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Sortie de placard : en fait, Macron, c'est Mycron !

Mardi 10 janvier 2017, Emmanuel Macron, candidat à la Présidentielle de 2017, a donné une conférence en anglais à Berlin.

Il s'est exprimé en anglais montrant ainsi à ceux qui, en Allemagne, auraient encore envie d'apprendre le français, qu'il n'est plus nécessaire de s'investir dans cette langue puisque les Français s'expriment désormais en anglais à l'étranger.

Mine de rien, Emmanuel Macron nous a fait là une démonstration parfaite de ce qu'on appelle la prophétie autoréalisatrice, c'est-à-dire qu'à force de dire qu'il n'y a pas de vie sans anglais, que la langue française n'est pas internationale, on crée les conditions pour que cette réalité qui au départ n'était pas vraie, le devienne.

En effet, qui voudra désormais apprendre le français à l'université Humboldt de Berlin, alors qu'un haut fonctionnaire français a préféré s'y exprimer en anglais ?

Ainsi, le chouchou des médias français, par son anglomanie ostentatoire, s'est-il dévoilé au grand jour : il est bien un agent de l'oligarchie anglo-américanisée mondialiste, une oligarchie qui veut mettre son grapin sur le monde pour lui imposer une langue, une loi, une doctrine.

Assurément, Macron, par sa trahison linguistique, comme Montebourg et Peillon précédemment, doit être écarté de la magistrature suprême avec la plus grande fermeté. 

 

Déjà, trois candidats sont à éliminer !

Oui, rappelons que dans le cadre de notre action contre l'anglicisation de notre pays, nous sommes dans le devoir de signaler les candidats qui nous paraissent être des traitres à la langue française donc indignes d'être élus au poste suprême :

- Le premier que nous avons signalé, est Arnaud Montebourg :

Arnaud Montebourg Président de la République

- le deuxième est Vincent Peillon :

Vincent Peillon Président de la République

- le troisième est Emmanuel Macron :

Emmanuel Macron Président de la République

- Bien évidemment, la liste n'est pas close. Tout le long de la campagne pour la Présidentielle de 2017 qui va suivre, nous serons à l'affût pour dénoncer toute anglomanie ou acte anti-langue française venant des candidats, et nous vous tiendrons ainsi au courant des nouveaux anglomanes à bannir de nos bulletins de vote.

 

Emmanuel Macron, ou le délire de l’anglomanie des élites françaises

Figure de la vie intellectuelle québécoise, l’universitaire Mathieu Bock-Côté* juge très inquiétant le choix d’Emmanuel Macron de s’exprimer en anglais à Berlin.

* Sociologue et chargé de cours à HEC Montréal, Mathieu Bock-Côté est chroniqueur au « Journal de Montréal» et collaborateur régulier du site FigaroVox. Son dernier ouvrage, Le Multiculturalisme comme religion politique (Éditions du Cerf, 2016), a été salué par la critique.

La fascination pour Emmanuel Macron d’une bonne partie du système médiatique français a quelque chose d’indécent. Ceux qui normalement se défient de la tentation bonapartiste ou d’une personnalisation à outrance de la vie politique le présentent soudainement comme un homme providentiel admirable, car il représenterait une gauche désormais capable de vaincre la droite et le Front national lors de la prochaine présidentielle.

Plus encore, Macron incarnerait la gauche moderne, européenne, mondialisée, affranchie des traditions politiques françaises : ceux qui rêvent du postnational l’adulent. D’un coup, n’importe quelle occasion semble bonne pour lui tresser des lauriers. La dernière en date, c’est ce discours en anglais, prononcé en Allemagne, qui selon l’expression employée par certains journalistes, aurait « ringardisé » la majorité de la classe politique française, incapable de faire de même.

La chose avait pourtant quelque chose de loufoque. Qu’un homme politique français s’adresse en anglais aux Britanniques ou aux Américains peut avoir du sens, bien que la chose ne soit pas nécessaire. Mais pour quelle étrange raison devrait-il, lors d’une conférence à l’université Humboldt de Berlin, s’adresser en anglais aux Allemands ? À notre connaissance, l’anglais n’est pas encore la langue nationale en Allemagne.

« Cet européiste croit manifestement que c’est en anglais que se construira l’Europe. L’anglais transcenderait les nations et rendrait un jour possible une citoyenneté globale »

Derrière ce choix, il y a peut-être une mode, mais surtout une malheureuse démission culturelle : Emmanuel Macron ne concède-t-il pas ainsi que l’anglais est désormais la langue commune des Européens? Cet européiste croit manifestement que c’est en anglais que se construira l’Europe. L’anglais transcenderait les nations et rendrait un jour possible une citoyenneté globale. Faut-il aussi comprendre que la maîtrise de l’anglais est désormais un signe indiscutable de modernité, et qu’il s’agit d’une compétence indispensable pour accéder à l’Élysée, peut-être même la plus importante ?

Le génie de la civilisation européenne vient pourtant justement de la diversité des nations qui s’y expriment. On se rappellera la fameuse déclaration du général de Gaulle : « Dante, Goethe, Chateaubriand appartiennent à toute l’Europe dans la mesure même où ils étaient respectivement et éminemment italien, allemand et français. Ils n’auraient pas beaucoup servi l’Europe s’ils avaient été des apatrides et s’ils avaient pensé et écrit en quelque espéranto ou volapük intégré. »

L’Européen n’est pas immédiatement européen : il l’est par la médiation d’une nation dans laquelle il s’enracine et à laquelle il appartient politiquement. Sans cela, le concept d’Europe est vide de toute réalité, de toute substance, et ne désigne plus qu’une étape dans l’histoire de la mondialisation. Si l’Europe en vient à effacer ses nations, elle se condamnera aussi à l’effacement historique.

Le mal est peut-être d’ailleurs encore plus profond : il y a dans les élites françaises une agaçante fascination pour l’anglais, et même une délirante anglomanie. À la télévision comme au quotidien, on parlera des "new"s, de son "smartphone", de la "battle" de France, de la "societ"y, du "Coca light", des "mails", des "guest"s, comme si ces termes ne trouvaient aucune correspondance en français. Qu’on me pardonne cette référence personnelle : on peut comprendre les Québécois d’intégrer plus de mots anglais qu’ils ne le devraient dans leur vocabulaire courant : ils vivent aux marches de l’empire américain, et, dans la mesure du possible, ils y résistent, même si la tentation est forte de s’y laisser dissoudre. Mais la France est moins soumise à l’impérialisme américain qu’elle ne semble hypnotisée par lui. Comment ne pas voir dans l’anglomanie des élites françaises une forme de dévalorisation de soi, comme si le français était la langue d’un monde déclassé ?

Reprendre le flambeau du gaullisme

On s’inquiète aujourd’hui avec raison pour la diversité du monde, compromise par une culture globale imposant ses codes dans toutes les capitales. N’est-ce pas justement la vocation singulière de la France d’incarner une résistance à cet impérialisme qui ne dit pas son nom ? Non pas en proposant un impérialisme contraire, mais en prenant la tête, à sa manière, d’une internationale de la diversité des peuples, la France ayant seule vraiment les moyens de tenir tête à ce qu’on appelle communément le rouleau compresseur de la mondialisation.

Ne serait-ce pas une manière aussi de reprendre le flambeau du gaullisme ? On aurait pu parler d’une internationale des petites nations, si le terme n’était pas impropre pour décrire la condition de la France. Ce serait une perte atroce pour l’humanité si, d’une petite capitulation à l’autre, de la langue aux mœurs en allant jusqu’à la politique étrangère, la France renonçait peu à peu à ce qui la distingue comme civilisation.

Qu’Emmanuel Macron parle en allemand aux Allemands, ou qu’il leur parle en français, il serait dans son rôle. Qu’il leur parle en anglais et l’ancien ministre témoigne implicitement de son adhésion à une vision de la mondialisation où la France ne peut qu’être soumise et condamnée au rapetissement. Ce n’est pas en reniant sa culture ou en s’oubliant qu’un peuple se grandit mais en l’universalisant, en la projetant dans le monde, en en faisant une référence pour le genre humain dans son ensemble.

La France demeure, à travers le monde, un pôle de civilisation irremplaçable, et les hommes de partout ont à son endroit des attentes immenses. Hélas, en renonçant à incarner la France à l’étranger, en réservant finalement la langue française aux nationaux, désormais traités comme des provinciaux inadaptés aux exigences de la mondialisation, Emmanuel Macron révèle l’idée assez pauvre qu’il se fait du pays dont il veut être président.

Source : gaullisme.fr, le samedi 14 janvier 2017
Possibilité de mettre un commentairre à cet article, en allant sur : http://www.gaullisme.fr/2017/01/14/emmanuel-macron-ou-le-delire-de-langlomanie-des-elites-francaises/



Le discours en anglais de Macron à Berlin : trahison des élites !

Tout un symbole de ce qu’est vraiment ce technocrate arriviste de la finance qui n’a pas le sens du peuple.

Marine Le Pen s’est indignée à juste titre du discours de Macron en anglais à Berlin. Tout un symbole de ce qu’est vraiment ce technocrate arriviste de la finance qui n’a pas le sens du peuple, qui n’a pas le sens de l’identité de la France, qui ne respecte pas sa langue. Macron n’a peut-être pas une tête de moule, comme il le déclarait, il y a une dizaine de jours, mais il est bien sorti de ce moule qu’on appelle l’ENA. Cette Ecole nationale d’Administration qui met aujourd’hui toute son énergie à fabriquer de jolis clones parfaitement compatibles avec la mondialisation. Des Macron en série.Rien n’est d’ailleurs laissé au hasard dans cette entreprise de démolition de la France.

L’attitude à Berlin de Macron, ancien élève de l’ENA, explique bien le scandale en cours actuellement dans cette école. Je veux parler de l’arrêté du 16 avril 2014, pris par le ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique. Cet arrêté aura pour effet que l’anglais sera, à partir de 2018, la seule et unique langue étrangère à maîtriser pour les candidats souhaitant entrer à l’ENA, alors que jusqu’à ce jour, en 2017, l’ENA pratique encore le multilinguisme. Il sera dorénavant inutile d’apprendre une autre langue que l’anglais pour entrer à l’ENA. IL en résultera une incitation très forte, à l’heure du Brexit, à poursuivre dans la voie de l’unilinguisme anglais et une démotivation pour les élèves d’apprendre dans l’enseignement secondaire une autre langue que l’anglais puisque les autres langues ne serviront à rien !

Lors de la journée de rencontre entre l’ENA et l’université allemande DUV Speyer, le 10 juin 2015 dans les locaux de l’ENA à Strasbourg, le discours introductif de la directrice de l’ENA, madame Nathalie Loiseau, devant 195 élèves allemands, français et étrangers, a été tenu en anglais. L’effet fut d’autant plus calamiteux pour le français, l’allemand et les autres langues nationales européennes, que le thème de la journée de la rencontre était : « Comment aller au-delà de nos spécificités nationales pour augmenter la coopération » ? Le discours introductif de la directrice tenu en anglais suggérait donc de renier la langue française ainsi que nos spécificités et nos identités linguistiques européennes !

Il est bien connu également que les hauts fonctionnaires français trahissent trop souvent la langue française à Bruxelles. Ce n’est pas pour rien que Pierre Moscovici a obtenu le Prix 2016 de la Carpette anglaise 1… A quand une politique linguistique digne de ce nom d’un gouvernement français pour défendre et développer l’usage de la langue française en Europe ?

Macron aurait donc dû s’exprimer en français à Berlin en utilisant parfois quelques mots d’allemand et en ayant recours à la seule langue internationale qui est, comme l’a fait très justement remarquer Umberto Ecco, la traduction.

IL ne nous reste plus à espérer que, suite aux élections présidentielles de 2017, Macron ne soit pas élu, que le nouveau gouvernement français abrogera en 2017 l’arrêté scandaleux sur l’anglais, langue unique au concours de l’ENA, et que Macron tout comme l’ENA se verront attribués le Prix 2017 de la Carpette anglaise !

Notes:

  1. Le Prix de la Carpette anglaise est attribué chaque année par un comité d’intellectuels français, présidé par Philippe de Saint Robert, pour marquer d’infamie et livrer à la honte publique les personnalités qui trahissent la langue française et s’expriment uniquement en anglo-américain.
Source :  marcrousset.over-blog.com, le dimanche 15 janvier 2017

 

Résistance ou Collaboration linguistique ?

C’est l’heure du choix pour les candidats et pour les électeurs français : face à MM. Macron et Gattaz, chevaux de Troie du tout-anglais en France et en Europe, REPRENONS LANGUE !

Prenant la parole à Berlin dans le cadre de sa candidature à la présidence de la République… française, Emmanuel Macron a prononcé son discours en anglais « pour être compris de tous » (sic).

Le 11 janvier, s’exprimant sur France-Info dans l’émission de J.-M. Aphatie, le chef de file du MEDEF, Pierre Gattaz, a salué ce reniement macronien de la langue française en expliquant laborieusement que l’avenir de la Francophonie passe par l’anglais (M. Aphatie a relevé l’ « oxymore »), « langue universelle des affaires » : une assertion à la fois fausse et hors-sujet, sauf à réduire l’activité à venir d’un futur chef de l’État à une forme d’affairisme international. Le patron des patrons a même précisé que les jeunes Français devaient apprendre à « lire, écrire, compter » en anglais, même s’il a ajouté, pour adoucir l’énormité de son propos, que bien sûr ils devaient aussi maîtriser le français (on respire !).

Dans cette même émission, M. Gattaz a aussi expliqué que pour « gagner », la France devait accepter les délocalisations industrielles, limiter les droits sociaux et les garanties du code du travail qui freinent, selon lui, les entreprises. La question est de savoir si cette prétendue « France qui gagne » à l’international serait autre chose, une fois privée de sa langue et de ses acquis sociaux, qu’un « couteau sans manche dont on a perdu la lame »… Bref, une « France » dénaturée dont ne bénéficierait qu’une minorité de privilégiés.

De plus en plus il apparaît qu’une part croissante de nos « élites » (?) économiques et politiques est déterminée à liquider notre langue au niveau international comme au niveau national, quitte à violer grossièrement l’article II de la Constitution, lequel dispose que « la langue de la République est le français ». Déjà l’ex-président du MEDEF et du syndicat patronal européen Ernest-Antoine Seillière avait déclaré en 2004 qu’il n’officierait plus, en tant que patron de Businesseurope, qu’ « en anglais, la langue de l’entreprise et des affaires ». Déjà M. Kouchner, ministre des Affaires étrangères de N. Sarkozy, affirmait lui aussi cyniquement que « l’avenir de la Francophonie passe par l’anglais » (sic). Déjà, Mme Fioraso, ministre de F. Hollande, a fait de l’anglais une langue universitaire en France au mépris de la loi Toubon qui institue notre langue en « langue de l’enseignement ». Déjà de grandes entreprises comme Renault ou PSA basculent toute leur documentation interne à l’anglais en France même, sans parler de la grande distribution qui privilégie l’anglais (Carrefour City, Simply Market, etc.), des « services publics » et des ex-services publics (SNCF, EDF, Orange…) qui affichent trop souvent leur publicité et leurs enseignes en Frenglish ou en mauvais anglais ; ni de la « France » qui chante en anglais à l’Eurovision, des films tournés en anglais en France sur subvention de l’État, des émissions intitulées en anglais sur des chaînes publiques, etc.

Manifestement, l’aile marchante de l’oligarchie politico-financière « française » a décidé, à l’occasion des présidentielles, de franchir un seuil décisif dans l’assassinat programmé de la langue nationale, qui est aussi, rappelons-le, la langue officielle de dizaines de pays dans le monde : après la loi du silence qui, depuis des années, interdit de fait aux grands médias de mettre en débat le basculement linguistique insidieusement en cours en France, voici que certains milieux – dont MM. Macron et Gattaz sont l’avant-garde – passent à l’arrachage officiel, quitte à tenir à mi-voix à l’égard du français d’hypocrites propos élogieux en forme de soins palliatifs…

Nous refusons et refuserons avec acharnement cet attentat cynique contre le peuple français et les autres peuples de la Francophonie. C’est le moment ou jamais pour les amis du français et de la Francophonie d’interpeller vigoureusement les candidats aux prochaines élections, présidentielle et législatives :

-  oui ou non, condamnez-vous l’attitude anti-francophone caractérisée de M. Macron et de ses « hampers » (ainsi se nomment ses partisans) ?

-  oui ou non, ferez-vous enfin respecter et renforcerez-vous la loi Toubon, y compris en sanctionnant les « collabos de la pub et du fric » (dixit Michel Serres) qui ne recourent au français dans leur « com » que pour mieux le polluer et introduire le « Globish Business » ?

La résistance et le civisme linguistique sont décisifs pour sauver notre langue, premier service public de France et socle du lien social, pour imposer le respect dû à tous les Francophones de France et d’ailleurs, pour sauvegarder l’égalité entre les citoyens français dont l’écrasante majorité n’est pas « English Mother Tongue »*. Cette résistance est également vitale pour préserver la diversité des langues qui n’importe pas moins à la culture mondiale que la diversité des espèces n’importe aux défenseurs de la nature.

Au demeurant, Macron n’a pas seulement piétiné le français en parlant anglais à Berlin, il a aussi humilié les germanophones, qui ne sont pas tous censés parler la langue du « business » macronien ! Il est vrai qu’en Allemagne aussi la trahison linguistique fait rage à l’initiative du haut patronat : la société Volkswagen ne vient-elle pas de passer toute sa communication d’entreprise à l’anglais au mépris des ouvriers et des consommateurs allemands ? Assez de ce totalitarisme linguistique, d’autant plus odieux et ridicule que l’Angleterre est en passe de quitter l’U.E., si bien que légalement, l’anglais ne peut plus être la langue officieuse, et encore moins, la langue officielle, des institutions européennes !

Macron se donne des airs de « transgresseur » et de « moderniste » en humiliant sa langue maternelle à l’international. Or il n’y a rien de moins moderne que cet assassinat de la diversité culturelle, rien de plus conformiste que cette allégeance au tout-anglais et à ce qu’il signifie de soumission à l’Empire néolibéral anglo-saxon…

Résistance ou collaboration linguistique, l’heure du choix est venue pour tous les citoyens épris de dignité. Ensemble, sauvons notre langue, et avec elle, la diversité linguistique mondiale, de l’oppression du tout-anglais porté par le monde de la finance.

*= « langue maternelle anglais » : nombre d’offres d’emploi de  postes de hauts cadres réservées aux anglophones, ce qui revient à introduire indirectement une préférence nationale à l’envers qui n’est pas moins douteuse que son inverse.

Georges Gastaud, philosophe, président exécutif de l’Association CO.U.R.R.I.E.L. (COllectif Unitaire Républicain pour la Résistance, l’Initiative et l’Emancipation Linguistiques)

Pour se joindre à cet appel, écrire à gastaudcrovisier2@wanadoo.fr

Source : agoravox.fr, le samedi 14 janvier 2017
Possibilité de mettre un commentaire à cet article, en allant sur  : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/resistance-ou-collaboration-188528

 

Macron, ironie du verbe !

Les communicants de l’équipe MACRON ont labellisé "HAMPERS" les supporteurs du « jeune leader » (version française du "Young leader" pro étatsunien dûment accepté outre-Atlantique pour servir les maitres de Washington : Maison Blanche, Pentagone, FED, FMI , Banque mondiale, Goldman Sachs et autres).

Ironie du verbe !

En anglais le verbe TO HAMPER veut dire : déranger, empêcher, faire obstacle à une théorie.

Il s’agit donc de faire croire que le jeune "leader" dérange quoi que ce soit. Fadaises et billevesées ! Tout au plus va-t-il déranger les candidats besogneux à la primaire du PS.

Ex-associé gérant de la banque ROTHSCHILD, c’est-à-dire partageant les bénéfices de l’entreprise, il ne dérangera pas « la finance » (lire le capitalisme contemporain) dont il est un représentant au plus haut niveau, et le fourbe Hollande - souvenez-vous, « mon ennemi c’est la finance ! » - l’a choisi chez ROTHSCHILD comme secrétaire général  adjoint de l’Élysée avant d’en faire un ministre, c’est-à-dire avant de le mettre en circulation comme gadget nouveau sur le marché politique, nouvelle tête de gondole de la foire aux mensonges.

La soumission de François II, le Fourbe à la politique étatsunienne, visible dans toute son action, l’a conduit dans un premier temps à faire adouber le jeune "leader" par la puissance dominante. Ce fut fait dès 2013 quand Macron fut accueilli par l’UNION INTERALLIÉE, club franco-étatsunien très chic (adhésion annuelle entre 25 000 et 50 000 €) installé à quelques pas de l’Élysée dans l’ancien hôtel Henri de Rothschild pour y « exposer la politique de la France » selon les propres termes de l’invitation. Étrange république où le président délègue un de ses mignons pour se prosterner devant les maitres …*

Passé ce premier grand oral, l’impétrant est passé l’année suivante devant le jury plus large et plus transnational du club de Bilderberg. Validé ! Après pareil parcours il ne manquait plus au jeune poulain qu’un bref galop ministériel avant d’aborder le grand prix de l’Élysée. Nous y voilà !

Avis aux "HAMPERS" macroniens : vous n’empêcherez rien ! Votre rôle est au contraire de pérenniser la vassalisation de la France dans l’empire militaro-capitaliste étatsunien.

Et puisque votre gourou vous invite à parler anglais, vérifiez !  HAMPER, substantif, veut aussi dire « panier à linge sale » !

 http://www.prixinterallie.org Voir sur ce lien une étonnante intervention en 1964 de Georges Pompidou lui aussi pur produit de l’écurie Rothschild devant le même cercle de l’Union Interalliée qui laisse entrevoir sa candidature à la présidentielle et la fin des « excentricités » gaullistes anti étasuniennes.

Source : wikistrike.com​, le jeudi 21 janvier 2017

 

 




Publié par Régis RAVAT le 14 janvier 2017

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Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

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