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Non au cinéma français en anglais ! Non à Luc Besson, l'angliciseur !

Qu'on se le dise, Luc Besson, le metteur en scène, réalisateur et producteur français, dont le but est de réaliser un Hollywood-sur-Seine, veut obtenir du gouvernement français que les aides publiques octroyées à la création française, soient également données aux oeuvres "françaises" créées en langue anglaise.

Pas étonnant, bien évidemment, que Luc Besson demande cela, car la plupart de ses films sont tournés en anglais, souvent d'ailleurs avec des acteurs étatsuniens ou britanniques.

Pour preuve, son prochain film : “Valerian and The City of a Thousand Planets”, tiré d'une bande dessinée franco-belge (!), sera tourné entièrement en anglais, avec comme acteurs en tête d'affiche : Cara Delevingne (Britannique) et Dane DeHaan (Étatsunien).

 

Valerian : Luc Besson dévoile le film évènement qui succédera à Lucy

Dans la poursuite de Lucy, Luc Besson a dévoilé sur Twitter les premières informations autour de son prochain projet de film, l’adaptation d’une BD de renom.

Luc Besson est un homme occupé. Après le succès mondial de Lucy (460 millions de dollars de recettes pour 40 millions de budget), son dernier rejeton sci-fi dont il entend donner une suite, le réalisateur français est déjà lancé sur son nouveau projet. Et c’est via la création de son compte Twitter et la publication de trois tweets (en anglais) qu’il a donné des informations sur la teneur du film.

Première information ? Bon, au-delà qu’il s’agit de son premier gazouilli et que sa biographie use des mots “dauphin” et “crêpes”, il précise que son prochain film sera aussi relié à la science-fiction. Son nom ? “Valerian and The City of a Thousand Planets”.

My first tweet ever! Let’s share a real news! My next film is a big sci-fi: #Valerian and the City of a Thousand Planets.
— Luc Besson (@lucbesson) 12 Mai 2015

“Valerian”, ça ne vous dit rien ? Mais si bien sûr. Le film de Luc Besson entend adapter la bande-dessinée franco-belge Valérian et Laureline, dont les planches ont été publiées au cours des années 70, scénarisées par Pierre Christin et dessinées par Jean-Claude Mézières.

Ce dernier avait d’ailleurs collaboré avec Luc Besson sur… Le Cinquième Élément pour la conception des décors, film qui s’était déjà inspiré de l’univers de la BD. La boucle est bouclée.

Son deuxième “140 caractères” évoque tout à la fois les acteurs principaux, la date du tournage ainsi que l’année de sortie du résultat. Soit l’actrice et mannequin britannique Cara Delevingne (Anna Karénine, London Fields, Pan de Joe Wright et bientôt Suicide Squad) et Dane DeHaan, déjà vu en mec perché dans le très bon Chronicle, méchant dans The Amazing Spider-Man 2 et amoureux d’un zombie dans Life After Beth. Ah oui : la date de sortie est prévue pour 2017, début de tournage en décembre 2015. Les deux acteurs devraient donc incarner, logiquement, Valerian et Laureline.

Enfin, dans un troisième tweet, le cinéaste français a dévoilé le premier “logo” du film. Un bon gros “Valerian” inscrit dans les étoiles.

Louis Lepron

Source : konbini.com, mai 2015

 

Vers un « amendement Luc Besson » dans la loi de finances 2016 !

Le coup de gueule de Luc Besson ne restera probablement pas sans effet.

À l’occasion du projet de loi de finances pour 2016, le gouvernement devrait modifier le crédit d’impôt cinéma dont ne peut pas bénéficier en l’état le prochain film du réalisateur, « Valérian ».

La raison ? Ce film à gros budget sera produit en anglais. Or pour bénéficier de cette ristourne de 20%, il faut tourner en langue française. Le ministère de la Culture envisage d’ouvrir le dispositif aux films hexagonaux tournés dans une langue étrangère. Tout en instaurant un bonus fiscal pour ceux qui auront choisi la langue de Molière. Afin que les défenseurs de la francophonie ne perdent pas la face...

Source : challenges.fr, le lundi 31 août 2015

 

Luc Besson devient résident fiscal américain

Le réalisateur français du Grand Bleu et de Lucy, installé à Los Angeles avec sa famille depuis plusieurs mois, paie désormais ses impôts aux États-Unis, où il s'occupe d'EuropaCorp. Il continue toujours d'être un contribuable français.

Luc Besson est devenu résident fiscal américain, révèle BFMTV. Le réalisateur du Grand Bleu et de Lucy s'est récemment installé aux États-Unis avec sa famille et y passe désormais la majorité de son temps. Il gère aussi depuis Los Angeles les bureaux américains d'EuropaCorp, son studio fondé en 2000.

«Quand votre activité principale dépend d'une entreprise américaine et que votre famille s'installe aux États-Unis, vous êtes amené à payer des impôts. Vous devenez mécaniquement résident fiscal américain. C'est le droit américain, explique au Figaro Régis Lefebvre, porte-parole d'EuropaCorp. La spécificité de Luc Besson est qu'il souhaite, tant que possible, continuer de payer des impôts en France. Il est à la fois résident fiscal américain et à la fois contribuable français».

Le porte-parole insiste: «Il n'y a pas de recherche d'aubaines fiscales. Fiscalement, ce n'est pas très intéressant parce que le taux de fiscalité est de l'ordre de 53% en Californie. Il est plus élevé qu'en France».

Luc Besson travaille actuellement sur une adaptation très attendue de Valérian et Laureline, la mythique bande dessinée de Jean-Claude Mézières et de Pierre Christin. Ce film, intitulé Valérien and the City of Thousand Planets, avec dans les rôles principaux Dane DeHaan et Cara Delevingne, doit sortir en juillet 2017.

Source : lefigaro.fr, le lundi 3 août 2015

 

Luc Besson menace de tourner à l'étranger : les chiffres derrière la polémique

Le réalisateur français, qui s'estime victime de la réglementation française, envisage d'aller tourner sa prochaine super-production en Hongrie. Est-il un cas isolé? Quelle est la réalité derrière cette polémique? Eléments de réponse.

Luc Besson va-t-il tourner le dos à la France? Au micro de RTL lundi 24 août, le célèbre réalisateur français a menacé de tourner son prochain film, Valerian et la Ville aux Mille Planètes, en Hongrie. Prévu pour sortir en juillet 2017, le film est l'adaptation sur grand écran de la bande dessinée éponyme de Pierre Christin et Jean-Claude Mezières. Au casting, on retrouve notamment Dane DeHaan et Cara Delevingne. 

After #danedehaan & #caradelevigne I'm proud to announce that mister Clive Owen is part of the Valerian adventure!!:) pic.twitter.com/SaW3mX5OzP
— Luc Besson (@lucbesson) August 19, 2015

Derrière la déclaration polémique de Luc Besson, c'est la fiscalité française qui est dans le viseur du réalisateur. « En France, ils [les crédits d'impôt, NDLR] sont pour les films français de 20% et de 30% pour les étrangers. Mais je suis un film français en langue anglaise, donc j'ai droit à 0% en tant que film français. En tant que film étranger, j'ai droit à 0% car le producteur est français », déplore-t-il, évoquant un "trou juridique".  

Une plainte à laquelle a répondu Fleur Pellerin. Egalement sur RTL, la ministre de la Culture a dit réfléchir à des améliorations du cadre légal, mais a prévenu qu'elle ne ferait pas "de législation pour des cas particuliers". Car le projet de Luc Besson, potentiellement pourvoyeur de milliers d'emplois, est exceptionnel. Au-delà de ce cas, les réalisateurs français sont-ils contraints à filmer dans les contrées lointaines ?

« On n'incite pas les gros producteurs à dépenser plus d'argent en France »

La délocalisation de films français est effectivement un « problème sérieux et de longue date », note Thierry de Segonzac, président de la Fédération des industries du cinéma, de l'audiovisuel et du multimédia (Ficam). Plus d'un long-métrage sur cinq (23%) a été tourné à l'étranger en 2014. Petit réconfort: le taux s'est stabilisé en 2014 par rapport à 2013 et a connu une baisse notable depuis 2012. Et ce n'est pas grâce à un regain de patriotisme, mais au relèvement du plafond du crédit d'impôt, celui évoqué par Luc Besson, pour les films dont le budget est inférieur à quatre millions d'euros. Jusqu'ici à 20%, il est passé à 30% afin d'éviter que les petits producteurs aillent poser leurs caméras hors de l'Hexagone dans l'optique de faire des économies. Le problème, c'est que Luc Besson ne rentre pas dans cette catégorie étant donné que pour tourner son blockbuster, il a un budget record de 170 millions d'euros. Il ne possède pas davantage les critères requis pour obtenir l'aide financière censée attirer les producteurs étrangers étant donné qu'il est français.  

Mais quand bien même le réalisateur français aurait pu obtenir un coup de pouce, d'autres pays européens sont bien plus attractifs. Luc Besson affirme ainsi qu'il pourrait obtenir en Hongrie un abattement fiscal de 35 à 40%, ce qui représente, selon lui, une économie de "15 à 20 millions d'euros" par rapport à la France. C'est pourquoi les super-productions se délocalisent régulièrement. « Il faudrait supprimer ce plafond de quatre millions d'euros qui est discriminatoire. C'est aberrant, on n'incite pas les gros producteurs à dépenser plus d'argent en France », s'indigne Thierry de Segonzac. Outre la Hongrie, les réalisateurs se tournent souvent vers la République Tchèque ou la Belgique, où le crédit d'impôt ne dispose d'aucun plafond. Et où la durée d'une journée de travail n'est pas forcément réglementée. 

Un taux de délocalisations qui explose en 2015

Malgré cela, certains films ne peuvent pas se passer de la France. Pour des questions pratiques tout d'abord. « Beaucoup de scénarios se déroulent dans l'Hexagone et il serait trop coûteux de reproduire certains décors en studio comme le château de Versailles par exemple », raconte le président de la Ficam. Le patrimoine français est riche et inspirant en terme de réalisation. Ensuite, parce qu'un certain nombre d'acteurs ou de techniciens ont des activités parallèles en France durant les tournages. « Certains sont au théâtre le soir et tournent pendant la journée, ils ne peuvent donc pas abandonner leur contrat pour aller tourner en Hongrie. » 

Si l'année n'est pas encore écoulée, 2015 s'annonce difficile pour le cinéma Fait en France. Le nombre de tournage de films français a connu un record au premier semestre, mais le taux de délocalisations a explosé à plus de 37%. Parmi les grosses productions, Les Visiteurs 3 et The Lake ont été entièrement tournés à l'étranger. Le premier en Belgique et en République Tchèque, le second en Nouvelle-Zélande.

Source : lexpress.fr, le jeudi 27 août 2015


Attention danger : fin septembre, vote de la loi de finances de 2016

Le budget 2016 sera présenté à la fin de septembre en Conseil des ministres.

Sera abordé alors, sous la pression de Luc Besson, la question de savoir si l'État français doit aider par le crédit d'impôt, la création française faite en anglais.

Nul doute que Luc Besson a les moyens de se faire entendre, lui qui a fait construire aux portes de Paris, en Seine-Saint-Denis, des studios de cinéma qui n'ont rien à envier à ceux d' Hollywood (mais construits tout de même avec un financement émanant majoritairement des caisses de l'État - Caisses des Dépôts et Consignations), lui qui emploie des centaines de travailleurs, etc.

Le chantage à l'emploi, voire à la délocalisation, va être pour lui son arme fatale, une arme qu'il n'hésitera pas à utiliser face au gouvernement français aux abois, ouvert comme jamais aux desiderata des grands patrons, aux idées libérales, à l'anglicisation-américanisation de notre société, etc.

Écrivons tout de même à François Hollande, Emmanuel Vals, à Fleur Pellerin (ministre de la Culture) et à tous les députés et sénateurs, pour leur demander de ne pas céder à Luc Besson, l'exilé fiscal anglomane, et pour que, ce faisant, les aides publiques à la création ne soient accordées qu'aux oeuvres françaises réalisées en langue française.

 




Publié par Régis RAVAT le 02 septembre 2015

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