que négatives.

Chacun choisira, car nous détestons le "prêt à penser".

Nous aurons réussi, si après un peu de lecture vous avez votre propre opinion sur la réforme du collège 2016.
Malgré notre volonté de clarté et de rigueur, des points peuvent rester confus, veuillez nous contacter pour nous permettre de les préciser.
Nous sommes à votre disposition pour toutes vos questions : COURRIEL

Cette initiative, ainsi que les contenus mis en ligne, ne sont dictés par aucun parti politique, par aucun syndicat.

L'essentiel est de prendre ces quelques minutes pour s'informer.

Bonne lecture.




Publié par Régis RAVAT le 06 mai 2015

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